Bonjour tout le monde. Voilà enfin le chapitre 6. Je suis désolée pour le retard mais cette histoire de plagiat m'avait vraiment démotivée mais maintenant c'est bon, tout est arrangé. A présent je devrais publier plus fréquemment. Je voudrais dédier ce chapitre à 4 personnes.

A Molky, ma petite elfe et correctrice préférée. A moi aussi, le bon vieux lycée Henri Poincaré me manque, surtout nos après midi passée à ne rien faire dans la cour. Et sans oublier notre bonne vieille Cour des Arts, lieu de calme et de repos au centre ville, qui accueil la meilleure boutique de mangas de toute la région.

A Oiss, fan incontestable de «picotins et plus si affinité …»? Partenaire d'écriture en philo! Ce que nos places au fond de la classe 39 me manquent. Remercions, mon ex prof de philo qui ne se demandait pas ce qu'on faisait pendant son cours. Il ne faut pas oublier sa phrase: «elle vous plait cette théorie?»

A Mélanie, ma gueuse préférée. Sa meilleure copine c'est Mlle Vodka. C'est la meilleure imitatrice de Fol Œil que j'ai jamais vu. Je t'avais dit de faire le casting!

A Loki, mon professeur, mon maître. Sans lui ce chapitre aurait vu le jour dans … 6 mois, voir plus… et puis, c'est sympa les placards à balais non? loool


CHAPITRE 6 :

Quelques semaines s'étaient écoulées depuis l'altercation entre Harry et Hermione. Cette dernière avait bien sûre demandé des explications à Dumbledore en ce qui concernait la prophétie mais il lui avait donné pour seule réponse que ce n'était pas à lui de répondre à ces questions, ce n'était pas à lui de prendre la décision de tout lui révéler. Il fallait pour cela avoir l'approbation d'Harry car c'était lui le premier concerné.

Hermione resterait donc dans le flou, elle ne se voyait pas demander au Serpentard de lui expliquer ce qu'était cette prophétie vue leur relation plus que houleuse. Quoi que en ce moment il se contentait de l'ignorer.

Elle continuait donc d'espionner Harry lorsqu'il se baladait seul dans les couloirs la nuit. Mais ça ne lui avait rien révélé de plus. Ses balades nocturnes n'étaient en fait que des rendez vous avec la gente féminine de l'école. La Gryffondor ne voulait pas savoir ce qu'il se passait dans les salles de cours vides quand le Serpentard y entrait accompagné de jeunes filles qui avait l'air simple d'esprit selon Hermione.

Donc pour le moment toutes ses filatures n'avaient abouti à rien, si bien qu'Hermione commençait à se lasser de les faire. Elle préférait passer ses soirées dans la tour Gryffondor en compagnie de ses amis et surtout de William.

Ce matin de début octobre, Hermione se préparait dans sa chambre avant de se rendre dans la Grande salle. Elle n'arrivait pas à mettre la main sur sa deuxième chaussette si bien qu'elle commençait à retourner toute son armoire et à jeter des vêtements sur son lit jusqu'à ce qu'elle tombe sur une boule de tissus argenté. C'était ce que Dumbledore lui avait donné lorsqu'il lui avait demandé d'espionné Harry Potter. Elle déplia la boule et pu se rendre compte qu'il s'agissait d'une cape. Elle la mit sur ses épaules et alla vers un grand miroir pour voir ce que ça donnait. Elle poussa un petit cri quand elle ne vit que sa tête dans le reflet mais après que son cerveau ait fait un tour et ait analyser la situation, elle conclu qu'elle portait une cape d'invisibilité.

Dumbledore avait pensé à tout. Il est vrai que ça pouvait être très utile lors de ses opérations commando. Quoi que la dernière fois Potter l'avait surprise parce qu'elle avait fait trop de bruit, or elle avait lu que les capes d'invisibilités n'empêchait pas d'en faire. Enfin ça pouvait toujours être utile. Maintenant elle se concentrerait seulement à faire le moins de bruit possible.

Elle regarda soudainement sa montre et jura lorsqu'elle se rendit compte qu'il allait falloir qu'elle se dépêche d'avaler son petit déjeuner. Elle enleva la cape de sur ses épaules, la plia et la rangea dans son armoire.

Mais elle n'avait toujours pas résolu son problème : il lui manquait toujours une chaussette et elle n'avait plus d'autre paire. De colère, elle balança un livre sur son lit ce qui fit sursauter Pattenrond qui était roulé en boule sur celui ci. Ce dernier se leva paresseusement tout en baillant faisant apparaître sous lui la chaussette tant rechercher. Hermione prit rageusement sa chaussette et l'enfila tout en marmonnant des choses comme « J'en ferais bien une carpette de ce chat des fois ! » ce qui n'inquiétait pas du tout le concerné qui s'était contenté de s'étaler sur le fauteuil le plus près de la cheminée. La Gryffondor réussit finalement à rassembler toutes se affaires et à sortir de sa chambre sans autre incident.

Harry entra dans la Grande salle et s'installa à côté de Draco.

- Passé une jolie nuit Potter ? fit le blond en guise de bonjour.( NC : rahhh moi je veux bien la passer avec Dray la nuit!)

- Oui passionnante ! répondit Harry tout en se versant du jus de citrouille dans un verre. Une sixième année de Serdaigle s'est dévouée pour me donner des cours sur l'anatomie féminine hier soir.

- Je vois, heureux que tu t'amuses. Mais ça ne doit être que des révisions pour toi, non ?

- Les révisions c'est nécessaire pour se tenir au mieux de sa forme.

- C'est évident, dit Draco avec un sourire en coin. Et en ce qui concerne l'anatomie de celle là ça en est où ?

Il désignait l'entrée de la Grande salle dans laquelle Hermione venait juste d'entrer. Harry regarda où son doigt pointait puis continua à déjeuner.

- ça en est nul part avec elle

- Tu t'es fais jeter Potter ?

- Cette garce, dit il en la pointant du doigt, m'exaspère au plus haut point ! Et rien que sa présence m'énerve. En plus, le mec qui est assis à présent à côté d'elle en est amoureux.

Draco tourna la tête vers la table Gryffondor et éclata de rire.

- Tu trouves ça drôle ?

Draco eut du mal à répondre. Des spasmes l'en empêchaient.

- Excuse moi, mais savoir que Granger sera bientôt ta belle sœur est vraiment hilarant.

Harry arrêta de manger, leva les yeux au ciel et regarda sérieusement Draco.

- J'annule le parie. J'arrête tout. Je ne veux pas que mon frère en récolte les fruits.

Draco n'eut pas le temps de répondre que des centaines d'hiboux envahirent la salle. L'un d'entre eux laissa une lettre près de son assiette et s'en alla. Le jeune homme prit la lettre dans ses mains et la décacheta. Harry regarda son meilleur ami lire et vit que son visage devenait de plus en plus livide au fur et à mesure qu'il avançait dans sa lecture.

- Qui te l'a écrite ? demanda t-il

- Mon père, répondit Draco d'une voix rauque.

- Je vois, dit Harry en serrant les dents, passablement énervé. Et qu'est ce qu'il raconte ?

Harry n'avait jamais aimé le père de son ami. Et ils évitaient le plus souvent d'en parler. Il n'était pas ignoré de tout le monde que Lucius Malfoy était un partisan de Voldemort. Et même si son fils clamait haut et fort qu'il n'aimait pas les sang impures, Harry savait qu'il ne ferait jamais de mal à qui que ce soit.(NC : bien sur, Draco est un ange!)

Mais ce qui l'inquiétait pour le moment c'était l'attitude de son meilleur ami, il ne l'avait jamais vu aussi nerveux. Draco regardait la lettre fixement complètement perdu dans ses pensées. Mais qu'est ce que son père pouvait bien lui vouloir. Au fond de lui Harry avait la réponse, il avait craint ce moment depuis qu'il avait comprit que la famille Malfoy était du côté de Voldemort. Mais il espérait sincèrement que ça ne soit pas ça.

- Qu'est ce qu'il te raconte alors ?

Toujours aucune réponse.

- Oh ! Tu réponds, insista t-il en lui tapant dans le dos.

Draco sortit de sa transe et regarda son ami. Il avait l'air complètement perdu.

- Euh… j'ai plus très faim, dit le blond tout en se levant. J'y vais.

Draco sortit de la salle d'un pas rapide. Harry lui emboîta le pas et le rattrapa finalement dans un couloir.

- Hé Malfoy ! cria t-il avant de lui saisir le bras et de le tourné de telle façon qu'ils soient face à face.

- Ecoute Potter j'aimerais que tu me lâches un peu là.

- Qu'est ce qu'il te disait dans sa lettre ? demanda Harry sans prendre en compte ce qu'on venait de lui dire.

- Rien ! cria Draco. Il ne me disait rien !

Puis il lui tourna le dos et continua sa route.

- Alors pourquoi tu te mets dans un état pareil ? lança Harry sur un ton de défis.

Draco s'arrêta et se retourna pour pouvoir regarder son meilleur ami dans les yeux.

- Tu sais très bien ce qu'il me disait dans cette fichue lettre alors arrête de faire semblant !

- Vas y je t'en prie éclaire moi ! le provoqua Harry.

- Tu sais très bien qu'il veut que je rejoigne les rangs de Voldemort !

- Oui ça je le sais, maintenant reste à savoir si tu vas le faire !

- Je n'ai pas le choix, je dois lui obéir ! C'est mon père ! J'ai rendez vous ce soir avec lui.

- Ça ne te ressemble pas de te défiler. Tu ne te laisses jamais marcher sur les pieds alors pourquoi c'est différent aujourd'hui ?

- Mais bordel Potter ! On est plus des gosses aujourd'hui ! Ce n'est plus aussi simple maintenant ! Je suis le seul héritier de ma famille et de ce fait j'ai des responsabilités !

- Alors ton choix est fait ? Tu vas les rejoindre ? dit Harry d'un air déçu.

- Je n'ai pas le choix ! Tu ne comprends pas !

- Oh que si je comprend !répondit le jeune homme en se rapprochant de son ami. Tu n'es qu'un lâche et tu as peur de ton père ! Tu me fais vomir ! Tu choisis un soumis à Voldemort, plutôt qu'un ami ! Et toi aussi tu seras soumis ! Tu aimes obéir à des ordres ?

Harry n'attendait aucune réponse puisqu'il la connaissait déjà.

- En rentrant dans ses rangs figures toi que ça fera de nous des ennemis, continua t-il. Et dis toi que je n'hésiterais pas à tuer les lèches bottes de ce taré.

- Pour toi c'est si facile ! Tu n'as jamais eu de parents !

Un silence régna dans le couloirs. Harry regardait Draco les sourcils froncés. Jamais il ne lui avait dit ce genre de choses. Pourtant il voyait dans les yeux de son amis du remords. Draco était perdu, il en était certain et il n'avait pas encore prit sa décision : s'il allait rejoindre les mangemorts ou rester de son côté. Il était en plein conflit intérieur. Puis sans prévenir Draco tourna les talons et s'en alla.

Harry savait ce qui lui restait à faire. Il fallait qu'il parle à Granger…

- Dans deux semaines, nous avons notre premier match de Quidditch de l'année et il nous manque notre attrapeur parce que Ginny, ma chère et tendre sœur, à eut l'idée original de se casser le poignet lors de notre dernier entraînement. C'est la catastrophe ! Nous sommes morts ! dit Ron avant de s'affaler sur le canapé de la chambre d'Hermione.

- Je t'en prie Ron, répliqua cette dernière assise à son bureau recopiant son devoir de potion, ce n'est qu'un jeu. Et on a l'impression que ce match est plus important que la santé de ta sœur. Depuis que tu es capitaine de l'équipe tu deviens de plus en plus difficile à supporter.

- Tu peux parler toi ! Je te signale que c'est exactement la même chose avec toi depuis que tu es préfète en chef. Et puis tu ne te rends pas compte ! Si on a pas d'attrapeur, on devra déclarer forfait. Et si on déclare forfait, on aura jamais les points nécessaires pour aller en finale et si on ne va pas en finale on ne pourra pas écraser Serpentard et surtout, on ne pourra pas écraser ce salopard de Potter !

- Hé ! s'exclama Will assit à coté de Ron.

Ce dernier se rendant compte de sa gaffe tenta de se rattraper.

- Non mais avoue que ton frère se comporte comme un sale con avec nous (NA : bah moi je préfère les sales cons de Serpentard, aux crétins finis de Gryffondor… je ne vise absolument pas Ron là !). Non mais sois honnête, ajouta t-il en rencontrant le regard noir de son ami. Et c'est quoi cette manie de gagner la coupe de Quidditch tous les ans !

- Mon frère a hérité son don de notre père. Ce n'est pas sa faute s'il gagne, il a ça dans le sang, expliqua Will amusé par la réaction de Ron.

- Et de se vanter et de frimer sans arrêt, ça aussi c'est héréditaire ?plaisanta méchamment le rouquin.

Will ria.

- Oui ça aussi c'est héréditaire.

Hermione, elle, releva le nez de son devoir et regarda Will parler de ses parents tout en écoutant attentivement. Jamais encore il n'avait parlé d'eux.

- Héréditaire ? fit Ron choqué Bah je te dis pas le cadeau !

- Ma mère ne pouvait pas le supporter.

- Et ça t'étonne ?

- Pas du tout, je la comprend un peu, dit Will avec un petit sourire.

- Un peu ? répliqua Ron choqué. Bah t'es gentil toi ! Elle était complètement givrée oui ! Comment elle a fait pour le supporter ? Elle…

- Ron ! le coupa Hermione. Tu n'avais pas un devoir de métamorphose à faire ?

Elle regarda Will qui avait tourné la tête vers le foyer de cheminée et regardait a présent le feu d'un air morose. Puis elle fixa Ron avec des yeux qui aurait pu le tuer.

Pour une fois que Will parlait de quelque chose de personnel, cet abruti insensible allait tout gâcher.( NC : Ron est un con fini, il est irrécupérable, on ne peut plus rien faire!) ( NA : c'est ce que je disais )

Ron qui n'avait apparemment pas compris la subtilité continua de sombrer dans les méandres de son imbécillité.

- Bah non j'ai pas de devoir de métamorphose !

- Ginny m'a dit qu'elle te cherchait tout à l'heure. J'avais oublié de te le dire tout à l'heure. Va la rejoindre, elle est dans la salle commune. Elle m'a dit que c'était urgent, mentit Hermione.

- Ah bon ? bon bah j'y vais ! A tout a l'heure, dit il en faisant un signe de main.

Il sortit avec la porte communiquant directement à la salle commune laissant ainsi Hermione et Will, plus taciturne que jamais, seuls. Ce dernier s'était enfoncé dans le canapé et regardait toujours le feu de la cheminée.

Hermione s'assit à côté de lui et le regarda attentivement. Le feu lui faisait des reflets roux dans ses cheveux et pouvait voir le flammes danser dans ses yeux verts.

La jeune fille brisa le silence qui était trop pesant pour elle :

- Ron est un idiot … tu sais très bien qu'il ne pensait pas ce qu'il disait. Tu n'avais encore jamais parlé de tes parents.

Will sembla sortir de sa rêverie.

- Je ne suis pas sûr que ça soit si intéressant que ça.

- Oh si ! répliqua Hermione. J'ai vraiment envie de savoir.

- Tu sais, je ne connais pas grand chose d'eux. Juste ce que le professeur Lupin m'a raconté.

- Il les connaissait ? oh je t'en prie raconte moi. Pour une fois que tu racontes quelque chose sur toi.

Will regarda Hermione et ne pu s'empêcher de sourire en voyant la moue boudeuse de son amie.

- Tout ce que je sais, c'est que mon père était quelqu'un de très … comment je pourrais dire ça ? dit il amusé. Ah oui ! Quelqu'un de très fier. Lupin m'a dit qu'il avait même l'impression de voir mon père à travers Harry. Il lui ressemble autant physiquement que dans son comportement. En plus, mon père n'aimait pas non plus les règlements.

- Ah, ça explique beaucoup de choses, répliqua Hermione en levant les yeux au ciel. En fait, ce n'est pas la faute de ton frère s'il est si insupportable. Il a ça dans les veines.

- C'est un peu ça, ria Will. Ma mère ne supportait pas mon père. Exactement comme toi tu ne supportes pas Harry. Lupin m'a dit que mon père était désespérément amoureux de ma mère depuis ses toutes premières années à Poudlard. Et pour se faire remarquer, il avait trouvé comme seul moyen de faire des blagues à d'autres élèves. Seulement ça ne marchait pas vraiment, ça avait plutôt l'effet inverse. Et quand il lui a déclaré sa flamme, il s'est pris un sacré vent.

Will riait. Hermione était heureuse de voir son ami s'amuser à raconter le passé de ses parents.

- Mais quand la tête de mon père a dégonflé, reprit le Gryffondor, ma mère a apprit à le connaître et finalement ils se sont mis ensemble. Mais ça devait être un couple assez … animé. Lupin m'a dit qu'ils n'arrêtaient pas de se chamailler.

- Ta mère avait l'air d'être quelqu'un de très drôle.

- Pour le peu qu'on m'en a parlé et pour le peu que j'en ai vu, elle me fait penser à toi, lui dit Will en la regardant intensément.

- Mais … dit Hermione en gigotant apparemment gênée.

- Je t'assure.

Il lui caressa la joue d'une main. Hermione sentit le rouge lui monter aux joues.

- Mais … ta mère est morte lorsque tu avais un an, comment peux tu t'en souvenir ?

Will arrêta de lui caresser la joue et sembla redescendre sur terre. Il vira au rouge quand il se rendit compte qu'il avait osé la toucher. Il détourna son regard et s'intéressa au feu qui dansait dans la cheminée.

- Harry et moi avons réussi à voir nos parents en 5eme année à travers les souvenirs de quelqu'un qui les connaissaient.

- Tu ne me l'avais jamais dit ça. J'ai parfois l'impression que je ne compte pas vraiment pour toi.

- Pourquoi tu dis ça ? demanda Will les sourcils froncés.

- Et bien, tu ne me dis jamais ce que tu penses, ce que tu ressens. Et tu ne dis jamais rien sur toi, sur ton passé, enfin tout ce qui t'es arrivé avec Voldemort.

- Si je ne te dis rien, c'est pour ta sécurité, s'énerva Will.

- Je ne vois pas le rapport. Me dire ce qu'il se passe dans ta vie n'est pas dangereux et ce n'est pas comme si j'allais le crier sur tous les toits.

- On a déjà eu cette conversation plusieurs fois, pourquoi faut il que tu en rajoutes une couche ? dit Will en soupirant et en se levant.

- Parce qu'il y a tant de questions à se poser sur toi. Tu es tellement mystérieux.

- Ah quoi ça t'avancerais de savoir ? hein ?

- Mais j'ai peur pour toi ! dit elle les larmes aux yeux.

- Il n'y a pas de raison de s'inquiéter crois moi, répliqua t-il un peu trop durement.

Hermione, n'y tenant plus, se leva à son tour et se planta face à lui et lui cria dessus.

- Alors c'est quoi exactement cette histoire de prophétie ?

Will qui ne s'attendait absolument pas à ça mit un certain temps avant de répondre.

- Comment sais tu pour la prophétie, qui t'en a parlé ?

Hermione essuya les larmes tombées sur ses joues mais ce fut une perte de temps puisque d'autre coulèrent.

- J'ai … j'ai surpris une conversation entre ton frère et toi il y a quelque temps. Vous en parliez.

- Je vois, dit Will détournant les yeux de la jeune fille.

- Je n'ai pas fait exprès, je suis arrivé là par hasard, se justifia cette dernière ; Tu m'en veux ?

Will soupira et se rassit sur le canapé. Hermione fit la même chose et regarda le jeune homme. Elle essaya de savoir ce qu'il ressentait en ce moment même : de la colère, de la peur, de la haine ? Mais les traits de son visage ne disaient rien. Egal à lui même, il restait l'énigme qu'il avait toujours été. Il tourna légèrement la tête dans sa direction et la regarda du coin de l'œil. Comment pouvait il lui en vouloir alors qu'elle était si belle avec ses yeux et ses joues rougies par les larmes.

- Non je ne t'en veux pas, lui répondit il doucement. Mais seulement tu dois comprendre qu'il m'est impossible de te dévoiler quoique ce soit.

Hermione baissa la tête, visiblement déçue.

- Je ne peux rien te dire car cela ne me concerne pas. Enfin ça me concerne un peu puisqu'il s'agit de mon frère mais c'est tout.

- Alors toi tu ne risques rien ? tenta timidement la Gryffondor.

- Non pas vraiment … Tu sais j'aimerais pouvoir te confier des éléments de ma vie mais je ne peux pas. Je ne peux pas sans l'accord de mon frère.

- Mais pourquoi ?

- Parce que nos vies à tous les deux sont étroitement liées. Il n'aime pas qu'on parle de notre jeunesse et c'est compréhensible… dit il pensif. Et si je te dévoile des choses, tu risques d'être en danger. C'est mieux que tu ne saches rien.

Hermione soupira et lâcha un faible « entendu ».

Puis quelqu'un frappa à la porte qui communiquait avec le couloir hors de la tour Gryffondor. Le jeune fille se leva et alla ouvrir. Elle eut presque envie de claquer la porte au nez de la personne qui avait frappé quand elle se rendit comte que ce n'était autre que Harry Potter. Cette andouille n'était jamais loin quand on parlait de lui. Un mélange de colère et de gène s'empara d'Hermione. Il était appuyé nonchalamment contre l'embrasure de la porte et avait son fidèle sourire en coin collé à la bouche, le voir en face d'elle alors que Will venait de dire que c'était à cause d'Harry qu'il ne disait jamais rien sur lui, lui donnait des envies de meurtres : elle avait envie de le gifler, lui et son air supérieur. Et elle ne put s'empêcher de repenser à son altercation avec lui la dernière fois et le rouge lui monta aux joues. Ca devait se voir sur son visage puisque Harry ne pu s'empêcher de lui lancer :

- Heureuse de me voir, à ce que je vois ! Oh c'est trop gentil de me laisser entrer, dit il en forçant le passage.

- Jolie chambre Granger, continua Harry. Mais personnellement je préfère le vert. Oh frangin !

Harry venait seulement de remarquer son frère assit sur le canapé.

- Qu'est ce que tu fais là avec … Ah oui d'accord je vois, dit il en regardant alternativement son frère et Hermione qui avait refermé la porte et s'était appuyé contre elle en lui lançant des regards assassins. Je dérange peut être ?

Il avait tourné la tête vers Will et le regarda d'un air interrogateur.

- Non tu ne nous dérange pas, assura le Gryffondor.

- Si, tu nous déranges, renchérit Hermione. Et puis d'abord qu'est ce que tu fais là ?

- Je suis venu te parler Granger. Enfin je suis venu te demander un service.

Will et Hermione firent les gros yeux. Harry Potter, demander un service ? qui plus est à une Gryffondor ? et de surcroît à Hermione Granger, la fille qu'il détestait le plus au monde ?

- J'aimerais que tu fasses ma ronde ce soir, continua le Serpentard.

- Ta ronde ? demanda Hermione, les bras croisés sur la poitrine, le regard pénétrant.

- Oui je te demande de prendre ma ronde pour ce soir. Figure toi Granger que ça ne me fait pas plaisir de m'abaisser à te demander un service mais vois tu je n'ai pas le choix. Si le vieille McGonagall ne faisait pas attention à ce qu'on fasse bien nos rondes crois moi je ne serais pas là à parler avec toi.

- Et dis moi pourquoi j'accepterai de te rendre ce service ? Et puis pourquoi tu ne peux pas faire ta ronde ?

- ça ne te regarde pas Granger ! s'énerva Harry. Et tu pourrais me rendre ce service pour l'entente de nos maisons. C'est bien ce que ce vieux directeur de Dumbledore nous a dit au banquet de début d'année non ?

- L'entente de nos maisons ?répondit la Gryfondor en fronçant les sourcils. Et c'est toi qui dit ça alors que tu rabaisses des élèves de notre maison dès que tu le peux ?

- Je pense que… tenta Will mais il n'eut pas l'occasion de continuer car Harry le coupa.

- Ecoute Granger ! Je te demande juste ça ! Fais ma ronde et fais croire à la vieille McGonagall que c'était ton tour sinon elle va me coller pendant un mois, me retirer mon titre de préfet en chef et me suspendre de Quidditch.

- Je crois que tu abuses un peu là, dit calmement Will.

- Ah non, je te jure, cette vieille bique m'a dans le collimateur depuis …

Harry s'arrêta et regarda alternativement Will et Hermione.

- Vaut mieux pas que je développe. Enfin toujours est-il qu'elle a la haine contre moi. Mais si tu ne veux vraiment pas me rendre ce maigre service, je vais me faire coller tous les soirs pendant un mois, donc je n'aurai pas le temps d'étudier donc je n'aurais pas mes Aspics, donc j'aurais raté mes études, donc…

- ça suffit ! C'est d'accord ! Mais toi aussi alors tu devras me rendre un service lorsque j'en aurais besoin.

Harry fronça les sourcils et la regarda dans le blanc des yeux essayant de savoir à quoi elle pensait vraiment car il trouvait qu'elle n'avait pas beaucoup résisté et avait accepté facilement ce qu'il lui avait demandé de faire. Il regarda son frère qui lui fit un signe de tête qui voulait dire qu'il fallait accepter l'offre de la préfète en chef.

- ça marche Granger ! Et c'est quoi exactement le service que tu vas me demander ?

- Je te l'ai dis, je te le demanderais quand j'en aurais besoin.

Une explosion retentie et le bruit venait de la salle commune.

- Ah c'est pas vrai, pesta Hermione. Je parie que c'est encore ces deuxièmes années qui essaient encore de faire de la poudre de cheminette. Cette fois ils vont m'entendre.

Elle se dirigea vers la porte communiquant directement avec la salle commune des Gryffondor.

- C'est ça, va faire ton chien de garde Granger ! ne put s'empêcher d'ajouter Harry sarcastiquement avec son petit sourire en coin.

Hermione stoppa net tout mouvement et le regarda haineusement. Harry soutenait son regard avec un air de défit. Elle ouvrit tout de même la porte toujours en le regardant dans le blanc des yeux et sortit laissant la porte ouverte.

- Pourquoi faut il toujours que tu la provoques ?

Harry tourna la tête vers son frère et ce dernier n'avait pas l'air de très bonne humeur.

- Bah c'est Granger ! j'ai toujours fait ça avec elle. C'est distrayant, tu devrais essayer.

- Non merci … écoute, j'aimerais vraiment que tu arrêtes de l'emmerder …

- Là, je t'arrête tout de suite, elle aussi elle m'emmerde. Rien que sa présence m'énerve.

- Et bien au moins vous êtes d'accord sur une chose, murmura Will.

- Au fait, vous faisiez quoi exactement avant que j'arrive ?

- Rien on discutait.

- Vous discutiez … euh je veux pas être méchant mais c'est pas comme ça qu'elle te tombera dans les bras.

- Je t'ai déjà dit que c'était peine perdue, dit le Gryffondor en souriant.

- Mais non ! Impressionnes là Je sais pas, fait quelque chose que tu n'as pas l'habitude de faire ou bien rend la jalouse, conseilla Harry.

Will n'avait pas vraiment l'air convaincu par ce que disait son jumeau.

- Bon je vais pas trop rester ici, tout ce rouge me donne la nausée.

- Alors qu'est ce que tu fais ce soir ? pourquoi tu ne peux pas faire ta ronde ?

Harry mis ses mains dans ses poches et regarda son frère droit dans les yeux.

- J'ai une affaire à régler.

- Et, c'est à propos de quoi ?

- De Malfoy.

Will fronça les sourcils et lui lança un regard interrogatif.

- C'est entre lui et moi. Je t'en parlerais peut être plus tard. Là je dois y aller, fit il en faisant signe de la main.

Puis il passa la porte menant à l'extérieur de la tour sans que Will n'ait eu le temps d'ajouter quoique ce soit. Une fois la porte fermée, Hermione fit son entrée.

- Ton cancrelat de frère est parti ? (NC : lol! c'est quoi cette expression! C'est bien un truc de baldon ça!) ( NA : « baldon » n'est pas un mot de patois, c'est le nom amélioré d'une ville, si vous n'êtes pas de chez nous vous ne pouvez pas comprendre) dit elle en s'effondrant sur le canapé.

- Oui

- J'ai puni les deuxièmes années. Ils devront nettoyer et ranger la salle commune pendant un mois comme ça, ça allègera le travail des elfes.

Will ne put s'empêcher de sourire. L'animosité d'Hermione pour la libération des elfes de maisons l'avait toujours amusé.

- Je vais y aller, finit il par dire. Je n'ai pas fini mon devoir de sortilège.

- Bon et bien bonne nuit.

- Bonne nuit.

Dès que Will ferma la porte d'Hermione, il vit Ron en grande conversation avec sa sœur à une des tables de la salle commune.

- Will ! Viens voir, l'appela le rouquin.

Le Gryffondor s'approcha.

- Tout à l'heure, tu m'as dit que le don de ton frère au Quidditch était héréditaire. Alors je me disais que toi aussi tu as peut être hérédité de ce don.

- Ron je vois où tu veux en venir et c'est non. Je ne veux pas remplacer Ginny pour le prochain match. En plus, j'ai joué que très peu de fois à ce jeu.

- Mais c'est pas dur ! Et je suis sûre que tu débrouilleras très bien.

- Non, je n'en ai pas envie.

- Imagine le nombre de filles qui tomberont à tes pieds, ajouta Ginny au moment où Will tournait les talons.

- Je me fiche d'avoir des groupies et ça ne m'intéresse pas.

- Ça te changerait un peu le Quidditch que d'étudier tout le temps et puis c'est pas si mal d'avoir des filles qui t'admirent.

Les mots de Harry résonnèrent alors dans la tête de Will.

"Je sais pas, fait quelque chose que tu n'as pas l'habitude de faire ou bien rend la jalouse"

Will fit demi tour et regarda Ron qui le fixait avec un sourire satisfait.

- C'est quand exactement le prochain entraînement ?

Quand Will ferma la porte, Hermione se releva et se dirigea vers son armoire. Elle en sortit la cape d'invisibilité que Dumbledore lui avait donné et la déplia.

- Ce soir, tu vas m'être très utile, chuchota t-elle.

Puis elle se rassit à son bureau et termina ses devoirs. Comme ils n'avaient pas eu cours de l'après midi, elle avait pu s'avancer pour au moins un mois. Elle fit plusieurs exercices d'arithmancie et jeta un œil à son réveil. 18h. Elle voulait commencer son devoir d'astronomie mais elle n'avait pas les informations nécessaires pour le commencer. Elle sortit donc de sa chambre et pris la direction de la bibliothèque. Les couloirs étaient déserts et la nuit était déjà tombée. Le vent soufflait dans les couloirs si bien que le jeune préfète fut parcourue d'un frisson. Elle accéléra donc le pas pour retrouver un peu de chaleur à la bibliothèque. Puis, au détour d'un couloir qu'elle ne fut pas sa surprise de tomber sur Harry Potter. Il était appuyé contre un mur, les yeux fermés en train de boire une potion violette. Troublée par sa présence Hermione stoppa net. Elle ne savait absolument pas quoi faire à ce moment précis parce qu'elle ne s'était pas préparée à le voir à cet instant là. . Il lui était impossible de bouger. Mais quand Harry finit de boire la substance et rouvrit les yeux et qu'il la vit, elle essaya de reprendre un peu d'assurance. Sans résultat. Peut être qu'en apparence elle semblait avoir reprit un peut de contenance mais intérieurement ce n'était pas le cas. Depuis qu'elle l'avait espionné lui et son frère, ils ne s'étaient jamais retrouvés seuls.

Quand Harry mit le flacon dans sa poche, plissa les yeux en l'apercevant, il se rapprocha d'elle.

- Granger ! Quelle bonne surprise ! Tu apparais toujours lorsqu'il ne le faut pas, siffla t-il.

Hermione tenta de se redresser pour paraître moins petite à côté de lui et bégaya :

- Euh … ce … c'était quoi ?

- Granger, je n'ai pas envie de me lancer dans une conversation stérile avec toi..

- C'est quoi au juste cette potion ? Tu es malade ?

Harry ne put s'empêcher de rire. Enfin c'était plutôt un ricanement. A ce moment précis, Hermione trouva Harry bizarre. Il était toujours bizarre mais là il était plus bizarre que d'habitude. Il riait alors qu'il n'y avait rien de drôle et avait les yeux rougis.

- Granger, tu t'inquiètes pour moi là ou je rêve ?

- Pas du tout, se défendit Hermione. C'est toi qui te fais des films.

Harry ria une fois de plus.

Hermione leva un sourcil. Soit il avait perdu une case, soit il était complètement ivre.

- On peut dire de la fierté des Serpentards, mais vous autre Gryffondors, vous êtes pareil.

Puis il passa près de la jeune fille et partie. C'était sans compter Hermione qui se retourna et l'interpella :

- Et ! Potter !

Harry s'arrêta sans se retourner.

- Jamais je ne m'inquièterais pour toi tu m'entends ?

Le Serpentard eut un petit rire. Puis il tourna les talons et se rapprocha d'elle, si près qu'elle pouvait sentir son souffle sur son cou.

- De toute façon je ne t'ai rien demandé, lui susurra t-il a l'oreille.

Hermione avala sa salive, troublée par tant de proximité entre eux et le regarda finalement dans les yeux.

- Qu'est ce que c'était cette potion que tu as prise ?

- C'est contre mes maux de tête, petite fouineuse. Pourquoi tu tiens tant à le savoir ? s'énerva Harry, ses yeux toujours aussi rouges.

- Je ne veux pas que Will souffre à cause de toi, dit elle décidée en reculant d'un pas.

- Mon frère n'a rien a craindre.

- Il s'inquiète pour toi, c'est ça qui le fait souffrir. Et toi tu ne vois rien.

Harry prit Hermione par le bras et la plaqua contre le mur. Dans son regard, Hermione décela comme une onde de folie. C'était comme si la colère qu'elle avait l'habitude de voir dans ses yeux était multipliée par cent. Un frisson lui parcouru le corps.

- Mon frère sait qu'il ne craint rien, cria t-il. Je l'ai toujours protégé contre tout ! Et il ne s'en ai jamais plaint. Tu crois peut être tout savoir sur tout ? Il s'inquiète ? Et qu'est ce que je peux faire pour qu'il arrête ? Hein ? Tu veux peut être que je lui mente en disant que tout ira bien ? C'est un comportement digne d'un Gryffondor ça :faire semblant que tout va bien. Et bien non ! Ce monde n'est pas tout rose Granger. Je m'arrange pour qu'il souffre le moins possible alors ne te mêle pas de ça. Tu ne connais rien à rien ! Tu ne sais rien de ce qui c'est produit par le passé et tu oses me faire la leçon. Je ferais tout pour lui, j'ai déjà pris des coups à sa place lorsque nous étions petits alors …

Harry stoppa net. Il réalisait seulement ce qu'il venait de dire. La drogue lui faisait dire ce qu'il n'avait pas envie de dire. Cette dernière phrase lui avait échappé. Il s'énerva alors encore plus qu'avant. Il était en colère contre elle, de se mêler toujours de ce qui ne la regardait pas et en colère contre lui d'avoir parler de quelque chose dont il ne voulait pas se souvenir et qui lui était très douloureux.

Hermione qui avait ses yeux en forme de bille ne put s'empêcher de demander :

- Des coups ? Qu'est ce que tu veux dire ?

Harry retrouva son sourire en coin mais la Gryffondor vit que la colère et la haine ne l'avait pas quitté. Au contraire, elle était encore plus présente qu'avant.

- Ah mais oui bien sur ! Hermione Granger s'imaginait que les jumeaux Potter avaient eu une enfance heureuse. J'avais oublié que ta naïveté était à ce point désespérante, lança t-il avec mépris.

- Vous … vous … avez été battu par votre oncle et votre tante ? Et c'est toi qui prenait pour les deux ?

Harry recula d'un pas, lâcha le bras de la jeune fille et ferma les yeux tout en pinçant légèrement ses lèvres. Il essayait de se calmer car il sentait qu'il n'allait pas tarder à exploser de colère. Mais quand il ouvrit les yeux et vit ceux de la jeune fille plein de larmes il ne put plus se contrôler. Il saisit la Gryffondor par la gorge et se colla à elle.

- J'ai horreur de la pitié Granger, siffla t-il.

Hermione ne put s'empêcher de laisser tomber les larmes qui menaçaient de s'écouler de par ce qu'elle venait d'apprendre et aussi de par le fait qu'elle n'arrivait presque plus à respirer. Elle essaya d'enlever la main d'Harry qui lui enserrait la gorge avec les deux siennes mais sans succès. Quand elle commença a devenir rouge, un éclair de lucidité sembla frappé Harry. Se rendant compte de ce qu'il faisait, il lâcha prise. Hermione toussa, laissant l'air rentrer pleinement dans ses poumons. Mais le Serpentard avait toujours cette haine et cette colère en lui. Il saisit Hermione par bras et l'entraîna à l'autre bout du couloir. Récupérant à peine son manque d'oxygène la Gryffondor ne se défendit pas. Arrivé devant une simple porte en bois qu'il ouvrit violemment, Harry se saisit de la baguette de la jeune fille et la jeta par terre.

- Maintenant, on va voir si quelqu'un aura pitié de toi … et si tu te débrouilles bien sans baguette.

Puis il la jeta à l'intérieur de ce qui semblait être un placard à balais puis rabattit la porte et la verrouilla à l'aide d'un sort.

- Fais moi ressortir de là, put entendre Harry du couloir.

Mais il n'en avait rien à faire, il chuta même en partant dans la baguette de la Gryffondor qui vola dans le couloir quand il reparti vers les cachots. Il se faisait tard maintenant, il fallait qu'il fasse attention à ce que faisait Draco car ce dernier avait rendez vous avec son mangemort de père.


Dans le prochain chapitre, il y aura plus ... d'action