Tout n'est pas toujours simple

Auteur : Sahad

Note : réponses aux reviews !

Gabrielle : merci de m'encourager ! Je vais passer trois jours en enfer ! Lol ! Sinon, c'est vrai que la description était un peu poussée ! Lol ! Merci pour ta critique ! J'espère que la suite te plaira !

Shunrya : Que de question, petite curieuse ! Eh bien, tu attendra que j'ai écrit la suite ! Muahaha ! I am sadique et fière de l'être !!!

Shyrianne : Tu peux remercier Gabrielle car sans elle tu aurais eu une description encore plus gore ! Lol ! Je crois que j'étais bien partie pour mettre quelques précisions mais bon ! Lol ! Tu le sauras ce qui ne va pas avec Gokû, patience !

Chapitre 2 :

La voiture pénétrait dans le quartier passablement anim Gokû avait revêtu une casquette et ses lunettes de soleil un peu trop grandes pour lui, histoire qu'on ne le reconnaisse pas tout de suite Homura, quant à lui, savait rester en retrait, comme s'il effaçait sa présence, un habitude qu'il avait prit et qui mettait mal à l'aise le pauvre Kôgaiji qui se disait que finalement il ne savait pas grand chose sur leur deux amis.

« On commence par quoi ? demanda le petit brun.

- Je pense qu'on devrait aller voir le vieux... lança Homura.

- Le vieux ? répéta le rouquin. Qui est-ce ?

- Personne ne connaît vraiment son nom, tout le monde l'appelle ''le vieux'' à cause de son apparence de vieil homme... répondit le jeune hacker. Il a l'air assez réglo mais en réalité, il est en possession de tous les documents qui peuvent concerner les clandestins : date d'arrivé, travail, employeur et j'en passe. C'est chez lui qu'on a le plus de chances de trouver quelque chose...

- Tu crois qu'il pourra nous renseigner ? lâcha Sanzô tout en suivant la direction que lui indiquait Homura.

- Je te l'ai dit : ici, tout se sait... » grimaça Gokû.

= POV Kôgaiji =

Quelque chose me dit que cette histoire ne va pas être des plus plaisantes, en plus Gokû semble cacher quelque chose qui lui est désagréable... Qu'est-ce que ça peut bien être ? Je ne lui demande pas, s'il veut nous en parler, il nous en parlera... Pourtant la question me brûle les lèvres... ! Homura donne l'ordre à Sanzô de s'arrêter dans une ruelle, ce dernier s'exécute et nous descendons Gokû nous rappelle une dernière fois de ne pas sortir nos cartes de flics, nous les suivons. Je lance un regard à Sanzô, il semble d'un sang froid incroyable... Purée, y a que moi qui suis sur les nerfs ou quoi ? Bon, bref, nous entrons dans un bâtiment qui a l'air assez ancien... L'intérieur est tout à fait différent, ressemblant plutôt à l'une des discothèques les plus modernes qui soit, ça empeste la fumée et les lumières sont aveuglantes il y a un groupe qui joue du rock, plein de monde qui danse et qui saute, l'ambiance d'une discothèque, quoi... Ça bouscule un peu de tous les côtés, c'est chiant... ! ... Heu... Ils sont passés o ?

Les autres ont disparu, j'ai beau les chercher du regard, je ne vois ni Sanzô, ni Homura, Gokû étant trop petit pour que je l'aperçoive au milieu de tout ce monde... Et merde ! J'accélère un peu le pas, cherchant mes partenaires. Une main me chope l'épaule et je suis plaqué contre le bar, le souffle coupé... !

« Et alors, mon coco ? Ça te dit un petit moment tout les deux ? T'es mignon, tu sais... »

Et merde ! Je suis maudit ! J'essaye de me débattre mais rien à faire, il a une force de bourrin ! Il resserre sa main sur mon poignet, je serre les dents pour ne pas crier de douleur... ! Ça fait un mal de chien ! Je me sens encore plus plaqué contre le bar, son corps contre le mien alors que sa main libre caresse ma peau à travers mon haut sous mon blouson... ! J'entend un déclic et je sens l'étreinte se relâcher brusquement, je me retourne et découvre Sanzô, le canon du flingue collé au front de mon agresseur :

« Essaye seulement de le peloter pour voir... lâche-t-il d'un ton mordant.

- Ok, mec !Déconne pas ! »

Le gars se barre alors que Sanzô me lance un regard interrogateur, je hoche la tête pour lui faire comprendre que je vais bien et pour le remercier Gokû apparaît brusquement, donnant une tape à Sanz :

« Range ça ! »

Sanzô s'exécute et nous suivons Gokû qui nous mène à une porte dérobée, la porte qui se referme semble presque coupé la totalité de la musique des gardes du corps nous regarde d'un sale air, ils ne se doutent probablement pas que nous sommes flics. Nous arrivons dans une salle assez grande, il y a plein de bibelots, un bureau dans le fond derrière lequel se dresse un homme, lorsqu'il nous voit, il fait un geste et ses hommes se retire. Il se lève et s'approche de nous :

« Homura ! Mon frère ! Comment vas-tu depuis le temps ???

- Ça va... répond l'intéressé. Et tes affaires ?

- Bah, quand la musique résonne, tout va bien ! réplique l'homme qui semble d'un certain âge. Et que viens-tu faire ici, mon frère ?

- Je viens discuter... lâche Homura avec un drôle de sourire. Tu vois mes potes, l ? Ben c'est des flics, et j'en suis un aussi...

- Tu es flic, mon frère ? Heureux présage ! rit l'homme.

- On est sur une grosse affaire et j'ai besoin de toi... continue Homura.

- Vas-y, balance, mon frère ! Je serais heureux de pouvoir t'aider ! l'incite le vieux.

- T'as les fiches de toutes les clandestines et tu dois êtres au courant de ce qu'il s'est passé, non ? Je veux ces fiches... rétorque notre partenaire.

- Je ne vois pas de quoi tu parles... souffle notre homme. Je suis désolé mais je ne crois pas pouvoir t'être d'un grande utilité, mon frère... »

Homura sourit et rejoint en quelques enjambées le vieil homme à qui je donnerait dans les soixante-cinq, soixante-dix ans il se place derrière le siège dans lequel ce dernier est assis et murmure :

« Allons, je suis sûr que tu sais quelque chose... On est potes, toi et moi, pas vrai, mon frère ?

- Tu parles peut-être des trois femmes qui ont été tuées, n'est-ce pas, mon frère ? demande l'homme. Tout ce que je sais, c'est que c'étaient des clandestines, rien de plus... Je ne sais rien d'elles.

- Voyons, tu es toujours au courant de tout ce qu'il se passe dans ce quartier... ! grogne Homura. Tu sais tout sur tout sur tes petites propriétés...

- Désolé, mon fère, je ne... »

L'homme n'a pas le temps de finir que, d'un geste rapide et précis, il lui chope le poignet d'une main et le coupe papier de l'autre le sang jaillit sous l'espèce de petit couteau qui se plante dans la main du vieil homme, celui-ci hurlant de douleur... ! J'en reste muet de stupeur alors que Sanzô s'avance, mais Gokû l'arrête, ce qui énerve passablement mon coéquipier :

« Laisse-moi passer ! C'est inhumain de faire ça !

- C'est le seul moyen d'avoir des informations sûre ! le coupe durement Gokû. Et t'inquiète donc pas, il l'a bien mérité avec tous les pauvres gens qu'il exploite. Restez tranquilles et laissez Homura faire. »

Sanzô inspire profondément, signe de sa colère et finit par reculer, se replaçant à ma hauteur je devine qu'il ronge son frein... Mais je garde les yeux rivés sur la main sanguinolente du vieux, sentant mon estomac commencer à se retourner et mon teint virer peu à peu au blanc...

« Alors, tu sais toujours rien ? lâche Homura en haussant la voix.

- Dans l'armoire !!! s'exclame le vieil homme. Houmei[1] ! Akira ! Lina !

- Gokû, vérifie ! » ordonne notre partenaire.

Gokû ne proteste pas, ouvrant l'armoire et cherchant parmi les fiches, il en tire trois et les regarde un moment avant de déclarer :

« Ce sont bien elles... Elles sont rousses toutes les trois.

- Bien... acquiesce Homura. Eh, le vieux, on est jamais passé, ok ? Tu ne sais rien de nous, tu t'es blessé accidentellement en te cassant la gueule sur un de tes joujoux, pig ? Et tu ne sais rien sur nous quatre. Répète !

- Je jure sur ma tête que je ne sais rien !!! Je suis tombé sur un de mes bibelots et je me suis transpercé la main !!! s'écrie l'homme. Laisse-moi aller, maintenant !!! Piti !!!

- Piti ? Parce que tu connais ce mot, toi ?! » peste Homura.

Il le lâche pourtant, lui collant au passage une baffe dans la tête, nous sortons les gardes du corps ne nous arrête pas et nous nous retrouvons sans mal dehors. J'ai encore du mal à croire que ça s'est vraiment passé, Homura semble tout à fait normal en jettant un regard à Sanzô je devine qu'il pense comme moi, on ne s'attendait pas à ça de la part de notre partenaire... Et Gokû semble y être tout à fait habitué, à peine dans la voiture, il lance :

« Il n'a pas menti, leur description correspond à celle des cadavres : rousses, approchant de la trentaine, elles ont 27, 29, et 28 ans... énumère- t-il. Elles sont toutes clandestines et travaillent dans le quartier et devinez quoi...

- Quoi ? je demande en me remettant de mes émotions.

- Elles ont toutes les trois le même visage... souffle notre hacker. Les mêmes traits, regardez les photos. »

J'observe, effectivement, elles ont, à quelques différences près, le même visage rond, presque lunaire, la même taille... C'est hallucinant une telle ressemblance, avec la même coupe on pourrait les prendre pour des sœurs ! Je relève les yeux vers Sanzô qui étudie à nouveau le dossier, il finit par murmurer :

« Les données collent... Groupe sanguin et tout le bazar...

- Ben voilà... Maintenant, il faudrait savoir le pourquoi de ces meurtres... grimace Homura.

- Mmh... Et si le tueur cherchait une femme en réalit ? je propose.

- Comment ça ? demande Gokû.

- Réfléchissez, elles se ressemblent et les meurtres ont été commis à peu près à un mois d'écart chacun d'après le dossier... je réplique. On pourrait penser que notre homme poursuit en réalité une seule femme, un femme qui leur ressemble si j'ai raison et s'il ne l'a pas encore trouvé, on risque de se retrouver avec un nouveau meurtre sur les bras... »

Mes trois coéquipiers me regardent avec de grands yeux... Bah quoi ? J'ai l'air trop con pour pondre une déduction ou c'est parce que mon histoire est totalement stupide ? J vais finir par me vexer tout seul ! Rah !

« Alors ? je lance d'un ton exaspéré.

- T'es trop fort ! s'écrie Gokû. En partant de cette théorie, on peut déjà trouver une ou deux pistes !

- Chapeau... applaudit Homura qui n'en revient pas.

- ... mon amour ne dit rien.

- Tu ne le félicites pas, Sanz ? gémit Gokû.

- Attend... grimace-t-il, le nez plongé dans le dossier. On est pas les premiers sur l'affaire.

- Pardon ? je comprend pas trop là.

- Quelqu'un d'autre en était chargé avant... rétorque Sanzô. Un certain Yo...

- Et ? demande Gokû.

- Il a brutalement disparu de la circulation... réplique mon coéquipier. D'après le rapport de l'enquête, il pensait que les coupures qui sont toutes ressemblantes sur les trois corps viendraient de vestiges, des statues, quoi... Et que les bulles dans le sang dû à une forte pression serait le résultat d'un petit moment dans un caisson haute pression que l'on trouve dans certaines industries... »

Homura, Gokû et Sanzô se penchent encore sur le dossier pendant que je regarde la feuille concernant ce Yo : marié, une petite fille et un garçon de 3 et 7 ans... Comment le prendraient-ils s'ils savaient que leur père a été tu ? A tous les coups, la mère aura dit que le père est parti en voyage et qu'il ne rentrera pas avant longtemps... Coup classique... Je plains cette pauvre famille en partie détruite... Ça ne me donne que plus envie de coincer ce salaud... !

--- A SUIVRE !!

Sahad : oui, je sais, c'est plus court que la normal mais c'est que j'ai le bac à préparer quand même (je passe l'oral après-demain) ! ' Et je ne tiens pas à abuser de la bonne humeur de ma mère qui risque de virer au cyclone force 5 si je reste trop longtemps ! Lol ! Allez, !!!

Note(s) :

[1] Les personnages ne sont pas forcément rousses mais il me fallait des noms féminins donc on va dire qu'elles le sont.