Fanfiction : Glee

Un jour, à New-York, Kurt marchait d'un pas assuré au travers des couloirs. Il tenait ses livres dans ses bras, se rendant dans son prochain cours. Cependant, il sentit que quelqu'un l'observait intensément. Il s'est retourné, mais il ne vit personne l'observer. Il en déduit que cette personne est partie, ou que ce n'était qu'une simple impression

Plus loin, Adam se rendait dans sa chambre, l'esprit occupé. « Il ne suit aucune des règles instaurées ici, c'est problématique », pensa-t-il. En effet, il observait Kurt depuis deux semaines, et il était énervé de son comportement. Dans cette université, c'est lui le chef, c'est lui qui dirige. Tout le monde est à sa botte, tout le monde obéit à n'importe lequel de ses ordres.

Il est musclé, et suffisamment fort pour maitriser quelqu'un en quelques secondes. Personne ne peut lui résister, à moins que cette personne ait une arme. Et, il en possède lui-même, des grandes, des petites, à balles réelles ou balles blanches, et également des fléchettes tranquillisantes. S'il doit maitriser Kurt, il le fera à mains nues. « Des fléchettes tranquillisantes, c'est bien, mais ça m'enlève le plaisir. Je n'utiliserais ça qu'en dernier recours » se dit-il.

Il entra dans sa chambre, et s'assit sur son lit. Il commença à réfléchir à ce qu'il va faire. Il est clair que Kurt n'a pas suivi les règles qu'il a instaurées il y a de ça des années, et il trouve ça inacceptable. Il doit lui faire comprendre qu'il lui doit respect et obéissance, et qu'il y aura des conséquences en cas d'irrespect de ces règles. Il ne peut pas le laisser faire sa vie tranquillement, ou il y risque d'y avoir des émeutes. Tout le monde lui est soumis, à différents niveaux, et il ne veut pas qu'ils commencent à lui tenir tête

Plus tard dans la journée, Kurt sorti de son derniers cours, et commença à se diriger vers la sortie. Fatigué de sa journée, il décida de s'arrêter quelque part pour prendre un café. À un moment, il senti une main sur son épaule, une pression forte et insistante, à la limite de lui faire mal.

Adam se tint devant lui, le regard menaçant et sérieux. Il pencha la tête sur le côté, se demandant qui il est. Il lui dit : « Tu es qui ? Je te connais ? ». Adam se redressa et garda son regard braqué sur lui. Il lui dit « Je m'appelle Adam, mais je ne t'autorise pas à m'appeler par mon prénom ».

Kurt recule d'un pas et éclata de rire. « Tu es sérieux ? » dit-il. « C'est la première fois que j'entends ça ». Adam, lui, ne rigolait pas. Son regard sérieux s'intensifie et il l'attrapa par le col de sa chemise, et dit « À ce que je vois, tu n'as pas été mit au courant de toutes les règles qui régissent cette université. Ce n'est pas grave, je vais me charger de te les apprendre ».

Kurt essaya de retirer ses mains du col de sa chemise et commença à paniquer « Lâche-moi » dit-il. Adam resserra sa prise et la plaqua contre un mur. « Tant que tu ne feras pas tout ce que je te dis, tu risques d'être confronté à des conséquences très peu agréables ».

Adam resserra encore plus sa prise et le pressa plus fort contre le mur. Malgré sa grande colère, il était d'un calme olympien. Il savait ce qu'il devait faire, et qu'il ne pourrait pas fuir. Tout le monde ferait n'importe quoi pour lui. Il lui suffit juste de leur dire quoi faire et ils l'exécuteront directement.

Kurt ne comprenait pas ce qu'il se passait. Il marchait tranquillement, et un gars le plaque contre un mur pour une raison obscure. Il essaya de se débattre, mis la prise sur lui était trop forte. « Lâche-moi ! Je ne sais pas ce que tu veux, mais c'est pas en me forçant que tu l'auras » dit-il. Adam, toujours très calme, se contenta de le fixer. Il dit « Et toi, ce n'est pas en te débattant que tu arriveras à quelque chose ».

Au bout de quelques minutes, Adam desserra légèrement sa prise, mais le fixa toujours. « Je pense que je ferais mieux de t'emmener dans ma chambre. C'est mieux pour parler », dit-il. Kurt essaya à nouveau de se dégager de son emprise. Il dit « Tu me fais mal, lâche-moi ». Adam sorti une paire de menottes de sa poche et les fit pendre à son doigt devant sa tête.

« Tu sais ce que c'est ? », dit-il. Kurt hochait la tête, fixant les menottes qui pendent devant lui. Adam tournait autour de lui, d'un pas lent et assuré. Il le détaillait. 1,80m, musclé mais pas trop, des yeux bleus et des cheveux châtains coiffés en brosse. Quant à sa tenue, il porte un pantalon noir très près du corps, qui moule chaque partie de ses jambes, des baskets noires, un t-shirt col V noir sous une chemise à manches courtes bleue claire. À cause de la chaleur, il avait ouvert sa chemise, ce qui fait qu'on voit une petite partie de ton torse, par le col de son t-shirt.

Adam inspira fortement et se colla derrière lui. « Tu as un corps parfait. Ça m'étonne que tu n'ai personne ». Kurt avança d'un coup et se retourna. Il lui jeta un regard de colère et lui dit « J'ai déjà quelqu'un. Alors, si c'est ça que tu veux, tu peux passer ton chemin »

Adam s'avança et mit sa main sur son torse, « C'est l'une des choses que je veux, entre autres choses. Mais, je pense que ça peut attendre. Suis-moi ». Il attrapa le bras de Kurt avec force et le tira

Kurt essaya de se dégager de son emprise et de courir. Adam resserra sa prise et le projeta au sol. Kurt, surprit, tomba, « Qu'est-ce que… ». Adam se positionna au-dessus de lui, le dominant de sa personne. « Sache une chose, je déteste quand on me résiste. Je te conseille de me suivre, et de faire tout ce que je te dis. Je ne pense pas avoir besoin de te rappeler ce que tu risques »

Kurt essaya de se relever, mais Adam le repoussa au sol d'un coup sec, « Je ne t'ai pas autorisé à te lever ! » Il grogna, en colère. « Mets toi sur le ventre et ne bouge pas »

Kurt le regarda, incrédule, les yeux écarquillés. Il commença à reculer, espérant lui échapper, mais Adam lui marcha sur la main droite. « Je t'ai dit de pas bouger ! » Kurt cria de douleur et s'affaissa sur le sol. Adam le retourna sur le ventre et prit ses poignets

« Lâche-moi ! » Kurt cria, espérant alerter quelqu'un. « Tu peux crier autant que tu veux, personne ne viendra t'aider » Adam jubilait, et mit ses derrière son dos et lui mit les menottes

« Qu'est-ce que je t'ai fait ? Je suis juste nouveau, je ne te connais pas » Kurt essayait de faire appel à sa pitié. Adam le releva et la plaqua à nouveau contre un mur. Il le regarda avec un grand sourire, « Tu es magnifique, et je ne pense pas que ça dérange ton copain de partager. Je pense que tu as de l'expérience, et il serait dommage que je n'en profite pas ». Kurt le regarda avec un regard paniqué, et essaya de retirer ses menottes

« Tu te débats ? Continue, j'adore le challenge. Ça ne fera que rendre mon plaisir encore plus grand ». « Ton plaisir ? Me voir souffrir te fait plaisir ? » Kurt dit, paniqué. Il essaya à nouveau de retirer ses menottes, en vain

Adam le regardait, en rigolant doucement. Il dit « Te voir te débattre est quelque chose de vraiment amusant. Tu sais que tu ne peux pas te détacher, pourtant, tu persévère. D'un côté, c'est fascinant, d'un autre, c'est juste amusant ». Kurt le regarda, en colère « Amusant ? Tu t'amuses en voyant quelqu'un avoir mal, être complètement paniqué ? Parce que, moi, je trouve pas ça amusant ! »

Le regard d'Adam se durcit et il le poussa d'un coup sec. « Je n'apprécie pas qu'on me manque de respect. Tu vas l'apprendre, ne t'inquiète pas. Bien sûr, ce ne sera pas de gentilles petites leçons sur des feuilles. Non, je vais t'apprendre ça à la dure »

Kurt le regarda, et gémit de douleur quand son dos heurta violemment le mur derrière lui. Par chance, sa tête ne le toucha pas, ce qui lui laissait les idées claires. Il secoua la tête, reprenant ses esprits et se tint droit et grand devant Adam. Il le défia du regard et gonfla le torse, pour essayer de paraitre plus grand et imposant

Adam gardait son regard dur et le fixa. Aucune trace de peur ne vacilla dans ses yeux, et il ne répondit pas à sa provocation. Il sorti un foulard de sa poche et le fit pendre devant lui, montrant clairement son intention. « Tu sais, je pense que je ferais mieux de te bâillonner. Peut-être que ça te calmera » Kurt recule d'un pas, clairement paniqué à ce qu'il va se passer. « Je…je ne pense pas que ce soit une bonne idée »

Adam s'avance et le coinça entre lui et le mur, et mit une main sur son torse. « Arrête de reculer, tu sais très bien que tu n'as pas le choix ». Adam durci son ton et son regard. Il fit pression sur son torse, le gardant pressé contre le mur

Kurt le fixa, les yeux écarquillés, essayant de trouver un moyen de fuir. Mais, menotté comme il est, la tâche s'avère difficile. Il pourrait courir, mais ses mains étant derrière son dos, il n'avait pas beaucoup d'équilibre. Il n'avait aucuns autres choix que de faire ce qu'Adam lui dit, même si c'est à contrecœur

Adam resta devant lui, attendant qu'il obtempère. « Je vais devoir attendre combien de temps ? J'ai du temps, mais je n'ai pas envie de passer toute la nuit dans ce couloir » Adam commençait à perdre patience, sa prise se resserra

« Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Tu veux que je me laisse faire, sans aucuns doutes. Mais, je ne vais pas te rendre la tâche facile » Kurt prit un ton provocateur, le fixant. Il se tint toujours droit, essayant toujours de paraitre imposant

Adam garda son calme, mais il est clair qu'il n'appréciait pas la provocation. « Tu utilises encore la provocation ? À part des ennuis, je ne vois pas ce que ça va t'apporter » Kurt le regardait toujours, cherchant une réponse

Adam le prit par le col de sa chemise et le tira brusquement du mur. Il le retourna et plaça le foulard au niveau de son cou, le montant doucement jusque sa bouche

« Retire-moi ça ! » Kurt essaya de se baisser, pour éviter que le foulard n'atteigne sa bouche, mais il fut trop lent. Adam mit le foulard contre sa bouche et appuya pour qu'il l'ouvre. Il mit ses mains au niveau des coins de sa bouche, pour avoir plus de force et faire plus de pression

Kurt leva la tête, et le foulard toucha son menton. Adam s'énerva et poussa sa tête vers le bas. « Si tu continue à faire ça, tu vas voir de quoi je suis capable ! ». Adam remettait le foulard contre sa bouche, et fit pression pour lui mettre entre les dents

Kurt essaya à nouveau de détourner la tête, mais la pression des mains d'Adam était trop forte pour lui permettre de bouger. « Je commence à en avoir marre ! Tu bouges encore une fois et tu connaitras ce qu'est la vraie douleur » Adam prit un ton grave et profond. Il mit le foulard dans sa bouche et noua le nœud à l'arrière de sa tête

Kurt baisse la tête, vaincu. Mais, son regard se remplit de détermination. Même s'il ne peut pas bouger, il n'allait pas se laisser faire. Même avec un bâillon, il peut faire du bruit et alerter quelqu'un

Adam commença à le pousser pour le faire avancer, mais Kurt se planta sur le sol. Il refusa d'avancer, recula d'un pas et le regardait avec défi.

Adam le regarda, un air de colère traversa ses yeux. Il inspira fortement et lâcha son bras. D'une vois grave, profonde et empreinte d'une légère colère, il lui dit « Ton comportement provocateur et arrogant ne t'aidera pas. Tu peux toujours essayer d'alerter quelqu'un, personne ne viendra t'aider. Tout le monde m'obéit, et ils ne viendront pas t'aider, parce qu'ils savent que c'est moi qui gère et que, si je m'occupe de toi, c'est pour une bonne raison ».

Sa voix était lente, mais assurée. En voyant la panique dans les yeux de Kurt, il eu un sourire narquois, jubilant intérieurement de le voir paniquer. D'une poigne forte, il lui attrapa le bras de Kurt et le tira plus loin dans le couloir. Il marchait d'un pas rapide, bien trop vite pour Kurt, qui trébucha plusieurs fois dû à son manque d'équilibre

Adam le remarqua et se contenta de rire, « Je marche trop vite pour toi ? Ce n'est pas de ma faute si tu sais pas me suivre ». Adam éclata de rire et Kurt grogna de frustration. Il continua de se débattre, essayant de fuir

Adam rigola et apprécia la sensation des ses biceps tendus sous sa main. Il profita du trajet pour le détailler avec plus de précision et apprécier les formes de ses muscles qui se dessinaient sous le tissu fin de son t-shirt. Le col en V de son t-shirt mettait en valeur le peu qu'on voyait de son torse, et la couleur bleue claire de sa chemise ressortait bien sur la couleur noire du reste de ses vêtements

Sa chemise est à manches courtes, à cause de la chaleur qu'il fait aujourd'hui. Grâce à ça, on voit ses biceps, qui sont tendus à cause de tous les efforts qu'il fait pour essayer de retirer ses menottes. Son pantalon, de couleur noire, met en valeur chaque courbe de ses jambes. Ses chaussures, de simples baskets noires, sont un modèle assez banal. Le dernier détail qu'Adam remarqua était un bracelet noir, en cuir, à son poignet droit. Il en déduit que c'était du cuir véritable. La couleur foncée du bracelet contrastait parfaitement avec se peau assez pâle

« Je savais que le cuir t'irait très bien. Et, je ne suis pas du genre à penser que les vêtements justifient quoi que ce soit, mais ce que tu portes, c'est limite une invitation » Adam resserra sa prise et plaça son autre main sur son ventre, proche de la ceinture de son pantalon.

Kurt sursauta et eu un mouvement de recul. Il ne s'attendait pas à ce qu'il place sa main si proche d'un endroit privé. Son regard paniqué se transforma en regard de colère, et il le fixa, essayant de lui communiquer son mécontentement

Adam ne retira pas sa main, au contraire, il mit plus de pression, et la déplaça lentement vers le bas. Kurt se recula encore plus, sa respiration commençant à s'emballer. « Bien, je pense que l'on peut continuer à marcher. Tu as des muscles fermes, comme je le pressentais. J'aurais tout le loisir de découvrir ton corps quand tu te seras un peu calmé ». Adam avait un sourire sadique, et un regard pervers

Après plusieurs minutes de marche, ils arrivèrent enfin à la chambre d'Adam. Les tons de couleurs choisis sont neutres, des murs blancs, des châssis de fenêtres foncés, quelques affiches aux murs et un plafond un peu bas. Ce qui attire le plus l'attention, c'est le mobilier qui la compose. Kurt regardait autour de lui, commençant à paniquer quand il comprenait la possible utilisation de chaque objet qu'il voyait

Au centre du mur du fond se trouvait un grand lit, king size. Sur la tête de ce même lit se trouvaient des chaines, et d'autres se trouvaient aux pieds du lit. N'importe qui peut deviner l'utilisation de ces chaines. À coté de ce lit se trouvait une garde-robe. D'autres chaines pendaient du plafond, et un présentoir s'y trouvait, pas loin. Sur ce présentoir se trouvait différents objets, sûrement de torture. Un fouet, un aiguillon électrique, des couteaux de différentes tailles, une batte de base-ball, une barre de fer, des aiguilles avec des flacons. Dans le coin de la pièce se trouvait une cheminée, avec une sorte de marqueur en métal posé à côté. Dans un autre coin se trouvait une cage. Elle fait 2m de long pour 1m de haut. Un homme ne pouvait même pas s'y tenir assis, tellement elle est basse

La pièce est grande et parait vide, à cause du peu de mobilier qui la composait. Au centre de cette pièce se trouvait une chaise. Adam le fit assoir en appuyant sur ses épaules avec force, lui retira son bâillon et s'assit sur un tabouret posé en face de la chaise

« Qu'est-ce que tu vas me faire ? Pourquoi tu m'as amené ici ? C'est quoi tous ces objets ? Pourquoi t'as tout ça ? » Kurt était complètement paniqué, et il commença à trembler. Adam, lui, redressa sa posture et se contenta de le regarder droit dans les yeux

« Tu vas rester assis là sans rien dire ? » Kurt le questionna. Son calme l'inquiétait énormément. Adam soupira et dit « Je vais attendre que tu te calmes. Visiblement, tu ne comptes pas le faire de si tôt. C'est pas grave. Bien que je voulais voir ta panique grimper au fur et à mesure de ta punition, je me contenterais de ça »

Kurt le regarde, la bouche ouverte, ne comprenant pas ce qu'il venait de dire. « Me punir ? De quoi tu parles ? ». Adam sourit, un léger rire s'échappant de ses lèvres. « Et bien, vu que tu as désobéis de très nombreuses fois aux règles instaurées ici, je me dois de te punir pour te faire comprendre que c'est quelque chose d'inacceptable ». Adam se leva et parcourra la pièce, regardant tous les objets qu'il possède.

Il s'arrêta devant l'un de ses présentoirs et prit un couteau qui était posé dessus. Il le fit tournoyer dans ses mains, admirant le tranchant de la lame. « Tu sais, je veux bien me montrer clément, et te donner une punition bien plus légère que celle que tu mérite réellement ». Il posa le couteau sur le présentoir et se dirigea vers les chaines accrochées au plafond. Il tira légèrement dessus, pour s'assurer qu'elles soient bien accrochées et qu'elles ne risquent pas de se briser à cause du poids qui y sera suspendu

Une fois sa vérification terminée, il va se rassoir sur le tabouret, croisa les bras et garda son regard braqué sur Kurt. Il essayait toujours de se détacher, mais les menottes étaient trop serrées, à la limite de lui couper la circulation sanguine. « Retire-moi ces menottes, ça me fait mal… » Son ton était implorant, suppliant. Les larmes commençaient à lui monter aux yeux, et il baissa la tête à nouveau, l'air vaincu

Adam l'observait avec attention, comprenant qu'il commençait à se fatiguer à cause de tous les efforts qu'ils faisaient pour essayer de se détacher. « Arrête d'essayer de te détacher, tu sais très bien que tu n'y arriveras pas ». Kurt grogna à nouveau de frustration, et eu un regain d'énergie. Il se leva précipitamment de la chaise et fonça sur lui, espérant le faire tomber et avoir le dessus

Adam s'écarta à temps de sa trajectoire. Kurt percuta le tabouret, perdit l'équilibre et tomba au sol. Il se redressa en position assise et le fixa du regard, en colère

« Tu es vraiment persévérant, c'est incroyable. J'adore le challenge, mais ça commence sérieusement à m'énerver » Adam le releva du sol et le dirigea vers les chaines. « Maintenant, écoute-moi attentivement. Je vais te retirer les menottes et je m'attends à ce que tu te tiennes tranquille. Est-ce que c'est clair !? »

Kurt hocha la tête, visiblement très paniqué. Adam lui retira les menottes et Kurt frotta ses poignets, rougis à cause du frottement constant. Il regarda au-dessus de lui, voyant les chaines longues pendre au-dessus de sa tête. « À quoi ça sert ? ». Adam ignora sa question et fit descendre les chaines un peu plus bas, pour qu'il puisse y attacher les mains de Kurt

« Je vais attacher tes mains là et te suspendre. Tes pieds ne toucheront plus le sol, le temps que ta punition soit finie. Pour ça, j'ai besoin que tu te déshabilles ». « Qu'est-ce que…quoi !? » Kurt cria de surprise, ne croyant pas ce qu'il venait d'entendre

Adam le regarda avec colère, serrant les poings à ses côtés. Il plaça une main sur son front et inspira dans une vaine tentative de se calmer. « Je veux bien être calme, mais tes questions à répétition m'insupportent réellement. À partir de maintenant, je ne veux plus entendre un seul son sortir de ta bouche ! ». La panique de Kurt ne fit qu'augmenter à l'entente de ces mots.

Résigné, il fit ce qu'Adam lui avait ordonné, commençant par enlever sa chemise et sa ceinture. Il continua en enlevant ses chaussures et chaussettes et son t-shirt, puis son pantalon. Une fois qu'il fut juste en boxer, il regarda Adam, attendant ce qu'il allait se passer

« Tout, tu dois tout retirer » Adam avait un ton autoritaire, dominant, et son regard était fixe. Il ne laissait aucune option de désobéissance. « Quoi ? Je…t'es pas sérieux ? » Kurt essaya de négocier, comprenant ce qui allait se passer

Adam lui mit une claque avec le revers de sa main, l'envoyant au sol en un coup. « Je t'ai dit de te taire ! » Adam était à la limite de trembler de colère, mais réussit à se calmer et éclaircir ses pensées.

Kurt le regarda avec peur, recule d'un pas. Il regardait autour de lui, cherchant une porte de sortie, pour pouvoir fuir. Malheureusement, la seule porte de la pièce est close, et les fenêtres ne sont même pas une option. La chambre d'Adam se trouve au tout dernier étage. Une chute de cette hauteur peut être mortelle. Ce n'est pas la peine d'envisager de fuir par là

Adam le regardait, tout amusement ayant quitté son regard. La seule émotion qu'il ressent actuellement est la colère. « J'attends. Soit tu fais ce que je te dis, soit je serais contrains de t'y forcer ». Adam dirigea déjà sa main l'élastique du boxer de Kurt, voulant l'abaisser de lui-même

« Ne me touche pas ! » Kurt grogna de colère et leva le poing, prêt à le frapper. Il prit une longue inspiration, se ravisa et baissa le bras, voyant que l'expression d'Adam est devenue plus en colère qu'elle ne l'était déjà. À contrecœur, il baisse son boxer, exposant complètement son corps

Adam sourit d'un air satisfait. « Bien, je vois que tu es une personne d'assez logique. Maintenant, comme je l'ai déjà dit, je vais te punir. Ce sera 45 coups de fouet et 45 coups d'aiguillon électrique. Si tu continues de te montrer provocateur, je devrais en augmenter le nombre. Tu as de la chance, j'ai décidé de me montrer plutôt clément. Après tout, tu es nouveau ici, tu ne connais pas encore toutes les règles ».

Kurt avait un regard confus, voulant visiblement poser une question, mais se souvenant de l'interdiction formelle de parler, il se tût. Il ne voulait pas mettre Adam plus en colère qu'il ne l'était déjà. Adam vit son regard, et était curieux de savoir ce à quoi il pensait.

« Je t'autorise à parler, seulement pour me dire ce qu'il te passe par la tête. Une fois que t'auras fini de parler, l'ordre de silence reviendra. Tu comprends ? » Kurt hocha la tête vivement, montrant sa compréhension. « Bien, je t'écoute ». « Qu'est-ce que tu veux de moi ? Tu ne m'explique rien, je découvre tout sur le moment ! J'ai peur, et je…je sais que tu vas me blesser » Kurt ne savait plus quoi dire, et il commençait à bégayer, sa panique grimpant en flèche

Adam vit son état de panique et bégaiement et il sourit. Il était content de le mettre dans un tel état. « Je veux que tu me sois complètement soumis, c'est simple non ? Je sais que ce n'est pas quelque chose qui s'apprend facilement, mais disons que mes méthodes sont assez efficaces. En quelques jours, tu le seras complètement. Mais, si ce n'est pas le cas, je serais contrains de te punir très régulièrement, jusqu'à ce que tu le sois »

Adam prit un fouet sur le présentoir posé à côté de lui, et il le fit claquer dans le vide. Kurt sursauta au bruit de claquement, et eu un mouvement de recul. Il regarda à nouveau les chaines qui pendent au plafond. « Tu vas m'attacher avec ça ? »

Adam attrapa l'un de ses poignets avec une forte poigne et l'accrocha à l'une des chaines. « Je pense avoir été clair. Tu as fini de parler, donc je veux que tu gardes le silence ». Adam avait un ton sérieux, une voix grave et profonde. « Je sais que tu es paniqué, mais ce n'est pas une raison de désobéir à l'un de mes ordres. Tu as vraiment de la chance que je sois quelqu'un de gentil »

Kurt regardait le sol, ne voulant pas croiser son regard. Son ton autoritaire le fit se sentir coupable d'avoir parler sans autorisation. Il ferma les yeux, se rendant que le sentiment qu'il ressentait n'était pas normal. Il ne voulait pas qu'Adam ait raison, il voulait encore lui tenir tête. Mais, la peur de recevoir des coups en plus le paralysa. Il était obligé de se soumettre à ce qu'il voulait lui faire, au risque d'être beaucoup plus blessé

Une fois qu'il fut complètement enchainé, Adam se déplaça derrière Kurt, fouet à la main. Il plaça l'une de ses mains sur le haut de son dos et la descend le long de sa colonne vertébrale, appréciant la sensation des muscles tendus de peur sous son toucher. « Je me sens presque coupable de devoir blesser une si belle peau. Est-ce que tu as des problèmes de cicatrisation ? Si c'est le cas, ce n'est pas grave. Je sais m'adapter »

Kurt ne dit rien, l'ordre de silence toujours fermement gravé dans son esprit. Mais, pour toujours jouer la carte de la provocation, il ne répondit pas, sachant très bien qu'Adam attendait une réponse de sa part

Adam lui mit le premier coup de fouet, d'une grande force. Cela lui laisse une grande ligne rouge, à la limite de saigner. Kurt cria de douleur et ses genoux se dérobèrent sous lui, son poids réparti dans les chaines où ses poignets étaient accrochés. Une fois la sensation de douleur légèrement estompée, il se redressa le plus qu'il pouvait, attendant le second coup

« J'attends une réponse de ta part. Je sais que je t'ai dit de te taire, mais tu me réponds quand je te pose une question ». Prenant une grande inspiration, Kurt le regarda droit dans les yeux

« Je peux toujours retirer l'aiguillon électrique et te donner 100 coups de fouet à la place, à moins que tu répondes à la question. Je te laisse 30 secondes pour y réfléchir ». Adam entreprit un décompte à voix haute, attentant que Kurt lui réponde

« Oui, j'ai d'énormes problèmes de cicatrisation. Rien que ça, ça va sûrement rester pendant quelques mois ». Il bougeait légèrement les épaules, dans un signe évident d'inconfort. Adam sourit, caressant d'une main légère le bas de son dos. « Bien, je vois que tu sais prendre les bonnes décisions. Je reste sur la première punition prévue, mais je pourrais toujours la changer si jamais tu décides encore de te montrer têtu ». Kurt continua de le fixer, tout son corps tendu à cause de la douleur et la peur

Adam avait toujours son fouet en main, il le regardait. Il constata qu'aucune trace de sang n'était présente sur le fouet, et il regarda la trace laissée sur le dos de Kurt. Elle ne saignait pas, elle était juste d'un rouge vif. « La seconde devrait saigner, et faire beaucoup plus mal. À chaque coup, la douleur augmentera. J'ai envie de voir ton sang couler le long de mon fouet ». Adam avait un ton sadique, et un rire tout aussi sadique

Il leva le bras, prêt à donner le second coup de fouet. Kurt se tandis d'anticipation, connaissant la douleur que le premier coup de fouet lui avait faite. « Fais ça vite… ». Adam lui donna un second coup, le bruit du claquement résonna dans toute la pièce. « La ferme ! Et, au contraire, je vais prendre mon temps. Te voir souffrir est quelque chose de vraiment très jouissif »

Le second coup a laissé une trace plus profonde, qui saignait doucement. Le fouet est légèrement tâché de sang. « Bien, c'est déjà beaucoup mieux. Plus que 43 coups de fouet, et 45 coups d'aiguillon électrique ». Adam prit l'aiguillon électrique posé près de lui, et le mit à chauffer. « Ce genre d'appareil a besoin de chauffer avant d'être utilisé »

Cinq minutes plus tard, l'aiguillon est chaud. Adam le prit et se mit devant Kurt, pour lui expliquer ce qui va suivre. « Bien, tu vois ce que j'ai en main ? Bien sûr que tu le vois, tu n'es pas aveugle. En général, la stimulation électrique est utilisée sur le dos, mais elle peut l'être sur d'autres endroits. Tu as des abdos et des pecs magnifiques, donc se serait dommage qu'il y ait des cicatrices dessus »

Kurt se contenta de le fixer du regard, sachant pertinemment qu'il lui est interdit de parler. Il soupira, baissa les yeux et hocha la tête. Suspendu par les mains, ses pieds touchant à peine le sol, il était contraint d'accepter. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais se ravisa et se tût.

« Tu veux dire quelque chose ? Tu arrives à te taire pendant quelques minutes, mais on dirait que tu ne peux pas t'empêcher de parler. Vas-y, dis-moi ce que tu as à dire ». Adam soupira, clairement agacé.

« J'ai…je…j'ai peur, et j'ai vraiment très mal. Et, la position dans laquelle je suis n'est pas vraiment très confortable…retire-moi ça, je t'en prie… ». Adam jubilait intérieurement. Le voir le supplier était jouissif.

« Tu me supplies ? Quand je t'ai trouvé, tu me tenais tête, tu me provoquais. Et là, tu es au bord des larmes et tu me supplies. Il me semble que tu abandonnes vite ». Kurt était sur le point de pleurer, mais il retient ses larmes, ne voulant pas pleurer devant lui. Il peut le battre, mais sa dignité restera intacte

« Je n'abandonnes pas, je suis juste conscient de tout le mal que tu me fais. Si tu continues à faire ça, tu vas me tuer, et je tiens trop à la vie pour mourir ». Adam se remit derrière lui, aiguillon à la main et le plaça doucement contre son dos, le doigt posé sur le bouton qui déclenche l'électricité. « Te tuer ? Bien que j'en suis capable, ce n'est pas mon but. Je sais ce que je fais, t'inquiète pas pour ça. Mon but, c'est de te faire souffrir et saigner. J'ai presque atteint mon but »

Après avoir attendu une minute, il déclencha l'aiguillon qui envoya une décharge électrique dans tout le corps de Kurt. Il trembla et hurla de douleur. Il se laissa tomber en avant, ses muscles devinrent mous. Il était au bord de l'évanouissement

« Ouais, c'est quelque chose de vraiment très efficace » Il lui mit une claque pour le réveiller. Kurt secoua la tête pour reprendre ses esprits. « Tu vois la cage qui est dans le coins, là-bas ? » Kurt hocha la tête d'un air endormi. « Une fois que je t'aurais détaché, tu iras dedans ». Kurt le regarda et éclata de rire. « Alors, il va y avoir un problème. J'ai déjà un appart et je vis en colocation. Si je ne rentre pas ce soir, elle va s'en rendre compte ». Adam hochait la tête d'un air pensif. Il acquiesça ce qu'il venait de dire. « En effet, je n'avais pas pris ce paramètre en compte. Je vais régler ce problème dans les jours à venir. Pour l'instant, tu seras autorisé à rentrer chez-toi. Mais, dès que ce problème sera réglé, cette cage deviendra ta nouvelle maison »

« Cette cage est très basse. Je pense pas que je pourrais m'assoir ». Adam lui mit un second coup d'aiguillon électrique et dit « C'est fait exprès, idiot ! Maintenant, tu fermes ta grande gueule ! ». Kurt hocha la tête avec raideur, l'électricité pulsant encore à travers son corps. Il mord sa lèvre inférieure pour s'empêcher de crier, des larmes coulant le long de ses joues

Au soir, Kurt rentra chez lui en boitant. Arrivé devant la porte de son appartement, il sortit ses clés de sa poche et les mit dans la serrure. Quand il ouvrit la porte, il ne fût pas surprit de trouver Rachel assise à la table, occupée de taper sur ordinateur

« T'es rentré tard. Je pensais que tu allais rentrer plus tôt. Tu as eu un imprévu ? ». Il s'assit avec raideur sur la chaise en face de Rachel, posant ses clés sur la table. « Ouais, j'ai eu un imprévu, et ça a prit du temps pour le régler ». Rachel le regarda avant de continuer à taper. Elle ne posa pas plus de questions, voyant qu'il était fatigué.

Après un moment de silence, Kurt commença à avoir faim, alors il se leva et se dirigea vers la cuisine. Il sorti une poêle, alluma le gaz et regarda ce qu'il y avait dans le frigo. Il était visiblement vide, et il ferma la porte en appuyant sa tête dessus. Il soupira d'agacement.

Rachel leva les yeux de son travail en entendant du bruit dans la cuisine. Elle se leva et le rejoint. « Qu'est-ce que tu veux faire ? ». Kurt la regardait avec un regard fatigué et légèrement énervé. « Je crois que c'est évident. Je cherche à me faire à manger, mais le frigo est vide. Est-ce que quelqu'un est allé faire des courses récemment ? ». Rachel continuait à le regarder d'un air incrédule. Elle prit un verre dans une armoire et se servit de l'eau. « Ok, t'es énervé, ça se voit. Il s'est passé un truc ? Tu trembles, et pourtant il ne fait pas si froid que ça dehors »

« Je…désolé, j'ai eu une longue journée. Je me suis levé tôt, et je vais aller me coucher tard. Je suis juste très fatigué ». Rachel le regardait avec un air suspicieux. Elle ne croyait pas vraiment à son histoire, sachant qu'il mentait et qu'il lui cachait la vérité. Elle pose son verre une fois qu'il fût vide. Elle voulait lui poser des questions, pour savoir ce qu'il s'est réellement passer. Mais, voyant son état de fatigue, elle décida de ne rien dire

« Bien, alors, va te coucher. On dirait que tu vas t'évanouir d'un moment à l'autre ». Son ton était rempli d'inquiétude, comme son regard. Elle posa sa main sur son épaule, l'aidant également à se stabiliser.

« Non merci, c'est bon. Je vais d'abord manger, puis j'irais me coucher. Je meurs de faim ». Il commença à ouvrir les différentes armoires, à la recherche de quelque chose à manger. Il ne trouvait que du pain, un pot de chocolat à tartiner. Il rouvrit le frigo et trouva un paquet de jambon et un pot de mayonnaise. « Génial…je vais aller loin avec ça… ». Il décida de se faire une tartine avec du jambon, rien d'autre.

Rachel s'approcha de la table et s'assied. « Je vais aller faire des courses demain. Toutes nos armoires sont pratiquement vides, ça m'étonne que tu aies trouvé quelque chose à manger. Je pensais que tu allais commander quelque chose ». Kurt soupire, et poussa doucement son assiette devant lui. « Vu l'heure qu'il est, je crois que je me serais déjà endormis depuis longtemps, quand ce sera arrivé »

Rachel acquiesça. Les temps de livraison sont très longs, surtout à New-York. Elle se leva, prit son assiette maintenant vide et alla la mettre dans le lave-vaisselle. « Maintenant, va dormir ». Kurt hochait la tête et se dirigea vers la salle de bain. « Je vais d'abord aller prendre une douche. C'est quelque chose qui me détend vraiment ». Rachel se mit à rire doucement. « Ne t'endors pas dans la douche ». Kurt lui rendit son rire, puis bâilla. « Ne t'inquiète pas pour ça »

Le lendemain, le réveil fût difficile pour Kurt. L'alarme de son téléphone sonna, et il grogna en mettant sa tête dans son coussin. Il le souleva doucement pour regarder l'heure, puis vit qu'il a un message non-lu. Quand il vit la personne qui lui a envoyé, il se redressa d'un coup. Il se rappela qu'Adam l'a forcé à lui donner son numéro de téléphone. L'alarme n'était pas son réveil, mais la sonnerie de son téléphone. « Il doit être en colère que je n'ai pas répondu », chuchota-t-il. Ses tremblements de peur de la veille revinrent d'un coup. Il sentit une crise de panique arriver, mais réussit à la calmer avant d'hyper ventiler.

Il se leva et alla dans la salle de bain pour s'asperger le visage avec de l'eau froide. Cela le réveilla et lui éclaira les pensées. Il enleva son haut et se retourna pour voir son dos dans le miroir. Il vit les traces de fouet qui ornent son dos. Elles se croisent et sont profondes. Certaines ont encore saigné durant la nuit, malgré la douche de la veille. Il pensa qu'il devra vérifier si ses draps n'ont aucunes taches de sang.

Il alla prendre une douche, profitant de l'eau chaude qui coule sur son corps pour essayer de se détendre. Une fois sorti de la douche, il prit le pot de fond de teint et d'anticerne et l'appliqua sur son visage. Adam lui avait mit plusieurs coups de poing en plein visage. Il y a une grande ecchymose sous son œil gauche, elle monte au niveau de sa tempe et descend le long de sa mâchoire.

Hier soir, il a eu un coup de chance de trouver un pot de fond de teint, presque vide, au fond de son sac. Une fois sorti de la chambre d'Adam, il a réussi à se rendre dans les toilettes les plus proches pour cacher les ecchymoses.

« Qu'est-ce qu'il va me faire aujourd'hui ? », pensa-t-il. Il redouta la journée d'aujourd'hui. Il alluma la cafetière et regarda s'il y avait encore des dosettes de café. Boire quelque chose de fort pourra l'aider à le réveiller complètement et pourrait peut-être l'aider à tenir toute la journée.

Il n'était pas étonné de voir que Rachel était déjà partie. Elle commence les cours toujours plus tôt que lui, donc elle se lève et part plus tôt. Il mit ses affaires dans son sac, après avoir vérifié qu'il n'avait pas de devoirs à faire. Il sorti son téléphone et vit qu'il y avait un autre appel en absence.

Il ne connait Adam que depuis une journée, mais il savait qu'il n'aimait pas être ignoré. Il soupire et décide qu'il n'allait pas avoir peur. Il mit son sac sur son épaule et se dirigea vers la station de métro. Il profita des 20 minutes de trajet pour réfléchir à ce qu'il allait faire aujourd'hui. Il allait faire de son mieux pour l'éviter

Au même moment, Adam regarda son téléphone. Il ne voyait toujours aucune réponse et ça l'énervait vraiment. Adossé contre un mur, il regardait les gens marcher, et qui lui demandaient s'il avait besoin d'aide. Il secoua la tête, soupira et se rendit dans sa chambre.

Une fois qu'il fût arrivé dans sa chambre, il s'assied sur son lit et mit sa tête dans ses mains. « Il a décidé de jouer avec mes nerfs. Je vais lui faire passer l'envie de recommencer ». Il grogna de frustration et parcourra sa chambre, à la recherche de quelque chose pour l'attacher. Il trouva un pistolet tranquillisant et le ceinturon qui va avec. Il mit le ceinturon, mit le pistolet dedans et le cacha avec son t-shirt. Il ouvra une mallette et prit les fléchettes tranquillisantes qui y étaient. Il continua de fouiller les mallettes posées à côté de son bureau et trouva une paire de menottes. Il les rangea dans son ceinturon, puis chercha un foulard.

Une fois qu'il eu prit tout ce dont il avait besoin, il sorti de sa chambre et vit son ami Tony au loin. Il décidé de l'aborder, pour passer le temps. Peut-être qu'il pourrait l'aider. Il leva la main pour le saluer, gardant toujours son regard sévère

« Hey, salut. T'as l'air énervé. T'as eu des problèmes ? » Adam hocha la tête en soupirant. « Ouais, j'ai des problèmes. Il y a un nouveau ici, je pense que tu es au courant ». « Ouais, je suis au courant. Il a l'air ultra arrogant. Il faut que t'ailles t'en occuper ». Adam prit un carnet sur lequel il a prit des notes et le lui tendit. « Ouais, il est arrogant et provocateur. Je me suis déjà occupé de lui, mais je n'ai pas pu le garder dans la cage. Il est en colocation, et tant que ce problème ne sera pas réglé, je ne pourrais pas le faire »

Tony lit les notes sur le carnet et acquiesça. « Vu tout ce que tu as décris, il a l'air insupportable. Et, je sais avec qui il est en colocation, je l'ai croisée plusieurs fois. D'après ce que je sais, Brody s'occupe d'elle ». Adam reprit son carnet et le rangea dans son sac. « Ouais, je l'ai eu au téléphone hier soir. Il m'a dit qu'il veut y aller doucement, pour éviter d'éveiller ses soupçons trop tôt. Il m'a aussi dit que, si je veux, il peut lui proposer de se mettre en colocation avec lui, pour que je puisse m'occupe de lui »

Tony sorti son téléphone et regarda quelque chose dessus. « C'est cool pour toi. Dis-lui de faire ça ». Adam hochait la tête et souleva son t-shirt, montrant son arme. « Je pense qu'avec ça, il devrait être plus calme. En tout cas, c'est ce que j'espère ». Tony hocha la tête, puis eu un air pensif. « J'ai pensé à un truc. Tu pourrais le mettre à disposition de tout le monde, ça lui apprendra le respect ». Adam eu un air pensif. « Il est vrai que je l'ai fait plusieurs fois dans le passé, et que c'est une méthode assez efficace. Je le veux complètement soumis, et c'est quelque chose qui devrait marcher »

« Tu le veux complètement soumis, comme tout le monde, puis il gagnera des privilèges. Je connais tes méthodes. C'est pour ça que je t'ai proposé ça ». Adam s'adossa contre un mur. « Il ne gagnera pas de privilèges. Je ne vais pas fonctionner comme avec les autres. Lui, il est parfait, ses cris sont très jouissifs à entendre. À genoux à mes pieds, il sera parfait ». Tony rit avec ferveur. « Je l'ai vu qu'une seule fois, mais je veux bien te croire »

Adam rit aussi. « Vous tous pourrez en profiter. Je veux d'abord le former, pour qu'il puisse répondre à tous ce qu'on lui demande. Ça risque de prendre du temps, mais je vais y arriver. Mais, je pense que vous pourriez le former aussi. Dans tous les cas, je vais le garder dans ma chambre aujourd'hui ». Tony hocha la tête, prit son sac et s'en alla. « Je suis un peu occupé aujourd'hui, ça tombe bien. Appelle-moi quand il sera prêt »

Adam alla dans la direction inverse. « Pas de problèmes ». Un peu après, il vit Kurt au loin. Il n'allait pas le laisser filer, pas tant qu'il ne lui sera pas tombé dessus. Il mit son t-shirt sur son ceinturon, pour le cacher. Tout le monde sait qu'il est armé, sauf Kurt. Il sera bête de l'effrayer dès le début

Kurt marchait dans les couloirs, l'air tendu. Il savait qu'Adam pouvait arriver à tout moment, alors il scruta chaque coin, pour pouvoir l'éviter quand il le verra. Il continua à marcher, puis senti une forte pression sur son épaule. Il connaissait ce geste, il savait ce que ça veut dire. Il se retourna, s'attendant à trouver un regard en colère devant lui.

Encore une fois, Adam se tint devant, l'air encore plus en colère qu'hier. Il décida de jouer la carte de la provocation. « Adam ! Je ne m'attendais pas à te trouver ici ». Il était nerveux et tremblait légèrement, mais décida de se montrer confiant.

Adam le prit par le col de sa chemise et le plaque contre un mur avec force. « Je ne t'ai pas autorisé à m'appeler par mon prénom ! Si tu veux t'adresser à moi, tu m'appelles maitre et pas autrement ! » Son ton était sérieux, une voix grave et assurée. Son regard ne quittait jamais celui de Kurt.

Kurt le fixa du regard, contenant à peine un rire. « Tu me fais vraiment rire » Adam lui mit un coup qui l'envoya directement au sol. Kurt mit sa main sur sa joue, sentant déjà l'ecchymose se former. Au moins, il avait touché l'autre côté de son visage. Il se releva lentement, l'esprit légèrement troublé par le coup.

« Maintenant, tu la fermes ! ». Il releva son t-shirt, montrant clairement son arme. Kurt la vit et il commença à paniquer. Il recula d'un pas, regardant autour de lui. Il vit que le couloir était vide, c'était sa chance de fuir. Il continua de reculer, d'un pas plus rapide. Adam remarqua très vite ce qu'il tentait de faire. Il ne dégaina pas son arme, préférant attendre avant de le faire. « Tu sais que je suis armé, alors ça sert à rien d'essayer de fuir ». Kurt se mit à courir sans se retourner

Il eu à peine le temps de cinq mètres qu'il fût plaqué au sol par Adam. Il le retourna sur le dos et s'assied sur lui, mettant tout son poids sur lui. « Là, t'as fait une très grosse erreur ». Adam leva le poing, prêt à le frapper. Kurt mit ses mains devant son visage dans un geste défensif. Il s'était déjà prit plusieurs coups, et le poids d'Adam l'écrasait contre le sol. Son dos étant en contact avec le sol, les traces de fouet présentes sur son dos se réveillèrent. La douleur commença à devenir insupportable.

« S'il te plait, lève-toi…tu me fais mal… » Kurt le suppliait et essayait de se relever. Adam le prit par la gorge et la plaquait plus fort contre le sol. « Ta gueule putain ! Je t'ai déjà dit comment tu dois me parler » Kurt hocha doucement la tête, les larmes coulant le long de ses joues.

« Tu comprends ce que je t'ai dit ? », « Oui… ». Le regard d'Adam se durcit et sa prise se resserra. « Oui qui ? ». Kurt hésita, ne voulant pas dire ce qu'il voulait entendre. Dire ça serait admettre qu'il avait perdu. Il ne voulait pas perdre, il voulait encore se battre, montrer qu'il est plus fort que lui

« J'attends ». Adam commençait à perdre patience. Il le souleva doucement pour le claquer avec force contre le sol. « Oui maitre… » Kurt bégaya et gémit quand sa tête heurta le sol avec force. Adam sourit d'un air satisfait et il le releva.

« Bien, je vais t'expliquer ce qu'il va se passer. Je vais te ramener dans ma chambre, pour te punir à nouveau. Tu le mérites, et tu sais très bien pourquoi. Je t'expliquerais le reste après ». Il prit Kurt par le bras et le tira dans le couloir. Il le fit avec tout autant de force qu'hier, mais il marchait d'un pas moins rapide. Bien que le voir trébucher était quelque chose d'amusant, son humeur n'était pas à la rigolade aujourd'hui

Kurt gardait ses yeux rivés sur le sol, ayant peur de croiser le regard en colère d'Adam. Il se rendait compte que c'était un signe évident de soumission et c'est ce qu'Adam veut de lui. Il grogna de frustration et secoua la tête. Il essaya de se retirer de son emprise, ayant un regain soudain d'énergie

Adam soupira et continua à marcher, ignorant ses tentatives d'évasion. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait ça et ses blessures sont telles qu'il n'a pas assez de force pour le combattre. Il sourit en pensant ce qu'il allait lui faire, sachant pertinemment que la douleur serait tellement forte qu'il risquerait de s'évanouir.

« Tu es très calme, c'est bien. Et, tu commences à te soumettre aussi, c'est vraiment très bien ». Adam tenta de le féliciter. Un soumis a toujours besoin de savoir quand il fait les choses bien, mais c'est la seule fois où il le fera. Lui laisser croire qu'il fait les choses bien fera que sa soumission disparaitra très vite. Il doit d'abord le briser et s'assurer qu'il l'écoutera sans se plaindre

Kurt profita du trajet pour regarder autour de lui. Contrairement à la veille, les couloirs ne sont pas vides, il y a pleins d'étudiants qui se dirigent vers leur cours. Personne ne fait attention à eux, sauf certaines personnes qui s'arrêtent pour demander si Adam a besoin d'aide. Kurt essaya plusieurs fois d'attirer l'attention de plusieurs personnes, et tout ce qu'il reçu comme réponse était une claque en plain visage.

Adam en eu marre et le retourna pour qu'il soit face à lui. « Maintenant, tu la boucles et tu te tiens tranquille ! ». Kurt se souvint de l'ordre de silence de la veille et il baissa la tête avec diligence pour montrer qu'il avait comprit. Il ferma les yeux, ne voulant pas penser au fait qu'il le soumettait beaucoup trop facilement.

Adam mit la clé dans la serrure et le poussa à l'intérieur avec force. Kurt perdit l'équilibre et tomba à terre. Il ne fut pas surprit de voir que la décoration n'a pas changé d'un pouce. Toujours les mêmes chaines qui pendent au plafond, toujours le même présentoir avec les mêmes objets posés dessus, toujours le même lit dans le fond de la pièce, toujours la même cage dans un coin

« Tu vas faire comme hier, tu vas retirer tous tes vêtements, sans exception ». Le ton d'Adam était sûr de lui, directionnel. C'était clairement un ordre, et la désobéissance n'était même pas une option. Mais, Kurt décida quand même de tester cette option. Il se tint au milieu de la pièce et ne bougea pas. Au fond de lui, il est terrifié, terrorisé, mais il fit de son mieux pour garder un visage impassible.

« Ok, je crois que je vais devoir utiliser la manière forte. Mais, je veux bien te laisser une seconde chance ». Adam se tint devant lui et le fixa du regard. Kurt le regardait aussi, mais il n'arrivait pas à cacher les tremblements qui secouent son corps. Voyant qu'Adam n'appréciait pas qu'il n'exécute pas son ordre, il commença à déboutonner sa chemise. Une fois sa chemise retirée, il retira également son t-shirt. Il continua par le reste de ses vêtements

Les yeux d'Adam se gonflent de désir à la vue de son corps nu. Il garda sa vision sur le haut de son corps, appréciant ses abdos et ses pecs. Il le dirigea vers le lit et le poussa dessus. Il tira ses bras vers le haut et accrocha ses poignets aux chaines qui sont reliées à la tête de lit. Ensuite, il accrocha ses chevilles aux chaines du qui sont reliées au pied du lit. Une fois qu'il fût complètement enchainé, il se mit au-dessus de lui, ses mains parcourant son corps avec une pression douloureuse.

Il prit un couteau et le passa sur son corps, avec une pression légère. La pression était suffisante pour qu'il sente le froid de la lame, mais pas assez pour le blesser. « S'il te plait…ne fais pas ça… » À ce moment, Kurt était complètement en larmes, il essaya de se débattre doucement, mais les chaines étaient bien trop courtes pour lui permettre de faire le moindre petit mouvement. Il retint sa respiration, sachant très bien ce qui allait se passer. Il se préparait mentalement à la douleur, quelle soit physique ou mentale. Ça allait être une intrusion à son corps, une intrusion douloureuse pour laquelle il n'était pas prêt. Adam avait des mains rugueuses et il toucha chaque partie de son corps avec une pression insistante

Une heure plus tard, Kurt se réveilla, l'esprit brumeux. Il voulait frotter son visage, dégager ses cheveux qui tombent dessus, mais il fût surprit de constater que ses mains ne bougeaient pas. Il essaya de se redresser, mais il n'y arrivera pas. Il réfléchit quelques secondes et se rappela de ce qu'il s'était passé. Adam l'avait violé et il s'était évanouit de douleur

Il gémit et regarda autour de lui et il vit qu'Adam était assit à son bureau, toujours complètement nu. Le cliquetis des chaines à dû attirer son attention, car il le regardait, ses yeux étant remplit d'une faim. Il se leva et marcha vers le lit, et il s'y assied sur le bord. Il mit sa main sur son torse, d'une pression constante. « Bien, je vois que tu es réveillé. J'aurais aimé que tu sois resté réveillé tout le temps. J'aurais adoré voir la panique dans tes yeux »

Kurt essaya de se dégager, mais les chaines l'empêchèrent de bouger. Tout ce qu'il put faire était de secouer faiblement les chaines. Il fixa le plafond, espérant qu'il partira s'il ne le regardait pas. Mais, ce n'est pas ce qu'il fit. « À partir de maintenant, à chacun de tes déplacements, tu seras menotté et bâillonné. Tu as un comportement légèrement agressif et je ne veux pas que tu blesses quelqu'un. Et aussi, je vais te mettre à la disposition de tous les autres élèves. Ça t'apprendra le respect »

Adam se leva et alla ouvrir la cage. Il prit les clés des chaines qui étaient posées sur son bureau. Il détacha Kurt et le mena jusqu'à la cage et l'enferma dedans. « Je te laisse te reposer. Tout à l'heure, tu auras du travail ». Kurt se redressa comme il put dans cette cage extrêmement basse. « J'aimerais bien manger quelque chose. J'ai vraiment très faim ». Adam le regarda avec dédain et soupira. Il fouilla dans l'une de ses armoires et trouva un sachet de pain. « Tu n'aurais droit qu'à ça pour cette journée. Alors, tu ferais mieux de l'économiser »

Kurt prit le sachet de pain et commença à manger doucement. Il tremblait toujours de peur et de douleur, mais le froid est nouvel élément qui vient de s'ajouter à l'équation. Il n'était pas étonné de ne pas avoir de couverture, ni de coussins ou de matelas. Il se rallongea et essaya de dormir, sachant que son sommeil serait de courte durée

Plus tard, Adam le sortit de la cage et le fait se tenir debout. Se retrouver debout à une telle vitesse lui fit tourner la tête. Il chancela un peu pour réussir à se stabiliser et retrouver son équilibre. Adam revient se tenir devant avec des chaines dans les mains et un foulard posé sur son épaule. Il avait toujours son ceinturon autour de la taille, son flingue rangé dans son étui, des menottes dans l'autre et des fléchettes tranquillisantes dans les emplacements appropriés

« L'ordre de silence est toujours de vigueur, alors ne t'avises pas de prononcer un seul mot ». À nouveau, Kurt baisse les yeux en signe de soumission. Son visage se crispa quand il réalisa qu'il avait refait ce geste qu'il hait tant. Il secoua la tête et releva les yeux, montrant qu'il ne se soumettrait pas

Adam sourit quand il vit son signe évident de soumission, mais son sourire disparu quand il vit que Kurt releva les yeux et le fixa avec un regard sûr de lui. Il décida de ne pas y prêter attention, et emmena Kurt dans une salle de classe vide, où son ami Tony l'attendait. Celui-ci souriait à pleines dents, sachant déjà ce qu'il allait lui faire.

« Bien, comme promis, je te l'amène pour un essai. Je l'ai déjà testé, de mon côté, et il est parfait. Il faut juste l'attacher, sinon il se débat et c'est pas agréable ». Tony tournait autour de lui comme un prédateur, son regard affamé. Il hocha la tête d'un air approbateur et serra la main d'Adam. « Je te le rapporte dans un bon état, t'inquiète pas. J'ai pas encore invité mes potes, je voulais le tester en privé ». Adam rigola vivement. « Je te fais confiance, mec. Prends tout le temps que tu veux, mais rapporte-le-moi avant ce soir. J'ai pas encore réglé le problème de colocation, donc il doit rentrer chez-lui ce soir. Je vais contacter Brody demain matin, pour savoir ce que je vais faire ». Tony hocha la tête et ferma la porte

Au soir, Kurt rentra chez-lui encore plus fatigué que la veille. Il savait qu'une bonne douche lui ferait du bien. Il rentra dans l'appartement en silence, sachant très bien que Rachel est occupée de dormir. Il posa délicatement ses clés à l'entrée et se dirigea jusqu'à la salle de bain. Il espéra que le bruit de l'eau ne la réveillera pas. Il passa une heure sous la douche, frottant sa peau jusqu'à ce qu'elle soit rougie par les frottements.

Il sortit de la douche et se regarda dans le miroir. Les traces sur son dos sont toujours présentes et toujours aussi douloureuses. Il devrait se rendre chez le médecin au plus vite, pour les faire soigner, mais quelle excuse pourrait-il donner ? Le problème reste le même s'il décide d'aller à l'hôpital. Et Adam risque d'être très en colère s'il apprend qu'il est allé chez le médecin ou à l'hôpital. Il décide de passer par une pharmacie, pour acheter des antidouleurs.

Il se rendit dans sa chambre et posa son téléphone sur la table de nuit. Il se regarda à nouveau dans le miroir de sa chambre et vit les traces en forme de mains qui sont sur l'intérieur de ses cuisses. Il mit vite un pyjama et se coucha dans son lit. Il évita de se mettre sur le dos, les traces de fouet étant très douloureuses. Chaque partie de son corps lui faisait mal, il sait qu'il mettra du temps à s'endormir.

Le lendemain, le réveil fût encore plus difficile que la veille. Il se leva avec raideur et se dirigea vers la salle de bain, d'un pas lent et endormi. Après être sortit de la salle de bain, il va dans la cuisine et prit quelque chose dans le frigo et se fit un café.

« Un café aussi fort ? T'as pas dû dormir de la nuit ». Rachel apparu derrière lui, le surprenant. « Ouais, j'ai mal dormi. Beaucoup de trucs à étudier ». Kurt parla d'un ton endormi. Rachel le regardait, ne croyant clairement pas à son histoire. Elle soupira et alla s'assoir à la table. « Tu sais, je crois que tu me mens. Il s'est passé quelque chose, et il est clair que tu n'es pas encore prêt à en parler ». Kurt la regardait, l'air incrédule, se rendant compte de ce qu'elle venait de dire.

« Tu étais agité cette nuit et la nuit passée aussi. On aurait dit que tu faisais un cauchemar, mais je n'ai pas eu le cœur de venir te réveiller. Parce que, quand je suis entrée dans ta chambre, tu avais l'air si paisible ». Rachel prit sa tasse et la lui donna. « Je…t'as raison, je ne veux pas en parler ». Rachel hocha la tête, se leva et prit ses affaires. « Bon, je dois y aller. Mais, si tu ne te sens pas bien, appelle au moins Blaine, pour lui dire ce qu'il se passe ».

Kurt hocha la tête, et prépara aussi ses affaires. Il est mercredi aujourd'hui, donc c'est une courte journée. S'il a de la chance, il ne croiserait pas Adam. Et, s'il sort assez vite, il pourrait aller à la pharmacie. Si jamais il croise Adam, il ne se soumettra pas, il lui tiendra tête. Il est hors de question qu'il baisse à nouveau les yeux devant lui.

Adam souriait, il s'était levé de bonne humeur. Aussi, il avait réglé l'un de ses problèmes. Ce soir, il pourra garder Kurt dans sa chambre, et tous les autres jours aussi. Il prit les chaines qu'il avait accrochées sur un crochet à côté de la porte et alla dans le couloir. Il savait très bien que Kurt ne le rejoindrait pas, et pour deux raisons. La première, il ne lui avait pas dit, et la seconde, il va encore essayer de lui tenir tête.

D'un pas assuré et déterminé, il se dirigea vers l'entrée et attendit. Il sait que c'est une petite journée aujourd'hui, donc il allait sûrement essayer de l'éviter le plus possible. S'il attend à l'entrée, il ne pourra pas l'éviter. Il mit les chaines sur son épaule, ainsi que le foulard. Il n'a pas prit son arme aujourd'hui, sachant qu'il n'en a pas eu besoin hier. Il avait réussi à le briser très légèrement. S'il parle d'une voix sûre et autoritaire, il ne devrait pas y avoir de problèmes.

Kurt passa la porte d'entrée et regarda autour de lui. Il ne vit personne, mais il senti que quelqu'un le regardait. Il baissa la tête et soupira. Les couloirs étaient vides, mais courir serait inutile. Adam est beaucoup plus rapide que lui. Il se retourna et le fixa. Il était déterminé à lui tenir tête.

« J'ai oublié de te dire quelque chose hier, mais c'est pas grave. Donc, je t'ai dit que tu vas êtes menotté et bâillonné à chacun de tes déplacements. Et aussi, à chaque début de journée, tu vas venir me rejoindre. Mais, comme tu vas passer la nuit ici, ce ne sera pas un problème ». Adam parla d'une voix calme et assurée. Kurt, quant à lui, se contenta de le regarder, sans rien dire. Il voulait dire quelque chose, mais il ne savait pas quoi dire. Il ne baissa pas la tête non plus

Adam pencha la tête sur le côté, ne comprenant pas pourquoi il ne baissa pas les yeux. Il décida de garder son calme et d'attendre. Utiliser la violence directement n'est pas une bonne idée. Il retira les chaines de son épaule et les fit pendre devant Kurt. « Je sais que tu n'es pas un idiot, donc tu sais ce que c'est ».

Avec un regard légèrement énervé, il hocha la tête. « Tu as raison, je sais ce que c'est et ce que tu vas faire avec ça. Mais, je pense que je vais y aller. J'ai déjà raté assez de cours comme ça ». Kurt parla également d'une voix calme et assurée. Il faisait de son mieux pour ne pas laisser transparaitre le moindre signe de peur.

« Tu as retrouvé ta voix ? Je ne pensais pas t'avoir donné la permission de parler ». Adam était toujours très calme. Kurt haussa les épaules, ignorant ce qu'Adam venait de dire. Il avança dans le couloir et Adam lit sa main son torse pour l'empêcher d'avancer. Son regard était plus dur qu'il y a quelques minutes. Il mit la ceinture sur la taille de Kurt, prenant son temps pour toucher ses abdos.

Kurt eu un mouvement de recul et défit la ceinture et la jeta dans le couloir. Il croisa ses bras et le fixa du regard. « Arrête avec ça. Je ne ferais plus ce que tu dis. Je ne suis pas ton putain de chien ! ». Kurt était en colère, mais au fond de lui, la seule émotion qu'il ressentait était la peur.

Adam prit la ceinture sur le sol, sans dire un mot. Il ne le regardait pas, ne montrait aucunes émotions. Une fois qu'il eu ramassé la ceinture, il le fixa droit dans les yeux, le regard furieux. « Tu n'as pas la permission de parler, alors ferme-la ». Le ton d'Adam était glacial et Kurt baissa les yeux. Il se réprimanda intérieurement de l'avoir fait à nouveau. Il a juste suffit qu'il parle pour sa peur refasse surface.

« Bien, maintenant que tu t'es calmé, on va pouvoir passer aux choses sérieuses ». Adam lui remit la ceinture et fit pendre les chaines devant lui. Il prit les chaines les plus longues et menotta ses chevilles. Ensuite, il prit les chaines les plus courtes et menotta ses poignets. Kurt gardait ses yeux rivés sur le sol, car ils étaient embués de larmes. Toute la détermination qui occupait son regard avait disparue.

Adam prit le foulard qu'il avait accroché à sa ceinture et se mit derrière Kurt. Il gardait toujours la tête baissée, ne voulant pas avoir, à nouveau, un foulard entre les dents. Adam plaça le foulard contre sa bouche et Kurt grogna. Comme la dernière fois, il essaya de bouger la tête pour que le foulard n'atteigne sa bouche.

Adam était d'un calme olympien, ne cédant pas à la colère. Mais, l'irritation irradiait de tout son corps, de part la force avec laquelle il poussa la tête de Kurt vers le bas. « Arrête de bouger, tu n'arriveras à rien ». Adam grogna de colère, mais fit de son mieux pour garder son calme. Il réussit à mettre le foulard dans sa bouche et serra le nœud fermement à l'arrière de sa tête.

Il tira Kurt par le bras et le conduisit jusqu'à sa chambre. Sur le chemin, ils croisèrent de nombreux étudiants, qui le regardaient avec un regard affamé. Il eu un frisson et se recula doucement. Adam vit son mouvement de recul et le tira plus fort vers l'avant.

Quand il furent arrivés, Adam le fit assoir sur la chaise et retira son bâillon. « Tu sais, tu te soumets de très nombreuses fois, mais on dirait que tu ne veux pas. Je sais, ce n'est pas quelque chose de naturel mais qui s'apprend. Me tenir tête ne t'apporteras rien, alors fais tout ce que je te dis et tout se passera bien ». Kurt regardait toujours le sol, ne voulant pas répondre.

« Je t'ai pas retiré ton bâillon pour rien, alors parle ». « Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Tu veux que je fasse quelque chose que je ne ferais jamais. Tu peux me battre autant que tu veux, tu ne me briseras pas. Je ne craquerais jamais ! ». Kurt cria, clairement en colère

Adam, lui, ne dit rien. Il se contenta d'observer son éclat de colère et se mit à rire. « Te briser ? Je l'ai déjà fait, il y deux jours pour être précis ». Kurt respirait toujours vite et fort, sa colère se calmant très lentement. Il tira doucement sur ses liens, les frottements des chaines rendant ses poignets rougis et irrités.

Adam le regarda faire, puis se leva et alla mettre le marqueur en métal dans la cheminée. Il prit un morceau de bois et le mit pour allumer la cheminée. « Je crois qu'il est tant que je te marque comme étant ma propriété. Tu es à moi et à personne d'autre ». Kurt le regarda, bouche bée. « T'es pas sérieux !? Tu sais que ça va me faire horriblement mal ». Adam hocha la tête, savant très clairement ce qu'il allait faire.

Après quelques minutes, Adam prit le marqueur qui est maintenant chaud. Le bout est complètement rouge et de la fumée s'y dégage. « Je dois le laisser refroidir légèrement, pour éviter que ça ne fasse trop de dégâts. En attendant, tu vas retirer tes vêtements. Je pense que tu connais la routine maintenant ». Kurt leva ses mains, les chaines cliquetant à cause de mouvement. « Je veux bien faire ça, mais avec ces chaines, ça risque d'être difficile ». Il utilisa un ton arrogant, montrant qu'il n'avait pas peur.

« Je sais que tu ne peux pas fuir, c'est pour ça que je te les retire, sinon t'aurais dû te débrouiller ». Adam lui retira les menottes et attendit qu'il se déshabille. Kurt ne se leva pas, il croisa juste les bras. « Tu attends quoi ? Que je te force ? ». « Non, c'est bon. Tu m'as déjà assez fait mal comme ça ». Adam se dirigea vers la barre de métal et a prit. « Et bien, ça ne sera pas la dernière fois. Je t'expliquerais les règles que je veux que tu suives après ».

Kurt frissonna, l'air de la pièce est très froid. Il ne vit aucun chauffage, ni tuyau ou quoi que ce soit qui y ressemble. Tout ce qu'il vit, qui pourrait lui apporter de la chaleur, était la couverture sur le lit d'Adam. Il regarda la cage et soupira quand il vit qu'il n'avait pas rajouté de couvertures ou de coussins, ni même de matelas. Adam prit le marqueur et le posa sur un présentoir qu'il avait posé près de la chaise. Il fouilla l'une de ses armoires et trouva des sangles en cuir.

« Ces sangles sont là pour t'immobiliser sur la chaise. Si tu bouges, la marquage sera raté, et c'est quelque chose que je ne supporterais pas ». Adam parlait d'un ton assuré et directionnel. Il se comportait comme un vrai dominant, et ne laissait aucune option de désobéissance. Ses gestes sont précis et douloureux en même temps.

« Bien, c'est magnifique. C'est exactement ce que je voulais ». Il touchait la marque du bout des doigts, puis pressa fortement sa paume dessus, envoyant une vague de douleur dans le corps de Kurt. Il mordit sa lèvre inférieure pour s'empêcher de crier, la douleur étant presque insupportable. Il releva la tête, les yeux remplis de larmes, mais il fit de son mieux pour ne pas montrer le moindre signe de peur.

Adam, quant à lui, se contenta de rire. « Tu es complètement en pleurs, et tu veux faire comme si tu n'avais pas peur ? Vraiment, tu es fascinant. Mais, tu vas vite perdre cette habitude, crois-moi ». Adam se leva et défit les sangles. Kurt essaya de se lever et de fuir, mais il s'effondra après quelques pas, qu'il avait faits en titubant. Sa vision était trouble, et la douleur était brûlante.

Adam le releva et le conduisit dans la cage, qu'il verrouilla à double-tour, posant les clés sur son bureau. Il s'accroupit devant la cage et posa ses doigts sur les barreaux. Il regarda Kurt se rouler en boule dans l'espoir de se réchauffer un petit peu. Son corps tremblant à cause des spasmes de douleur.

« Bien, je pense que tu as au courant que cette cage est ta nouvelle maison. Tu n'en sortirais que quand j'en aurais décidé, c'est-à-dire pour que faire tout ce que je te dis, sans discuter ». Kurt hochait faiblement la tête, ne voulant pas dire quelque chose qui aggraverait la situation. « Je vois que tu veux poser une question, alors pose-la ».

« Je me demande juste si…si tu n'aurais pas un matelas, un coussin et une couverture ? Parce que cette cage…elle est vraiment froide et dure…je ne pense pas que j'arriverais à dormir dedans. Et, en plus, elle vraiment très basse. Je pourrais même pas m'assoir ». Kurt parla de voix rapide, mais était très clair sur ce qu'il voulait. Il espérait qu'Adam accepterait sa demande.

« Tu veux pas que je t'apporte du café aussi ? ». Le ton d'Adam était sarcastique et ironique. « Tu me demandes que je t'accordes un luxe, un luxe auquel tu n'as pas droit tant que tu me résistes. Si tu te comportes bien, tu gagneras des privilèges, mais pas avant. Tant que tu garderas ton comportement rebelle et désobéissant, tu n'en gagneras aucuns ». Adam se leva et sortit en claquant la porte derrière lui.

Une semaine est passée, et la routine qu'Adam a imposé à Kurt fonctionnait. Il était beaucoup plus effrayé que la semaine passée. Dès qu'on lui parle, il baisse les yeux en signe de respect et de soumission. Durant les premiers jours, il résistait comme il put, mais à chaque refus, il recevait un coup. Il ne parlait que pour répondre à une question, pas pour dire autre chose. S'il parlait sans autorisation, il était puni. Adam s'occupait de le punir, très souvent par des coups de fouet ou d'aiguillon électrique.

Comme chaque matin depuis une semaine, Adam ouvrait la cage pour qu'il puisse sortir et aller prendre une douche. Il s'avère qu'Adam a un appétit sexuel assez conséquent et il est obligé de le satisfaire tous les matins, avant même que ses cours ne commencent. Kurt se leva, le corps couvert d'ecchymoses et de coupures. Adam utilisait son fouet tous les soirs, et il utilisait aussi son couteau. Il avait gravé ses initiales sur son ventre, pour qu'il sache toujours à qui il appartient.

« Même après une semaine, tu continues toujours de résister. Je ne sais plus quelle punitions je dois utiliser pour que tu comprennes que tu te comportes mal ». Adam s'assied sur son fauteuil, regardant Kurt qui est recroquevillé sur le sol. Il prit la télécommande et alluma la télévision. « La cage est ouverte, retournes-y. Je viendrais la fermer après ». Kurt se leva et marcha en titubant jusqu'à la cage. Il la regarda, ne voulant vraiment pas entrer dedans. Il tourna la tête sur le côté et vit qu'Adam le regardait avec un regard en colère. Résigné, il se baissa, entra et ferma la porte derrière lui.

« Bien, tu commences à obéir aux ordres, c'est quelque chose de positif. Je pense qu'avec le temps, tu devrais être complètement soumis » Kurt s'allongea sur le ventre, son dos étant bien trop douloureux pour ça. Il regarda devant lui, voyant les barreaux gâchant la vue de la pièce. Il soupira et essaya de s'endormir, mais se réveilla que cinq minutes à cause d'un terrible cauchemar.

Adam s'endormait également dans le fauteuil, mais le cri de Kurt le réveilla. Il grogna de frustration. « Putain, ta gueule ! Chaque nuit, c'est la même rengaine. Tu te mets à gueuler ». Kurt le regarda, l'air clairement agacé. « Excuse-moi de faire des cauchemars. Mais, être traité comme je le suis, ça n'aide pas à les faire partir ». Adam ne dit rien, il l'ignora complètement. Il était trop fatigué pour le punir à nouveau.

Plusieurs mois plus tard, Rachel tournait en rond dans son appartement. Elle était stressée, presque paniquée. Elle n'a plus vu Kurt depuis quelques jours. En fait, elle ne le voit que très rarement depuis quelques mois, et ça l'inquiétait énormément. Elle avait appelé Blaine, qui avait sauté dans le premier avion pour New-York. Elle attendait son arrivée, buvant tasse de café sur tasse de café.

Après encore quelques minutes d'attentes, elle entendit quelqu'un toquer à la porte. Elle se précipita pour aller ouvrir la porte, trébuchant et manquant de tomber par terre. « Wow, doucement. T'as pu combien de tasse de café ? » Blaine était surprit de la voir si paniquée. « Je…quelques unes, mais j'ai pas compté ». Rachel était beaucoup paniquée pour penser à quoi que ce soit de cohérent.

Blaine la prit par les épaules et la conduisit vers le salon pour l'assoir sur le fauteuil. « Ok, je pense que tu devrais passer à quelque chose de plus léger ». Il se leva, alla dans la cuisine et prit un verre d'eau. « Tiens, bois ça et essaye de te détendre. Quand tu seras un peu plus détendue, tu pourrais m'expliquer ce qui t'inquiète tellement ». Rachel hocha la tête, buvant le verre d'eau d'un trait.

« Je…je pense que Kurt a des problèmes, des gros problèmes. Je sais pas ce qu'il se passe, il ne me dit rien. Chaque fois que je lui demande s'il lui est arrivé quelque chose, il m'assure qu'il va bien ». Blaine hochait la tête, comprenant l'urgence de la situation. « On dirait que plus personne ne vit ici, du moins pas souvent. Ça fait combien de temps que vous n'êtes plus venus ici ? ». Rachel haussa les épaules. « Je sais pas, j'ai rencontré un mec sympa il y a quelques mois, et il m'invite souvent dans son appartement. Donc, ça fait quelques temps que je suis plus venue. Et, je sais pas si Kurt aussi. Quand je suis rentrée ici hier, il y avait pleins de poussière partout ».

Blaine regardait autour de lui, constatant que personne n'est venu ici depuis quelques temps. « Tu penses qu'il lui est arrivé quoi ? On se parle au téléphone tous les jours, et j'ai remarqué qu'il a l'air tendu ». Rachel mit sa tête dans ses mains, soupirant lourdement. « Il est plus que tendu, il est complètement paniqué. Je sais pas ce qui se passe, mais il se passe un truc, c'est certain ». Blaine sortit son téléphone. « Je vais l'appeler et lui dire de venir ici ». Rachel hocha la tête et s'allongea dans le fauteuil, visiblement très fatiguée.

Une heure plus tard, Kurt entra dans l'appartement d'un pas lent et hésitant. Blaine l'avait appelé, et il paraissait inquiet. Il a sûrement découvert ce qu'il se passe depuis un peu plus de six mois. Adam l'avait menacé s'il jamais il disait quoi que ce soit à quelqu'un. Mais, son comportement depuis que ça a commencé a dû l'alerter. « Hey, salut. Je savais pas que tu venais. Tu m'as pas prévenu ». Blaine se leva et le prit dans ses bras avec force. Il desserra son étreinte quand il se sentit Kurt se tendre et gémir de douleur. « Excuse-moi, je ne savais pas que tu étais blessé. D'ailleurs, je ne sais pas ce qu'il se passe depuis six mois ».

Kurt baissa les yeux, se tendant à nouveau au ton dur et inquiet de Blaine. Il voulait dire quelque chose, mais il ne savait pas quoi dire. Et, il savait qu'il ferait mieux d'attendre d'avoir l'autorisation de parler. Un seul son qui sort de sa bouche vaut une punition. « Est-ce que tu vas bien ? » Blaine était très inquiet, et il passa ses mains de haut en bas sur ses bras, pour essayer de le rassurer.

Kurt hocha la tête, montrant qu'il avait entendu la question et que sa réponse était positive. Il ne voulait pas croiser le regard de Blaine, par peur de sa réaction. Il avait apprit, à la dure, qu'il ne faut jamais regarder un dominant dans les yeux. C'est un signe d'un énorme manque de respect. Blaine est son maitre, et il ne veut pas lui manquer de respect.

Blaine le reprit dans ses bras, dans une étreinte plus douce que la précédente. Il caressa les cheveux à l'arrière de sa tête, dans un geste rassurant. « Quoi qu'il se passe, tu sais que tu peux me le dire. Je ne te jugerais jamais, mon cœur ». Kurt hochait à nouveau la tête, ne disant toujours rien. « Pourquoi tu ne dis rien ? » Kurt se tendit d'un coup, ne s'attendant pas à ce que Blaine soit étonné de son silence. « Je…je n'ai pas l'autorisation… ». Kurt bégayait de peur, de fatigue et de douleur.

« Une autorisation ? Quelle autorisation ? De quoi tu parles ? » Blaine ne comprenait pas ce que Kurt venait de dire. Il parlait à voix basse, pour ne pas l'effrayer. « Je…euh… ». Kurt ne savait pas quoi dire. Il se retira de l'étreinte de Blaine et le regarda droit dans les yeux, le regard complètement paniqué. Après quelques secondes, il se rendit qu'il le fixait, alors il baissa les yeux. « Chéri, tu trembles. Viens, on va s'allonger un peu, ça va te réchauffer ». Blaine emmena Kurt dans le fauteuil, prit la couverture qui est sur le dossier et la drapa sur eux.

« Est-ce que tu veux bien me dire ce qu'il s'est passé ? Est-ce que quelqu'un t'a fait du mal ? ». Kurt hocha la tête, réfléchissant à la manière dont il allait lui expliquer la situation, et les conséquences qu'il y aura si Adam l'apprend. Il soupira et se blottit contre la poitrine de Blaine, cherchant la chaleur et le réconfort. « Je…c'était il y a quelques mois…un gars m'a abordé…et, il m'a emmené dans sa chambre…et depuis…il me bat et me viole tous les jours…et tous ses amis aussi… ». Blaine ne dit rien, traitant les informations qu'il venait d'entendre.

« Qu'est-ce que…où est ce gars, que je lui torde le cou ». Blaine fulminait de colère, mais se calmant quand il sentit Kurt se tendre dans ses bras. Il sent qu'il y a plus que ce qu'il vient de dire. « Est-ce qu'il t'a fait autre chose ? Je sais que c'est très dur pour toi d'en parler, alors prends tout le temps dont tu auras besoin ». Kurt ferma les yeux, bien trop fatigué pour continuer cette conversation, mais les rouvrit quand il se rendit compte que s'endormir serait aussi un manque de respect.

« Je…il prétendait être mon maitre, mais ce n'est pas le cas. C'est vous qui êtes mon maitre, et personne d'autre… » Il ne regardait pas Blaine, pour éviter de voir sa réaction et de lui manquer de respect. Un soumis doit toujours respect et obéissance à son dominant. Blaine, quant à lui, ne savait pas quoi dire. C'est la première fois qu'il entend quelque chose du genre, et il ne savait pas ce qu'il allait faire. Il est évident que cette personne l'a forcé à faire des choses qu'il ne voulait pas. Il a dû le briser, pour qu'il soit si effrayé, dans un état presque léthargique. « Je ne connais pas cette personne, et je ne sais pas tout ce qu'il a dû faire pour te mettre dans un état pareil ». Kurt ne répondit pas, s'endormant doucement dans les bras de Blaine.

« Dors, mon cœur. Tu en as besoin, tu as l'air de ne pas avoir dormis depuis des jours ». Il prit Kurt dans ses bras, faisant attention de ne pas le blesser, même s'il ne sait pas s'il est blessé ou à quel point il l'est. Il retira ses vêtements et le mit sous la couverture. Ensuite, il retira ses vêtements et se mit sous la couverture aussi. « Je sais qu'il fait plutôt frais, et que tu n'es, sans doute, pas à l'aise d'être seulement en boxer, mais c'est pour que tu te sentes mieux. Si jamais tu ne veux pas ça, dis-le-moi ». Kurt rouvrit les yeux, se tourna vers Blaine et mit ses bras autour de lui, se blottissant le plus possible contre lui. « Je ne contesterais jamais l'une de vos décisions, maitre ».

Le lendemain matin, Kurt se réveilla dans son lit. Il trouva ça bizarre. D'habitude, la première chose qu'il vit quand il se réveille, sont les barreaux de sa cage. Et là, ce qu'il vit, ce sont ses meubles, le rideau de sa chambre. Ensuite, il sent des bras le serrant agréablement. Il se souvint d'un coup des évènements d'hier. Il se redressa légèrement, s'étira et bâilla. Il se retourna et vit Blaine, qui était toujours endormit. Il caressa sa joue et se leva pour aller à la cuisine.

Quand il entra dans la cuisine, alluma la cuisinière, sortit des œufs et du bacon et les fit cuire. C'est toujours important que son maitre ait à manger directement quand il se lève. Il fit attention à ce que tout soit bien cuit, ni trop ni pas assez. Il alluma la cafetière pour faire un café bien chaud à Blaine, et pressa des oranges pour lui faire un jus d'orange frais et sucré.

Il sortit une assiette et des couverts et les disposa sur la table. Rachel n'étant pas là, il n'a pas besoin de préparer une portion de plus. Il sortit du pain et le mit sur la table, puis fouilla le frigo, à la recherche de charcuterie ou d'autre chose qu'il pourrait mettre dedans. Une fois que tout est cuit, il plaça le tout sur la table et mit une cloche par-dessus pour conserver la chaleur. Il alla dans la chambre en silence et prépara les vêtements de Blaine sur la chaise de son bureau. Ensuite, il prit ses propres vêtements et se dirigea vers la salle de bain.

En entrant dans la salle de bain, il prépara du gel douche et du shampoing, pour que Blaine puisse prendre une douche en se levant. Il prit un essuie et le posa sur le chauffage, pour qu'il soit chaud quand il sortira. Ensuite, il prit de quoi soigner ses blessures et les poser sur l'évier. Il entra dans la douche et la prit vite, au cas où Blaine se lèverait et aurait besoin de la salle de bain. Il s'habilla en vitesse, pour êtes prêt quand Blaine sera réveillé.

Il s'installa dans le fauteuil du salon, livre à la main. Avant ça, il a été voir si la nourriture qu'il a préparé était toujours chaude. Il posa son téléphone sur le fauteuil, côté de lui, puis il le senti vibrer après quelques secondes. Il le prit et regardait quelle notification il venait de recevoir. Il se tendit d'un coup, voyant qu'Adam venait de lui envoyer un message, et avait essayé de l'appeler. Par chance, il ne connait pas son adresse, mais il peut toujours la trouver. Il décide d'ignorer ce message et cet appel et il replongea dans son livre.

Un peu plus tard, Blaine arriva dans le salon, l'air visiblement endormit. Kurt se leva d'un coup et alla activer la cafetière, pour que le café soit fait. Il tira la chaise pour que Blaine puisse s'assoir et posa sa tasse de café devant lui. Une fois qu'il fût sûr que Blaine ait tout ce dont il a besoin, il se mit à genoux à côté de la chaise et baissa la tête. Blaine le regardait, surprit et ne comprenant pas ce qu'il fait. « Qu'est-ce que tu fais mon cœur ? ». Kurt leva la tête, lui accordant toute son attention. « Je suis à votre service, maitre. Dites ce que vous voulez que je fasse, et je l'exécuterais ». Blaine continuait de le regarder, l'air incrédule. « Je…ok, ce gars t'a vraiment fait du mal pour que tu sois dans un état pareil »

Kurt hocha la tête, confirmant ce que Blaine venait de dire. Il resta dans la position dans laquelle il était. Il n'est pas autorisé à bouger, donc il ne bougea pas. « Tu sais que tu peux t'assoir à table, avec moi. Et, d'ailleurs, est-ce que tu as fais assez pour toi ? ». Kurt se leva et s'assied à table, les mains croisées. Quand Blaine vit qu'il n'avait pas préparé quelque chose pour lui-même, il se leva, prit une assiette et divisa son repas en deux. Il attendit que Kurt commence à manger avant de commencer à manger. Kurt ne mangeait pas, il se contentait de fixer son assiette, puis leva les yeux vers Blaine, ne croyant pas qu'il avait le droit de manger. « Je…j'ai le droit de manger, maitre ? Vraiment ? ». Blaine hocha la tête, et l'incita à manger. « Mange, mon cœur. Tu as besoin de reprendre des forces »

Après avoir mangé, Kurt conduisit Blaine à la salle de bain, et lui montra les essuies qu'il avait mit à chauffer. Il lui dit aussi qu'il avait préparé ses vêtements. En attendant que Blaine prenne sa douche, il alla attendre sagement dans le salon, reprenant la lecture de son livre. Il regarda son téléphone, pour voir si Adam ne lui avait pas encore envoyé des messages, ou essayé de l'appeler. Il fût soulagé quand il vit qu'il n'avait réitéré.

« Tu as regardé ton téléphone toutes les cinq minutes depuis tout à l'heure. Est-ce que ce gars à essayé de t'appeler ? ». Blaine apparut d'un coup, sans prévenir. Kurt se leva et baissa les yeux directement. Sachant que Blaine parlait de son téléphone, il le lui tendit pour qu'il puisse regarder. « Ok, il te harcèle. Il n'y a pas de nom, juste le numéro, ce qui veut que tu ne l'as pas enregistré. C'est bien ». Kurt sourit quand Blaine le félicita. Blaine mit sa main sur sa joue et le prit dans ses bras, le serrant fort contre lui. Kurt soupira de contentement et s'accrocha à Blaine d'une forte poigne. Il ne voulait pas le lâcher, son étreinte est beaucoup trop réconfortante pour qu'il veuille le lâcher.

Après quelques minutes, Blaine se recula et regarda Kurt dans les yeux, qui les baissa directement. « Je ne sais pas ce qu'il t'a fait pour que tu aies des réactions pareilles, mais je te promets que je vais faire de mon mieux pour les comprendre et t'aider ». Kurt hocha la tête. « C'est très compliqué à expliquer, maitre. Mais, je vous fais entièrement confiance. Il m'a battu de très nombreuses fois, en fait à chaque que je faisais quelque chose qui ne lui plaisait pas ». Blaine écoutait attentivement son histoire. « Tu devais faire tout ce qu'il te disait, sans te plaindre. Il t'a brisé jusqu'à ce que tu aies un comportement soumis. Et, puisque ça dure depuis plusieurs mois, c'est compliqué de se débarrasser de quelque chose comme ça ».

Kurt hocha la tête, gardant toujours ses yeux rivés sur le sol. Il ne savait pas comment lui expliquer que c'est un signe de respect et de soumission. Il préféra ne pas lui expliquer, sachant que Blaine le comprendrait assez vite. Il vit que la table n'a pas été débarrassée, alors il alla le faire, mettant la vaisselle sale dans l'évier. Il ouvrit le robinet, prit le liquide vaisselle et commença à laver les assiettes et couverts, qu'il rangea juste après. Blaine le vit boiter, alors il alla l'aider. « Tu ferais mieux d'aller t'assoir, tu es blessé donc n'aggrave pas tes blessures en faisant trop d'efforts ».

Kurt secoua la tête, ne voulant pas aller s'assoir et ne voulant pas que Blaine fasse tout le travail à sa place. « C'est mon travail, maitre. Allez vous reposer, je vais tout nettoyer ». Blaine le prit doucement par les épaules et alla le faire assoir sur le fauteuil. « Non, c'est toi qui va te reposer. Tu es blessé, donc c'est moi qui vais nettoyer. Ensuite, je vais soigner tes blessures. J'imagine que tu as une trousse de premier secours dans la salle de bain ». Kurt hocha la tête et se dirigea vers la salle de bain pour aller la chercher. Blaine le refit assoir doucement, pour éviter de lui faire du mal. Blaine termina de ranger la vaisselle restante et alla chercher la trousse de soin qui se trouve dans la salle de bain. Il revint dans le salon, où Kurt était allongé dans le fauteuil.

Il prit la bouteille de désinfectant et commença à soigner doucement les blessures de Kurt. Il fit attention au moindre geste ou bruit que Kurt faisait, pour éviter de lui faire du mal. Une fois qu'il eu fini, il alla ranger dans la trousse de soin à sa place. Ensuite, il prit la couverture qui est sur le dossier du fauteuil et la drapa sur Kurt, qui tremblait comme une feuille. Il s'assied sur le bord du fauteuil, embrasse son front et caressa doucement ses cheveux. « Dors bien, mon ange. Je veille sur toi, ne t'inquiète pas ». Kurt sourit et soupira de contentement dans son sommeil.

Blaine se leva et fit les cent pas dans l'appartement, ne sachant pas quoi faire. Le comportement de Kurt est différent par rapport à la dernière où ils se sont vus, et il ne savait pas ce qu'il allait faire pour qu'il puisse vivre normalement. Mais, ce qui est sûr, c'est qu'il va tout faire pour l'aider.

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