Salut tout le monde!

Je poste très rapidement parce que les deux parties du chapitre « Trouvailles » sont vraiment indissociables ! Comme je disais pour la première partie : c'est un passage très important (et plutôt délicat à écrire) de l'histoire ! Donc toutes vos remarques ou suggestions visant à l'améliorer sont les bienvenues !

Dites moi si vous avez aimé/pas aimé !

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Harry Potter et le secret de la Licorne

Chapitre6 : Trouvailles (2ème partie)

…………………………………………………………………………………………………... Petit éclaircissement : Vous avez sans doute remarquez que Harry ne fait aucun commentaire sur sa lecture ? C'est parce qu'il est complètement subjugué par l'histoire de Lucifène ! Il ne se rend pas compte qu'il lit un journal intime, contenant l'histoire d'une vie privée ! (Aucune morale ce gamin ! lol)

Petit rappel : « Je venais pour le tuer. Et lui, qu'est ce qu'il faisait ? Il me disait « Je t'aime », me souriait et me demandait si j'avais bien dormi. COMME SI ON ETAIT DANS UN HÔTEL 4 ETOILES ! »

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A des moments comme celui-ci, seule la violence soulage. Je lui ai envoyé un sort de mon invention équivalent à une bonne gifle. La main sur sa joue devenue rouge, il a titubé.

-Très bien dormi, merci !lui répondis-je sur un ton menaçant.

-Je m'en sort plutôt bien ! Tu étais quand même venu me tuer !ricana-t-il, l'effet de surprise passé.

-Et je suis toujours là pour ça !

Mon ton était sans réplique mais au fond, je n'en étais plus très sûre.

-Arrête de dire n'importe quoi ! Viens plutôt m'aider à tuer le vampire qui attend à côté !

-Quoi ? (Qu'est ce qu'il dit ?)

- C'est un vulgaire messager, commenta-t-il plus pour lui-même, j'avais demandé un chef pour venir négocier…

-Quoi ? (Il n'a pas dû m'entendre!)

-Maudits vampires !

-Tu…Tu veux que…que je t'aide ? Alors que…Mais !

Il s'est retourné et…Il a de nouveau sourit !

-Exactement !

J'allais craquer ! Pourquoi s'acharnait-il sur moi ? Pourquoi voulait-il qu'on soit amis, que je l'aide ? Etait-il devenu fou ? A moins que ce soit moi ? Que cherchait-il exactement ? Etait-ce une ruse ou croyait-il sincèrement que j'étais de son côté? Jouait-il sur mes points faibles –mes nerfs- pour me voir me rendre à genou ? Ou voulait-il que je le crois quand il me disait qu'on se ressemblait ? Qu'il…m'aimait ? J'allais craquer ! Me rendre !

NON !

Non ! Je valais mieux que ça ! Je n'allais pas me laisser faire. Tant que j'étais dans ce souterrain, j'étais prisonnière. Il fallait que je sorte d'ici et je ne voyais qu'une seule solution…rentrer dans son jeu.

-Et pourquoi je t'aiderais ? (Je voulais bien rentrer dans son jeu –pas très drôle d'ailleurs comme jeu !- mais pas les yeux fermés non plus !)

-Parce que je te le demande au lieu de te l'ordonner, dit-il en me tendant un pieu en bois.

-Ce qui est très inhabituelle.

Et je pris le pieu dans ma main. (De toute façon j'ai horreur des vampires.)

-Tu tues les vampires avec des pieux en bois ?demandai-je sur un ton indignée.

-Tu as une meilleure idée ?

-Bien sûr !

Il me fallut quelques secondes pour me débarrasser du vampire (NdA : digne de Buffy ! petit clin d'œil à Faith-therenegade ;). Je crois même avoir impressionné Tom avec mon sortilège d'Ancienne magie et curieusement cela me fit plaisir…Je me sentais puissante et invincible. J'obtenais enfin une sorte de reconnaissance de ma force et de ma puissance. J'avoue avoir même pris plaisir à tuer le vampire sous les yeux ébahi de Tom…Je savais que ces sentiments n'étaient pas dignes de moi mais ils m'apportaient…Je ne sais pas comment le décrire…une sorte de fierté, de joie malsaine mais puissante : Je venais de franchir mon premier pas vers le Mal, tout simplement.

Le Mal est une sorte de précipice, un gouffre immense et sans fond. Il intrigue, fascine, interroge, met à vif votre curiosité, c'est dangereux, vous le savez ! On vous l'a répété tellement de fois ! Depuis votre enfance, on vous le rabâche sans cesse ! Mais le regarder de loin, un jour, ne vous suffit plus… Vous vous approchez. Oh ! Juste pour voir comment c'est en bas ! Mais vous ne voyez pas le bas : c'est trop haut ! Vous êtes pris de vertige, la tête vous tourne…Ce n'est pas que le fait que ce soit haut qui vous fait cet effet, c'est aussi cette incroyable beauté…Et ce sentiment de puissance encore et toujours ! D'où vous êtes, vous surplombez le monde ! C'est tellement beau ! Vous pensez à l' « éventualité » de vous approchez un peu plus, un tout petit peu ! Pourquoi vous à t'on interdit de venir voir ? C'est tellement beau ! Pourquoi vous empêcher de vivre ce bonheur pur et simple que vous ressentez ? La vie est tellement simple ici et tellement compliqué là-bas ! Vous restez plus ou moins longtemps au bord du gouffre et puis si vous ne faites pas demi-tour, un jour, vous sautez. Tout est merveilleux pendant cette chute ! Vos sentiment n'ont plus rien à voir avec ceux d'avant ! Peur, insécurité, fragilité, tristesse ? Non ! Confiance, invulnérabilité, puissance ! Mais c'est une chute…Et même si le gouffre vous paraissait sans fond, vous vous écrasez un jour car tout à une fin. Et alors vous payez d'avoir sauté ! Car le gouffre reprend tout ce qu'il vous avait offert aussi rapidement et facilement que le vent soulève les feuilles mortes et les emmène au loin…

Ma chute à moi commença par ce qui suivit la mort du vampire : un cadeau ! Un collier, plus précisément. Un collier magnifique, de la forme d'un serpent d'argent aux yeux d'émeraude. Un cadeau de Tom que je n'aurais pas dû accepter…mais que j'acceptai avec plaisir !

15 mai 1991

Rien que de penser à la suite de mon histoire, un frisson glacé, chargé de remord et de haine contre moi-même, me foudroie. Je ne pensais pas qu'une telle chose pourrait arriver. A vrai dire, je ne voyais que deux échappatoires à cette histoire : la mort ou la vie sauve. Sans m'attarder sur les milliers de couloirs permettant d'atteindre ces deux issus. Ce que je pouvais être naïve ! Finalement je ne suis pas morte mais ma vie est-elle vraiment sauve ? Cela reste à prouver…On m'appelle ! (NdA : L'appelez pas sinon on aura pas la suite !)

Plus tard dans la journée

En parlant de chemins… J'ai certainement emprunté le plus dangereux et le plus séduisant qu'il soit. En quelques jours de captivité, je me suis laissé envoûter tant par le démon qu'était devenu Tom que par ce qu'il avait à m'offrir. Je suis devenue la femme de Lord Voldemort.

25 mai 1991

Encore une nuit blanche…Pourquoi le sommeil me fuit-il ? Question stupide ! Comme si je ne connaissais pas la réponse ! Alors je te prends, toi, un cahier, mon journal, comme si tu pouvais me comprendre, m'aider…

Je ne dormirais pas cette nuit ! Je vais donc tenter de relater les (récents) évènements de la nuit où j'ai compris mon erreur.

Tom -je l'ai toujours nommé ainsi- et moi étions en route pour Poudlard. C'était une nuit sombre, sans lune et glacée. Un vent violent emportait tout sur son passage et couchait les arbres au sol. Je me rappelle même avoir dû courir après une de mes boucles d'oreilles s'étant envolée, en vain.

-J'adorais cette boucle !grimaçai-je, très en colère après le vent qui l'avait emmené au loin avant de me laisser le temps de lancer un sort d'attraction.

-Tais-toi !cria Tom, trop nerveux pour s'intéresser à mon bijou.

-C'est un ordre ? (Je supporte très mal les ordres)

Il leva les yeux au ciel.

-Non, c'est une proposition amicale !

Mais il s'arrêta de parler car les grilles de l'école de sorcellerie étaient en vue. Cela ne me laissa pas indifférente, une vague de sentiments contraires déferla dans mon cœur. J'observais Tom mais son visage, transformé par une pratique intensive de la magie noire, était impassible. Nous entrâmes dans le parc.

-Enfin, murmura-t-il, je vais tuer le grand Dumbledore.

Sa voix trahissait son excitation et son impatience. Avec un pincement au cœur, je me souvins que c'était lui, Dumbledore, qui m'avait fait découvrir la magie bleue…

-Et moi ?demandai-je pour la forme. Puisque c'est toi qui le tues, je fais quoi, moi ?

Il sourit et répondit que je n'avais qu'à regarder. Je fis celle qui était outrée mais j'étais plus soulagée qu'autre chose. Je ne me sentais pas de tuer moi-même Dumbledore…

La château était complètement vide d'élèves étant donné que nous étions au mois de juillet (Le temps était vraiment détraqué cette année ! Peut-être à cause de taux élevé de magie noire dans l'air ?). Il fut très simple d'arriver jusqu'à Dumbledore. J'en fus presque déçu. Bien sûr, les nombreux portraits que nous croisâmes mirent tout de suite au courant le sage de notre arrivé, mais en quoi cela pouvait-il le sauver ?

Il nous attendait assit derrière son bureau, les bras croisés. Je sentis l'énervement presque électrique de Tom face à une telle attitude. L'indifférence, le détachement total du vieux me fit sourire…On ne pouvait nier qu'il était doué ! Un peu plus et Tom lui sautait à la gorge pour l'étrangler !

-Bonjour Tom !

Une voix joyeuse, un sourire aux lèvres…Je vis le poing de Tom se crisper. Cachée sous ma capuche, le vieux directeur ne pouvait deviner qui j'étais. Il me lança un regard interrogateur. Je me sentais comme une moldue sur le point d'annoncer à ces parents son mariage avec un sorcier (NdA : ça veux dire qu'elle se sent mal !). Je retirais lentement ma capuche…

A la vue de mon visage, Dumbledore perdu son sourire (au grand plaisir de Tom) et recula d'un pas. Lorsqu'il parla, sa voix me parut chaleureuse, douce et peinée :

-Ainsi les rumeurs étaient fondées ! Vous ! Lucifène, passionnée de magie bleue et ayant toujours eu ma plus haute estime, vous avez rejoint le mage noir…

Sa voix se brisa une courte seconde me laissant frappée par la pointe de tristesse qui transperçait dans sa voix. Il reprit par de courtes phrases :

-Vous méritiez mieux, Lucifène. Vous étiez tellement douée et intelligente. Vous aviez des projets pour le monde des sorciers. Vous vouliez faire découvrir la magie bleue. Je croyais en vous. Ce que vous faites vous rapporte-il une quelconque satisfaction ? J'ose espérer que non. Un tel avenir s'ouvrait devant vous. Pourquoi ?

Ces phrases furent autant de gifles sur mon cœur. J'essayais de repousser les paroles de Dumbledore. J'y mettais toute ma volonté. Ne pas les entendre, ne pas les écouter, ne pas les comprendre, ne pas y réfléchir. Surtout, ne pas y réfléchir. Une satisfaction ? Suis-je satisfaite ? Non ! Ne pas répondre ! Ne pas y réfléchir ! Si…

Je sentais mes forces me quitter. Ma vue se brouillait, les couleurs, les formes, les distances, je perdais toutes les notions. Je sentais mon esprit comme aspiré par un tourbillon de sentiments contraires, de questions depuis trop longtemps oubliées, de réponses contradictoires et insuffisantes.

J'entendis à peine :

-Accio collier !

Je sentis une pression au niveau de ma nuque et de nouveau tout devint clair, comme après une douche glacée. Je vis le collier offert par Tom atterrir dans la main de Dumbledore. Les deux hommes me fixaient intensément, attendant et craignant le moindre mouvement de ma part. Je fus pris de nausée et, me sentant trop proche du Seigneur des Ténèbres, je reculai.

Ce fut comme un serment brisé.

Dumbledore me regarda affectueusement alors que Tom me lançait un regard meurtrier qui me glaça. Les deux hommes commencèrent à se battre.

Me sentant inutile, je m'assis dans un coin de la pièce, attendant l'issue du combat. Si le Seigneur Noir tuait le directeur, je le rejoindrais et si, au contraire, le vieux sage gagnait le duel, je resterais avec lui. C'était une sorte de pacte approuvé par tous, sans toutefois avoir été clairement formulé.

Cette fois encore, Dumbledore fut le vainqueur et Tom dû s'enfuir. Il ne me lança pas même un regard.

30 mai 1991

Peu à peu, avec une lenteur et une douceur calculée, Dumbledore m'ouvrit les yeux sur la terreur et la misère dans laquelle Lord Voldemort avait plongé l'Angleterre. Comme je n'avais nulle part où aller, il m'accueilli à bras ouvert au Quartier Général de l'Ordre du Phoenix, le « groupe de rebelles » comme disait Tom. Ici, les gens sont gentils. Ils ne se doutent de rien, s'occupent de moi et me considèrent comme une des leurs. Contrairement aux autres habitants du pays, nous avons constamment de quoi manger et nous vivons dans un luxe relatif. Les nuits sont calmes…sauf quand quelqu'un meurt. Et je ne peux m'empêcher de penser « Un tel meurt de la main de Lucius, un autre de la main de ma chère petite Bella… ». La famille des victimes connaît parfois le nom, je connais le visage, la personnalité…Je me sens coupable.

11 juin 1991

Il faut que je parte ! Par Morgane ! Je les mets tous en danger ! Dumbledore n'a pas l'air de le penser mais ce vieux chnoque est trop confiant. Je connais assez Tom pour savoir qu'il ne se fatigue pas avec des menaces en l'air!

Je m'explique. Hier, j'ai reçu une lettre de LUI, le Seigneur des Ténèbres, Lord Voldemort ou Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom-Et-Qui-Est-Aussi-Mon-Très-Cher-Mari ! Comment ? Il a utilisé mon hiboux –cette bête est d'une rare intelligence- pour me remettre le message. Malgré les enchantements de Dumbledore, l'oiseau m'a retrouvé et la lettre adressée à « Lucifène Jedusor » est arrivée au Quartier Général, intacte.

Dumbledore me la tendit, il voulait que je la lise. De mes mains tremblantes, je l'ai ouverte. Une fumée verte s'est échappée de l'enveloppe. De peur, je l'ai lâché et, hypnotisée, j'ai observé son déplacement lent et minutieux. J'ai tout de suite compris qu'elle cherchait quelque chose. Mais quoi ? La réponse me fut donnée en même temps qu'une autre question. Elle cherchait mon alliance, et s'y entoura délicatement, dégagent une douce chaleur apaisante sur ma main tremblante, mais…Pourquoi ?

-Qu'est ce que ça veut dire ?demandai-je à Dumbledore de la voix la plus neutre possible.

-Je l'ignore…Lisez ! La réponse se trouve peut-être dans le message joint à cette…heu…fumée ?

En effet, une lettre se trouvait encore dans l'enveloppe au sol. Je l'ouvris.

(Lettre collée dans le journal)

Chère Lucifène,

J'écris cette lettre -première et dernière- afin, tu l'auras deviné, de te prévenir que ta trahison ne restera pas impunie...

Mes fidèles t'ont cru morte lorsque je suis rentré seul. Il aurait mieux fallut pour toi que je confirme leurs espérances, à ces jaloux ! Tu aurais dû voir leurs yeux remplit de haine et de colère quand j'ai crié à la trahison ! Il faudra courir vite…

Je leur ai dit d'attendre avant de te traquer. Attendre que je sois sûr que ton choix est définitif. L'est-il ? La petite Bellatrix me supplie de t'épargner. Cette gamine se sent bien seule sans toi pour lui lire des histoires le soir ! Je me moque mais elle pourrait très bien te remplacer très tôt ! Son père veut la marier à Lestrange dès qu'elle aura l'âge. Elle dit que Dumbledore t'as menacé, mais j'étais là et j'ai vu que non. Les autres, au contraire, semble pressés que la chasse commence !

Ton sort est entre tes mains…où plutôt dans la fumée verte de ta main !

Dans un premier temps, je ne l'ai pas faite lire à Dumbledore et je suis parti, l'air tranquille, la tête haute, devant son regard interrogateur. Je déteste quand ses yeux bleus vous fixent par-dessus ses lunettes en demi-lune et essayent de trouver ce que vous lui cachez ! Mais il m'a rattrapé, le Vieux-Dingue-Qui-Ne-Peut-Pas-Se-Passer-De-La-Verité ! J'ai été bien obligé de lui faire lire la lettre, après tout je suis sous son toit…

Quand il l'a eu fini, il a dit :

-Je suppose que la fumée verte lui permettra de vous retrouver…

Si c'était pour me rassurer, c'est raté !

-Et alors ? Je fait quoi, moi ?lui demandai-je, anxieusement.

-Il est tard. Je vous conseille d'aller vous coucher !

-Et demain ?

-Demain ? Rien de spécial…Ah si ! C'est l'anniversaire de Reylou ! Il faudra le lui fêter…

(J'ai failli l'étrangler ! Mais comme je suis une personne civilisée…)

-Dumbledore ! Pouvez-vous garder vos discourt complètement hors sujet à d'autres ? Soyez sérieux deux secondes ! Ils veulent me tuer et vous voulez que je fête l'anniversaire de machinchouette ? Répondez moi franchement, par Merlin! Je fais quoi, moi ?

-Je ne pense pas qu'il soit nécessaire que vous fassiez quelque chose dans la seconde…Je vais réfléchir à une… solution.

-Vous allez réfléchir…Génial !grommelai-je en me dirigeant vers ma chambre.

Cela fait maintenant deux heure que je re-lis la lettre, complètement désespérée…Je ne sais pas quoi faire. J'espère que Dumbledore va prendre au sérieux cette histoire…

12 juin 1991

Je n'ai pas vu Dumbledore aujourd'hui. J'ai peur. La maison est presque vide est tout est silencieux. Je tremble et fais tout tomber sur mon passage (J'ai même cassé un vase). Je n'arrive ni à dormir, ni à faire quelque chose d'intéressant ou de constructif. Je crois que je vais méditer un peu…

13 juin 1991

Toujours aussi silencieux. Toujours aussi peur. Rien à signaler.

14 juin 1991

C'a y est, je vais partir. Je ne vois pas en quoi cela pourra m'aider de changer de cachette mais Dumbledore m'a bien fait comprendre que c'était Lui qui décidait et que moi…je devais obéir ! Apparemment, je vais chez un alchimiste, un ami de Dumbledore. Je ne connais pas son nom ni où il habite. Je dois partir demain.

Le reste de la page était déchirée. D'un geste vif, Harry saisi le morceau de parchemin qui l'avait aidé à trouver le journal et le repositionna à sa place initiale. Il continua sa lecture, avide de connaître la suite…

15 juin 1991

Ca y est ! J'ai quitté l'Ordre. Je suis un peu déboussolée mais Dumbledore dit que c'est la meilleure chose à faire. Pour tout le monde. Je n'ai pas dit au revoir aux autres. Je sais pourtant que certains vont mourir et que je ne l'ai reverrais jamais. Moi aussi peut-être. Les mangemorts seront bientôt au courant de mon départ. Vont-ils obtenir l'ordre de me tuer ? Tom sait-il que je suis parti ? Où m'emmène-t-on ?

25 juillet 1991

Voilà plus d'un mois que je suis dans ma nouvelle « cachette »…qui n'a rien d'une cachette ! Je suis bien chez un alchimiste, à vrai dire, je suis même chez le plus doué qu'il soit. J'ai nommé Mr Nicolas Flamel…le créateur de la pierre philosophale ! Car elle existe vraiment ! Il me l'a montré…Elle est magnifique ! Ma vie ici est un véritable paradis ! Si je faisais tout pour être utile à l'Ordre, ici, je suis nécessaire !

Mr Flamel et sa femme m'ont accueilli à bras ouvert. Mme Flamel et très gentille, attentionnée et tout… Mais son mari est un véritable GE-NI ! Ses connaissances et son intelligence sont incroyables ! Son laboratoire est rempli de choses plus fascinantes les une que les autres et sa bibliothèque est presque plus grande que Poudlard ! (Je n'exagère presque pas !)

Une seule petite chose fait encore barrière entre lui et ses futures découvertes fabuleuses…L'Ancienne magie !

Je retire tout ce que j'ai pu dire un jour de méchant envers Dumbledore…Je L'A-DO-RE ! Car c'est bien sûr lui qui a parlé de moi (comme une charmante jeune sorcière très puissante et la meilleure en tout ce qui se rapporte à l'Ancienne magie) à Nicolas Flamel ! Et maintenant je suis l'assistante du meilleur alchimiste au monde ! (Oui ! Son assistante !)

1 août 1991

C'est fabuleux…mais cela ne m'empêche pas de ne pas pouvoir dormir ! Mes cauchemars me hantent encore et toujours…

Je vais essayer de me changer les idées en mettant sur papier tous les sorts que j'ai « inventés » grâce aux symboles de l'Ancienne magie. (J'en ai au moins pour toutes mes nuits blanches, jusqu'à la fin de mes jours ! Mais bon…)

Equivalent formule : « Inéticibelle »

Equivalent symboles : « &°… »

Provoque : un bruit assourdissant dans la tête de l'adversaire. Très déstabilisant. Peut s'appliquer sur plusieurs personnes en ajoutant un « ¤ » et en visualisant les personnes concernées. Ne peut pas être utilisé à distance. Marche sur les sourds mais particulièrement dangereux. Attention aux personnes fragiles et aux enfants.

Equivalent formule : « Tratacime »

Equivalent symboles : « I° / »

Provoque : un bond prodigieux sur l'utilisateur. Uniquement sur l'utilisateur (personne ayant fait provoquée le sort). Record de 100 mètres. Hauteur selon concentration et puissance. Chute amorti.

Equivalent formule : « Glissalice »

Equivalent symboles : « - »

Provoque : une chute de l'adversaire précédée d'une glissade plus où moins longue (selon concentration et puissance). Pas très dangereux.

Harry se rendit compte que les pages suivantes risquaient de ne contenir que des formules d'Ancienne magie, alors il les tourna, cherchant quelque chose de plus intéressant. Il fut attiré par un paragraphe écrit totalement en rouge…

(NdA : Si vous comprenez pas ce qui va suivre : c'est normal ! Harry non plus…lol)

Secret de la Licorne

Symboles : Zaoy, Ghu, Rvi, Sta…en suivant l'ordre des invocations nuit/jour, terre/air, lune/ soleil, Eau/feu…

Pas d'équivalence formule. Extrêmement puissant. Haute centration et forte énergie vitale nécessaire.

Provoque : la mort (peut marcher sur Tom). Inconnue du ministère et de tout Ordres ou gouvernements.

Harry, abasourdi, fixa les sept mots qui avaient fait manquer un ou deux battements à son cœur : « provoque la mort », « peut marcher sur Tom ». Elle savait comment tuer Lord Voldemort ! La colère monta en lui…

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Voilà pour « Trouvailles » ! Comment avez-vous trouvez ? Reviews please !

Un petit passage du chapitre prochain :

« -Le cahier n'était pas dans mon bureau ! Je l'avais caché après votre visite !s'énerva-t-elle.

-J'y suis pour rien si vous vous souvenez plus où vous l'avez mis, moi ! Et puis vous me saoulez avec vos histoires ! Mon père m'avait bien dit que…

-Vous devriez écouter un peu moins ce que dit votre père, Drago. »

A bientôt pour le chapitre 7 !

Licorne