Résumé : Tsukushi Makino est partie étudier à Boston, laissant derrière elle tous ses amis ainsi que Tsukasa Domyouji. La vie continue… on vit avec des regrets… ou pas ?

Couple : Tsukushi ?

Note d'Inu-kami : Bonjour et merci à mes lecteurs et reviewers :

Konoko

Sark : Contente de voir que t'es toujours vivante.

Shiaru

« Tout ce que je veux, c'est toi »

Par Inu-kami

Chapitre 2 : Omae wa suki da

Flash-back

Le Premier ministre prit le micro pour s'adresser à ses invités.

« Bonsoir à tous et merci d'être venu. J'espère que vous passez une bonne soirée. J'aimerais laisser la parole maintenant à Mr Christies, PDG des 'Raffineries Christies' » déclara Mr Yamashi. Mr Christies monta sur l'estrade et emmena Tsukushi avec lui par la même occasion.

« Bonsoir. Je voulais profiter de cette soirée pour faire connaître mes intentions concernant ma succession. Beaucoup d'entre vous m'ont proposé de racheter mon entreprise et j'ai refusé pour la simple et bonne raison que j'ai trouvé mon successeur. Je vous présente Tsukushi Makino, mon héritière ! » proclama Mr Christies. Il y eut un silence de mort suivit ensuite de flashs de photos et d'applaudissements. Tsukushi, sous le choc avait les yeux ronds.

Fin flash-back

« Aaaaaaaaah ! Comment avez-vous pu décider de ça sans m'en parler ? » s'écria Tsukushi une énième fois. Mr Christies resta impassible mais souriant. Il connaissait le caractère emporté de la jeune femme mais il n'allait pas changé d'avis pour autant.

« Tsukushi, tu es comme la petite-fille que je n'ai jamais eu. Je n'ai pas de famille. Après m'avoir sauvé la vie dans ce parc à Boston, je pense que c'est normal que je te lègue mon entreprise… » commença Mr Christies.

« Qui a idée de se promener avec autant d'argent sur soi aussi ? » rétorqua Tsukushi, blasée. Elle se rappelait bien ce jour à Boston Park. Après une de ses folles journées de travail, Mr Christies décida de se promener dans la parc à 22 h sans gardes du corps, il fut bien sûr attaqué pour son attaché-case. Tsukushi qui rentrait de la bibliothèque, frappa l'un des individus et s'enfuit avec Mr Christies. Elle appela ensuite la police avant que les voleurs ne puissent leur mettre la main dessus.

« Passons ce détail… je veux que tu acceptes mon héritage, s'il te plait ? » dit Mr Christies.

« Mais je n'y connais rien à tout ça, ce n'est pas mon monde ! Tout ce que je voulais c'était vivre paisiblement. Je vous remercie du fond du cœur- » dit Tsukushi mais elle fut interrompu.

« Accepte un cadeau de ton grand-père ou je me tue ! » déclara Mr Christies, tout à fait sérieux.

« Mais c'est du chantage ! C'est pas juste… » s'écria la jeune femme en baissant les bras. Mr Christies lui fit signer les papiers.

« Voilà, quand je ne serais plus de ce monde, tu seras à la tête des 'Raffineries Christies' » annonça Mr Christies en se dirigeant vers la porte.

« Comme ça, vous n'aurez pas à vous suicider ? Ainsi, j'ai peut-être une chance de mourir avant vous » rétorqua Tsukushi en croisant les bras.

« Je ne mourais pas tant que je ne t'aurais pas passer les rênes de mon entreprise ! Hi ! Hi ! Hi ! » sourit le PDG en sortant. Tsukushi avait le visage complètement déformé par la rage de s'être fait dupée. Son téléphone portable sonna.

« Moshi moshi(allô) ? Makino » répondit-elle.

« Félicitations, Koi(Amour) ! » dit une voix masculine.

« Yukito-kun ? Ne me félicite pas, je me suis faite piégée ! D'ailleurs, je crois que tu me dois des explications ? » rétorqua la jeune femme, sa voix avait prit un ton ferme.

« Hé ! Hé, que dirais-tu d'un déjeuner ? Je t'expliquerais- » sourit Yukito mais la communication fut coupée. Il s'inquiéta immédiatement.

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Tsukushi fut enlevée par des hommes en noir et elle se retrouva dans la demeure des… Domyouji.

« Mais qu'est-ce qu'il se passe ? » s'écria Tsukushi et au lieu d'une réponse, elle fut assaillit par Shigeru et Sakurako. Toutes les 3 se retrouvèrent à terre. Tsukasa, Soujiro, Akira et Kazuya descendirent les escaliers.

« Vous allez l'étouffer si vous continuer ainsi ! » dit Kazuya. Les filles se relevèrent.

« Bonjour à tous ! Shigeru, je suis sûre que tu es derrière tout ça ? » dit Tsukushi, suspicieuse.

« Tu es partie soudainement à la fête hier soir et depuis tu n'as donné aucune nouvelle, on voulait te voir ! » dit Shigeru. Tout le monde avait la goutte manga.

« L'enlèvement n'était pas obligatoire, tu sais ? Un coup de fil aurait suffit ! » rétorqua Tsukushi.

« Vous comptez passer votre vie dans l'entrée ? » demanda Tsukasa qui n'avait pas quitté Tsukushi des yeux. Ils se dirigèrent vers le salon où un thé les attendait.

« Aaaaaaaah ! Passez-moi un téléphone, vite ! » demanda Tsukushi

« Pourquoi ? Tiens, prend le mien ! » dit Shigeru.

« Quand tes hommes m'ont 'emmené', j'étais au téléphone- » répondit Tsukushi tout en composant.

« TSUKUSHI MAKINO, QU'EST-CE QUI S'EST PASSE ? J'AI CRU QU'IL T'ETAIT ARRIVE QUELQUE CHOSE ! » s'écria la voix de Yukito dans le combiné, tout le monde grinça des dents en entendant la voix stridente.

« Mou, Yukito-kun arrête de dramatiser ! Je- » commença la jeune femme

« DRAMATISER ? EN PLEINE CONVERSATION, TU COUPES ET TU NE DECROCHE PLUS ! COMMENT JE SUIS SENSE LE PRENDRE ? » ajouta Yukito.

« Ok, Gomen ne, mais je t'assure que ce n'est pas de ma faute. » tenta de calmer Tsukushi. Shigeru prit le téléphone des mains de son amie et parla.

« Yamashi-san, je suis Shigeru Domyouji et Tsukushi est chez moi en ce moment. C'est ma faute… » expliqua Shigeru et elle lui expliqua toute l'histoire. Pas plus de 30 minutes plus tard, Yukito arriva chez Tsukasa.

« Kami-sama(Dieu) tu m'as fait peur ! » annonça Yukito et il vint enlacer Tsukushi. Tsukasa grogna, sa jalousie n'avait pas disparu.

« Hum hum, je crois qu'on peut tous s'asseoir maintenant » dit Akira. Shigeru et Sakurako avaient toutes deux, un cœur à la place des yeux, tandis que Tsukushi était rouge tomate. Le téléphone de Yukito sonna.

« Non, ce n'est plus la peine de déranger l'armée, je l'ai retrouvé. » répondit-il.

« Yukito-kun, ne me dit pas que tu a rameuté les forces spéciale pour me retrouver ? » s'enquit Tsukushi, un fois qu'il ai raccroché.

« Si, pourquoi ? » rétorqua le jeune homme comme si c'était normal.

« POURQUOI ? QUI A IDEE DE DERANGER LES FORCES SPECIALES POUR SIMPLEMENT RETROUVER UNE SIMPLE FILLE COMME MOI ? » s'écria Tsukushi en se relevant.

« QU'EST-CE QUE J'ETAIS SENSE FAIRE ? ATTENDRE QUE TU M'APPELLES ? ALORS QUE TU AURAIS PU ETRE KIDNAPPER OU PIRE ? TU NE POURRAS JAMAIS M'EMPECHER DE M'INQUIETER POUR TOI ! » renchérit Yukito qui s'était levé aussi. Le couple se faisait face maintenant.

« Omae wa suki da(je t'aime) » dit Yukito plus doucement, Tsukushi était crispée, elle le fixait intensivement. Le petit groupe fut bouche bée, Tsukasa s'était levé aussi (mais de jalousie) mais Soujiro et Akira le firent se rasseoir prestement.

« Épouse-moi, Koi(Amour) ! » proposa Yukito en prenant les mains de la jeune femme dans les siennes. Le moment d'après, tout ce que vit Tsukushi, ce fut un trou noir.

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Tsukushi se réveilla lentement, elle se redressa pour s'asseoir sur le lit et aperçut une personne près de la fenêtre. Le jeune homme se retourna et Tsukushi faillit crier. Tsukasa s'approcha du lit.

Quand il a ce regard, ça ne présage rien de bon pensa la jeune femme.

« Où est Yukito-kun ? Et les autres ? » s'enquit Tsukushi.

« Pourquoi tu m'as quitté ? » lâcha brutalement Tsukasa.

« Quoi ? Domyouji, ce qui s'est passé entre nous, c'est du passé. Pourquoi ne pas oublier et devenir amis ? » proposa Tsukushi. Le jeune homme s'était assis au bord du lit, quelques centimètres les séparaient.

« Du passé…? Tu veux dire que ce fils de ministre est ton futur ? » demanda Tsukasa cyniquement. Tsukushi baissa les yeux, ses joues prirent une teinte rosée. Tsukasa n'y tenant plus, l'enlaça brusquement.

« Laisse-moi te dire une chose une bonne fois pour toute, tu es à moi et je ne laisserais aucun homme t'avoir ! » murmura froidement Tsukasa. Tsukushi se débattit mais ne parvint même pas à le déplacer d'un pouce.

« Ce n'est pas juste ! Est-ce que tu penses à Shigeru-san ? C'est ta femme, nom de dieu ! » pleura Tsukushi.

« Je ne pourrais jamais l'aimer. Quand je suis avec elle, c'est à toi que je pense. Maintenant que tu es revenue dans ma vie, je ne te laisserais pas partir. Jamais. » avoua Tsukasa.

The hardest thing I'll ever have to do
Is holding her and loving you