Chapitre 9 ! On s'approche de la fin… (Je prévois 11 chapitres, peut-être un peu plus). Ce chapitre n'est pas très long mais le prochain devrait arriver rapidement (j'espère !).

Merci à Elie et Faith-therenegade (et oui ! c'est toujours les mêmes !) pour leurs gentilles reviews du chapitre précédent.

Bonne lecture !

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Chapitre9 : Si tôt…

Péniblement, car il était encore fatigué de son « cours » avec le professeur Licorne, Harry gravit l'escalier qui menait à la tour d'astronomie, où il avait rendez-vous avec un certain Serpentard. Il avait mis sa cape d'invisibilité dans sa poche, au cas où, et se déplaçait grâce à la vive lumière que projetait sa baguette. Epuisé, il atteint enfin le point de rendez-vous, où Malfoy l'attendait déjà.

-T'es en retard !grogna celui-ci de sa voix traînante.

Harry soupira, fixant le blond d'un air exaspéré. Malfoy était l'être le plus exaspérant du monde.

-Peut-être après Dobby, ne pu-t-il s'empêcher de murmurer.

-Quoi ? Qu'est-ce que tu marmonnes ?menaça le blond.

-Rien, répondit Harry.

Tout en disant cela, Harry se mit à fouiller ses poches avec application. Il en sortit une bouteille à demi remplit d'une substance orange que Malfoy devina être du jus de citrouilles ainsi q'un flacon sur lequel on pouvait lire « poudre de vérité ». C'était le flacon précédemment offert par Fred et George Weasley et Harry contait bien s'en servir pour être sûr que Malfoy ne lui dirait pas de mensonges.

-C'est quoi ?s'enquit Malfoy.

-C'est une « poudre de vérité », répondit Harry. Tu vas en boire un peu dans ce jus de citrouilles, pour que je sois sûr que tu ne me mentes pas quand tu m'expliqueras pourquoi tu veux le journal de Licorne.

-Hors de question que je boive ce machin ! C'est peut-être du poison !s'écria le Serpentard en reculant d'un pas.

Harry ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel.

-Mais oui ! Bien sûr, Malfoy que c'est du poison ! Ca fait tellement longtemps que je rêve de t'empoisonner ! Et puis, tout le monde sait que je suis le chouchou de Dumbledore, il ne dira rien même si je tu tues !

Les yeux du blond lui lancèrent des éclaires et Harry regretta presque que cela ne soit pas vraiment du poison ! Il cessa de regarder Malfoy pour se concentrer sur sa préparation. Il mit quelques pincées de la poudre rouge dans le jus de citrouilles puis remua.

-Te fatigue pas, lui lança son ennemi de toujours, je ne boirais pas ce truc.

-Te fatigue pas, répliqua Harry sur le même ton, je ne te donnerais pas ce journal.

Malfoy sembla réfléchir à une solution, mais apparemment, il n'en trouva pas puisque il arracha la bouteille des mains de Harry pour boire son contenu.

-T'es content ?demanda Malfoy sur un ton menaçant après avoir tout bu. Maintenant, tu me poses les questions qui te passent par la tête et tu me donnes le journal, juste le temps que je trouve ce que cherche.

-Et qu'est-ce que tu cherches ?

-Des informations.

Harry ne pu s'empêcher de penser que l'interrogatoire s'annonçait long, vu le contenu de la première réponse !

-Et ces…informations, tu les donneras à qui quand tu les auras ? Ton père ? Les mangemorts ? Voldemort en personne ?

-A ma mère, répondit Malfoy tout en lui offrant un de ses fameux regards-qui-glacent-le-sang.

-A ta mère ? C'est une mangemort ?

-En tout cas, elle ne veut pas ces informations en tant que partisan du Seigneur des Ténèbres.

-Et en quoi consistent ces informations ?

-Elle veut juste savoir de quel côté est sa sœur, ma tante.

-Bellatrix Lestrange ?s'étonna Harry.

Malfoy acquiesça et Harry fut parcourut d'un frisson glacé. Bellatrix Lestrange. La meurtrière de son parrain. La femme qu'il déteste le plus au monde, celle qu'il rêve parfois de tuer.

-Et qu'es-ce qui la fait douter ?

-Licorne. Licorne était un peu comme la mère adoptive de ma tante, à ce qui paraît. Ma tante est entré au service du Seigneur des ténèbres très tôt pour je ne sais plus quelle raison. Elle avait cinq ans, je crois.

-Cinq ans ?s'écria Harry.

-Oui. C'était la plus jeune et personne ne s'occupait vraiment d'elle, à part Licorne. Quand elle a grandit, on les disait sœurs parce qu'elles avaient toutes les deux les cheveux noirs et les yeux bleus.

Harry pensa que Licorne était quand même beaucoup plus jolie que Lestrange !

-Elles étaient inséparables, continua Malfoy. Ma mère m'a dit que quand Licorne est partit de l'autre côté, sa sœur en était malade. Ensuite, elle n'avait plus rien dit et s'était contenté d'obéir aux ordres mais ma mère trouve que depuis quelques temps, elle est bizarre et, puisque Licorne est notre professeur de Défense contre les Forces du Mal, autant en profiter. Elle connaît l'existence du journal. Tous les mangemorts la connaissent. C'est depuis que…

-C'est tout ?coupa Harry. Tu veux juste rassurer ta mère ?

-Oui.

-Dis lui que Bellatrix est une femme mauvaise jusqu'au plus profond de son âme et qu'elle ne mérite pas de vivre.

Harry tourna précipitamment le dos à Malfoy et se mis à descendre l'escalier de pierre. Il fut arrêté par la main blanche du Serpentard.

-On regrette quelqu'un Potter ?

Harry se dégagea d'un geste brusque et courut jusqu'à son dortoir, des images de son parrain plein la tête.

Harry passa le plus clair de ses vacances de Noël dans le bureau du professeur Licorne, à s'entraîner. Comme elle l'avait prédit, invoquer Rvi et Sta fut très facile. Les symboles étaient simples et Harry faisait preuve d'une grande force vitale et arrivait à se concentrer de plus en plus facilement et de plus en plus efficacement.

-Tu es prêt, répéta-t-elle une énième fois mais cette fois-ci avec une pointe de tristesse dans la voix.

-Je suis vraiment prêt ? …A tuer Voldemort ?

-Oui.

Elle massa ses tempes de ses mains, semblant réfléchir. Harry, quand à lui, ne savait pas trop quoi faire. Il était prêt. Il n'avait pas vraiment réfléchi à ce qu'il ferait juste après avoir apprit à utiliser correctement « le secret de la Licorne ». Il savait son but : tuer Voldemort et le plus de mangemorts dans la foulé, mais comment était une question qu'il avait mis de côté. Il ne se voyait pas demander « Au fait, professeur ! Vous ne voulez pas m'accompagner demain, il faut que je tue Voldemort ! ». Heureusement, Licorne mis fin aux questions embarrassantes.

-Le directeur veut nous voir, dit-elle en se levant.

Harry se leva donc aussi et suivi son professeur d'escaliers en couloirs, jusqu'à la statue gardienne du bureau de Dumbledore. Le mot de passe était le même que l'autre jour, « Citrool », et les deux sorciers s'engagèrent dans l'escalier en colimaçon lorsqu'il apparut. Aucun doute possible, Dumbledore les attendait, ainsi que les tableaux des anciens directeurs, à en juger par le « Ils sont là ! » crié par une des peintures.

Les yeux de Dumbledore, derrière ses lunettes en demi-lune, semblaient dire « Alors ? » et les mains de Licorne tremblaient légèrement lorsqu'elle répondit à cette interrogation muette.

-Il est prêt. Il a tout réussi, très brillamment.

Harry fut très fier lorsque le regard de son directeur se posa sur lui, remplit de satisfaction, d'admiration et de bienveillance. Mais il ne pu s'empêcher d'avoir un peu peur pour ce qui allait se passer…

-Je suis fier de toi, Harry, dit Dumbledore d'une voix si solennelle que Harry sentit la peur grandir encore un peu plus en lui.

Harry ne savait plus où se mettre. Que répondre ? Que faire ? Il sentait bien qu'aujourd'hui était peut-être le jour le plus important de sa vie… peut-être même son dernier jour ! Bientôt, il serait en face de Lord Voldemort et il lui ferait payer cher toutes les horreurs commises.

Un silence gêné s'installa. Dumbledore et Harry ne semblaient pas être en état de dire quoi que ce soit, ils se regardaient, graves et silencieux. Licorne prit donc les choses en mains, elle invita tout le monde à s'asseoir et en profita pour lancer un regard rassurant à Dumbledore. Puis elle se tourna vers Harry.

-C'est toi qui a eu le courage d'agir, c'est toi qui décide quand. Je suis prête à t'amener à Voldemort quand tu veux.

-Le plus tôt possible, répondit Harry en essayant de prendre un air sûr de lui.

-Nous pouvons partir demain.

Un grand frisson parcouru Harry. Il ne s'imaginait pas que le plus tôt possible soit si tôt…Dumbledore non plus, à en juger par le bond qu'il fit lorsque Licorne prononça ces quelques mots ! Mais après tout…

-D'accord, demain.

Harry, Dumbledore et Licorne passèrent la journée entière à faire des plans pour le lendemain et il était très tard lorsque Harry sortit du bureau du directeur pour se diriger vers les dortoirs. Hermione et Ron l'attendaient, assis sur le canapé rouge. Dès qu'il eu franchit le portrait de la grosse dame, il fut assailli de questions.

-Ton cours ne devait durer que quelques heures !s'exclama Hermione.

-Tu foutais quoi, mec ?interrogea Ron.

-C'est minuit !crièrent-ils d'une seule voix.

-Désolé !dit Harry en s'asseyant à son tour dans un fauteuil. Disons que c'était plus long que prévu.

-Raconte !demanda Ron.

-Il n'y rien eu de spécial, mentit Harry.

Licorne et Dumbledore avaient interdit que Ron et Hermione, où n'importe quel membre de l'AD, l'accompagnent le lendemain.

-Je ne peux pas prendre le risque de faire entrer plus de monde, avait dit Licorne.

-Mais Monsieur, s'était écrié Harry en se tournant vers Dumbledore, c'est vous qui m'avez dit que Ron et Hermione vous semblaient digne de confiance et prêt à m'aider jusqu'au bout !

-Harry, si il avait été si facile d'entrer, je serais venu avec toi !avait répondu Dumbledore.

Harry ne trouva rien à dire contre cet argument et il se promit de mentir à ses meilleurs amis pour ne pas avoir à voir leurs yeux lorsqu'il leur annoncerait qu'ils ne venaient pas avec lui.

Déçus, Ron et Hermione montèrent se coucher mais Harry sentit bien que Hermione ne l'avait pas vraiment cru…

Harry ne réussi pas a s'endormir et le jour arriva plus vite qu'il ne l'aurait voulut. Il griffonna un mot qu'il posa sur le lit de Ron :

Ron et Hermione,

Désolé de ne pas avoir pu vous dire que je partais…

J'aurais vraiment aimé que vous m'accompagniez, comme avant.

Je vous promets que cela ne sera pas notre dernière aventure tous les trois.

Dites aux autres que je suis malade.

Harry

Puis, silencieusement, il quitta le dortoir pour rejoindre Licorne dans le parc. L'air était froid et il frissonna. Elle l'attendait sous le même arbre où il avait trouvé ses amis après avoir lu le contenu du journal. Il la rejoignit rapidement.

-Tu as pris ta cape d'invisibilité ?demanda-t-elle.

-Oui.

-Alors on y va.

Ils franchirent les barrières de Poudlard, celles qui assuraient leur sécurité, alors que le jour se pointait timidement. Le sol était encore couvert de neige que le froid glacé maintenait plutôt à l'état de glace. Cela s'annonçait être une belle journée. Pourvu que ce jour soit écrit dans les livres comme le jour où périt définitivement Voldemort, pria Harry. Et il pouvait voir que le visage de Licorne exprimait la même supplication silencieuse.

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Une petite Review ?

Merci de m'avoir lu et j'espère à bientôt,

Licorne