Résumé : Tsukushi Makino est partie étudier à Boston, laissant derrière elle tous ses amis ainsi que Tsukasa Domyouji. La vie continue… on vit avec des regrets… ou pas ?
Couple : Tsukushi ?
Note d'Inu-kami : Désolée pour ce long retard mais j'étais débordée ces dernier temps. Bonjour à tous mes reviewers.
« Tout ce que je veux, c'est toi »
Par Inu-kami
Chapitre 5 : Elle est mon coeur
Le lendemain, Tsukushi qui ne s'étant toujours pas décidée à appeler Tsukasa, faisait les cents pas dans sa chambre. Shizuka était partie travailler, seul Rui était à la maison, endormi.
« Je ne peux pas croire que ça m'arrive après tant d'années ! Quelqu'un là-haut doit m'en vouloir ! Haaaa ! » s'écria la jeune femme se tirant les cheveux. C'est ainsi que Rui, réveillé par les élucubration de son amie, la trouva dans sa chambre, décoiffée et se parlant à elle-même. Le jeune homme éclata de rire en venant s'asseoir sur le lit.
« Qu'est-ce qu'il y a de si drôle, Hanazawa Rui ? » s'enquit Tsukushi, irritée.
« Tu es toujours aussi bizarre qu'autrefois, être la future PDG des 'raffineries Christies' ne t'aura pas changé. » répondit Rui.
« Pourquoi j'aurai changé ? Tu sais bien que l'argent ne me changera pas… Sérieusement, Rui pourquoi il me fait ça ? N'a-t-il pas une adorable femme à aimer ? Une famille à fonder ? Un empire a diriger ? Pourquoi s'accroche t-il autant au passé ? » dit la jeune femme héritière.
« Pour la simple et bonne raison que Tsukasa t'aime et n'aimera sûrement que toi. Il serait temps que tu te fasses à cette idée, maintenant que tu es de retour au Japon. » expliqua Rui sans détour. Tsukushi sembla paniquer un moment.
« Geh, tu me remontes vraiment le moral là ! » ironisa-t-elle. Tsukushi ne se voyait pas être une briseuse de ménage et pire elle n'avait aucun désir d'être avec Tsukasa maintenant, n'est-ce pas ? Elle avait des sentiments pour Yukito même si elle ne savait pas exactement de quelle force ils étaient, il y avait quelque chose. La jeune femme savait foncièrement que Yukito et elle seraient heureux ensemble. Il la comprenait aussi bien que Rui pouvait le faire.
« Peut-être vais-je retourner aux U.S.A ! » déclara Tsukushi.
« Il te retrouvera avec ses moyens colossaux, même en enfer, il irait te chercher ! » rétorqua Rui, brisant les espoirs de son amie.
« Tu peux l'appeler de ma part et lui dire que je suis affreusement occupée- »
« -aucune chance que je fasse cet appel, Tsukasa m'en veut déjà de lui avoir menti à ton sujet. Téléphone-lui et finissez-en une bonne fois pour toute. » conseilla Rui. Comme par magie, le téléphone portable de Tsukushi vibra, elle vérifia l'identité du correspondant avant de répondre.
« Moshi moshi… » dit-elle.
« Elle ne compte vraiment pas m'appeler ! Elle va regretter d'être partie se réfugier chez Rui ! » grogna Tsukasa. Il sortit de son bureau et apostropha une des servantes.
« Faites préparer mon jet ! » s'écria-t-il furieux.
« O-oui, bochama(jeune maître) ! » balbutia la pauvre femme et elle partit à tout vitesse. Shigeru sortit du salon à cet instant.
« Tsukasa, tu ne vas pas te rendre à Paris, n'est-ce pas ? » s'enquit sa femme, troublée. Celui-ci avait le regard dur et froid.
« Si, pourquoi ? » rétorqua Tsukasa en fronçant des sourcils.
« N'y vas pas, je t'en prie. Que vont dire les gens quand ils sauront que tu es aller rejoindre Tsukushi ? Les ragots vont aller bon train- » déclara Shigeru.
« -Je me fiche des gens ! Je ne veux pas la perdre… de nouveau. Elle est trop importante pour que je la laisse me glisser entre les doigts comme autrefois. » s'écria l'héritier Domyouji. Shigeru pleura.
« As-tu pensé à moi ? A ma position en tant qu'épouse ? Pourquoi ne peux-tu pas m'aimer comme elle ? Pourquoi à chaque fois, qu'elle est proche tu revis, tu ne vois qu'elle… Qu'est-ce que Tsukushi a que je n'ai pas ? » pleura Shigeru.
« Elle est mon cœur… » sourit Tsukasa.
« Ah, Tsukushi-chan, je suis heureux de t'avoir enfin. Je ne sais pas par quel miracle tu es à Paris mais j'ai besoin que tu me fasses une faveur- » dit une voix excitée masculine.
« -Junpei-kun, stop ! Je ne comprends rien… Qui t'a dit que j'étais à Paris et quel faveur veux-tu ? » rétorqua Tsukushi. Rui souleva un sourcil.
« J'ai appelé à ton bureau mais ils ne savaient où t'étais alors j'ai appelé Yukito-san et voilà ! Pour la faveur, je veux que tu poses avec moi au défilé de Kenzo. » expliqua Junpei, le tout naturellement du monde.
« La dernière fois, je t'ai dit que c'était exceptionnel. Je n'aime pas posé devant les photographes et encore moins défiler. Je suis sûre qu'il y a des milliers de mannequins qui seront plus belles que moi- » déclara Tsukushi.
« -Kenzo veut une fille naturelle et authentique. Je t'ai choisi toi, car on est bien sur les clichés ensemble. De plus, c'est notre couturier national ! S'il te plaaaaaaait Tsukushi-chan ! » implora Junpei.
Mon bon cœur me perdra un de ces jours… « Ok mais tu me le revaudras au centuple ! » menaça la jeune femme. Il fut convenu d'un rendez-vous, le défilé ayant lieu à Paris et Junpei étant lui-même sur place. Quelques années auparavant, elle l'avait rencontré dans les rues de New York. Junpei avait réussi en tant que mannequin, défilant pour les grands noms de la mode. Il avait été si persistent et adorable, allant jusqu'à s'incliner à terre pour se faire pardonner, qu'à la fin, ils redevinrent amis. Rien de plus, à cause de Yukito évidemment. Junpei n'aurait rien fait qui puisse de nouveau mettre en péril son amitié avec la jeune femme. Depuis, ils étaient restés en contact. Tsukushi, posant une ou deux fois avec lui pour quelques magazines, qui bien sûr ne furent publiés qu'aux U.S.A. Bien qu'elle refusait de le croire, Tsukushi se transformait en une véritable beauté lors de ces séances, voilà une des raisons pourquoi on ne la reconnaissait pas forcément
« Alors, tu vas défiler tout compte fait ? » sourit Rui.
« Oui, Junpei sait comment me manœuvrer ! Je vais y aller, j'ai rendez-vous dans 45 minutes. » dit Tsukushi, elle sortit de sa chambre, prit son sac à main, fourra son téléphone et se dirigea vers la porte d'entrée. Enfilant son manteau, elle vit que Rui l'avait accompagné jusqu'à l'entrée.
« Fais attention à toi et appelle si tu as un problème. » conseilla le jeune homme, Tsukushi acquiesça avec un sourire et un hochement de la tête.
« Oh mon dieu, qu'est-ce que tu fais ici ? » s'enquit Tsukushi en ouvrant la porte et apercevant la personne sur le palier.
The
hardest thing I'll ever have to do
Is holding her and loving you
