Tout n'est pas toujours simple
Auteur : Sahad
Note : réponses aux reviews !
Gabrielle : Je crois que tu n'es pas la seule à avaoir aimé ma petite séance de pelotage de Kôk !
Shunrya : Lol, y en a bcp qui ont aimé Mumu violent ! Lol !
Kamara : J'ai mis pas mal de temps, désolée... J'ai pas souvent accès à l'ordi depuis le début des vacances... J'espère que ce nouveau chapitre te plaira !
Alia : y ! Ben l'oral, ça a donné un 9... Je suis plutôt contente même si c'est méga surnoté... Je m'attendais à un 3 ou un 5 en fait ! ' Et tu as bien remarqué que Yo était ce petit moine ! en fait c'est que je cherchais désespérément un perso de Saiyuki ! Lol, et j'ai pas trouvé mieux !
Shyrianne : Le cas macaque va peut-être trouvé sa réponse dans ce chapitre ! Et la suite est là...
Note 2 : Salut ! Alors, si vous aimez Bleach, y a UNE fic en Français !!! Moi, perso, j'adore ! -- Alors je la conseille ! o Voilà, la chtite PUB de la journée.
Chapitre 3 :
Cela allait faire trois heures que les quatre flics sillonnaient le quartier. Homura les guida vers une entreprise où se trouvait l'une de ses connaissances Sanzô et Kôgaiji redoutaient que cette connaissance soit du même genre que le vieil homme. Ils s'arrêtèrent devant une grande usine, le blond observa l'endroit : c'était un établissement imposant, froid sans être sinistre... Ils s'avancèrent, suivant leur partenaire qui semblait bien connaître l'endroit : ils les amena directement à une porte de l'étage et frappa. Une voix de femme leur dit d'entrer, ce qu'ils firent. Le bureau était très différent du reste de l'usine, des fleurs un peu partout, une ambiance plutôt calme, chaleureuse.
« Kanzenon... la salua leur coéquipier.
- Bonjour Homura... Ça faisait longtemps... Je me trompe ? répondit-elle en souriant.
- C'est vrai... admit le jeune homme. Tu n'as pas changé...
- Toi si... Tu es devenu un bel homme, Homura... murmura-t-elle. Mais je suppose que tu n'es pas ici pour parler de ça...
- Toujours aussi perspicace... sourit le policier. Tu te doutes bien du pourquoi de ma visite, non ?
- Je le crois... acquiesça-t-elle. Tu viens ici à cause des trois meurtres, je me trompe ?
- Non, comme d'habitude, tu as raison... »
Alors que Homura discutait avec la directrice de l'établissement, Kôgaiji remarqua que Gokû s'éloignait, ce dernier alla se poster derrière la fenêtre qui donnait sur le reste de l'usine, un bon point de surveillance. Le jeune brun observait le mouvement des employés, n'écoutant que d'une oreille distraite la conversation entre son ami et cette femme.
« Je suis désolée, mais je ne peux rien te dire... soupira-t-elle. Je ne sais rien si ce n'est qu'il y a pas mal de grabuge et que toute les jeunes femmes rousses tremblent de peur dans le quartier. Et comme tu le sais, les habitants ne te seront pas d'une grande aide.
- Je n'ai pas oublié... ricana le jeune homme. Dans ces situations là, on ne peut faire confiance qu'à soit même...
- Oui, je pense que tu t'en souviens... sourit Kanzenon. Toi aussi, Gokû, non ? »
Pour toute réponse, l'intéressé tourna vers elle un regard des plus noirs, ce que Kôgaiji avait alors crut impossible du fait de la couleur des yeux du jeune garçon. Sanzô tressaillit aussi, il ne s'attendait pas à lire une telle rancœur et haine dans les yeux du brun. Que c'était-il donc pass ?
« Comment es-tu au courant ? s'étonna Homura.
- Je pensais que tu le devinerais... murmura la directrice. Ici, tout ce sait... »
POV Kôgaiji
Ce sont les mêmes paroles que celles que Gokû m'a balancé alors qu'on approchait du quartier... Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? Tout ce sait, hein ? Mais on patauge pour l'instant, l'enquête n'avance pas du tout... Je soupire. Tout à coup, je sens Gokû se raidir, je le regarde : il semble regarder une personne par la fenêtre...
« Tout ce sait... siffle-t-il entre ses dents. Homura, j'ai trouvé un homme à interroger. »
A peine a-t-il prononcé ces mots que nous nous retrouvons dans l'usine. Je regarde les employés qui ont levé la tête vers nous, ils retournent rapidement à leur travail, tous sauf un : au fond de la salle, un homme part en courant par la sortie de secours.
« Fuir comme ça, c'est pas très innocent, je trouve... grogne Sanzô.
- On y go ! » je ricane.
Enfin un peu d'action ! Je cours rapidement après notre homme en compagnie de Gokû qui semble étrangement très pris par cette course- poursuite, pendant ce temps, Sanzô et Homura sont partis chercher la voiture.
Salet ! Il court vite ! J'essaye de forcer un peu l'allure, mais ça ne me permet pas de le rattraper ! Je vois la voiture surgir, Homur semble parler à Sanzô... Je sens mon portable vibrer :
« Kô, Homura pense que cet homme cherche à fuir en empruntant le métro. La circulation ne me permet pas d'accélérer. Ne tentez rien de stupide, on se retrouve à destination !
- Ok ! »
Je raccroche. Le métro, hein ? Ça peut être marrant ! Je ne sais pas vraiment pourquoi mais cette idée de chasse me procure une certaine délectation... ! Traquer le gibier, c'est le genre de truc que j'aime bien ! Je lance un regard à Gokû, apparemment il pense la même chose que Homura, pas la peine de l'avertir. Nous descendons quatre à quatre les escaliers de la station de métro et... MERDE ! La porte du train se referme et il démarre... ! Je commence à ralentir ma course mais m'aperçois que Gokû ne ralentis pas... ?! Je le saisis par le col :
« Pas de gestes inconsidérés. C'est les ordres qu'on a reçu !
- On va le perdre ! proteste Mr. le Hacker.
- On va le pêcher à la prochaine station ! » je réplique.
Gokû semble se résigner à cette solution, je prend mon portable et préviens Sanzô qui nous prend en voiture. Plus question de jouer les filatures : on sort le gyrophare et l'alarme ! Les voitures nous cèdent rapidement le passage. A ce rythme, on pourra le pêcher facilement ! Je regarde ma montre, il faut environ quinze minutes au métro pour atteindre la station suivante... Nous y serons avant !
Nous nous arrêtons sur le parking exactement douze minutes et trente- sept secondes plus tard ! Sanzô reste dans la voiture avec Homura : je connais cette station, il n'y a que deux sorties possibles ! Gokû et moi nous séparons. J'arrive à la sortie destinées aux arrivées et attend. Je ne vois pas la silhouette de notre homme... ! Il est pressé, c'est donc inutile de m'attarder. Je regarde ma montre : seize minutes et quinze secondes. Inutile. Je prend mon portable :
« Gok ! Il descendra peut-être à la station suivante.
/ Bien reçu. /
Sur ce, nous retrouvons Sanzô et Homura dans la voiture. Nous laissons le gyrophare et la sirène, filant à toute allure. Les stations sont normalement séparées de quinze minutes chaque à vitesse de métro : on peut toujours essayer de l'avoir !
La circulation ne nous a pas gêner, nous sommes sur place à quatorze minutes piles ! Je vais couvrir une sortie, Gokû aussi... Je regarde l'arrivage : il y a deux points de sortie pour l'arrivage dans cette station. Si je ne le vois pas, Gokû le repèrera... ! Allez, sors de ta cachette... ! Je sens mon portable vibrer, c'est Sanz :
« Quoi ?
/ Dis-moi si je me trompe : y a pas une troisième sortie à la station des Cerisiers ? /
- Une trois... ? c'est le déclic dans mon esprit. Merde ! J'avais oublié la porte arrière !!! Appelle Gok ! On arrive ! »
Je retourne sur le parking au pas de course. Merde ! Comment ai-je pu oublier ça ?! Sanzô redémarre et contourne la station par une petite rue non loin qui nous permet de rejoindre le pont derrière le bâtiment... Bingo ! Je reconnais la silhouette de notre homme qui est en train de traverser le pont !
« Sanzô, continue à conduire ! Je saute ! » lance Gokû.
Il quoi ?! Il se prépare effectivement à sauter et s'exécute une fois à la hauteur de notre homme. La voiture dérape à moitié quand Sanzô freine, je me cogne la tête contre la fenêtre : aïeeeuuuh... ! Lorsque nous sortons, Gokû est à califourchon sur le gars, un flingue visser sur la tempe de ce dernier qui est tout tremblant...
« Bien, tu vas répondre gentiment à ma question : que sais-tu sur le meurtres des trois femmes rousses ? Parles ! ordonne Gokû.
- Je... Je ne sais rien ! Je jure !!! s'exclame l'homme.
- Vraiment ? Eh ben, on va vérifier ça... ! » sourit notre partenaire.
Avant que j'ai pu faire le moindre geste, Gokû a saisit l'homme et le penche dangereusement sur la barrière du pont... ! Il est si fort que ça ? Je n'arrive même pas à bouger, regardant seulement ce spectacle avec des yeux écarquillés...
« Alors ?! crache Gokû. Qu'est-ce que tu sais à propos de ces meurtres ?!
- Mais je... ! tente de protester notre homme.
- Parles ! crie notre petit brun en le déséquilibrant un peu plus.
- Les Loups Gris !!! hurle le fuyard. Les Loups Gris !!!
- Les Loups Gris... ? répète Sanzô.
- Merci du tuyau... sourit notre coéquipier.
- Gokû... ? lance Homura d'un ton... inquiet ?
- Je suppose que tu m'as reconnu... siffle l'intéressé à notre homme. Tu te souviens de moi, n'est-ce pas ?
- Non... ! Je ne... tente de nier le malheureux.
- TE FOUS PAS DE MA GUEULE !!!! T'AS BUTE NATAKU APRES L'AVOIR SAUVAGEMENT VIOLE ET T'ALLAIS FAIRE PAREIL AVEC MOI !!! explose Gokû. SAUF QUE T'AS PAS EU LE TEMPS DE ME BUTER, PAS VRAI ?! QUELQU'UN EST ARRIVE A TEMPS, MAIS TOI, PERSONNE NE TE SAUVERA !! »
Notre coéquipier penche désormais vraiment dangereusement l'homme par dessus la rambarde, Homura appelle Gokû mais il n'esquisse pas le moindre geste. Notre homme hurle désespérément, Gokû grogne, le ramène et l'assomme d'un coup de flingue sur le coin de la tête... Je reste interdit... Sanzô aussi. Gokû se tourne vers Homura :
« J'espère que t'es content.
- Ce mec est un salaud mais c'est pas une raison pour devenir un meurtrier... soupire son interlocuteur.
- Qu'est-ce que t'en sais ? grimace notre petit hacker.
- Pardon ?
- Qu'est-ce que tu peux bien y comprendre ?! »
FIN POV
Le jeune brun laissait les larmes couler à flot sur son visage, dévisageant son aîné en hurlant ces mots. Les yeux du jeune homme scrutèrent l'adolescent : surprise, tristesse... Les émotions ne savaient trouver convenablement leur place dans ses yeux et dans son esprit. Le petit brun se laissa tomber par terre, ses jambes ne pouvant plus le soutenir, il ne retenait pas ces larmes qu'il avait empêché de s'échapper durant plusieurs années. Recroquevillé, ses bras barrant son torse comme pour se protéger ou plutôt pour tenter de panser toute la douleur qu'il ressentait Gokû laissait ses cris de douleur et de détresse transpercer l'air et le cœur de ses amis. Kôgaiji et Sanzô le regardaient, impuissants : qu'étaient-ils censés faire dans ce genre de cas ? Avaient- ils seulement le droit de toucher leur petit hacker tout à coup si abattu ?
Homura s'approcha doucement de l'adolescent presque pris de convulsions, s'agenouillant à sa hauteur et posant sa main sur la sienne. Les yeux d'or envahis par les larmes se levèrent vers lui, il ne pouvait y lire que détresse, douleur, malheur... Cela l'attristait de voir son jeune ami dans un tel état, car la personne qui était arrivée à temps, c'était lui. C'était lui qui avait découvert le corps ensanglanté de Nataku, et c'était lui qui avait découvert le petit brun hurlant de douleur, souffrant comme jamais... Il savait que Gokû avait horriblement honte de lui montrer ne serait-ce qu'une partie infime de son corps : il ne voulait plus que qui que ce soit le voit vraiment. Jamais il n'allait à la piscine, jamais il ne retirait ne serait-ce que son haut en sa présence : il s'enfermait à double voire triple tour dans la salle de bain. Il l'entendait pleurer le soir alors qu'il était dans la chambre d'à côté ou même parfois hurler en se réveillant en sueur en plein milieu de la nuit...
« Ça va aller, Gokû... murmura-t-il. Je suis là maintenant... Et je ne laisserais personne te faire du mal, plus jamais... »
Comme si ces mots étaient les seuls que le jeune garçon attendait, il s'effondra dans les bras de son aîné, se blottissant contre lui comme si ce dernier pouvait le protéger de tout, le protéger du monde. Les deux autres policiers observaient la scène interdits, puis Kôgaiji s'avança doucement, il ne leva pas la main vers l'adolescent de peur de l'effrayer, et souffla :
« Moi aussi, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour t'aider et te protéger...
- Pareil... » lâcha Sanzô qui s'arrêta à un mètre d'eux.
Un faible sourire se dessina sur le visage du petit brun, il se blottit un peu plus contre Homura et ferma les yeux, se laissant bercer par cette douce chaleur, ces moments de tendresse qui lui avaient tant manqué durant son enfance il sombra dans le sommeil, sa main agrippant fortement le haut de son ami. Ce dernier le prit dans ses bras et le porta jusqu'à la voiture, s'installant à l'arrière à ses côtés.
« Et lui ? On en fait quoi ? demanda le rouquin en désignant l'homme.
- On n'a pas de preuves pour l'inculper... grimaça son compagnon. Et je pense que Gokû ne voudra jamais témoigner... Il a déjà assez d'un quartier qui est au courant de ce qu'il s'est produit...
- Tu as raison... approuva le jeune homme aux yeux émeraude.
- Merci, Sanzô, Kô... souffla Homura.
- T'as pas à nous remercier, c'est bien normal... »
----
Les yeux or du jeune brun s'entrouvrirent doucement... Où était-il ? Il entrevit un plafond blanc, le petit bruit des touches d'un clavier ainsi que celui des feuilles que l'on retourne... Tout à coup, ce fut un déclic, il se souvenait ! L'homme, ce qu'il avait crié, tout !! Il se redressa d'un coup et découvrit où il était : il était allongé sur un petit lit improvisé composé de trois fauteuils sans accoudoirs et d'une veste, celle d'Homura.
« Ah, tu t'es réveillé... » lâcha une voix familière.
Gokû se retourna et aperçu Kôgaiji qui était devant un ordinateur, lui souriant gentiment... l'adolescent se souvenait bien des paroles qu'il avait prononcé... Que pouvait bien penser son ami de lui ?
« Tu ne te réveillais pas alors on est revenu au poste. J'écris un message à Gojô pour qu'il nous aide un peu en trouvant quelques infos à propos des soit disant statues qui auraient servi de modèle au tueur...
- Kô... l'interrompit le jeune. Tu... Sois sincère avec moi...
- Hein ? les yeux verts trahissaient l'incompréhension du jeune flic.
- Dis-le... Que je te dégoûte... gémit l'adolescent. Maintenant que tu le sais... »
Un silence s'installa dans la pièce. Le rouquin demeura muet quelques minutes, comme s'il était en train d'analyser les paroles de son jeune ami, celui-ci s'était quelque peu crispé, serrant les points sur ses genoux. Il finit par briser le silence qui semblait oppresser Gok :
« Raconte pas n'importe quoi... C'est pas comme si c'était de ta faute, c'est ce gars qui me dégoûte... Toi, tu n me dégoûte pas... Ce que t'as vécu a dû être terrible, je ne peux pas prétendre que je comprend ta douleur, parce que je ne l'ai jamais vécu... Mais la seule chose que je peux t'offrir, c'est mon soutien... Je peux te dire aussi que je souhaite sincèrement rester ton ami, si tu n'y vois pas d'inconvénients...
- ... les yeux or le scrutèrent quelques secondes avant qu'un sourire naisse sur les lèvres de l'adolescent. Arigatô Kôgaiji... »
--- A SUIVRE :
Sahad : Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaay !!!!! Fini ce chapitre !!!!! J'arrivais pas à avancer !!! Et comme je me souviens plus de cette partie de l'histoire je vais devoir me refarcir ce bouquin !!!!! Sahad est GEN- KIIIIIIIIIIIIII !!!!!
Gok : elle a pété une pile... ! OO'
K : Y a que maintenant que tu remarques ?
Gok : Huh ?
Sanz : Elle est fêlée depuis sa venue au monde... Le médecin a dû la faire tomber...
K : Ou alors elle doit être possédée par le démon de la connerie furieuse...
Gok : Ah bon ???
Sahad : Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaay !!! a rien remarqué du tout, elle a pas suivi la conversation Je suis GENKIIIIIIIIII !!!
Gok : Ok, je veux bien vous croire... On va bouffer ?
Sahad : VOILAAAAAAAAAA !!! reprend son souffle arf... Review ??? chibi eyes
Auteur : Sahad
Note : réponses aux reviews !
Gabrielle : Je crois que tu n'es pas la seule à avaoir aimé ma petite séance de pelotage de Kôk !
Shunrya : Lol, y en a bcp qui ont aimé Mumu violent ! Lol !
Kamara : J'ai mis pas mal de temps, désolée... J'ai pas souvent accès à l'ordi depuis le début des vacances... J'espère que ce nouveau chapitre te plaira !
Alia : y ! Ben l'oral, ça a donné un 9... Je suis plutôt contente même si c'est méga surnoté... Je m'attendais à un 3 ou un 5 en fait ! ' Et tu as bien remarqué que Yo était ce petit moine ! en fait c'est que je cherchais désespérément un perso de Saiyuki ! Lol, et j'ai pas trouvé mieux !
Shyrianne : Le cas macaque va peut-être trouvé sa réponse dans ce chapitre ! Et la suite est là...
Note 2 : Salut ! Alors, si vous aimez Bleach, y a UNE fic en Français !!! Moi, perso, j'adore ! -- Alors je la conseille ! o Voilà, la chtite PUB de la journée.
Chapitre 3 :
Cela allait faire trois heures que les quatre flics sillonnaient le quartier. Homura les guida vers une entreprise où se trouvait l'une de ses connaissances Sanzô et Kôgaiji redoutaient que cette connaissance soit du même genre que le vieil homme. Ils s'arrêtèrent devant une grande usine, le blond observa l'endroit : c'était un établissement imposant, froid sans être sinistre... Ils s'avancèrent, suivant leur partenaire qui semblait bien connaître l'endroit : ils les amena directement à une porte de l'étage et frappa. Une voix de femme leur dit d'entrer, ce qu'ils firent. Le bureau était très différent du reste de l'usine, des fleurs un peu partout, une ambiance plutôt calme, chaleureuse.
« Kanzenon... la salua leur coéquipier.
- Bonjour Homura... Ça faisait longtemps... Je me trompe ? répondit-elle en souriant.
- C'est vrai... admit le jeune homme. Tu n'as pas changé...
- Toi si... Tu es devenu un bel homme, Homura... murmura-t-elle. Mais je suppose que tu n'es pas ici pour parler de ça...
- Toujours aussi perspicace... sourit le policier. Tu te doutes bien du pourquoi de ma visite, non ?
- Je le crois... acquiesça-t-elle. Tu viens ici à cause des trois meurtres, je me trompe ?
- Non, comme d'habitude, tu as raison... »
Alors que Homura discutait avec la directrice de l'établissement, Kôgaiji remarqua que Gokû s'éloignait, ce dernier alla se poster derrière la fenêtre qui donnait sur le reste de l'usine, un bon point de surveillance. Le jeune brun observait le mouvement des employés, n'écoutant que d'une oreille distraite la conversation entre son ami et cette femme.
« Je suis désolée, mais je ne peux rien te dire... soupira-t-elle. Je ne sais rien si ce n'est qu'il y a pas mal de grabuge et que toute les jeunes femmes rousses tremblent de peur dans le quartier. Et comme tu le sais, les habitants ne te seront pas d'une grande aide.
- Je n'ai pas oublié... ricana le jeune homme. Dans ces situations là, on ne peut faire confiance qu'à soit même...
- Oui, je pense que tu t'en souviens... sourit Kanzenon. Toi aussi, Gokû, non ? »
Pour toute réponse, l'intéressé tourna vers elle un regard des plus noirs, ce que Kôgaiji avait alors crut impossible du fait de la couleur des yeux du jeune garçon. Sanzô tressaillit aussi, il ne s'attendait pas à lire une telle rancœur et haine dans les yeux du brun. Que c'était-il donc pass ?
« Comment es-tu au courant ? s'étonna Homura.
- Je pensais que tu le devinerais... murmura la directrice. Ici, tout ce sait... »
POV Kôgaiji
Ce sont les mêmes paroles que celles que Gokû m'a balancé alors qu'on approchait du quartier... Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? Tout ce sait, hein ? Mais on patauge pour l'instant, l'enquête n'avance pas du tout... Je soupire. Tout à coup, je sens Gokû se raidir, je le regarde : il semble regarder une personne par la fenêtre...
« Tout ce sait... siffle-t-il entre ses dents. Homura, j'ai trouvé un homme à interroger. »
A peine a-t-il prononcé ces mots que nous nous retrouvons dans l'usine. Je regarde les employés qui ont levé la tête vers nous, ils retournent rapidement à leur travail, tous sauf un : au fond de la salle, un homme part en courant par la sortie de secours.
« Fuir comme ça, c'est pas très innocent, je trouve... grogne Sanzô.
- On y go ! » je ricane.
Enfin un peu d'action ! Je cours rapidement après notre homme en compagnie de Gokû qui semble étrangement très pris par cette course- poursuite, pendant ce temps, Sanzô et Homura sont partis chercher la voiture.
Salet ! Il court vite ! J'essaye de forcer un peu l'allure, mais ça ne me permet pas de le rattraper ! Je vois la voiture surgir, Homur semble parler à Sanzô... Je sens mon portable vibrer :
« Kô, Homura pense que cet homme cherche à fuir en empruntant le métro. La circulation ne me permet pas d'accélérer. Ne tentez rien de stupide, on se retrouve à destination !
- Ok ! »
Je raccroche. Le métro, hein ? Ça peut être marrant ! Je ne sais pas vraiment pourquoi mais cette idée de chasse me procure une certaine délectation... ! Traquer le gibier, c'est le genre de truc que j'aime bien ! Je lance un regard à Gokû, apparemment il pense la même chose que Homura, pas la peine de l'avertir. Nous descendons quatre à quatre les escaliers de la station de métro et... MERDE ! La porte du train se referme et il démarre... ! Je commence à ralentir ma course mais m'aperçois que Gokû ne ralentis pas... ?! Je le saisis par le col :
« Pas de gestes inconsidérés. C'est les ordres qu'on a reçu !
- On va le perdre ! proteste Mr. le Hacker.
- On va le pêcher à la prochaine station ! » je réplique.
Gokû semble se résigner à cette solution, je prend mon portable et préviens Sanzô qui nous prend en voiture. Plus question de jouer les filatures : on sort le gyrophare et l'alarme ! Les voitures nous cèdent rapidement le passage. A ce rythme, on pourra le pêcher facilement ! Je regarde ma montre, il faut environ quinze minutes au métro pour atteindre la station suivante... Nous y serons avant !
Nous nous arrêtons sur le parking exactement douze minutes et trente- sept secondes plus tard ! Sanzô reste dans la voiture avec Homura : je connais cette station, il n'y a que deux sorties possibles ! Gokû et moi nous séparons. J'arrive à la sortie destinées aux arrivées et attend. Je ne vois pas la silhouette de notre homme... ! Il est pressé, c'est donc inutile de m'attarder. Je regarde ma montre : seize minutes et quinze secondes. Inutile. Je prend mon portable :
« Gok ! Il descendra peut-être à la station suivante.
/ Bien reçu. /
Sur ce, nous retrouvons Sanzô et Homura dans la voiture. Nous laissons le gyrophare et la sirène, filant à toute allure. Les stations sont normalement séparées de quinze minutes chaque à vitesse de métro : on peut toujours essayer de l'avoir !
La circulation ne nous a pas gêner, nous sommes sur place à quatorze minutes piles ! Je vais couvrir une sortie, Gokû aussi... Je regarde l'arrivage : il y a deux points de sortie pour l'arrivage dans cette station. Si je ne le vois pas, Gokû le repèrera... ! Allez, sors de ta cachette... ! Je sens mon portable vibrer, c'est Sanz :
« Quoi ?
/ Dis-moi si je me trompe : y a pas une troisième sortie à la station des Cerisiers ? /
- Une trois... ? c'est le déclic dans mon esprit. Merde ! J'avais oublié la porte arrière !!! Appelle Gok ! On arrive ! »
Je retourne sur le parking au pas de course. Merde ! Comment ai-je pu oublier ça ?! Sanzô redémarre et contourne la station par une petite rue non loin qui nous permet de rejoindre le pont derrière le bâtiment... Bingo ! Je reconnais la silhouette de notre homme qui est en train de traverser le pont !
« Sanzô, continue à conduire ! Je saute ! » lance Gokû.
Il quoi ?! Il se prépare effectivement à sauter et s'exécute une fois à la hauteur de notre homme. La voiture dérape à moitié quand Sanzô freine, je me cogne la tête contre la fenêtre : aïeeeuuuh... ! Lorsque nous sortons, Gokû est à califourchon sur le gars, un flingue visser sur la tempe de ce dernier qui est tout tremblant...
« Bien, tu vas répondre gentiment à ma question : que sais-tu sur le meurtres des trois femmes rousses ? Parles ! ordonne Gokû.
- Je... Je ne sais rien ! Je jure !!! s'exclame l'homme.
- Vraiment ? Eh ben, on va vérifier ça... ! » sourit notre partenaire.
Avant que j'ai pu faire le moindre geste, Gokû a saisit l'homme et le penche dangereusement sur la barrière du pont... ! Il est si fort que ça ? Je n'arrive même pas à bouger, regardant seulement ce spectacle avec des yeux écarquillés...
« Alors ?! crache Gokû. Qu'est-ce que tu sais à propos de ces meurtres ?!
- Mais je... ! tente de protester notre homme.
- Parles ! crie notre petit brun en le déséquilibrant un peu plus.
- Les Loups Gris !!! hurle le fuyard. Les Loups Gris !!!
- Les Loups Gris... ? répète Sanzô.
- Merci du tuyau... sourit notre coéquipier.
- Gokû... ? lance Homura d'un ton... inquiet ?
- Je suppose que tu m'as reconnu... siffle l'intéressé à notre homme. Tu te souviens de moi, n'est-ce pas ?
- Non... ! Je ne... tente de nier le malheureux.
- TE FOUS PAS DE MA GUEULE !!!! T'AS BUTE NATAKU APRES L'AVOIR SAUVAGEMENT VIOLE ET T'ALLAIS FAIRE PAREIL AVEC MOI !!! explose Gokû. SAUF QUE T'AS PAS EU LE TEMPS DE ME BUTER, PAS VRAI ?! QUELQU'UN EST ARRIVE A TEMPS, MAIS TOI, PERSONNE NE TE SAUVERA !! »
Notre coéquipier penche désormais vraiment dangereusement l'homme par dessus la rambarde, Homura appelle Gokû mais il n'esquisse pas le moindre geste. Notre homme hurle désespérément, Gokû grogne, le ramène et l'assomme d'un coup de flingue sur le coin de la tête... Je reste interdit... Sanzô aussi. Gokû se tourne vers Homura :
« J'espère que t'es content.
- Ce mec est un salaud mais c'est pas une raison pour devenir un meurtrier... soupire son interlocuteur.
- Qu'est-ce que t'en sais ? grimace notre petit hacker.
- Pardon ?
- Qu'est-ce que tu peux bien y comprendre ?! »
FIN POV
Le jeune brun laissait les larmes couler à flot sur son visage, dévisageant son aîné en hurlant ces mots. Les yeux du jeune homme scrutèrent l'adolescent : surprise, tristesse... Les émotions ne savaient trouver convenablement leur place dans ses yeux et dans son esprit. Le petit brun se laissa tomber par terre, ses jambes ne pouvant plus le soutenir, il ne retenait pas ces larmes qu'il avait empêché de s'échapper durant plusieurs années. Recroquevillé, ses bras barrant son torse comme pour se protéger ou plutôt pour tenter de panser toute la douleur qu'il ressentait Gokû laissait ses cris de douleur et de détresse transpercer l'air et le cœur de ses amis. Kôgaiji et Sanzô le regardaient, impuissants : qu'étaient-ils censés faire dans ce genre de cas ? Avaient- ils seulement le droit de toucher leur petit hacker tout à coup si abattu ?
Homura s'approcha doucement de l'adolescent presque pris de convulsions, s'agenouillant à sa hauteur et posant sa main sur la sienne. Les yeux d'or envahis par les larmes se levèrent vers lui, il ne pouvait y lire que détresse, douleur, malheur... Cela l'attristait de voir son jeune ami dans un tel état, car la personne qui était arrivée à temps, c'était lui. C'était lui qui avait découvert le corps ensanglanté de Nataku, et c'était lui qui avait découvert le petit brun hurlant de douleur, souffrant comme jamais... Il savait que Gokû avait horriblement honte de lui montrer ne serait-ce qu'une partie infime de son corps : il ne voulait plus que qui que ce soit le voit vraiment. Jamais il n'allait à la piscine, jamais il ne retirait ne serait-ce que son haut en sa présence : il s'enfermait à double voire triple tour dans la salle de bain. Il l'entendait pleurer le soir alors qu'il était dans la chambre d'à côté ou même parfois hurler en se réveillant en sueur en plein milieu de la nuit...
« Ça va aller, Gokû... murmura-t-il. Je suis là maintenant... Et je ne laisserais personne te faire du mal, plus jamais... »
Comme si ces mots étaient les seuls que le jeune garçon attendait, il s'effondra dans les bras de son aîné, se blottissant contre lui comme si ce dernier pouvait le protéger de tout, le protéger du monde. Les deux autres policiers observaient la scène interdits, puis Kôgaiji s'avança doucement, il ne leva pas la main vers l'adolescent de peur de l'effrayer, et souffla :
« Moi aussi, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour t'aider et te protéger...
- Pareil... » lâcha Sanzô qui s'arrêta à un mètre d'eux.
Un faible sourire se dessina sur le visage du petit brun, il se blottit un peu plus contre Homura et ferma les yeux, se laissant bercer par cette douce chaleur, ces moments de tendresse qui lui avaient tant manqué durant son enfance il sombra dans le sommeil, sa main agrippant fortement le haut de son ami. Ce dernier le prit dans ses bras et le porta jusqu'à la voiture, s'installant à l'arrière à ses côtés.
« Et lui ? On en fait quoi ? demanda le rouquin en désignant l'homme.
- On n'a pas de preuves pour l'inculper... grimaça son compagnon. Et je pense que Gokû ne voudra jamais témoigner... Il a déjà assez d'un quartier qui est au courant de ce qu'il s'est produit...
- Tu as raison... approuva le jeune homme aux yeux émeraude.
- Merci, Sanzô, Kô... souffla Homura.
- T'as pas à nous remercier, c'est bien normal... »
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Les yeux or du jeune brun s'entrouvrirent doucement... Où était-il ? Il entrevit un plafond blanc, le petit bruit des touches d'un clavier ainsi que celui des feuilles que l'on retourne... Tout à coup, ce fut un déclic, il se souvenait ! L'homme, ce qu'il avait crié, tout !! Il se redressa d'un coup et découvrit où il était : il était allongé sur un petit lit improvisé composé de trois fauteuils sans accoudoirs et d'une veste, celle d'Homura.
« Ah, tu t'es réveillé... » lâcha une voix familière.
Gokû se retourna et aperçu Kôgaiji qui était devant un ordinateur, lui souriant gentiment... l'adolescent se souvenait bien des paroles qu'il avait prononcé... Que pouvait bien penser son ami de lui ?
« Tu ne te réveillais pas alors on est revenu au poste. J'écris un message à Gojô pour qu'il nous aide un peu en trouvant quelques infos à propos des soit disant statues qui auraient servi de modèle au tueur...
- Kô... l'interrompit le jeune. Tu... Sois sincère avec moi...
- Hein ? les yeux verts trahissaient l'incompréhension du jeune flic.
- Dis-le... Que je te dégoûte... gémit l'adolescent. Maintenant que tu le sais... »
Un silence s'installa dans la pièce. Le rouquin demeura muet quelques minutes, comme s'il était en train d'analyser les paroles de son jeune ami, celui-ci s'était quelque peu crispé, serrant les points sur ses genoux. Il finit par briser le silence qui semblait oppresser Gok :
« Raconte pas n'importe quoi... C'est pas comme si c'était de ta faute, c'est ce gars qui me dégoûte... Toi, tu n me dégoûte pas... Ce que t'as vécu a dû être terrible, je ne peux pas prétendre que je comprend ta douleur, parce que je ne l'ai jamais vécu... Mais la seule chose que je peux t'offrir, c'est mon soutien... Je peux te dire aussi que je souhaite sincèrement rester ton ami, si tu n'y vois pas d'inconvénients...
- ... les yeux or le scrutèrent quelques secondes avant qu'un sourire naisse sur les lèvres de l'adolescent. Arigatô Kôgaiji... »
--- A SUIVRE :
Sahad : Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaay !!!!! Fini ce chapitre !!!!! J'arrivais pas à avancer !!! Et comme je me souviens plus de cette partie de l'histoire je vais devoir me refarcir ce bouquin !!!!! Sahad est GEN- KIIIIIIIIIIIIII !!!!!
Gok : elle a pété une pile... ! OO'
K : Y a que maintenant que tu remarques ?
Gok : Huh ?
Sanz : Elle est fêlée depuis sa venue au monde... Le médecin a dû la faire tomber...
K : Ou alors elle doit être possédée par le démon de la connerie furieuse...
Gok : Ah bon ???
Sahad : Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaay !!! a rien remarqué du tout, elle a pas suivi la conversation Je suis GENKIIIIIIIIII !!!
Gok : Ok, je veux bien vous croire... On va bouffer ?
Sahad : VOILAAAAAAAAAA !!! reprend son souffle arf... Review ??? chibi eyes
