Conséquences inattendues ?
Mizuki n'avait jamais tord, surtout lorsqu'il avait raison, ou alors était-ce, il avait toujours raison, même lorsqu'il avait tord ?
De toutes façons, ça ne changeait rien, à ce sujet là, il avait raison.
Et puis c'était tout.
Et Yuuta n'avait rien à lui redire.
Il savait très bien qu'il avait raison puisqu'il n'avait jamais tord.
Ses données étaient formelles, ça ne se faisait pas, c'était tout.
Il n'avait jamais vu personne faire comme ça et il s'était renseigné. Il avait fouillé son réseau d'information de fond en comble et les statistiques qui en étaient sorties étaient claires.
Ce que Yuuta avait fait ne se faisait pas. Point final.
Il pourrait argumenter tout ce qu'il voulait, Mizuki ne lui pardonnerait pas.
Avoir fait ce qu'il lui avait fait… Brrr, il ne voulait même pas y penser.
Et le fait qu'il avait finalement apprécié n'y changerait rien, Yuuta n'avait pas le droit.
Oui l'intention était bonne, mais non, la façon de procéder n'était pas adéquate.
Il aurait au moins dû lui demander son avis. Oui, au moins ça.
Il aurait sûrement refusé mais Yuuta aurait eu la politesse de lui demander.
Et ne serait pas en ce moment même en train de faire son 59ème tour de terrain.
Et il ne pouvait pas se plaindre puisqu'il était clairement en faute.
Oui, c'était de sa propre faute s'il avait reçu cette punition.
Il n'avait qu'à pas faire ce qu'il avait fait.
Bien fait pour lui.
Il ne récoltait que ce qu'il avait semé.
Et toutes les récoltes n'étaient pas toujours bonnes. Et celle que Yuuta venait de faire était des plus mauvaises.
Il faut dire qu'avec ce qu'il avait semé, c'était du quitte ou double.
Et bien il était quitte.
Même si… Mais non. Mizuki ne lui pardonnerait pas.
Enfin… Pas dans l'immédiat.
En cet instant, Mizuki appréciait plutôt la vision de Yuuta courant en rond sous la pluie, alors que lui-même était protégé sous son parapluie mauve à pois blancs.
Yuuta souffrait sûrement.
Mizuki souriait.
Il avait souffert lui aussi de ce que Yuuta lui avait fait. Dans son amour-propre.
Parce qu'il ne fallait pas le prendre pour un garçon facile.
Et l'embrasser au milieu d'un couloir du collège pour lui avouer son amour ne se faisait pas.
Non, vraiment pas.
Donc, Yuuta était puni et, non, Mizuki ne se caressait pas secrètement les lèvres en souvenir de cet instant.
Il le faisait ouvertement en réfléchissant aux conséquences bien sûr.
FIN…
C'est n'importe quoi XDDD
