Salut... Oui je suis en vie, je sais c'est étrange comme sensation. Est-ce que je vais poster avec plus de régularité? Pas du tout. Et je ne m'en excuse pas. xD Bon, je remercie BEAUCOUP les personnes qui laissent des commentaires. Je vous lis, ça me réchauffe le coeur et je suis émerveillée de voir que des personnes étrangères ont le courage de lire via Google Traduction O-O. So Thank you everyone! Enjoy the story !
PS: continuez de laisser des comms' c'est le nourriture des auteurs XD
Tokyo, dans son ensemble, ressemblait à Yokohama. Des immeubles cherchant à atteindre le ciel à perte de vue, l'océan Pacifique les protégeant tout en les menaçant silencieusement de ses catastrophes destructives. Il y avait peut-être un peu plus de personnes marchant à toute vitesse dans les rues, se rendant sur leurs lieux de travail. Les alters étaient par conséquent plus divers. Le plus grand choc pour les deux jeunes mafiosi fut la présence persistante des héros qui se baladaient tranquillement dans les artères, papotant quand ils étaient accompagnés et prenant régulièrement des photos. À croire que l'héroïsme était devenu une nouvelle entreprise qui était particulièrement rentable. Les Jumeaux de l'ombre n'auraient jamais cru que les héros étaient si médiatisés, vivant dans une ville où les héros se limitaient au gouvernement et à une agence un peu particulière.
Par conséquent, pour s'opposer à la lumière trop présente dans la capitale, les méchants fleurissaient comme de la mauvaise herbe. Depuis leurs arrivée la veille, ils avaient compté plus de dix méchants qui ont été arrêtés par les héros. Encore heureux que les mafieux et les yakuzas n'étaient devenu plus qu'un mythe aux yeux des citoyens lambda et des héros, ils ne seront pas facilement reconnus en tant que vilains. Pourtant, dans ce monde aux couleurs trop vives et trop optimiste, ils ne trouvaient pas leurs places, et ne la trouveront jamais. Ils se sentaient mal à l'aise de marcher dans les rues sans une meilleure protection que leurs uniformes gris et obligés de cheminer sous le soleil éclatant de Tokyo au lieu du clair de lune habituel.
Leurs appartement commun était situé à deux rues de la meilleure académie de héros de tout le Japon. Mori, pour cette mission, n'avait pas été cupide et leur avait acheté le plus bel appartement du coin dans un immeuble ultra-sécurisé. Avec ses 95 mètres carrés de surface, c'était un lieu de vie tout à fait correct, déjà meublé à leurs arrivée, comportant un salon, une cuisine toute équipée, une salle de bain et un toilette séparé, deux chambres et une pièce « fourre-tout » où ils pourraient faire leurs investigations en toute discrétion. Ils avaient, depuis leur salon, une magnifique vue de l'océan Pacifique qui prenait tout le mur du salon. Un canapé et des fauteuils en cuir, une table basse en verre, le tout sur un parquet, on aurait du mal à croire que c'était un appartement possédé par des lycéens. Le frigo était plein et comportait, à la plus grande joie des mineurs, quelques alcools, notamment du vin et du whisky.
Dès le premier soir, ils sirotèrent un verre d'alcool, Dazai assis dans le canapé en cuir marron, et Chuuya dans le fauteuil à côté, fuyant les taquineries que le brun lui faisait quand ils étaient assis côte à côte, regardant la rediffusion du festival sportif de la Yuei Academy. C'était beaucoup de moyens donnés pour un simple festival de lycéen, mais, supposant que c'était le meilleur lycée formant les meilleurs héros, ils pouvaient se permettre quelques excentricités. C'était même plutôt pratique pour les deux adolescents, qui pouvaient étudier leurs nouveaux camarades de classe et leurs alters.
Bakugou Katsuki pouvait créer des explosions à partir de sa sueur. Il avait terminé premier à l'événement, ce qui prouvait ses compétences combatives et tactiques. Il semblait cependant avoir un sérieux problème à contrôler sa colère, « Comme quelqu'un que je connais ! » s'exclama Dazai en évitant de peu un coup de poing. Il semblait frustré du résultat final bien qu'il soit arrivé premier, comme il l'avait prédit.
Le second, Todoroki Shouto, s'était clairement retenu en n'utilisant pas son alter de feu. Il semblait avoir été troublé tout le long de la dernière épreuve, pourtant ses capacités d'adaptations et ses réflexes qui ne pouvaient être reçus que par un entraînement dantesque ont montré ses chances pour devenir un héros du top 10 rapidement après avoir reçu son diplôme.
Le troisième, Tokoyami Fumikage, avait clairement un alter intéressant. Une entité vivante qu'il contrôlait, nommée Dark Shadow, et qui pouvait accomplir la plupart des tâches avec facilité, sans se préoccuper du poids, de la taille ou de la distance était définitivement un alter à étudier.
La suivante était une fille, Uraraka Ochaco, une fille qui contrôlait la gravité. En fait, Chuuya constata après coup, qu'elle ne contrôlait pas la gravité, elle annulait la gravité de tout ce qu'elle touchait et lui rendait la force en l'annulant avec ses annulaires. Ce n'était pas aussi développé que l'alter du rouquin, mais il restait un alter dangereux s'il était utilisé sans précaution.
Ensuite venait Iida Tenya, le petit frère d'Ingenium, avec des alters semblables. Il était celui qui s'était retrouvé face à Stain et l'avait provoqué, impliquant Todoroki Shouto et Midoriya Izuku. Ils étaient tous les trois, en plus de l'attaque des vilains lors d'une leçon, la raison qui poussèrent le directeur Nezu à les recruter. Il pouvait visiblement courir très vite, « Pas très intéressant » décréta Dazai sous l'acquiescement de Chuuya.
Ils zappèrent bien vite le reste de la classe : un garçon qui pouvait devenir aussi dur que de la roche, un homme-pikachu, une fille alien qui balançait de l'acide, une fille qui pouvait créer des objets (un alter très puissant, bien qu'il soit dommage qu'il ne puisse pas créer la vie), une fille invisible, un garçon possédant une queue et adepte des arts martiaux, un autre qui avait des bras à profusion, un qui tirait des lasers de son nombril, un autre qui faisait des boules ultra-collantes à partir de ses cheveux, une fille grenouille, une autre qui avait des prises jacks, un garçon pouvant faire du scotch à partir de ses coudes, un garçon qui parlait aux animaux et un autre qui devenait fort en mangeant du sucre.
Ils arrivèrent bien vite à la conclusion qu'ils étaient tombés dans une classe de dégénérés et d'excentriques. Pour Dazai, un bon quart d'entre-eux se feront tuer face à des vilains dans les quinze prochaines années. Pour Chuuya, la moitié n'arriveraient pas à devenir des héros. Pour la plupart des gens, ils seraient pessimistes et méchants. Pour le monde de la mafia, ils seraient réalistes voir même optimistes. Il était évident que si Dazai les touchaient, ils seraient complètement vulnérables à une attaque les visant et n'auraient aucuns moyens de protections. Si Chuuya venait à les voir, il n'aurait qu'à balancer une salve de balles, s'ils survivaient, il seraient confrontés à un monstre contrôlant la gravité de tout ce qu'il touchait. Bref, les futurs héros ne tiendraient pas une seconde face à eux. Il ne fallait cependant pas oublier qu'ils restaient les jumeaux de l'ombre, un duo de la pègre craint et recherché dans le monde entier.
Ils se concentrèrent alors sur le dernier de la liste : Midoriya Izuku, l'héritier de One for All. Ils ont été… déçu, pour ne pas dire moins. Il était évident qu'il ne contrôlait en rien son alter et sa puissance, se brisant les os à chaque utilisation. Bien qu'il semblait relativement intelligent, il avait un peu trop le cœur sur la main au goût des mafieux. Il y avait peut-être de l'espoir pour lui, se dirent-il en le voyant sortir de l'emprise hypnotique de la voix de Shinsou. Avant de grimacer devant l'élan de générosité qu'il afficha au plus jeune Todoroki pour le faire sortir des liens toxiques qu'il entretenait avec son père. D'accord, un héro sauvait les gens, c'était le principe, mais persister autant devenait presque malaisant.
Il était une heure du matin quand ils allèrent se coucher. Aucun des deux ne l'avoueraient, mais ils appréhendaient pour la mission : ils n'avaient jamais été à l'école, et même si Mori et Kouyou s'étaient assurés qu'ils avaient une éducation des plus soignée, ils allaient en terrain inconnu, entourés de personnes auxquels ils devaient se lier et qui deviendraient leurs ennemis dans un avenir très proche. Et bien que Dazai était surnommé le démon de la mafia et Chuuya était considéré comme une bête sauvage enchaînée, ils restaient des adolescents plein de doutes. C'est pourquoi deux heures plus tard ils se retrouvèrent tous les deux dans le salon, une couverture ou un oreiller dans la main. Ils s'observèrent un instant avant de soupirer, acceptant la silencieuse trêve temporaire.
Ils se retrouvèrent tous les deux dans le grand canapé, en un tas de membres enchevêtrés les uns sur les autres, regardant sans voir la télé qui était sans son, l'œil éteint. Ils somnolèrent plus qu'ils ne dormirent mais se réveillèrent en sursaut en entendant la sonnerie de leurs réveils. La matinée se passa calmement, chacun devant une tasse de café noir. La seule différence était que Chuuya mangeait son petit-déjeuner à l'occidental quand Dazai ne faisait qu'avaler des liquides. Il mangeait toujours très peu, semblant squelettique sans les nombreuses couches de bandages qui protégeait sa peau des regards trop curieux. Même avec la mission, il avait refusé de retirer les bandages sur son œil, tandis que le roux avait consenti de mauvaise grâce à laisser son précieux chapeau à l'appartement.
Ils repérèrent aisément les élèves de Yuei qui allaient au lycée et les suivirent en se mêlant à la foule ; ils n'étaient pas en retard quand ils arrivèrent devant la grille. Le lycée ressemblait vraiment à une prison : la grille était en réalité une porte en métal de plusieurs centimètres d'épaisseur, les murs extérieurs atteignaient facilement les deux mètres cinquante. Même les espaces verts n'inspiraient pas confiance, étant trop bien entretenus au goût des mafieux. Il n'empêchait que l'apparence extérieure du bâtiment était soignée. Chuuya regarda autour de lui, cherchant immédiatement un coin fumeur, mais il ne le trouva pas à sa grande frustration. Pestant intérieurement, il se tourna vers Dazai qui semblait lui aussi analyser les nouveaux environs. Quelques élèves les regardèrent avec étonnement quand ils passèrent dans l'allée, mais ils ne leurs accordèrent pas un regard. Ils avaient autre chose à faire que de se préoccuper du regard des autres.
Le numéro de la salle de classe en tête, il se dirigèrent directement vers les étages, préparant mentalement leurs personnages. Il était évident qu'ils ne pouvaient pas se battre constamment comme ils le faisaient devant Mori, ils avaient alors décidés d'un entre-deux : ils ne se parleraient qu'en cas de nécessité et feraient en sorte de s'intégrer à des groupes différents. Heureusement, la plupart des élèves étaient déjà en classe, et les retardataires ne leurs prêtèrent pas attention. Les jumeaux de l'ombre attendirent donc patiemment leurs professeur principal : Aizawa Shouta. L'alter d'Aizawa était semblable à celui de Dazai, et Chuuya se demanda silencieusement si le pouvoir de l'adulte serait assez puissant pour l'arrêter en mode Contamination quand il passa devant eux après une brève salutation.
Les adolescents patientèrent quelques instants avant qu'Aizawa ne leur donna la permission d'entrer. Dazai revêtit son masque de personne avenante et à l'écoute des autres tandis que Chuuya garda son visage neutre, calmant juste le feu caché derrière ses yeux. Ils ne leur suffit que d'un seul coup d'œil pour décider qui intégrerait quel groupe.
« Je vous présente Dazai Osamu et Nakahara Chuuya, ce sont des élèves de transfert venant de la nouvelle école privée à Yokohama. Vous pouvez vous présenter.
– Salut ! Commença joyeusement le brun. Je suis Osamu mais vous pouvez m'appeler Dazai. J'aime les crabes, les préparations instantanées Ajimoto et le suicide ! Je déteste les chiens et aussi les limaces. Finit-il en envoyant un sourire brillant à la classe.
– Je m'appelle Nakahara Chuuya, mais vous pouvez m'appeler Chuuya. Le regard scandalisé qui traversa le visage du brun à ses côtés ne passa pas inaperçu. J'aime la musique rock, les arts martiaux et les chapeaux. Je ne déteste rien en particulier, excepté les maquereaux. »
Les étudiants de transfert s'affrontèrent du regard sous l'œil incrédule de la classe. Une tension inhabituelle semblait habiter leurs corps. Ils avaient l'impression de voir une interaction que Deku et Bakugou auraient. Bien heureusement pour eux, ils étaient séparés et la leçon put se dérouler sans accroc. Cela ne les empêchaient pas d'étudier les nouveaux venus. L'un roux, l'autre brun, l'un petit, l'autre grand, rien en apparence ne trahissait la nature de leurs alters.
Le brun, Dazai, portait de nombreux bandages sous son uniforme et en portait même un à la tête, cachant son œil droit. Peut-être que son alter se cachait derrière ce mystérieux bandage. Il semblait amical, quoiqu'un peu étrange à vouloir que les autres continuent de l'appeler par son nom de famille et de parler aussi aisément de son amour pour le suicide. Le second, Chuuya, semblait être une bombe à retardement doublée d'une furie, un deuxième Bakugou à première vue. Ses cheveux roux ressemblaient à des flammes brûlantes et ses iris bleues lui donnaient un air occidental. Peut-être que l'un de ses parents était européen ? Il portait également un collier ras-du-cou en cuir noir et des gants similaires en plus de son uniforme.
La seconde A de l'académie de Yuei se dit avec résignation qu'elle avait héritée de deux nouveaux phénomènes.
