Tout n'est pas toujours simple

Auteur : Sahad

Note : réponse aux reviews

Yami ni hikari : Voici la suite qui s'est bien faite attendre... ! Désolée ! '

Gabrielle : Mais oui, nos conversations sont sympa ! Et niveau inspiration , c'est le top !

Kamara : La suite arrive !! Avec du retard mais elle arrive !!! Chaud devant !!

Dstine : mais enfin, c'est mon rôle de les traumatiser ! Merci d'avoir updater pour moi !

Sur ce, bonne lecture, les gens !

Chapitre 5 :

Hakkaï avait donc été informé de la tournure que prenait la mission, Kôgaiji n'ayant bien sûr pas précisé quels liens existaient entre Gokû et le quartier suspect. Pendant ce temps Sanzô discutait avec leur ami de l'Ordinacentre :

« C'est tout ce que tu as à nous dire au sujet de l'affaire ?

- Ben... Je suppose que t'es au courant que vous êtes pas les premiers dessus, ne ? lança le rouquin en allumant une cigarette.

- Je sais... confirma le blond. Je suis au courant, un certain Yô...

- Ouais... Il a été retrouvé... murmura son interlocuteur.

- Ah bon ? Yaone ne m'a rien dit... ! s'étonna Sanzô.

- Normal, ce n'est pas encore ''officiel''... lui expliqua Gojô. Ce sont des hommes à moi qui l'ont retrouvé...

- Des hommes à toi ?

- Exactement... sourit le rouquin. Tu t'imagines bien que pour avoir certaines infos, j'ai de très bons contacts et le fait d'être le Directeur de l'Ordinacentre me confer un certain pouvoir sur la ville... J'ai quelques hommes qui sont à mes ordres...

- Une sorte de petite mafia ? lâcha le blond en allumant lui aussi une clope.

- Appelle ça comme tu veux... Toujours est-il que notre homme a été retrouvé dans un très mauvais état... l'informa son ami. On a eu du mal à le défaire de ses palmes en ciment...

- Charmant... »

A cette remarque de Sanzô, Homura, qui n'avait rien dit jusqu'à présent, releva le nez du dossier des victimes. Bien qu'il connaisse probablement le dossier sur le bout des doigts, il était toujours à la recherche d'un indice, aussi petit soit-il. Gokû pénétra dans la pièce, sous le regard de ses trois compagnons :

« Yaone veut nous voir. »

Le ton qu'il avait employé ne présageait rien de bon mais ses amis le suivirent, y compris Gojô ; Kôgaiji les rejoignit rapidement. La légiste lança d'ailleurs un regard interrogateur à Sanzô lorsqu'elle vit débarquer le rouquin dans sa morgue ; le blond ne répondit rien, lui faisant simplement signe d'avancer. Elle les amena donc devant l'un des cadavres qu'elle leur avait montré dans la salle que le jeune brun avait qualifié de ''Salle des horreurs''. Là, elle débuta :

« Bon, je sais que je vous ai déjà expliqué beaucoup de choses au sujet de nos mortes. Cependant, il y a quelque chose d'intéressant...

- Quoi ? lâcha le flic aux yeux crépusculaire qui semblait aussi pressé que les autres de sortir de cet endroit.

- Vous vous souvenez des bulles que l'on a retrouvé dans leur sang, n'est-ce pas ? leur remémora-t-elle. Eh bien, la pression équivalente à 40 mètres de profondeur peut être faite par une machine. J'ai pensé qu'il était bon de vous en informer avant que vous ne saisissiez tous les plongeurs de la ville...

- Tu nous a fait venir pour ça ? grimaça Kôgaiji. Tu aurais pu nous le dire dans le couloir...

- Cette enquête n'a pas à être ébruitée... ! lança la jeune femme d'un ton acide. Même nos collègues ne doivent pas être tenus au courant de tout cela. Cet homme (elle désigna Gojô) ne devrait d'ailleurs pas être des nôtres en ce moment même.

- Calme-toi, Yaone... murmura maladroitement Homura. Nous te remercions de ces infos et retournons à notre dur labeur... !

- Eh ben, Mam'zelle... sourit le rouquin, pendant que ses amis se retiraient discrètement. On peut dire que vous êtes ''douée'' pour les relations humaines...

- C'est pour ça que je travaille avec les morts.

- Ah... »

Gojô préféra, lui aussi, s'éclipser plutôt que de rester avec cette femme inquiétante. Il retrouva donc les quatre flics qui s'apprêtaient à partir :

« Bon, je vous tiens au courant s'il y a du nouveau... ? supposa-t-il.

- Parfait... approuva Sanzô. Nous, on retourne dans le quartier voir ce qu'on peut trouver au sujet de ces machines...

- T'as mon numéro de portable en cas de problème... lui rappela Kôgaiji.

- Oui, Kôkô... ! sourit son interlocuteur en essuyant un nouveau regard noir de la part du rouquin. Bon, j'y vais. Bonne chance. »

Sur ces adieux, le directeur de l'Ordinacentre prit le chemin de son établissement...

POV Goj

Y a pas à dire... Cette équipe est pas mal, leur supérieur a bien choisi ses hommes. Je remonte la rue en repensant à toute cette histoire : si c'est bien la mafia du Mugenjô qui est impliquée dans l'affaire, ça sera plus que risqué... Je suis tellement perdu dans mes pensées que je manque de hurler de surprise en sentant mon portable vibrer, je finis quand même par décrocher :

« Ouais ?

/Gojô-kun ?/

- Ah, Doku-kun... ! je le reconnais toujours à sa façon de m'appeler. J'écoute, t'as du nouveau.

/J'ai effectué les recherches que tu m'as demandé. Je confirme donc pour ce qui est du Mugenjô, quant aux statues qui auraient inspiré les mutilateurs, ce sont des espèces de gargouille que l'ont trouve dans le sud de ce pays.../

- Ok, merci Doku ! je souris.

/Gojô-kun... Cette histoire est pas nette... Fais gaffe, ok ?/

- Héhéhé... Tu t'inquiètes pour moi ? je ricane.

/Qu... ?! Mais pas du tout ! T'es prié de ne pas dire des trucs pouvant porter à confusion !/

Et VLAN ! Il me raccroche au nez... Héhé, j'ai dû le vexé... ? Je rigole encore un peu et continue ma petite marche mais quelque chose attire mon attention quand je passe à la hauteur d'un café :

« Il paraît que des flics sont sur la piste... Qu'est-ce qu'on fait ?

- Comme pour l'autre : zigouillez-les.

- Très bien, mais dans ce cas, ça vous feras 10 000 balles par tête supplémentaire.

- Vous êtes dur en affaires... !

- Nous ne faisons pas de compromis.

- Bon, soit, je vous paierais...

- Très bien... Mais avant, je voudrais me débarrasser de ce témoin gênant... ! »

Merde ! Il m'a repéré ! J'ai tout juste le temps d'esquiver une dague de l'armée qui vole dans ma direction et me met à courir ! c'est pas vrai ! Ils me poursuivent ! Je préfère ne pas me retourner pour éviter de perdre de la vitesse : les Loups Gris sont des soldats et, par conséquent, très endurants ! La vache ! Je ne pense qu'à foncer en prenant toutes les rues que je connais bien et finis par m'engouffrer dans une vieille bâtisse laissée à l'abandon et m'assois sous les fenêtres en me tassant le plus possible... !

« Il est passé où ?

- J'en sais rien, on l'a perdu de vue... !

- Merde ! Retrouvez-le moi ! »

Les pas s'éloignent... Je souffle un bon coup : sauvé ! Enfin, pour l'instant... En tout cas, j'ai pas intérêt à sortir de là... ! Je chope mon portable :

« Allez, décroche... ! » je grogne.

Personne, c'est bien ma veine ! Nî doit être devant un ordi à bosser... Je compose rapidement un autre numéro :

/Allô ?/

- Doku-kun ! J'ai besoin de toi !

/Qu'est-ce qu'il y a ? Il s'est passé quelque chose ?/

- Pas le temps de t'expliquer ! Envoie un message à Nî pour qu'il vienne me chercher avec une bagnole, ça urge !

/Ok !/

- Je suis à la vieille bâtisse... »

FIN POV

Pendant ce temps, les quatre policiers s'étaient rendu au quartier, un Mugenjô miniature en fin de compte. Homura descendit de voiture :

« Gokû vous guidera si besoin est... Je vais voir si je peux trouver quelques petits trucs de mon côté.

- Ce n'est pas dangereux d'agir en solo ? s'inquiéta Kôgaiji.

- Au contraire, je pense que je passerais plus inaperçu en étant seul... répliqua son ami. Je vous appellerais si j'ai du nouveau...

- Ok. » lâcha le blond.

Sur ce, les trois comparses reprirent la route ; le petit brun les guida à travers les rues : il connaissait plusieurs endroit susceptibles de cacher des machines à forte pression. Ils décidèrent de se séparer : ils y avait pas mal d'endroits et le plus tôt ils en auraient visité, mieux ça serait...

POV Kôgaiji

Je descend dans une rue, Gokû m'a dit d'aller tout droit et de prendre la troisième à droite... Ok. J'avance, mais quelque chose me dit que je ne passe pas vraiment inaperçu : je vois bien des têtes se retourner à mon passage... Merde... ! Je suis pas du tout à l'aise, là... ! Je continu en essayant de prendre un air aussi détaché que possible. Apparemment, ça a l'air de marché puisque les gens retournent à leurs occupations...

Je souffle un peu et m'engouffre dans la troisième rue à droite. C'est une rue assez banale... Les bâtiments en brique sont quand même assez imposants. Ils seraient parfaits pour des planques... Je continue à marcher sans ralentir le pas. L'usine où peuvent se trouver les machines n'est plus bien loin... Tout à coup, j'entend des pas précipités derrière moi... ?! Je n'ai pas le temps de me retourner : je me retrouve plaqué au mur, un bras tordu dans le dos ! Je n'arrive même pas à tourner suffisamment la tête pour voir de qui il s'agit !

« Eh ben, il est assez con pour traîner par ici, lui ? lance une voix.

- T'as gueule ! répond une autre, plus grave et plus dure. C'est bien lui au moins ?

- Pas de doute ! lâche celui qui me tient. Roux, cheveux assez longs, mince. Ça doit être lui... ! »

Mais c'est quoi ce bordel ?!

FIN POV

Sanzô avait laissé Gokû à un croisement, le jeune garçon lui avait assuré qu'il ne risquait rien même en étant seul. A présent, il avait garé la voiture et arpentait une rue en direction du nord... Cela allait faire environ une heure que Homura était parti de son côté sans donner signe de vie, un demi-heure pour Kôgaiji et à peine dix minutes pour le jeune singe...

POV Sanz

Je sais pas pourquoi j'ai toujours la sensation que quelque chose va mal tourner... ? Je dois être parano à force... Bon, c'est vrai que j'envisage toujours les pires trucs et que là, le lieu est tout à fait approprié, mais quand même... Les passants ne semblent pas me remarquer. Je marche d'un bon pas vers l'usine que je dois visiter... La routine, quoi... Tiens, mon portable vibre... ! Je le chope et décroche en me mettant à l'écart dans une ruelle :

« Sanzô à l'appareil.

/Ah... C'est Gojô.../

- Du nouveau ? je lance.

/Ben... En fait, je crois que je viens de faire une belle bourde... !/ il rit jaune.

- Qu'est-ce qu'il y a ? je grogne.

/Ben... C'est au sujet de Kôkô.../

--- A SUIVRE !!!

Sahad : Un chap de plus ! Un !!! Yahooooooooouuuuuuu !!!! Bon, je dois aller bouffer, y a les vieux qui râlent ! (ils font que ça, de toute façon) Buhbye !!!