CHAP 6 :
Le professeur Rogue demanda à voir Harry et Hermione à la fin de son cours de révisions pour les élèves restés au château et proches des aspics. Ils prirent un air indigné et lui demandèrent ce qu'ils avaient fait. Il leur expliqua qu'ils avaient donc une heure de retenue pour leur comportement. Ils ne répondirent pas et se reconcentrèrent sur leur potion. A la fin du cours, c'est en souriant que les deux amis allèrent voir leur professeur. Il leur fit un sourire en coin, et ferma la porte de sa baguette, bousculant au passage quelques élèves restés dans l'embrasure.
Alors, qu'avez-vous trouvé ?
Pas grand chose, mais hier, j'ai découvert quelque chose qui devrait t'intéraisser, Harry. Il s'agit de la formule qu'à prononcé ta mère afin de te protéger. Il en existe une autre qui sert à se suicider à deux, mais celà n'a pas grande importance, car il faut être amoureux.
Vous avez noté les deux?
Oui, pourquoi?
Je suppose que celà pourrait vous être utile Harry.
C'est bien possible. Dans le cas où il arriverais quelque chose à Ron, ou à toi, Hermione.
Ne t'inquiète pas, il ne nous arriveras rien !
C'est toi qui le dit...
Harry a raison, vous devriez être très prudente, les mangemorts sont sadiques et sont capables de tous les vices, surtout s'il s'agit d'une belle jeune fille.
Si vous le dites, je vous fais confience, ou à peu près du moins.
Le lendemin, Le profeseur Rogue rejoignit Harry à la bibliothèque.
Où se trouve donc Miss Granger ?
Oh! Elle va arriver d'une minute à l'autre, elle a eu du mal à dormir cette nuit, je l'ai réveillée il y a un quart d'heure.
Comment savez-vous qu'elle a eu du mal à dormir ?
Elle me l'a dit bien sûr !
Oui, bien sûr, excusez-moi, je pensais à autre chose.
Harry compris l'allusion et il rougit fortement durant un dixième de seconde. Il poursuivit ses recherches sans trop s'attarder sur la remarque.
Excusez-moi, j'ai eu un petit problème de ... enfin bon, vous en êtes où , demanda Hermione, essoufflée.
Un problème de quoi ?
Rien rien !
Dites-le !
Mais non !
Hermione !
Bon, bon! Vous voulez vraiment savoir ? J'ai mes règles, rien de plus idiot.
Ah, d'accord. Poursuivons, voulez-vous ?
Ils cherchèrent dans la réserve, jusqu'à ce qu'Harry ait un éclair de géni.
Mais c'est bien sûr !
Comment ?
De quoi tu parles ?
Son esprit est lié au mien ! Si il meurt, je meurs, si je meurs, il meurt !
Pourquoi alors essayerait-il de te tue r?
Soit il ne le sait pas, soit il a l'intention de détacher son âme de la mienne avant de m'achever. C'est bien sûr pour ça que je ressens ce qu'il ressens, que je vois ce qu'il voit, etc, etc... !
Supposons, as-tu une solution pour l'anéantir sans te tuer toi-même ?
Non. Je dois me sacrifier.
Jamais. Tu m'as entendu ? Jamais je ne te laisserais faire.
Qui t'as dit que tu avais le choix, Hermione ?
Mais...
C'est tout, pas de mais ! Il nous faut à présent un plan pour l'attirer ici, faire divertion pendant que je me tue.
Hermione se tût, et ne prononça plus un mot de l'après-midi. Cepandant, Harry et le professeur Rogue ne trouvèrent aucun plan plausible, et décidèrent donc de reporter leurs recherches au lendemain. Après le dîner, durant lequel Dumbledor trouva suspect le fait qu'Hermione n'ait réagit à aucune remarque de Ron, ni à quoi que ce soit d'autre, ils rentrèrent à la salle commune.
Vers une heure du matin, Harry ne trouvait toujours pas le sommeil, cherchant désespérément un moyen plus ou moins crédible d'ammener Voldemort ici. Voyant que celà ne le mènerait à rien, il décida de descendre regarder les étoiles, pour demander de l'aide à Sirius.
Se postant devant la fenêtre ouverte, il chuchota:
Aller, Sirius, donne-moi l'illumination !
Il attendit près de dix minutes, penché contre le rebord, dans l'air frais de le nuit. Un bruit derrière lui le fit sursauter.
Hey ! Pourquoi tu tiens à m'assomer ? chuchota la voix mécontante d'Hermione.
Oh, excuse-moi. Tiens, tu m'as parlé ! dit-il dans un sourire. Celui d'Hermione disparu instentanément.
Elle alla s'accouder à la fenêtre, à l'endroit qu'auccupait Harry auparavant. Elle regardait la voie lactée, et sourit doucement.
Tu ne partiras pas sans moi.
Partir où ?
Là haut bien sûr !
Ca tu rêves! Tu te rappelles ce que je t'avais dit ? Je partirais avant toi, quoi qu'il arrive. Avant toi ou en même temps, dans le pire des cas.
Si tu le dis.
Hermione se retourna, souris, et se rapprocha dangeureusement d'Harry.
Euh...Hermione ?
Quoi ?
Elle se mit sur la pointe des pieds, et l'embrassa doucement.
Bonne nuit.
Harry ne répondit rien. Hermione montat dans le dortoir des filles. Il garda une main sur la joue où Hermione avait posé ses lèvres. Il soupira de contentement. Puis il se donna une claque mentale. Il ne devait pas penser ça. Jamais. Jamais...Et pourtant.
Le lendemain matin, Harry se leva en pleine forme, étrangement revigoré malgrès sa courte nuit. Il s'habille, un petit sourire aux lèvres, un air dans la tête. Ron le regarda avec étonnement.
Tu es sûr que ça va Harry ?
Mais oui ! Pourquoi ? J'ai pas l'air ?
Si, jutement. T'as l'air d'aller trop bien pour que ça me paraîsse normal.T'as fait quoi hier soir?
J'ai regardé les étoiles.
Avec Hermione?
Non. Elle dormait sûrement. Elle n'est pas venue, hier.
Ouai, bien sûr.
Si tu ne me crois pas, demandes-lui !
Comptes sur moi.
Hermione descendit justement les retrouver, en compagnie de Ginny.
Dis moi, Hermione, t'as fait quoi hier soir ? interrogea Ron.
J'ai dormi. Incroyable n'est-ce pas ? le nargua Hermione, sous les yeux étonnés de Ginny.
Ok, je rend les armes. En attendant, dans mon estomac, c'est la guerre de cent ans, alors allons manger.
Prenant Hermione un peu à part, Ginny l'interrogea.
T'étais pas dans ton lit à une heure et demi du matin Hermione, je me suis réveillée et j'ai été boire.
Non, j'y était pas. J'étais descendue et j'ai discuté avec Harry.
Et bah voilà ! Je te promet le plus grand silence vis-à-vis de mon frangin.
Merci Ginny.
Le petit déjeuner terminé, Harry et Hermione se retirèrent vers la bibliothèque sur un signe du professeur Rogue. Et ce dans la plus grande discrétion, sachant que Ron avait retrouvé Lavande.
Alors, un plan ? demanda le professeur.
Oui. J'ai enfin trouvé. Il faut déclarer la guerre à Voldemort et son armée.
Et comment comptez-vous expliquer ça à Dumbledor ?
Le sience se fit, et chacun repris le fil de sa pensée.
Moi, j'ai un plan, dit enfin le professeur de potions.
Quoi donc ?
La provocation. Voldemort est extrêmement susceptible, et très joueur. A la moindre provocation, au moindre défi, il réagit au quart de tour.
Donnons-lui rendez vous dans le parc avec son armée, et jouons sur le bluff. On s'inventera une armée, pour le faire rager, et on lui dira qu'il n'osera jamais venir attaquer avec moi en première ligne ! inventa Harry.
Bien vu, mais comment on le repoussera ? interrogea Hermione, dubitative.
L'Ordre. L'Ordre sera avertit qu'un attentat est préparé contre le château, par vous professeur.
Bien. Quand organiserons-nous celà ?
Avant la fin des vacances, de préférence, que le moins d'élèves possible soient là.
Il ne nous manque plus qu'une bonne manière de se suicider ! plaisanta Harry.
Il rit de bon coeur avec Rogue, mais Hermione resta muette. Harry pris son visage entre ses mains et lui souris.Hermione se détacha de lui rageusement et fit mine de le gifler.
De quel droit tu me touches ?
Et sur ce, elle s'enfuit dans le dédale des rayons. On n'entendit plus ses pas au bout d'une dizaine de secondes.
Elle a un sacré caractère. C'est de la dynamite cette fille, constata Rogue.
Ouai. C'est pas nouveau. Mais bon, concentrons-nous plutôt sur les différentes manières de se suicider avec panache !
