Résumé : Tsukushi Makino est partie étudier à Boston, laissant derrière elle tous ses amis ainsi que Tsukasa Domyouji. La vie continue… on vit avec des regrets… ou pas ?

Couple : Tsukushi ?

Note d'Inu-kami : Bonjour et merci à mes lecteurs et reviewers :

Konoko : voilà la suite que tu attendais, j'espère que ça te plaira toujours.

Cocky-Sark : Tsukushi est faite pour les problèmes. J'aime Yukito aussi. Qui ne voudrait pas avoir une telle déclaration ?

Anonymous : C'est ton vrai nickname ? Merci pour le review.

Hoshi : Je te remercie pour le review, je suis contente que tu ais trouvé ma fic. Et si j'ai besoin d'une bêta-lectrice, je te ferais signe sans problème.

« Tout ce que je veux, c'est toi »

Par Inu-kami

Chapitre 3 : Hanazawa Rui ?

On frappa légèrement à la porte et Tsukasa relâcha Tsukushi contre son gré. Il se mit debout et la porte s'ouvrit pour laisser apercevoir Yukito. Il semblait très inquiet mais le sourire rassurant de la jeune femme l'apaisa immédiatement. Yukito vint prestement prendre Tsukushi dans ses bras.

« Je suis content que tu n'ais rien, Koi(Amour). » dit Yukito.

« Moi aussi, ça doit être un peu de stress. Tu sais avec le décalage horaire, l'annonce d'hier et… toi aujourd'hui, j'avais de quoi m'évanouir. » sourit Tsukushi. Tsukasa était resté silencieux mais ne put s'empêcher de remarquer l'aisance et l'intimité dont faisait preuve le couple devant lui.

Il a intérêt de ne pas l'avoir touché ! pensa frénétiquement l'héritier Domyouji. Yukito s'aperçut vite qu'il avait un spectateur et se tourna vers l'autre homme.

« Domyouji-san, je crois que votre femme vous cherche. » informa le fils du ministre.

« Bien. » répondit seulement Tsukasa sans détacher ses yeux de la jeune femme assise sur le lit. Tsukushi baissa la tête obstinément, incapable de soutenir le regard intense de Tsukasa. Celui-ci partit.

« On doit discuter… » dit faiblement Yukito.

« Je sais, mais maintenant, je veux juste rentrer chez moi. » murmura Tsukushi.

« Très bien. Laisse-moi t'aider. » déclara Yukito avec un sourire et il la mena vers la sortie.

« Pourquoi tu ne m'as jamais dit que tu étais le fils de notre premier ministre ? » demanda la jeune femme.

« Parce que je ne voulais pas te faire peur, Koi(Amour). » admit le jeune homme et ils allèrent rejoindre les autres pour leur dire au revoir.

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« Non, je t'assure Shigeru-san. Je me sens mieux maintenant. J'ai juste envie de rentrer chez moi. » expliqua Tsukushi. Shigeru faisait bien sûr la tête, elle ne comprenait pas pourquoi son amie s'entêtait à refuser de passer la nuit au manoir des Domyouji.

« Mou, je suis si triste… Ça fait 5 ans qu'on n'a aucune nouvelle de toi et quand tu reviens au pays, tu ne veux plus traîner avec tes amis. » bouda Shigeru.

« Shigeru-san, tu sais bien que ce n'est pas vrai. Je suis très contente de vous revoir… tous. Je te promets qu'on se reverra. » déclara Tsukushi.

« Ce week-end. Allons tous ensemble sur mon île ! » décida Shigeru, soudainement moins triste. Tsukushi regarda Yukito avec espoir.

« Ça ne sera pas possible malheureusement. Ce week-end, j'ai l'intention de la présenter à mes parents. » répondit Yukito et les yeux de Tsukushi s'agrandir de terreur. Tsukasa, quant à lui avait ce regard sombre qui ne présageait rien de bon.

« Mais… je ne t'ai pas encore… répondu… Tu ne peux pas me les présenter ! » dit Tsukushi.

« Un jour ou l'autre, il faudra bien que tu les rencontres. Je leur ai tellement parlé de toi qu'ils veulent faire ta connaissance. Ne t'inquiète pas, mes parents ne sont pas des monstres. » rassura le fils du premier ministre.

Ce n'est pas de ça dont j'ai peur. « Je sais que ce ne sont pas des monstres… Je les ai rencontré à votre soirée. » répondit faiblement la future PDG des 'Raffineries Christies'.

« Alors, est-ce si mal de ma part de vouloir présenter la femme la plus importante de ma vie à mes parents ? » s'enquit Yukito. Tout le monde se crispa.

« Non… Je suppose que non. » répondit Tsukushi, évitant de croiser le regard pénétrant de Tsukasa.

« Shigeru-san, Sakurako, appelez-moi et on se fera une soirée entre filles, d'accord ? Au revoir tout le monde. » sourit Tsukushi et Yukito partirent. Shigeru insista pour les raccompagner jusqu'à leur voiture tandis les autre amis de la jeune femme les observèrent depuis le perron.

« Vous pensez qu'ils vivent ensemble ? » demanda Akira.

« Probable. Ils m'ont l'air d'être très proches. » rétorqua Soujiro.

« J'ai l'impression qu'il y aura un mariage bientôt… » sourit Sakurako.

Pas si je suis vivant, pensa Tsukasa.

« Vous savez à qui Yamashi-san me fait penser ? » dit subitement Kazuya. Les F3 et sa fiancée secouèrent leur tête.

« A un mélange de Domyouji-san et Hanazawa-san. » avoua le fiancé de Sakurako. Tsukasa fronça des sourcils.

« En y réfléchissant bien, tu as raison ! Ils se crient dessus un instant et le moment d'après ils sont déjà réconciliés. » ajouta Sakurako. Shigeru revint auprès d'eux.

« De quoi vous parlez ? » demanda la femme de Tsukasa.

« De Tsukushi-san et Yamashi-san. » admit Akira.

« On disait qu'ils étaient parfaits l'un pour l'autre. » ajouta Soujiro.

« Il m'a l'air très gentil et très amoureux surtout… » dit Shigeru et disant cela, elle regarda son mari. Tsukasa n'avait rien dit durant toute la conversation mais Shigeru avait apprit à lire dans ses yeux, et à ce moment, elle pouvait dire sans se tromper qu'il était dangereusement furieux.

« Pourquoi ne pas sortir manger un morceau ? » proposa-t-elle pour changer de sujet et tout le monde s'accorda sur le lieu.

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Tsukushi fut déposée à son appartement après être passée au bureau et récupérée ses affaires. Et comme un gentleman, Yukito décida de ne pas la presser au sujet de sa demande en mariage et elle en contrepartie décida de différer ses questions concernant le fait qu'il était le fils du premier ministre du Japon. Tout juste sortie de son bain et à peine bien séchée, son téléphone sonna.

« Moshi moshi(allô) ? Makino. » répondit la jeune femme.

« J'ai entendu les nouvelles. Félicitations Tsukushi… » dit une voix grave à l'autre bout du fil.

« Ne m'en parle pas je me suis faite piéger comme un rat. Il avait tout prévu ! » renchérit Tsukushi.

« Je savais bien qu'un jour tu deviendrais riche… » ajouta son correspondant.

« Je me serais bien passée de ça. Tout ce que je voulais, c'était une vie normale ! » expliqua la future PDG.

« Il faut te faire une raison… Tu es destinée à vivre anormalement ! » sourit la personne au bout du fil.

« Est-ce que tu te paierais ma tête, Hanazawa Rui ? » s'enquit Tsukushi

« Cela fait longtemps que tu ne m'as plus appelé ainsi, par mon nom entier. Les bons souvenirs d'Eitoku me reviennent en mémoire. » dit Rui.

« Bons ? Il faut le dire vite… je n'ai pas eu que des bons souvenirs dans ce lycée ! » maugréa la jeune femme. Le jeune homme éclata de rire.

« N'empêche, je ne t'aurais pas rencontré s'il n'y avait pas eu tout ces événements. As-tu revu les… F3 ? » risqua-t-il de demander.

« Évidemment, chez le premier ministre et aujourd'hui Shigeru-san m'a kidnappé ! » répondit Tsukushi et elle pouvait entendre son ami rire.

« Ça ne m'étonne qu'à moitié, Tsukasa et elle ne font pas les choses à moitié. » admit Rui et il sentit la tension.

« Viens à Paris ! Viens nous voir et te changer les idées par la même occasion. » s'empressa d'ajouter le jeune homme.

« Mou, tu sais toujours quand j'ai besoin de me confier, n'est-ce pas Rui ? » dit faiblement la jeune femme.

« Cela fait 6 ans que je te connais et il m'est facile de te décrypter, de plus Shizuka voudrait te demander quelque chose et elle veut le faire face à face. » dit-il joyeusement.

« Ok, Shizuka-san me manquait aussi de toutes les façons. Je prends le prochain billet pour Paris. » décida la future PDG.

« Oh et moi je ne te manquais pas du tout ? » demanda Rui, feignant d'être blessé.

« Hanazawa Rui, quand j'arriverais à Paris, tu recevras un carton rouge ! » s'écria Tsukushi. Rui savait toujours lui remonter le moral, peu importe où il se trouvait.

« J'attendrais avec impatience… » promit le jeune homme et après des au revoirs ils raccrochèrent. Après avoir rangé ses valises, vérifié son passeport et réservé son billet d'avion, elle s'assit sur son lit, pensive.

« Maintenant, le plus dur c'est de dire à Yukito que je ne pourrais pas rencontrer ses parents, ce week-end. » se dit Tsukushi à elle-même. Elle prit son courage à deux mains et s'empara du téléphone. Par chance, elle tomba sur le répondeur de Yukito.

« Konbawa(bonsoir) Yukito-kun, j'ai besoin de 'faire le point' alors pardonne-moi d'avance mais je ne pourrais pas rencontrer tes parents ce samedi. Excuse mon égoïsme. Bye. » Tsukushi laissa ce message. Elle savait parfaitement qu'il comprendrait. Yukito l'avait toujours compris. Elle quitta le Japon au petit matin.

It's the third hardest thing I'll ever do
Leaving here without you