Petit Blabla de Roudoudou :
Voili voilou ! Je poste (enfin) ma fic. Pour les éclaireurs qui l'attendaient tant, ben c'est bien pour vous que je le fais. Mais bon, tant qu'à partir dans un projet totalement suicidaire, autant aller jusqu'au bout. parce qu'autant être franche, en choisissant d'écrire une fic du point de vue de Croûtard, Queudver, Peter, le rat, ou n'importe quel nom qu'on puisse lui donner (pas très français tout ça ), c'est vraiment aller droit dans le mur. Mais je suis comme ça. Alors faut pas vous inquiéter.
Passons au résumé. Alors en gros, ce sont les évènements qui se produisent à partir du tome 3 d'Harry potter jusqu'à, je-sais-pas-encore-où, et tout ça, basé sur le point de vue de Croûtard.
Sinon, ben l'histoire ne m'appartient pas, les persos non plus, tout ceci appartient à notre tant aimée JK Rowling, et je ne gagne pas d'argent sur cette histoire.
Bon ben place à l'histoire maintenant...
Dans la peau d'un rat...
Prologue.
Un rayon de soleil filtrait à travers les rideaux de la chambre d'hôtel, et seuls quelques ronflements venaient troubler le silence de la pièce. Le jour se levait sur Louxor en ce 30 juillet 1993. Cela faisait déjà 6 jours que les Weasley étaient arrivés en Egypte pour rendre visite à leur fils et frère aîné Bill. Ce dernier travaillait pour la banque Gringott's.
Ils logeaient dans un petit hôtel, non loin de Louxor. Ce petit hôtel n'avait rien de très luxueux, mais il plaisait beaucoup à la petite famille.
Au début de leur séjour, ils avaient été interviewés et photographiés par un reporter de la » Gazette des Sorciers ». En effet, Arthur Weasley avait gagné le grand prix du célèbre journal, ce qui avait permis à la tribu rousse d'aller rendre visite à Bill en Egypte. Hélas, Charlie n'avait pas pu se joindre à eux, car il avait beaucoup de travail avec ses dragons en Roumanie.
Une nouvelle journée de vacances commençait. Et d'ailleurs, 3 têtes rousses bougeaient dans leur lit. Car cette chambre était celle de Ron Weasley et de deux de ses frères, les jumeaux Fred et George. Sur l'oreiller de Ron, il y avait quelque chose qui s'agitait. Une grosse boule de poils marron, avec une longue queue, deux petites oreilles et on pouvait voir qu'un doigt manquait sur l'une de ses pattes avant. Ce gros rat, qui répondait au doux nom de Croûtard, était l'animal de compagnie de Ron. Ses journées se résumaient à manger, dormir, manger, et puis encore dormir et ne pas oublier : manger. Autant dire qu'il menait plutôt la belle vie.
Wooooooooohhhhhhhaaaaaaaaaa ! J'ai bien dormi moi. Rien de tel qu'une bonne nuit de sommeil pour se remettre d'une journée particulièrement éprouvante !
La journée éprouvante en question avait consisté à dormir, manger, rester sur l'épaule de Ron, dormir dans la poche de Ron, manger, se reposer dans la chambre à l'hôtel et enfin, terminer par un bon gros repas, soi-disant bien mérité. Autant dire qu'il faudrait une bonne semaine à Croûtard pour se remettre de cet emploi du temps surchargé.
« Ah ! T'es réveillé Croûtard ? » Lui demanda son maître.
« Je suppose que tu ne seras pas contre un bon petit déjeuner »
Bien sur que je ne suis pas contre !! J'y pense depuis hier soir !!!
L'adolescent se dirigeait vers la porte de la chambre avec son rat sur l'épaule. Il allait à la salle à manger de l'hôtel pour y rejoindre le reste de la troupe Weasley. Mais ça n'était pas tout à fait l'avis de ses deux frères. En effet, avant que le rouquin (ndl : lequel ????? oO nda : Il s'agit de Ron) n'ai pu toucher la poignée de la porte, un gros coussin le percuta de plein fouet sur l'épaule, faisant tomber le pauvre Croûtard par terre.
Hey ! Mais ça va pas la tête ????? C'est vraiment des malades ces deux-là !! Faut les faire enfermer, c'est pas possible !!!
Visiblement, ce cher rongeur n'avait pas vraiment apprécié la blague des jumeaux. Ron, quand à lui, explosa de rire et commença une bataille d'oreillers avec ses frères. Après 10 minutes d'acharnement, il dû accepter sa défaite contre des adversaires sur entraînés pour lui. Il était à bout de souffle, mais rigolait tout de même de bon cœur avec ses frères.
Ce fût une petite tête rousse qui les ramena à la réalité. En effet, leur petite sœur, Ginny, se trouvait sur le pas de la porte, un sourire amusé sur le visage.
« Je crois que ces messieurs sont attendus pour le petit dèj' ! «
« On arrive Ginny ! « Lui répondit Fred.
« Je dirais même plus, Ginny, on arrive ! » Rajouta George.
Ginny et Ron levèrent les yeux au ciel en même temps, exaspérés par leurs frères.
Lors de leur arrivée à l'hôtel, les jumeaux avaient découvert une bande dessinée de Tintin, sans doute oubliée par un moldu français qui passait ses vacances en Egypte, et depuis qu'ils y avaient jeté un sort de traduction, les jumeaux ne cessaient de parler à la manière des Dupont et Dupond, au grand désespoir du reste de la famille.
Ron récupéra Croûtard, le mis dans sa poche, et suivit ses frères et sa sœur vers les escaliers.
Lorsqu'ils arrivèrent dans la salle à manger de l'hôtel, ils y trouvèrent déjà leurs parents et un Percy absorbé par la conversation qu'il tenait avec son père, qui, nous devrons l'avouer, n'avais pas l'air de partager le même enthousiasme. Les quatre nouveaux arrivants sourirent devant la scène. Il n'était pas rare de trouver Percy dans ce genre de situation ; mais ça n'avait pas vraiment l'air de le déranger. Du moment qu'il pouvait exposer son point de vue, peut importe qu'on l'écoute ou non. Arthur Weasley, remarquant l'arrivée de quatre de ses enfants, en profita pour mettre un terme au débat sur la manière de remplir correctement ses fonctions de préfet en chef à Poudlard.
« Ah tiens ! Les marmottes sont enfin debout ! Nous n'attendions plus que vous pour le petit déjeuner. «
« Bonjour les enfants ! Vous avez bien dormi ?? « Leur demanda leur mère, Molly Weasley.
« Très bien, merci. » Répondirent les quatre adolescents en cœur.
« Qu'avons-nous de prévu pour aujourd'hui, Molly-chérie ?? » Demanda Arthur.
« Et bien, il y avait la visite d'Abou Sim bel ou alors, faire un tour du coté des boutiques magiques égyptiennes. » Leur informa cette dernière.
« D'ailleurs, vous feriez mieux de vous dépêcher de manger si nous voulons avoir le temps de faire quelque chose aujourd'hui. »
Ils finirent donc leur déjeuner dans la joie et la bonne humeur, et une heure plus tard, ils étaient prêts à être emmenés par un taxi dans le centre de Louxor, à la recherche de ces boutiques magiques. Abou Sim Bel serait pour le lendemain.
Pour Croûtard, la journée ne serait pas tellement différente. Il la passerait dans la poche de Ron, à dormir, et qui sait, peut-être sortirait-il la tête de temps à autre pour jeter un coup d'œil à ces boutiques magiques. Mais à tous les coups, elles n'auraient rien de bien extraordinaires, contrairement au Chemin de Traverse ou Pré au Lard. En bref, aujourd'hui ne serait qu'un jour comme tant d'autres. Il dormirait, mangerait, dormirait, mangerait et dormirait encore un peu, sans oublier de manger. La routine quoi.
Qu'est-ce qu'il détestait rester dans la poche de Ron. Ca lui rappelait l'arrivée de ce dernier à Poudlard, lors de la première année. Il n'avait vraiment pas la même délicatesse avec son pauvre vieux corps, comparé à Charlie, son premier maître.
La journée passa à une vitesse folle. Les jumeaux avaient bien évidemment fait des bêtises toute la journée. Ils avaient mangé dans une petite auberge anglaise au coin d'une petite rue marchande, où Bill les avait retrouvés. Ils avaient donc mangé un repas typiquement anglais. Croûtard avait pu terminer les restes de Ginny, qui n'avait pas fort appétit, Ron maître étant bien trop glouton pour penser à lui.
Après le repas, ils avaient été dans les boutiques magiques. On y trouvait de tout. Des livres, des capes, des chaudrons, des baguettes, des plumes, des parchemins, des chouettes, des hiboux, des chats, des rats, des crapauds, des chapeaux et même des objets qui contrent la magie noire comme des scrutoscopes et des glaces de l'ennemi, sans oublier, bien sur, toutes sortes de filtre. Rien de bien différent en comparaison à L'Angleterre, mais l'originalité résidait dans les formes des bouteilles et des chaudrons, les couleurs des parchemins, et cætera.
Ron avait acheté un scrutoscope pour offrir à Harry. Et il avait trouvé un petit livre sur les différents maléfices que les Egyptiens avaient fait dans les pyramides à offrir à Hermione.
Ils étaient rentrés à l'hôtel vers 18h00, pour dîner au restaurent de l'hôtel. Ils avaient seulement pris quelques sandwichs. Le repas de midi leur restait encore sur l'estomac. Vers 21h, les adolescents rejoignirent leur chambre. Ron voulait envoyer une lettre à Harry pour lui raconter son séjour. Ainsi qu'à Hermione, bien évidemment.
Une fois dans la chambre, Croûtard alla rejoindre l'oreiller de son maître pour faire un petit somme. Une journée pareille, ça demandait beaucoup d'efforts. Il méritait donc bien un bon repos.
Mais la nuit ne fût pas si reposante que ça. Elle fût hantée par un cauchemar d'un homme à la longue chevelure noire qui riait diaboliquement, un rire presque semblable à un aboiement. Et ce cauchemar lui rappelait vaguement un évènement qui s'était passé 12 ans plus tôt, le soir d'Halloween.
Vers minuit, il se réveilla brusquement. Son front était en sueur. Enfin, autant que possible quand on est dans la peau d'un rat.
Mais qu'est-ce qui se passe ? Ca va aller. Ce n'est qu'un cauchemar. Sûrement le repas de midi qui me reste sur l'estomac. Rien de bien grave.
Et il sombra de nouveau dans son sommeil.
Cependant, le reste de la nuit fût assez pénible pour notre rat. Il n'arrêtait pas de se retourner, reretourner et rereretourner sur l'oreiller de Ron.
Il continuait son cauchemar. Un gros chien noir courrait après un rat...
Lorsque les premiers rayons de soleil pointèrent le bout de leur nez à travers les rideaux, Croûtard était dans un état pitoyable. Il s'était rongé les griffes, avait mordu sa queue, et donc avait laissé la marque des ses deux dents avant à son extrémité. Des cernes se dessinaient sous ses yeux, et on pouvait voir une très étrange lueur dans son regard. Non décidément, rien n'allait plus dans la vie de Croûtard. Ca n'allait pas bien de faire des cauchemars comme ça. Ah ! L'Egypte ne lui réussissait pas. Et loin de là, même !!!
Deux heures plus tard, lorsque Ron se réveilla, il fût presque soulagé de le voir et attendait avec impatience qu'ils descendent prendre le petit déjeuner. Quand Ils arrivèrent dans la salle à manger, Molly et Arthur étaient déjà là. Ils parlaient avec frénésie Sûrement de l'emploi du temps du jour.
« Tiens, tu es tombé du lit Ronny ? » Demanda Molly.
« Hum... Non. C'est plutôt Croûtard. Il agit bizarrement. Il n'a pas arrêté de bouger cette nuit. » Lui répondit Ron.
Au moment où Ron s'asseyait sur sa chaise, un hibou grand duc s'engouffrait dans la salle pour apporter La Gazette des Sorciers à Mr Weasley. Malgré leur statut de vacanciers, Arthur avait décidé de garder contact avec l'Angleterre en se faisant envoyer chaque jour le journal. « Pour les mots croisés à la fin » disait-il à sa femme quand celle-ci lui reprochait de n'être qu'à moitié en vacances.
Croûtard ne mangeait rien. Il avait comme une boule au creux de l'estomac. Mais qu'est-ce qui pouvait le rendre si nerveux ?? (nda : moi je sais ! moi je sais !!!) Mais la réponse ne se fit pas tellement attendre. Ron allait porter à sa bouche son bol de lait chaud quand Arthur Weasley recracha son café.
Il était pâle comme un linge.
« Que se passe-t-il Arthur ? » Demanda Molly.
Arthur, incapable de répondre, lui tendit le journal. Croûtard était sur la table et manqua de tomber en voyant la première page. En gros titre :
« Sirius Black s'est évadé de la prison d'Azkaban ! »
Croûtard tremblait de tous ses membres. Sirius Black. Comment avait-il pu... Personne n'avait jamais réussi à s'enfuir d'Az... ce n'était qu'un cauchemar. Jamais Sirius n'aurait pu parvenir à s'échapper, si ??
Il tenta de se mordre pour se convaincre qu'il ne faisait qu'un mauvais rêve et qu'il allait se réveiller. Ce n'était tout simplement pas possible. Sirius ne pouvait pas s'être échappé. C'était tout simplement inimaginable, et Black était très bien gardé par les détraqueurs. Il n'avait aucune chance de leur échapper.
Il se mordit la patte, mais rien n'y fit. Il était toujours là, sur la table, devant La Gazette, et la photo de Sirius s'animait. Il devait se rendre à l'évidence. Sa vie venait de basculer.
Mais comment le passé avait-il pu ainsi le rattraper ?
(À suivre...)
Petit blabla de fin :
Je tiens juste à remercier Steamboat Wille pour m'avoir corrigé ce chapitre, et modifié quelques petits passages. Steam ! Merci mille fois !!
Et puis, aussi merci à Myrrha de m'avoir donner tous les renseignements dont j'avais besoin pour l'écriture, parce que sans le tome 3, ce n'est pas très facile.
Ah ! J'allais oublier. Je fais aussi un grand coucou aux éclaireurs qui passeront par là !!
Et puis, ben pour tous les lecteurs courageux, qui auront lu jusqu'ici, une 'tite review pour me dire ce qui vous a déplu, et peut-être plu ??? S'viou plaît !!!
