Bonjour à tous et toutes !
Je me suis essayé à faire une scène comportant du « gentil » BDSM.
Passez le passage si c'est pas votre truc, sinon vous êtes prévenus !
J'espère que l'histoire vous plaît toujours.
Azertwing
Chapitre 19
L'ambiance était assez pesante quand nous entrâmes dans la grande salle. Quasiment tous les Serpentards me jetèrent un regard noir. Sans doute dû à mon altercation avec Drago tout à l'heure.
- Vous voulez ma photo bande de nazes ?!
J'étais furieuse. C'était moi la victime mais c'est môssieur Malefoy qui s'en sortait indemne. D'ailleurs, je le vis me lancer un sourire narquois.
- Hermione, je peux déjeuner avec vous ?
Comprenant ma situation, elle acquiesça.
- Tu sais, tu devrais en parler au professeur Rogue, tu n'as pas à subir tout ça…
- Que veux-tu qu'il y fasse ? Il ne va pas coller toute sa maison ! Et puis, je suis bien au-dessus de ces gamineries ! Lançai-je d'une voix forte pour qu'ils m'entendent tous.
- S'ils pouvaient te tuer d'un regard, ils le feraient, commenta mon amie.
- Qu'ils essayent, la plupart ne sont pas capable de lacer leurs chaussures tout seul ! Continuai-je fortement en m'asseyant.
Soudain, j'entendis un sifflement derrière moi. Je dégainais ma baguette et lançai in « protego » sans même regarder d'où le sort venait.
- Bien essayé le cornichon, mais je suis plus forte que toi !
Toujours sans regarder, je lançai un « crache-limace » informulé à mon agresseur qui se mit à vomir de très grosses bêbêtes sur la table des Serpentards. Ses camarades s'éloignèrent de lui, dégoûtés.
- Tu… burp… me le… burp… paieras… Bran !
Je me retournais et posai théâtralement ma main sur ma poitrine.
- Quand tu veux John, mon chou. Mais crois-moi, la prochaine fois, c'est pas des limaces que tu vas cracher !
- Miss Bran ! M. Vinci ! Tonna alors Severus, visiblement furax. Dans mon bureau ! Tout de suite !
Je levai les yeux au ciel. Ça sentait le roussi !
Je suivis donc mon professeur chéri et en profitai pour lorgner sur son superbe postérieur tandis de John, seau à la main, traînait la patte. Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit ricanement mais Severus me fit taire d'un regard noir.
Oh oh oh, il n'était vraiment pas content…
Il nous fit asseoir devant son bureau, s'assit à son tour derrière celui-ci et joignit ses mains.
- Bien. Vous savez pourquoi vous êtes là ?
- Non, répondîmes-nous en chœur.
Il soupira et se pinça l'arrête du nez. Seuls les bruits de régurgitation de John troublèrent le silence.
- Vous savez sans aucun doute qu'il est formellement interdit d'attaquer un autre élève en dehors des cours de défense contre les forces du mal ?
- Alors pourquoi suis-je ici monsieur ? Demandai-je, je n'ai attaqué personne.
- Ce n'est pas ce que j'ai vu. Votre action aurait pu se borner au charme du bouclier. Vous n'étiez pas obligée de répliquer.
- Je n'ai fait que me défendre professeur…
Il tiqua mais balaya ma phrase de la main.
- Qui plus est, je ne tolère pas que deux élèves de ma maison se battent entre eux. Par conséquent, vous êtes tous les deux en retenue ce soir. Nous avons reçu une cargaison de bézoards du Chili, vous les trierez. Et vous y passerez le temps qu'il faudra.
John voulut protester mais une limace s'échappa de sa bouche à cet instant, me collant une hilarité sans nom. Je vis à travers mes larmes que Severus se retenait de rire également. Il reprit son visage sérieux et me colla deux heures de plus pour m'être moquée de mon camarade.
- Par Merlin M. Vinci, allez à l'infirmerie ! Finit par dire notre professeur, exaspéré.
Celui-ci s'en alla sans demander son reste, nous laissant seuls. Severus soupira lorsque la porte se ferma. Il la verrouilla et lança un sort d'insonorisation.
- T'es vache Severus ! Pourquoi tu m'as collé deux heures de plus ?! Je t'ai vu essayer de ne pas rire !
- Oui, c'est vrai mais ce n'est pas le problème ! Je trouve que j'ai déjà été assez indulgent ! Tu restes une de mes élèves et qui plus est de ma maison !
Il eut un petit silence. Je ne pouvais pas lui en vouloir au final.
- Alors… Quelle est ma punition professeur ? Lui demandai-je d'une voix charmeuse, en me rapprochant de lui.
- J'ai un tas de vieux pots et de flacons à trier… Répondit-il d'une voix neutre. Tu feras ça une fois que tu auras fini avec les bézoards.
- Ah, tu n'es pas drôle Severus chéri ! Soupirai-je.
Je m'attendais à un autre type de punition… Il est vraiment trop sérieux !
Il se raclât la gorge pour se redonner contenance.
Avait-il eu lui aussi les idées mal placées ?
- Bon, si tu m'expliquais ce qui s'est passé ?
Je croisais les bras, soudainement en colère et lui expliquais :
- C'est de ta faute. Drago a vu l'énorme suçon que tu m'as fait, il m'a lancé une pique mais je l'ai mouché. Du coup il m'a dit que je m'en sortirai pas comme ça. Ensuite, tous les Serpentards m'ont littéralement assassiné du regard et je suppose que John en a profité pour me lancer un sort en vengeance pour son copain hier soir…
- Cette histoire va trop loin. Que ma maison s'en prenne aux Gryffondor, je peux le comprendre mais que ce soit entre vous, je n'ai jamais vu ça.
- C'est de ma faute, je t'ai demandé de ne pas virer Drago… Mais ça se retourne contre moi. Je suis vraiment une bonne poire ! Bon, après, c'est pas comme si ces branquignoles savaient quoi faire de leurs baguettes… Je ne risque pas grand-chose…
Oui, ils pouvaient s'en prendre à moi, j'avais l'habitude. Ce n'était pas la première fois, ça m'était arrivé à Beaux-Bâtons. Mais là, ce n'était juste une histoire de jalousie parce que j'étais l'intello. C'était une histoire de vengeance…
- Je suis plus forte que n'importe lequel d'eux.
Mais ma voix se brisa. J'en avais par dessus la tête de Drago et sa bande, marre d'être un bouc émissaire. Je lâchai un sanglot avant que je puisse le retenir. Severus me prit dans ses bras.
- Putain, pourquoi la vie est injuste ?!
Il me caressa les cheveux en silence.
- Je ne sais pas. Finit-il par dire. Mais je sais une chose, que tu vaux mieux qu'eux. Soit fière de ce que tu es, montre leur que tu es, autant sinon plus, Serpentard qu'eux.
Il essuya mes larmes et je lui souris. Puis je penchai pour l'embrasser. Il me poussa gentiment contre le bureau et grimpais dessus. Notre baiser se fit plus passionné, réveillant mon brasier. Ma main glissa dans ses cheveux, tirant sa tête en arrière tandis que j'effleurais son oreille de mes lèvres. Il laissa échapper un gémissement. Je repris mes baisers autour de sa mâchoire, défaisant en même temps les premiers boutons du col de son veston.
Diable, pourquoi il y a-t-il autant de boutons ?
Il redirigea ma tête vers lui pour que nous embrassions à nouveau, sa langue cherchant la mienne. Mes mains glissèrent autour de son cou dégagé puis caressèrent ses clavicules. Il serra encore plus ma taille, collant son bassin contre le mien, me faisant bien sentir son envie de moi. Mon désir s'accentua et je gémis.
- Putain Severus, tu vas me tuer si tu continues… Soufflai-je
- Disons que cela fait partie de ta punition…
- Oh, ce n'est pas du jeu professeur…
- Alors vous serez sage à présent Miss Bran, sinon je me vois dans l'obligation de vous donner une fessée…
- Ça, je ne peux pas vous le promettre monsieur. J'ai la vilaine tendance à n'en faire qu'à ma tête.
Il me retourna d'un coup sec, m'aplatissant ventre contre le bureau. Il remonta ma jupe, passa sa main sous ma culotte qu'il remonta en string, me laissant le cul à l'air. Ses doigts remontèrent l'arrière de mes jambes, me chatouillant au passage puis il empoigna une de mes fesses.
- Devrais-je déjà vous punir pour votre insolence ?
Ahlala, ce petit jeu m'excitait tellement ! Mon cœur battait à tout rompre, j'avais le souffle court. L'attente était insupportable, mon intimité tressautait toute seule. Mon cerveau était comme mis sur pause.
- Je…
- Trop lente !
Il me claqua la fesse. Je glapis de surprise. Je sentis mon postérieur chauffé là où sa main s'était posée. C'était agréable, j'en voulais encore.
Il se pencha sur moi, je sentis tout son corps contre les fesses et mon dos. Il bandait très dur. Je n'avais qu'une envie, qu'il me prenne sauvagement sur ce bureau.
- Avez-vous perdu votre langue Miss Bran ?
Il me donna une nouvelle fessée. Je poussais un cri à mi-chemin de la douleur et du plaisir.
Par tout le panthéon de dieux, il allait me faire jouir s'il continuait comme ça !
- Encore… Réussis-je à articuler, encore Severus !
Il s'exécuta et claqua une fesse après l'autre. Puis il les caressa doucement. La chaleur diffusée par les claques contre la fraîcheur de l'air ambiant me fit frissonner de plaisir.
- Vous êtes une bien vilaine fille à quémander votre punition…
- Oh oui, punissez-moi professeur !
J'avais, sans m'en rendre compte, cambrer le dos, lui montrant encore plus mon postérieur.
Il gifla encore, caressa, gifla l'autre, caressa encore. La tension était à son comble, mon excitation au plus haut. J'allais jouir juste comme ça. Il voulut refaire une série mais sa main dérapa et il claqua ma vulve,ce qui déclencha mon orgasme. Je poussais un gémissement de plaisir si intense, j'en revenais pas moi-même !
Je m'effondrai sur le bois, essoufflée. J'essayais en vain de reprendre mon souffle mais mon corps était encore sous le coup de l'orgasme. Je finis par me lever et vis Severus à un mètre de moi. Il ne bougeait pas. Il semblait déstabilisé.
- Tout va bien Severus ?
Il ne me répondit pas, il était tétanisé. Je m'approchais de lui et voulus poser ma main sur sa joue mais il recula.
Pourquoi à chaque fois que ça se passe bien, tout par en cacahuètes ?
- Severus, dis quelque chose !
Il se retourna et s'enfuit des cachots me laissant seule.
Je restais un moment dans la salle, interdite.
Mais pourquoi nom d'un cerbère ?
