Tout n'est pas toujours simple
Auteur : Sahad
Note : réponse aux reviews.
Kamara : Dans la mouise, c'est le cas de le dire ! Tuer Gojô... Ne donne pas de bonnes idées à Sanzô ! (niark niark niark)
Henta : Désolée, j'ai du mal à caler un lemon Homura x Gokû, mais je te promet d'en écrire un ! Pas tout de suite car ça paraît difficile pour eux mais... Y en aura un.
Gabrielle : Fight !
Bonne lecture !
Chapitre 6 :
Des pas précipités résonnaient dans la rue, les gens s'écartaient ou étaient bousculés. Ils regardaient tous avec surprise cette furie blonde qui dévalait la rue aussi vite que si le diable la coursait. Sanzô courait à en perdre haleine, son cœur battait à la chamade dans sa poitrine, ses poumons le faisaient horriblement souffrir, ses jambes lui hurlaient qu'elles voulaient du repos... Pourtant rien ne semblait pouvoir l'arrêter, pour rien au monde il n'aurait ralenti cette course folle ; la conversation qu'il avait eu avec Gojô raisonnait encore dans son esprit...
--- FLASH BACK ---
/Ben... C'est au sujet de Kôkô.../
- Quoi ?! le blond n'avait pas pu s'empêcher d'élever la voix en entendant cela.
/Ecoute, j'ai surpris une conversation et ces types m'en veulent ! Mais ils ne m'ont pas attrapé et n'ont réussi à me voir que vaguement ! J'ai voulu appeler Kôgaiji pour voir comment ça avançait mais il ne répond pas... !/
A cette phrase, le sang n'avait fait qu'un tour dans le corps du policier. Il s'était figé, son cœur semblait s'être arrêté de battre... Ce fut Gojô qui le ramena à la réalité :
/Je sais pas si ça veut dire quelque chose mais va voir dans son secteur, s'il te plaît !/
- J'y vais ! »
--- FIN DU FLASH BACK ---
POV Sanzô
J'en peux plus ! J'arrive au point où on s'est séparé, haletant... Je prend mon portable : peut-être que Gojô l'a appelé à un mauvais moment... ? Peut-être qu'on s'inquiète pour rien... ? Mon cœur bat à tout rompre, je stoppe ma course et compose le numéro tout en essayant de reprendre mon souffle... Répond, Kô ! Je t'en supplie... ! Une sonnerie s'élève, je lève la tête : je connais cette sonnerie... ! Non... ! Je m'avance jusqu'à une ruelle et baisse les yeux : le téléphone portable vibre et chante, tournant doucement sur le bitume...
C'est pas vrai... ! Je sens mes forces m'abandonner alors que je me laisse tomber à genoux... Je considère ce portable qui sonne encore et encore... Kô... ! Ce n'est pas possible... ! Non... !
« Dites-moi que c'est pas vrai... ! je frappe le bitume de mon poing. NON ! PUTAIN DE MERDE !!!
- Eh beh, bonjour l'ambiance... » me lance une voix derrière moi.
Je sursaute et me retourne. Je le reconnaît tout de suite : Zenon ! Le gars qui travaillait pour Shien... ! Qu'est-ce qu'il fait ici ? Apparemment, ma question est plus qu'évidente car il me devance :
« Homura m'a appelé y a pas longtemps... Il me fait encore confiance et m'a chargé de te retrouver. Remarque, ça n'a pas été dur : avec tout le bordel que tu fous juste en descendant la rue...
- ... je n'ai pas la force de répondre, ni même de penser.
- Tu vas laisser ce portable sonner encore longtemps ? » demande-t-il.
Voyant que je ne bouge pas, il s'approche, le prend et décroche. Bien évidemment, il n'entend rien puisque c'est moi qui appelle...
« C'est le portable de Kôgaiji... » je souffle.
Il me regarde, comme s'il analysait mes paroles. Je sens une boule se former dans ma gorge alors que mes yeux me brûlent... Kô... ! Par pitié... ! Dis-moi que tu es en vie... ! Je t'en prie... ! Je sens un hoquet incontrôlable soulever mes épaules... Zenon s'agenouille devant moi et me tend le portable de Kô, je lève doucement la tête vers lui, je n'arrive pas à avoir de pensées cohérentes... En fait, c'est le vide total dans mon esprit... Il n'y a que le visage rayonnant de Kô...
« Eh, p'tit gars... sourit Zenon d'un air compatissant, presque attendri. Je connais mal ton ami, mais tu n'as pas trouvé son corps, n'est-ce pas ?
- ... je secoue la tête en guise de réponse, je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'avais découvert son corps sans vie...
- Alors accroche-toi ! réplique-t-il. T'as bien dû l'apprendre chez les flics, non ? Aucune hypothèse hâtée tant qu'on n'a pas de preuves !
- ... ! je le regarde et hoche la tête en me forçant à sourire, sentant l'espoir revenir peu à peu en moi. T'as raison ! Il est sûrement vivant !
- Et on va le retrouver ! » me sourit-il.
Sur ce, il m'empoigne par le bras et m'aide à me relever, je ne sais pas spécialement où chercher... Mais ça ne doit pas être très loin, on ne s'est pas séparés depuis vraiment longtemps. Zenon me propose d'aller voir à l'usine où devait se rendre Kô, j'acquiesce et nous y allons au pas de course. Je vous en prie, faites qu'il y soit et qu'il n'ait rien !
FIN POV Sanzô
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POV Kôgaiji
Ouh... J'ai mal au crâne... Qu'est-ce qui m'est arrivé... ? Ah oui, les mecs louches... Argh, tout mon corps me fait mal... ! J'essaye de bouger mais en vain... Qu'est-ce que j'ai ? Bon, du calme et analysons la situation : apparemment j'ai un bandeau sur les yeux, mes poignets sont liés au-dessus de ma tête et mes chevilles sont elles aussi attachées. Génial (ironie qui tue)... Je concentre toute mon attention dans mon ouïe... Aucun bruit... ? Je dois être seul dans une pièce alors... C'est louche... Enfin, je vais pas me faire prier non plus ! Je commence à essayer de me dégager... Merde ! C'est bien serré ces saloperies ! Et plus je bouge plus ça me griffe ou brûle ! Saleté ! Mais bon, je vais pas m'arrêter là quand même ! Je serre les dents et essaye encore.
« Tiens, il s'est réveillé... »
Je sursaute : merde ! Je me disais bien que c'était louche que je sois seul ! Des pas s'approchent de moi, je sens qu'on me saisit le menton avec force et sans aucune délicatesse :
« Alors comme ça on a une oreille qui traîne ?
- De quoi ? je ne comprend pas.
- Tu sais très bien de quoi on parle, joue pas au con ! grogne mon agresseur. Mais ne t'inquiète pas, je vais bien trouver un moyen de te faire dire pour qui tu travailles et surtout savoir ce que tu as entendu de notre conversation...
- Mais de quelle conversation parlez-vous ?! » je m'exclame.
Je sens ma joue me brûler sous l'effet d'une baffe puissante. Argh ! Je ne m'y attendais pas du tout ! En plus je ne comprend rien à ce qu'il raconte ! Il me chope la mâchoire :
« Tu vas parler, p'tit con ?! »
Arf ! Il pue ! Son haleine fétide m'arrive, j'ai envie de vomir ! Depuis quand il ne s'est pas lavé les dents ce type ?! Enfin, c'est pas vraiment le moment de penser à ça... ! Qu'est-ce qu'il veut que je lui dise ? Je ne sais même pas de quoi il parle ! Quelle conversation j'aurais pu entendre ?! Ses doigts se resserrent sur mes joues ! Aïe !
« J'ai rien à dire ! je lance.
- Tss... Tu t'obstines, hein ? T'inquiète, je pense avoir trouver de quoi te faire parler ! »
Oups... J'ai peur là... ! C'est quoi ces conneries ?! Si au moins je pouvais voir quelque chose ! Ma tête part sur le côté avec une douleur fulgurante ! J'ai l'impression qu'on va m'arracher la tête ! La vache ! Un goût ferreux envahit ma bouche... Génial, je saigne... Je redresse un peu la tête...
FIN POV
Mauvaise idée : le rouquin se ramassa un superbe coup de poing dans le ventre, lui faisant cracher du sang dans un cri étouffé. Mais il n'eût même pas le temps de s'en remettre car déjà il recevait un coup de pied dans les côtes...
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POV Gokû
J'avance dans l'usine... Ma petite taille me sert enfin : je peux me faufiler partout, y compris dans les conduits d'aération. Je n'avance pas très vite pour ne pas faire de bruit, mais c'est déjà mieux que rien. J'avancerais presque à l'aveuglette mais heureusement, les bouche d'aération laisse passer la lumière du jour, je me laisse donc guider par les sons, regardant de temps en temps par une bouche pour voir où je suis et s'il y a quelque chose d'intéressant... Des ouvriers, des machines... Rien de bien intéressant... Je continue à avancer à quatre pattes, c'est pas trop dur, ça va...
« Et donc vous l'avez coincé ? »
Je tend l'oreille. Ça vient d'une bouche pas très loin... Je m'avance et m'allonge, écoutant attentivement ce qui pourrait être intéressant...
« Je ne veux pas de mouchards. La moindre information à notre sujet pourrait nous être fatale. ... Mais je ne sais pas moi, la torture c'est votre truc ! ... Vous êtes bien sûr que c'est bien la bonne personne ? ... J'ai mes raisons de douter ! Votre travail jusqu'à présent pour coincer cette femme a été infructueux ! »
Très intéressant... J'en sais suffisamment, je me retourne le plus silencieusement possible et reviens sur mes pas. Je vais mettre pas mal de temps à revenir mais ça va, c'est pas trop trop grave... Je devrais mettre une quinzaine de minutes à revenir... Tiens... ? C'est quoi ce vent frais ? Je sens un courant de plus en plus fort dans les conduits... Non... ! Je me retourne et regarde les hélices qui ont commencé à tourner... ! Quel est le con qui a mis la clim ?!
--- A SUIVRE !!!
Sahad : Chapitre très très court mais je fais de mon mieux pour essayer de pas trop faire attendre (oui je sais que c'est raté, pas la peine de le préciser !). En espérant que ce petit chapitre vous a plu ! A toute !
