Auteur : aèle
Base : gundam wing
Disclaimer : … non … je leur ai demandé, mais ils ont pas voulu devenir a propriété. C'est triste, hein ?
note : merci aux reviewers
---------------- chapitre 5 -----------------
Un après midi d'hiver. Le temps avait passé depuis que Li avait rencontré Heero. Ce jour là, il l'accompagnait à l'hôpital, comme il l'avait dit. Ses parents avaient tout de suite accepté son offre, soulagés que Li soit accompagnée. Ils marchaient côte à côte dans la rue et les paroles de Tép semblaient s'être réalisées : les gens se retournaient sur leur passage, s'exclamant sur « ce beau couple qui avait l'air si lié en promenant leur chien. » Li et Heero, eux, discutaient sans se soucier des autres, tellement les questions d'Heero devenaient précises. Li était fière de lui, encore que Heero ne voyait pas pourquoi.
Il avait trouvé, à son sens, une famille d'accueil, qui lui avait dit d'emblée les quelques règles existantes et donné une chambre pour l'occuper à sa guise à chaque fois qu'il voudrait. Li et Tép étaient toujours en train de se chamailler, tout en étant très complices et en ayant une capacité de sérieux qui n'était plus à prouver. Leurs parents étaient là en cas de problème, mais ne s'imposaient pas. Jamais personne n'élevait la voix dans la maison. Il commençait à se débrouiller pour la cuisine, la lessive et le ménage, avec les conseils de Li. Il arrivait à sourire, quelquefois, franchement et sincèrement. Il comprenait mieux ses réactions et ses sentiments.
La seule chose qu'il lui manquait était peut être les anciens pilotes, et cela, même si Heero s'était renseigné sur leurs activités, leurs santés, etc. Il n'avait pas pu dire pourquoi il avait fait ça. A chaque fois qu'il y réfléchissait, il entendait Li lorsqu'elle lui avait dit un jour : « Les amis … tu es toujours content de les voir. Tu t'inquiètes pour eux, quand ils sont malades par exemple. Tu restes en contact, même si de grandes distances vous séparent. » C'était un mois plus tôt.
L'odeur caractéristique de l'hôpital les prit dès la porte d'entrée franchie. Le docteur étant pour une fois dans les temps, Heero attendit dans la salle d'attente. Il regardait sans les voir les infirmières, les patients, les visiteurs. Réfléchissait aux implications de l'amitié dans ses relations avec les autres, aux différentes relations, qui varient avec les personnes.
Avec les anciens pilotes … délicat. De bons soldats, mais il ne les connaissait pas en dehors de la guerre, malgré la cohabitation forcée qui leur avait été imposée. Il voulait savoir ce qu'ils devenaient, ce qui se passait dans leurs vies. Non ! ce n'est pas de l'inquiétude ! D'ailleurs, il ne connaît pas l'inquiétude ; il doit mener à bien ses missions et si les autres ont choisis une autre voie, il n'a pas à s'en préoccuper. Oui, mais … il n'y a plus de missions. Parce que la guerre est finie. Et c'est sans doute la dernière avant bien longtemps. Alors que faire maintenant ? S'inquiéter des autres ? Et dans la vie ? Il avait bien conscience qu'il ne pourrait rester indéfiniment chez les Johnson. Mais rien de ce qu'il savait faire ne convenait à un métier "conventionnel". Placer des bombes, hacker des programmes, créer des virus informatiques de premier ordre, être tireur d'élite, ce ne sont pas de capacités très utiles dans un monde en paix. Il pourrait travailler chez les Preventers. Lady Une lui avait proposé après l'épisode Mariemeyia. Mais cela signifiait prendre des risques, aller au bureau fréquemment, et toutes les précautions qu'il avait prise pour qu'on ne le retrouve pas partiraient en fumée. Sauf s'il ne faisait que rechercher des infos. Il pourrait rester chez les Johnson, envoyer tout par mails, et garder une partie de son anonymat. Lady Une devrait être au courant, mais pas les autres. Oui, ce n'était pas mal. Il faudrait réfléchir un peu plus aux implications et conséquences, mais ça devrait pouvoir se faire. Il pourrait en plus avoir des nouvelles des anciens pilotes sans qu'ils le sachent et …
« -… ro ? Heero ?
- Hn ?
- Je disais que ma visite est finie, et que l'on peut rentrer, à moins que tu ne veuilles aller faire un tour en ville. Enfin, si ça ne te dérange pas. C'est toi qui vois.
- On peut aller en ville. Si tu te sens en forme.
- Je ne suis pas en sucre ! Et il y a de moins en moins de risques de rechute. On est partis ! »
En ville, les vitrines arboraient des décors de fêtes, de guirlandes pleines de lumières, il y avait beaucoup plus de monde que d'habitude.
« - Pourquoi il y a tout ça ?
- Tout ça quoi ?
- Il y a des vitrines avec des automates, des gens en robe de chambre rouge et blanche à grand barbe qui sonne des cloches, des guirlandes qui clignotent.
- C'est parce que c'est bientôt noël. En cette période, les gens préparent le réveillon du 24 décembre, ainsi que les jours de fêtes qui suivent. Le 24 au soir, à minuit, les gens offrent des cadeaux à ceux qu'ils apprécient, sous couvert du Père Noël. C'est l'homme habillé en rouge et blanc. Il est sensé distribuer les cadeaux le 24 au soir, et les poser au pieds de la cheminée. C'est ce qui est raconté aux enfants. Pour l'occasion, les maisons sont décorées, avec un sapin, des guirlandes. Pour attendre noël, il y a le calendrier de l'avent. Je t'ai expliqué ça,l'autre jour,en même temps que le Saint Nicolas et le sapin que tu nous as aidé à décorer. Noël est une des plus importantes fêtes de France.
- Des cadeaux ? Pourquoi faire ?
- Pour montrer à cette personne que tu l'apprécies. Pour lui faire plaisir.
- Et … c'est comme ça chaque année ?
- Oui ! C'est une période de paix, enfin, c'est comme ça qu'on le voit. Dis ?
- Hn ?
- Tu peux m'aider ?
- Hn ?
- Je dois acheter mes cadeaux, mais comme je ne vois pas …
- D'accord.
- Merci ! Tu as de la chance, je sais déjà ce que je veux acheter ! D'habitude, je mets trois ans avant de décider, mais là, ça devrait aller vite.
- Par où on va ?
- Pour commencer, il devrait y avoir un magasin au centre ville qui vend des peluches … »
Le soir, en rentrant, Heero avait à la main trois gros sacs remplis de paquets aux couleurs vives, ayant refusé que Li les porte. Toute la famille posa des regards inquisiteurs dessus, mais personne ne fit de commentaires, et les sacs furent soigneusement cachés sur l'armoire de la salle de musique au sous-sol.
Trois jours plus tard
« - Une à l'appareil.
- Heero Yui. Je veux vous faire une proposition.
- Je vous écoute
- Il s'agit de …. »
La conversation au téléphone terminée, il prit sa veste et partit vers le centre ville. Il passa le reste de l'après midi à observer les gens pressés qui allaient de magasins en magasins, à regarder les illuminations de rue, et à fureter pour trouver ce qui pourrait plaire à certaines personnes de sa connaissance.
---------------- fin du chapitre -----------------
monologue de l'auteur : « continue, continue pas ? Parce que là, je commence à avoir mal l'épaule à m'appuyer sur mon lit pour voir ce que j'écris et … Ah vous étiez là ? Alors, vous en pensez quoi de ce chapitre ? Personnellement, je ne sais pas trop. Il a pris un tournant que je m'attendais pas. Veuillez excuser les fautes d'orthographe qu'il risque d'avoir dans le texte, il est minuit et je suis plutôt crevée. Finalement, je vais au lit, je suis sûre que je vais avoir une idée pour continuer cette fic dans mon sommeil. Kisu !
