Titre: Here with me
Auteure: Blanche Malfoy
Traductrice: Lilyanne12
Rating: M
Paring: Ron/Drago
Disclaimer: Rien ne nous appartient, tout est à JK Rowling. L'histoire a été écrite par Blanche Malfoy, je ne suis que l'humble traductrice.
Avertissement : SLASH!
Merci, merci, merci, et encore plein de mercis à tous ceux qui ont suivi et suivront cette fic, même si vous n'avez pas reviewer! Je vous aime, sans vous je ne suis rien! Un merci spécial à Akanna, ma beta, un merci encore plus spécial à RonRon, à qui je dédis d'ailleurs ce chapitre! Vous le lui devez, en quelque sorte! Je remercie aussi Blanche Malfoy qui m'a permis de traduire cette merveilleuse fic, et je remercie ma mère, mon père, mes chiens et Dieu et…. D'accord, j'arrête! JE VOUS AIME! Bonne lecture surtout, j'espère que vous aimerez!
Chapitre 5: Nous y sommes
Le point de vue de Drago
"Tu n'as pas à me répondre maintenant" dit Ron rapidement.
"Mais, ne vois-tu pas, je…Je crois que je suis…déjà…"
Et la sonnette de la porte se fait entendre.
De qui pouvait-il s'agir dans un moment aussi inapproprié? Laissez-moi penser. HERMIONE. Je vais la tuer. Mais encore, peut-être est-ce le moment parfait. J'allais dire à Ron que je l'aimais déjà. À quoi est-ce que je pensais? Je ne suis pas le genre d'homme qui dit ce qu'il ressent juste comme ça. Je l'ai fait seulement pour Harry. Weasley fout vraiment le bordel dans mon cœur.
Ron, Weasley, tout ça se mélange dans ma tête. Si je l'appelais Ron serait-il choqué?
Je décide de tenter le coup.
"Ron?"
Il me regarde fixement et on voit clairement le choc se répandre sur tout son visage.
La sonnette se fait entendre une nouvelle fois. Je soupire. Je peux oublier l'idée de l'entrainer sur mon lit improvisé pour une réconciliation comme je le prévoyais. L'appeler Ron aura probablement fonctionné. Je n'aurais même pas eu à lui dire que je l'aime et mon invulnérabilité serait restée intacte. Mais on sonne à la porte. Bordel!
"Veux-tu que j'aille répondre pour toi?" demande-t-il après que le choc soit passé.
La personne semble vraiment désespérée d'entrer car la sonnette ne cesse pas de se répéter.
Pourquoi est-ce que Hermione ferait une chose aussi enfantine? À moins, bien sur, que ce ne soit une urgence. Je cours jusqu'à la porte le cœur dans la bouche. Ce n'est probablement rien, me dis-je. Ron se tient à coté de moi alors que j'ouvre la porte en chêne et qu'un petit visage pénètre dans mon appartement et me serre dans ses bras, me jetant presque par terre.
"John!" s'exclama Ron.
Je baisse la tête et l'aperçoit, Jonathan, prodige de Quidditch à l'âge de dix ans, le favoris de Harry à l'orphelinat, serrant maintenant ma taille, des larmes coulant de ses beaux grands yeux bruns. C'est si étrange de le sentir me toucher. Je ne l'entoure pas de mes bras pour une seule et bonne raison. Je suis stupéfait. Qu'est-ce qu'il fait ici? Comment est-il arrive là. Plus important encore, pourquoi pleure-t-il?
Ron est plus rapide que moi. Je suppose que c'est un truc de Weasley. Il se met à genou à coté de John et caresse ses cheveux.
"John, que ce passe-t-il? Que fais-tu ici?" demande-t-il.
John regarde Ron. "Et toi, que fais-tu ici? " demande-t-il entre deux sanglots.
Ron me regarde et rougit. "Je rends simplement une petite visite à un ancien ami de l'école." explique Ron.
"Drago?" demande John en fronçant les sourcils et Ron acquiesce. "Je croyais que vous ne vous aimiez pas."
"Eh bien, parfois nous croyons que nous n'aimons pas quelqu'un mais, en fait, c'est le cas." dit Ron en rougissant.
Honnêtement, Weasley, quelle explication moche…
"Est-ce que ça veut dire que j'aime Heather?" demande John.
"Heather?"
"Heather est une jolie blonde qui vit près de l'orphelinat et qui vient jouer avec nous de temps en temps. Je peux assurer qu'elle sera une très bonne poursuiveuse quand elle grandira. John aime bien lui tirer les cheveux et coller de la gomme dedans. " expliquai-je.
"C'est terrible!" s'exclame Ron.
Je lève les yeux au ciel. "Oh, je t'en prie, Weasley. Comme si tu n'avais jamais collé de gomme dans les cheveux de ta sœur quand tu étais gosse."
Il rougit encore et je vois que j'ai raison. Je souris.
"Mon enfance n'est pas le sujet, Malefoy."
Aille. Qu'est-il arrive à Drago?
"Le sujet est: Que fait John ici?" continua-t-il.
Je baisse la tête et fronce les sourcils. "Bonne question. Que fais-tu ici John?"
John se détache de moi et soupire. "Je ne pouvais pas rester là-bas plus longtemps. "
"Tu veux dire à l'orphelinat?"
"Mais bien sûr, à l'orphelinat, Weasley." dis-je avec un rictus.
Ron me lance un regard furieux et mon sang boue. Comme je souhaiterais pouvoir le jeter sur le sofa et…
"Pourquoi ne pouvais-tu pas rester là, John?" demande gentiment Ron.
John tremble un peu. "C'est parce que… Je veux vivre avec Drago."
Je fige. J'aurais du m'attendre à quelque chose du genre mais l'entendre à haute voix le rend tellement vrai.
"John…" commençai-je, pas vraiment sure de ce que je devais dire. "On en a déjà parlé."
"Je sais! Mais… Je promets que je ne prendrai pas beaucoup de place! Je serai silencieux. Tu ne sauras même pas que je suis ici."
Sa petite voix tremble et je soupire de tristesse. À mes cotés, Ron nous regarde, intrigué.
"Tu sais que ce n'est pas ça." Essayai-je de nouveau. "N'aimes-tu pas Madame Paunchy, les autres enfants? Je croyais que c'était le cas."
"Je les aime. Mais… Je t'aime aussi. Et Harry a dit…"
Entendre le nom de Harry fut ce qui déclencha tout.
"Harry est mort, par Merlin!"
"Drago!" dit Ron pour attirer mon attention.
"Tu vois John?" continuai-je vicieusement. "Tu vois pourquoi je ne peux pas te garder? Je ne suis pas fait pour cette merde de paternité."
Ses yeux brillent de larmes contenues. "Mais je croyais…"
"Tu croyais mal!"
"DRAGO!"
Je regarde Ron droit dans les yeux et mon monde semble revenir à sa place. Je réalise soudainement combien je suis tendu. Ron, Harry, John. C'est plus que je ne peux le supporter. Avoir John ici me déchire le cœur mais je ne peux pas lui permettre de rester. Je ne peux tout simplement pas. Je suis un Malefoy. Les Malefoy ne sont pas faits pour être parents. Mais le petit n'a pas besoin de connaître ma vraie nature, n'est-ce pas?
Eh bien, trop tard pour cela, je suppose. Il ne reste qu'une chose à faire.
"Je… Je suis désolé." murmurai-je.
Ron me regarde puis tourne la tête vers John.
"Viens ici, John" dit-il en l'emmenant dans un coin en lui murmurant dans l'oreille pour que je ne puisse rien entendre. Putain de Weasley!
Je ne peux pas non plus manquer la façon dont il essuie les larmes du garçon, et la façon dont il caresse ses cheveux doux. Ron est le vrai truc. Je parie qu'il serait un bon père, tout comme je suis persuadé que Harry l'aurait été si le stupide destin ne l'avait pas tué.
John acquiesce pendant que Ron se met sur ses pieds. Je me demande de quoi ils ont parlé. Je n'ai pas à attendre plus longtemps. Ron me jette un regard et murmure à mon oreille.
"John va rester ici un moment si ça ne te fais rien. Toi et moi avons besoin de parler."
Ensuite il se dirige vers ma chambre en me faisant signe de le suivre.
Je regarde John encore une fois mais il ne me regarde pas. Quelque chose me dit que ma vie va bientôt prendre un grand tournant.
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Le point de vue de Ron
Pourquoi avait-il à crier après l'enfant comme ça? John était un si gentil garçon. Il avait du voyager beaucoup pour arriver ici. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour lui parler mais c'était clair qu'il s'est enfui de l'orphelinat. Il a dû prendre l'autobus de nuit. Je sais avec certitude que Kyle Trenton, le nouveau chauffeur, prend tout le monde qu'il trouve dans la rue en pitié. Je ne suis pas certain si c'est une bonne ou une mauvaise chose.
La fugue de John ne fait que démontrer à quel point il ressemble à Harry. Et c'est probablement pour cette raison que Drago en est si effrayé. Quand même, sa peur ne lui donne pas le droit de le traiter d'une façon aussi odieuse. Mais encore, c'est de Drago Malefoy qu'il s'agit. Je sais ce à qui il joue.
Nous arrivons finalement à sa chambre et je lui fais face, les bras croisés. Une veine bat à sa tempe.
"Quoi? Ne vas-tu pas me traiter de monstre?" me défie-t-il.
J'y ai pensé mais je réalise que ce n'est pas ce dont il a besoin. Il est aussi effrayé que John. Quel est le but de lui crier dessus? Ça ne ferait qu'empirer les choses.
"Tu ne faisais qu'utiliser ton mécanisme de défense habituel."
Il esquisse un rictus. "Oh, c'est génial, Weasley. Je crois que je préférerais t'entendre me faire la moral plutôt que de m'analyser."
"Tu ne peux tout simplement pas accepter le fait que tu as des sentiments et que ces sentiments sont douloureux, n'est-ce pas? Chaque fois que quelqu'un se rapproche de toi tu joues l'enfant gâté. Chaque fois que quelqu'un dépasse ta froideur et que tu réalises à quel point tu es près de te perdre, tu remets ton armure. Tu l'as fait avec Harry, tu l'as fait avec moi et maintenant tu le fais avec John. Mais je ne te laisserai pas faire, cette fois. Et je suis presque certain que John ne te laisseras pas faire non plus. Nous avons vu à travers toi, tu ne peux plus t'enfuir à présent, Drago."
Il me regarde, pétrifié. Je suis moi-même assommé par mon discours. J'attends l'explosion.
"Tu ne sais rien de moi." proteste-t-il.
"Oui. C'est pour ça que je t'aime, idiot!"
Il secoue la tête et je m'approche de lui.
"Écoutes, Drago, je sais que ça fais mal d'avoir des sentiments."
"Tu n'en as aucune idée!" me crie-t-il à la figure. "Tu ne sais même pas ce qui se passe ici!"
"Je le sais. Je sais à quel point Harry l'aimait. Je sais à quel point tu l'aimes. Je me rappelle quand tu as dis à Hermione à quel point tu étais excité à l'idée que toi et Harry alliez l'adopter. Ça n'a pas changé parce que Harry est mort."
"Mais bien sûr que si!"dit-il en me regardant comme si j'étais déficient.
"Non!" assurai-je. "John t'aime énormément. Il t'aime tellement qu'il a fait tout le chemin depuis l'orphelinat pour te demander si tu voulais de lui. As-tu la moindre idée de ce qu'il ressent en moment? Ça prend beaucoup de courage pour venir ici et risquer d'être rejeté par toi. Il a tellement d'espoir en son amour pour toi que malgré sa peur il est venu. Voilà à quel point il veut être avec toi."
"Tu ne comprends pas!" dit-il en évitant mon regard.
"Aide-moi alors."
Il me tourne le dos, visiblement nerveux.
"Je ne peux pas" murmure-t-il.
"Tu peux, Drago" dis-je en touchant son épaule.
Il se refrogne mais ne me repousse pas.
"Ce n'est pas de cette façon que j'avais imaginé…"
"Quoi?"
"J'avais imaginé," il déglutit "Que tôt ou tard nous aurions à parler de Harry, et je planifiais de te parler un peu avant que John apparaisse. Sa présence m'a fait réalisé à quel point c'était encore douloureux. Hermione a dit… que… quand finalement je vais en parler, le processus de guérison commencerait, mais… j'ignore si je suis près pour ça. Je pensais que je l'étais. Voir John a tout ramené." Sa voix se brisa.
"Tu as peur."
Il rit amèrement.
"N'est-ce pas la chose la plus hilarante que tu n'aies jamais entendu? Drago Malefoy a peur d'un enfant de 10 ans!"
"Je ne ris pas" dis-je sérieusement.
"Tu devrais. Je n'ai été qu'un imbécile avec toi toute ma vie. Tu devrais profiter de ma chute."
Je me rapproche de lui tranquillement et appuie mon front dans son dos. Il se refrogne doucement.
"Un temps, je l'aurais fait." murmurai-je.
Il se retourne et nos lèvres se touchent presque. "Es-tu familier avec la procédure d'adoption?"
"Non."
"Eh bien, laisse-moi t'éclairer alors. Il y aura au moins 3 horribles personnes du Ministère se promenant dans ma maison pour voir si c'est un environnement approprié pour élever un enfant. Ensuite, il vont m'étudier pour voir si je correspond à l'image du père approprié." Il rit amèrement. "Avec Lucius Malefoy comme père, je peux totalement imaginer leur rapport, pas toi? Fils d'un Mangemort – pour rester poli, bien sur – homosexuel, célibataire, vicieux… Bien, tu connais ma chance. À la fin ils réaliseront à quel point je suis mal placé pour être père et ils amèneront John loin de moi pour toujours. Je serai laissé seul une fois de plus, avec de nouvelles plaies à panser. Tu vois pourquoi je ne peux pas m'y risquer? " termina Drago amèrement.
Voilà le vrai Drago, celui de qui je suis tombé amoureux. Juste un petit garçon effrayé de ses sentiments dont personne ne se préoccupe. Harry l'avait beaucoup aidé, mais à sa mort, il était retourné à la case départ. Je sais ce qu'il ressent parce que je suis passé par là moi aussi. Il ne sais pas comment surmonter ses peurs.
"Je vais t'aider" dis-je "Mon père a quelques contacts, crois-le ou non. Ce ne sera pas difficile de…"
"Tu ne comprends pas" me coupa-t-il "Harry était le bon, Weasley! Ils ne lui auraient rien refusé. Harry était la seule raison pourquoi ils nous auraient permis d'adopter John. Paunchy m'a averti à moi tout seul de convaincre le stupide Ministère que je peux être un père."
Alors, la voilà, la raison. Paunchy n'avait jamais vraiment aimé Drago. Je suppose qu'elle était vraiment contente de couler tous ses espoirs. Qu'elle soit maudite!
"Tu vas simplement laisser tomber sans te battre, Drago?"
Il mordit sa lèvre inférieure.
"Ce n'est pas si simple."
"Ça ne l'est jamais!"criai-je "Voilà pourquoi tu dois te battre. Ce n'est pas parce que cette sorcière idiote t'a dit de reculer que tu dois lui obéir! Ce n'est pas le Drago Malefoy que je connais. En fait, ce ne serait que ce qui le ferait continuer!"
"Je ne peux pas. Je ne peux pas faire ça sans Harry."
"Oui, tu peux!"
Il secoua violement la tête. "Non, Harry était ma force. Je ne supporterai pas…"
Je ne devrais pas être en colère contre Harry mais je le suis. En colère et terriblement jaloux. Je sens mon humeur monter. Génial…
"Et que fais-tu de moi?" demandai-je, me détestant de le faire.
"Toi? Je ne sais pas."
"Est-ce que le fait que je t'aimes compte pour quelque chose?"
"Justement" répondit-il instantanément "Pourquoi diable m'aimes-tu? Comment est-ce arrivé? Je ne comprends pas!"
"Je ne te l'expliquerai pas à nouveau!"
"Tu aimais Harry!"
"Et je l'aimes toujours. Ça ne veut pas dire que je ne t'aime pas. L'amour n'est pas qu'un sens unique."
Il me tourna de nouveau le dos et soupira. Je ne peux plus rien faire désormais. Ça me brise le cœur mais c'est l'heure de rentrer chez moi.
"Je ramène John à l'orphelinat" dis-je en me tournant pour quitter, une grosse boule prise dans ma gorge.
Il m'arrête.
"Tu t'en vas?"
"Eh bien, oui" dis-je, ennuyé "Tu as besoin de trouver ce que tu veux, Drago. Seul. Je ne peux pas le faire pour toi."
"Vas-tu revenir?"
Je ne me souviens pas l'avoir jamais vu si terrifiée de toute ma vie. Son regard me surprend. Je ne planifiais pas de revenir bientôt mais mon cœur est attendri et tout ce que je fais, c'est acquiescer. Oui, je vais revenir. N'est-ce pas toujours ce que je fais? Nous sommes faits pour être ensemble.
"Tu as pleuré pour lui, n'est-ce pas?" demanda-t-il alors que je faisais un pas hors de la chambre.
Il parle de Harry. C'est une bonne chose, non?
Je me retourne. "Bien sur."
"Eh bien pas moi. Pas comme je l'aurais du." Il s'assied sur son lit et fixe le sol. Il semble épuisé.
"Mon père ne m'a jamais permis de pleurer. De fausser des larmes, c'était une chose. Mais de pleurer pour vrai… Jamais. La première fois que j'ai pleuré pour vrai, c'était quand Harry m'avait laissé. Savais-tu qu'il m'avait laissé?" Je devais avoir un visage choqué car il continua.
"Je vois que tu ne le savais pas. Quand Harry et moi avons été ensemble pour la première fois, j'étais tellement en déni. Je me battais contre ce que je ressentais avec toute la force que je possédais. À la fin, ça ne voulait plus rien dire car j'étais déjà fou amoureux de lui. Quand il m'a laissé, c'était comme si quelque chose me déchirait."
Je restai silencieux, portant attention à chacun de ses mots.
"C'est parce qu'il m'a vu pleurer qu'il est revenu." Sa voix tremblait. "Je… Je me suis promis que je ne pleurerais plus jamais, peu importe ce qui arrivait. Même quand il est mort, je ne pouvais pas me laisser pleurer car si je le faisais, ça rendrait les choses si vraies. Ça serait la fin et je n'étais pas prêt à l'affronter. Il était si jeune. Sa mort était si stupide." Il ferma les yeux et je m'assieds à ses cotés, voulant désespérément le toucher mais ayant peur de le faire. "Je savais que si je pleurais il ne reviendrait pas comme il l'avait fait auparavant… Parce que c'était définitif. La mort est définitive. Je ne savais simplement pas comment la surmonter. Je sais que ça n'a aucun sens. Je…"
Il se cache le visage dans les mains. Je ne peux pas supporter de le voir souffrir ainsi. Ses sanglots silencieux me brisent le cœur. Je le tire vers moi et embrasse son corps tremblant.
"Laisse tout sortir, Drago," murmurai-je.
Il cache son visage sur mon épaule et je la sens se mouiller de ses larmes. Il laisse finalement sortir un sanglot strident et je le serre encore plus fort dans mes bras. Entre deux sanglots, il murmure quelque chose à propos de Harry et moi mais je ne peux pas entendre de quoi il s'agit.
Tout ce que je sais c'est que ça fait du bien de le supporter. J'embrasse doucement sa tempe.
"Je me sens coupable," murmura-t-il après un moment, lorsque la tempête sembla s'être terminée.
De la porte, j'entends un son de pas et je sais que John nous épie Drago ne semble pas le remarquer.
"Quoi?" demandai-je en un murmure.
"Je me sens coupable parce que je t'aimes," murmura-t-il si bas que pendant un moment je me demandai si j'avais bien entendu.
"Quoi?" dis-je en arrêtant de respirer.
"Tu m'as entendu, Weasley," dit-il, amusé.
Drago Malefoy reviens. Je souris. Et soudainement ça me frappe. Il m'aime. Mon cœur arête de battre pour recommencer à battre à plein régime.
"Tu te sens coupable, alors" murmurai-je.
"Je ne peux pas m'en empêcher."
"Je sais. Je sais ce que tu ressens."
"Te sens-tu coupable, toi aussi?"
Nous nous fixâmes.
"Oui. Je crois que c'est normal de se sentir comme ça."
Il acquiesce. "Crois-tu que Harry nous haïrait pour cela?"
"Non, je ne crois pas." Et ensuite je lui dis tout à propos de la lettre. Il semble terriblement en colère au début, se sentant utilisé et trahi, mais après quelques insultes à Harry, il se rassit sur le lit et soupire profondément.
"Très bien," murmura-t-il. "Il aurait pu laisser quelque chose pour moi aussi. Pourquoi ne l'a-t-il pas fait?"
"Je crois… que ce n'était pas le bon moment pour toi de l'apprendre…"
"Mais pourquoi l'était-ce pour toi?" demanda-t-il.
"Tu ne ressentais rien pour moi d'autre que du mépris."
Il marmonna et fit un geste impatient de la main.
"Il aurait pu dire quelque chose! Pas juste à propos de nous mais à propos de…"
"Sa mort" flotte dans l'air. Drago ne peut pas le dire, même maintenant. Il a commencé à guérir, oui, mais ça prendra du temps avant qu'il puisse en parler sans que la douleur ne le déchire.
"Je ne crois pas que l'on aurait pu l'empêcher, même si nous l'avions voulut. C'était fait pour arriver."
"Eh bien, c'est stupide et sans bon sens," cria-t-il, sa voix se répercutant à travers la chambre. "Je n'accepterai jamais ce qui s'est produit. Il était le putain de Survivant! Il aurait du mourir vieux et à mes côtés! Comment a-t-il pu faire ça? Comment a-t-il pu me laisser tomber?"
"C'était son choix!" criai-je en retour.
"Mais bien sur que ça l'était. Il savait ce qui allait arriver!"
"Il n'en était pas certain. En puis, il ignorait comment ça allait arriver, alors qu'est-ce qu'il aurait pu faire?"
"QUELQUE CHOSE! Il aurait dû faire quelque chose! Il a eu le rêve pour une raison!"
"OUI. Et je souhaiterais savoir quelle était cette raison! Peut-être que le rêve était un avertissement, ou peut-être un appel pour qu'il soit prêt. Je l'ignore!" Je sens des larmes dans mes yeux. "Ne crois-tu pas que je n'ai pas détesté Harry? Je sais ce que tu ressens maintenant parce que j'ai ressenti la même chose quand j'ai lu la lettre! J'ai pleuré et je l'ai maudit de ne pas nous en avoir parlé et de me donner sa bénédiction pour être avec toi! Comment penses-tu que je me suis senti?"
"Il ne m'aimait pas" dit Drago en s'effondrant sur le sol, cachant son visage dans ses mains.
"Mais oui. Il t'aimait tellement. C'est pour ça qu'il ne t'a rien dit. C'est parce qu'il t'aimait qu'il m'a écrit plutôt qu'à toi. Il voulait que je prenne soin de toi.
"Je ne suis pas un cas de charité," cria-t-il, enragé.
"Bien sûr que non, Drago. Il savait que je t'aimais. Il savait que, même si ça faisait mal, tout s'arrangerait éventuellement, et que nous serions bien tous les deux." Je m'assieds à coté de lui et le serrai contre moi alors qu'il sanglotait. "J'ignore les mystères de la vie et la mort. Tout ce que je sais c'est que nous nous avons toujours l'un l'autre et un jour nous le reverrons."
Alors qu'il me serrait fort contre lui, je réalisai que je pleurais aussi. Nous devions avoir l'air vraiment idiot. Je me demandai ce que John pensait de nous. Il allait probablement changer d'avis à propos de rester après avoir réalisé à quel point nous étions déglingués. Du coin de l'œil, je le vois qui se tient dans la porte. Je lui souris et il me sourit faiblement en retour. Drago lève la tête pour voir la raison de mon sourire et ses yeux rencontrent ceux de John.
C'est un moment très étrange mais en même temps quelque chose en moi me dit que ça devait être ainsi. Peut-être que Harry nous surveille. Peut-être que c'est notre destin qui se joue. Harry n'avait pas peur de son destin alors nous ne devrions pas avoir peur du nôtre.
Drago essuie ses larmes et étire son bras vers John, l'appelant silencieusement. Celui-ci approche lentement mais quand il arrive finalement près de nous, il serre ses bras autour du cou de Drago.
C'est une scène très mignonne. Je suis fier d'être là pour y assister.
"Nous allons nous battre," dit Drago, me regardant par-dessus l'épaule de John. Je sourit.
Nous y sommes.
Le processus de guérison est commencé.
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Le point de vue de Drago
Ça fait deux ans depuis la mort de Harry. Même si parfois je me surprends à lui en vouloir de m'avoir laissé tomber, le sentiment ne dure pas longtemps. Maintenant, j'ai Ron pour m'aider à passer au travers et je l'aime plus chaque jour. Ça m'a prit du temps à retrouver un équilibre, mais me voici.
Les choses entre moi et Ron sont biens. Ce n'est plus qu'une histoire de sexe à présent. C'est une histoire d'amour.
À l'instant où je mets mon blouson, j'entends un bruit de cassure depuis le salon. Je soupire mais je ne prends pas la peine d'aller voir ce qui s'est passé. Je ne veux pas être en colère aujourd'hui. Quelques minutes plus tard, alors que je me coiffe, Ron entre dans la salle de bain, essoufflé, et me dis entre deux respiration que tout va bien. Je m'étais promis de ne pas m'en préoccuper mais c'est plus fort que moi.
"Étiez-vous encore, toi et John, en train de jouer au soccer dans le salon?" Demandai-je. À travers le miroir, je vois Ron rougir.
"Euh… Bien… Oui?" dit-il, incertain.
Mes mains agrippèrent le peigne. "Qu'est-ce que vous avez brisé, cette fois?"
"Oh, ne t'inquiète pas, j'ai lancé un Reparo sur ton cigne en cristal et il est comme neuf!" dit-il joyeusement.
Je sens ma colère augmenter mais je compte jusqu'à dix pour ne pas perdre patience.
Pas aujourd'hui, me dis-je intérieurement.
"Arrange-toi pour que ça ne se reproduise pas, Weasley" l'avertis-je froidement. "Pourquoi n'es-tu pas prêt?"
"Je le suis," répondit-il, ennuyé.
Je le regarde et soupire à la vue de son vieux jeans et son affreux gilet brun que lui a fait sa mère. Certains pourraient penser que deux ans seraient suffisants pour intégrer un peu de sens de la mode dans sa tête, mais après avoir essayé très fort, j'ai réalisé que c'était sans espoir. Il aime mettre des vêtements de tous les jours tout le temps. C'est confortable, dit-il. Honnêtement, je crois qu'il le fait simplement pour me mettre en colère.
Mais aujourd'hui je ne veux pas être en colère. Même si je le voulais, je ne peux pas.
Aujourd'hui, nous allons visiter la tombe de Harry et je suis déjà trop nerveux. Nous avons choisi une heure où nous pensons qu'il n'y aura pas personne. Ron agit très bien, même s'il jouait encore au soccer dans le salon. Je suppose qu'aujourd'hui n'est pas le bon jour pour le narguer à propos de ses fringues. Je mets le peigne dans la pharmacie et je vais à ma chambre où il prend un manteau en cuir de dragon dans le placard. Mon placard est rempli de ses vêtements maintenant.
C'est plus que parfait depuis que nous habitons ensemble.
"Ron," l'appelai-je.
"Si tu veux que je me change-"
"Pas du tout," dis-je rapidement en l'enlaçant par derrière. "T'es parfait. J'aime le manteau."
"Drago…"
"Je suis sérieux." Dis-je avant de l'embrasser dans le cou. "Tes vêtement sont parfaits. Je suis désolé. Je suis juste…"
"Je sais" Il embrasse ma main et ensuite se retourne pour embrasser mes lèvres. "Tu crois que tu peux faire ça?"
Je ricane.
"Bien sur, je peux!" Et ensuite je change de sujet. "Est-ce que John est prêt? "
"Oui."
"Ok alors, allons-y!"
Je vais au salon chercher la clé qui se trouve sur la table. John est assis paisiblement sur le sofa, ressemblant à un ange. Bien sûr. Un ange qui, quelques minutes plus tôt, avait brisé mon cygne en cristal. Je lui lance un regard froid en passant et il me sourit tendrement. Je ne peux pas m'empêcher de l'aimer. Son adoption a prit beaucoup de temps mais ça valait le coup, et Ron était avec moi tout le long. Ça peut ne pas en avoir l'air, mais nous sommes une famille heureuse. Ce qui ne veut pas dire que John et Ron ne foutent pas tout en l'air régulièrement, comme quand ils jouent au soccer dans le salon…
"Combien de fois devrai-je te dire de ne pas jouer à des jeux de Moldus dans la maison?" demandai-je.
"Je sais, je sais," répondit John.
"Ça n'en a pas l'air."
"J'étais simplement…"
"Nous sommes tous nerveux, voilà tout." dit Ron en entrant dans le salon avec un énorme bouquet dans la main. "Est-ce que nous y allons?"
Nous sortons tous et plus tard nous nous trouvons devant le cimetière des sorciers. Je tremble mais j'essaye de ne pas le montrer. De quoi est-ce que j'aurais l'air? Je suis un Malefoy. Je suis censé être fort. Ron ne semble pas y croire. Il me prend la main et la serre. Nous faisons un pas dans le cimetière et John nous demande s'il peut nous attendre dehors. Il n'aime pas les cimetières, explique-t-il.
"C'est Ok, John" dis-je. "J'aimerais rester ici, moi aussi."
Ron m'oblige à le regarder. "Nous pouvons encore partir si tu veux."
Mais je secoue la tête. Je ne suis pas venu ici pour baisser les bras. C'est le temps de faire face. Ron est là, à mes cotés, me donnant toute la force dont j'ai besoin. Il est là pour moi depuis si longtemps que c'est étrange de penser à ma vie sans lui.
"Allons-y, la belette" l'agaçai-je.
Il sourit. "D'accord, la fouine."
Nous marchons côte à cote, main dans la main, s'appuyant sur l'autre pour du support. Ce n'est pas facile d'être ici. La tombe de Harry est entouré de différente type de fleur ou des lettre de gens qui l'admiraient et pensent encore à lui comme à un héro. Au milieu de la tombe, il y a une photo moldue de lui. Je n'aurais pu le supporter si ça avait été d'une autre façon. Par les pissenlits qui se trouvaient sur le sol, je réalise qu'Hermione est déjà passée. Je regarde Ron placer le bouquet à côtés d'eux et nous restons tous les deux pendant un long moment, perdus dans nos propres souvenirs et pensées.
Je vois les yeux de Ron s'emplir de larmes et mes lèvres tremblent. Je ne veux pas pleurer alors je fais ce que je dois faire.
"Je voudrais dire quelques mots" dis-je en prenant Ron par surprise.
"Vraiment?" dit-il en semblant à la fois curieux et déconcerté.
"Oui. En fait, c'est plus comme une question."
Ron fronce les sourcils mais ne dit rien. Il attend que je demande ce que je veux demander.
Je m'éclaircie la gorge et commence de façon solennelle;
"Harry, je te déteste toujours de m'avoir abandonné, mais je t'aime tellement que je t'ai déjà pardonné. En outre, tu m'a envoyé Ron, et même si je n'aime pas l'avouer trop souvent, il est merveilleux, et je l'aime aussi."
Ron a les larmes aux yeux à nouveau. Le bout de mon doigt caresse sa paume.
"Si tu étais ici," dis-je sur le même ton de voix continu, "j'aurais aimé te poser une question."
Je prends une pause avant de continuer.
"Que penserais-tu d'une partie à trois?"
Ron pouffa. "Quoi? C'est ça que tu voudrais lui demander?"
Je le regardai. "Oui. Peux-tu penser à autre chose?"
Ron semble être en état de choc.
"Je veux dire, nous nous aimons tous. Je crois que Harry aurait adoré l'idée, " expliquai-je calmement.
Je regarde la photo de Harry. Il est si mignon. Les choses ne me semblent pas si terribles maintenant que je me suis habitué à l'environnement. Je sais que ça semble terrible de penser comme ça mais c'est vrai. J'ai besoin de rester concentré où je vais éclater. Harry va comprendre.
Ron aussi. Ils savent tous les deux que c'est mon mécanisme d'auto-défense.
"C'est ton tour, maintenant, Ron." Dis-je.
"As-tu déjà fini?"
"Oui. Je ne suis pas un très grand parleur. "
"Tu m'as presque eu." dit-il. Je lui tire la langue et il rit doucement. "Eh bien, tout ce que je veux dire c'est: Mon pote, peu importe où tu te trouves, j'espère que tu es heureux. Tu nous manque énormément à tous et je sais qu'un jour nous nous rencontrerons à nouveau, n'est-ce pas? Tu l'as écrit toi-même." Il reste silencieux un moment. "Je veux que tu saches que nous sommes bien même si Drago me rends fou parfois." Je renifle. "John vit avec nous maintenant et nous en sommes vraiment heureux."
"Sauf quand vous jouez au soccer dans le salon," murmurai-je.
Ron sourit
"Oui, sauf dans ces occasions. John est tout ce que tu pensais qu'il était. Il va aller à Poudlard. Il est très excité et nous le sommes aussi. Tu aurais du le voir quand il a reçut sa lettre! Nous avons l'impression qu'il sera meilleur que toi au Quidditch."
"Il sera aussi à Serpentard" ajoutai-je avec fierté.
Ron me jette un regard outragé.
"Pas question. Il sera à Gryffondor. "
"Tu ne lis pas bien les signaux, Weasley."
"Ce n'est pas un morveux, Malefoy. En outre, toute ma famille est allée à Gryffondor. "
"Et toute ma famille, à Serpentard!"
Ron grogna.
"Si Harry était ici, il aurait été d'accord avec moi, ce qui fait que nous sommes deux, alors John ira à Gryffondor."
"Scandaleux!" objectai-je.
"Mord-moi!"
"Oh, tu ne perds rien pour attendre, Weasley. Tu ne perds rien pour attendre!"
Nous nous sourions, oubliant temporairement notre tristesse et notre douleur. Je regarde la photo de Harry à nouveau et je réalise que mon cœur n'est plus vide désormais. Il est toujours avec moi et maintenant j'ai Ron et John pour le remplir, eux aussi. Ron m'a réappris à aimer.
"Tu sais, Harry, quand nous nous verrons de nouveau, je vais te botter le cul," dis-je sans méchanceté. "Maintenant, pour finir, je vais chanter Easy Lover."
Ron me regarde, amuse.
"Quoi?"
"Tu m'as entendu. C'est un hommage à la mémoire de Harry. C'était sa chanson préférée, tu te souviens? Il la chantait à Cho Chang parce qu'elle était l'essence de la chanson."
"Oh mon Dieu. C'est vrai! C'était tellement une…"
"Fille facile," concluais-je sagement.
Ron rit. Je me demande si c'est sain de rire dans un cimetière. Je suis sûr que Harry ne s'en formaliserait pas.
"Alors, veux-tu chanter, Ron?" demandai-je.
"Bien sûr."
Et je commence;
'Easy lover, she'll get a hold on you, believe it. Like no other, before you know it you'll be on your knees… She's an easy lover, she'll take your heart but you won't feel it. She's like no other and I'm just trying to make you see…'
Ensuite Ron chante;
'She's the kind of girl you dream of...' We both make a throwing up sound. 'Dream of keeping hold of; you'd better forget it, you'll never get it. She will play around and leave you, leave you and deceive you, better forget it, oh, you'll regret…'
Et nous enchaînons;
'And don't try to change her, just leave it, leave it. You're not the only one, ooh, seeing it believing. It's the only way you'll ever know… Easy lover, she'll get a hold on you, believe it. She's like no other, before you know it you'll be on your knees…'
Nous continuons à chanter en faussant mais en le faisant joyeusement. C'était comme ça que Harry l'aimait. Pour tout le monde qui passent – et un groupe de sorcière passe justement en ce moment – nous devons avoir l'air de vrais fous, mais on s'en fou. Voilà de quoi la vie est faite. Tu continues de sourire même quand tu t'effondres.
Quand la chanson est finie, Ron et moi nous soutenons et passons plusieurs minutes dans le silence. Je ferme les yeux et je prie. Il est 6 heures, l'heure magique. Tout autour, le ciel vire au rose clair et nous entoure. C'est comme si les étoiles tombaient et ça me prend un moment avant de réaliser que je pleure.
"On t'aime, Harry," dis-je à voix basse.
C'est l'heure de partir. Ron me prend la main et nous marchons jusqu'à l'entrée où nous attends John.
Je sens quelque chose caresser ma joue mais je suppose que ce n'est que le vent et mon imagination trop fertile.
Une soudaine certitude vient à moi. Ce n'est pas définitif. Ce n'est pas la fin. Un jour… Un jour, nous nous reverrons.
"Es-tu prêt pour la fête des Weasley?" demanda Ron.
Oh, merde…
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Le point de vue de Harry
Quelques pieds plus loin, Harry regarde les amoureux s'éloigner. Il est content que Drago ne souffre plus, qu'ils aient pu trouver de l'amour entre eux. Harry les aime trop pour les savoir blessé. Il sourit et pense à eux en train de chanter Easy Lover pour lui. Il souhaiterait les voir à nouveau mais ça n'est pas permis.
"Nous serons réunis, un de ces jours." murmura-t-il en soufflant un baiser dans le vent.
Quelqu'un apparaît derrière lui et lui ébouriffe les cheveux. Il regarde derrière lui et voit Sirius grimaçant.
"Allons! Le paradis attends," dit-il.
Harry se redresse et soupire.
"Ne sois pas triste, Harry. La seule chose entre vous, c'est le temps. C'est seulement une question de temps."
"Je sais, c'est juste que je…"
"Tu t'interroge à propos d'une partie à trois?" blagua Sirius.
Harry fit la grimace. "Oui, c'est exactement ça."
Harry avait les larmes aux yeux. Il n'avait jamais cru que les esprits pouvaient pleurer. Il regarda
Ron et Drago une dernière fois et sourit.
"Un jour, nous nous reverrons. "
"Maintenant, allons s'amuser avec ton père." Dit Sirius, rayonnant avant de disparaître dans l'air.
FIN!
La chanson Easy Lover est chantée et écrite par Philip Bailey et Phil Collins.
J'arrive pas à y croire… C'est fini… J'ai l'impression qu'une partie de ma vie vient de finir! Essuies une larme Wah! J'ai fini! Fini, fini, fini! Je vous remercie d'avoir suivi, en espérant que vous suiviez une éventuelle prochaine fic, de mon cru cette fois. Qui sait? Peut-être un jour! Pour ceux qui avez lu la fic après la parution du dernier chapitre, les reviews sont toujours acceptées, même nécessaires, parce que je TIENS à savoir ce que mes lecteurs adorés pensent de moi! Je vous aime, encore merci d'avoir suivi, vous êtes géniaux!
