Auteur : aèle

Base : gundam wing

Disclaimer : … non … je leur ai demandé, mais ils ont pas voulu devenir ma propriété. C'est triste, hein ?

Note a littlething : je tape 1 pour ton 1er message et je vais développer Tép, mais c'est pas

dans ce chapitre(enfin, normalement), mais ça va venir bientôt avec une découverte de Heero.

Je me tais, pas de spoiler !

---------------- chapitre 7 ----------------

« - Bon, bah puisque tout le monde est d'accord, Heero tu peux commencer.

- Je vous ai dit que j'étais pilote de Gundam. Pilote 01, nom de code Heero Yui, formé par le

professeur J.

- Ca on le sait. Mais si tu veux commencer par là. Je suis Tép, de mon petit nom Stéphane Johnson, frère aîné de Li ici présente, étudiant en histoire. Mais tu connais déjà les formalités. A ton tour, Li.

- Li Johnson.

- Et en développé, ça donne quoi ?

- Li Johnson. Etudiante, en convalescence indéterminée.

- On va dire que c'est ça, mais ça tient pas au niveau légal.

- Je suis soldat, mon rôle était de libérer les colonies. J'exécutais les ordres. Les risques

d'accidents étaient mesurés avec attention pour les éviter. Quatre voulait épargner les civils au maximum. Il était sensible à cause de son empathie. Une mission s'est déroulée pas loin d'ici. Il fallait infiltrer une base d'Oz du centre ville qui se cachait aux sous-sols de la mairie. A vous.

- On a jamais fait parti de la rébellion. Pas qu'on était d'accord avec Oz, mais les ordres et nous, ça a jamais fait bon ménage. Et puis, c'était presque un hasard, si on en a vu, la première fois. Il s'était blessé, dans une mission de renseignements. On l'a soigné, un peu comme toi, et on l'a caché tant qu'il n'a pas pu marcher. Il est reparti dès qu'il a pu tenir sur ses jambes sans trembler, et on n'a plus entendu parler de lui. Mais quelques résistants sont passés par chez nous, après. Maman est infirmière, elle nous a vite expliqué comment faire. 3615tavie, c'est à toi.

- Nous nous sommes fait repérer à la fin de la mission, au moment où nous allions partir. Les

sentinelles nous ont pris en chasse. Nous avons rejoins nos gundams, mais pour partir, il a

fallu survoler la ville. Des mobils suite sont arrivés, et nous avons engagé le combat. Les

mobils suite ne savent pas tirer, et des bâtiments publics ont été touchés.

- Ce jour là, j'avais emmené le p'tit au ciné. C'était un grand jour. A la fin de la séance, on est

resté un peu tous les deux, dehors, à attendre que papa vienne nous rechercher. On entendait

un bruit de moteur, ça se rapprochait de plus en plus, et on a vu les mobils suite arriver au

dessus de là où on était. Ils ont commencé à se battre. Et …

- A toi, coupa Tép, remplaçant la voix faiblissante de sa sœur.

- Les médias n'ont rien dit, le lendemain, sur ce combat. L'explosion venait selon eux d'une bombe rebelle, posée pour avertissement. Les journaux ont souligné le fait que c'était peu de temps après la sortie de la séance du soir, et que heureusement, presque tout le monde était déjà parti. Presque tout le monde. Mais dans ceux qui étaient encore là, il y avait deux jeunes. Un frère et une sœur.

- Je me suis réveillée à l'hôpital. Je ne pouvais plus bouger, et je sentais une bande sur mon

visage. Je ne dirai rien de plus.

- A la fin de la guerre, le siège des Preventers s'est installé dans cette ville. Je n'arrivais pas à

oublier. C'était comme la petite fille avec son chien, une erreur d'estimation inacceptable de ma part. Et c'était encore des civils qui avaient supporter le poids de la guerre. J'ai trouvé le nom du jeune garçon, et je suis allé voir sa tombe. Mais ce jour là, il y avait quelqu'un en plus. Il y avait une jeune fille, qui s'appelait Li. »

Un long silence s'ensuivit entre eux trois. Chacun dans ses souvenirs, vers un petit garçon

aux yeux bleus, vers un gundam ailé aperçu lors d'une nuit noire, vers une époque révolue,

mais encore si présente.

« - Tu sais … je ne t'en ai pas voulu, finit par murmurer doucement Li. On a compris quand

tu nous as parlé de ta vie avant. Et on s'est dit que, oui, ce que nous avions perdu était

énorme, mais que toi aussi, tu devais avoir mal et souffrir. Et on a compris aussi que ce

devait être terrible de vivre avec une famille en sachant qu'un de leurs enfants était mort par

sa faute, de les voir évoluer en se demandant comment ça aurait été si il était toujours là.

C'est … dur … de savoir que l'on a … fait le malheur d'une famille, et que … la

tristesse dans leurs yeux, c'est de ma faute. Mais … le plus … terrible … je crois … c'est … de ne pas pouvoir le dire. Que c'était moi. Parce que … je voulais pas … vous faire encore plus de peine.

- Mais je ne comprends pas, Heero, si ça te fait mal, alors pourquoi t'es tu installé chez nous ?

Pourquoi ? Tu aurais pu prendre un appart, partir dans les colonies, ou même seulement dans un autre pays.

- Au début … je me disais qu'il ne fallait pas. Si vous vous attachiez à moi, cela vous aurait

fait encore plus de peine quand vous auriez su la vérité. Mais … je sais pas, j'ai pas pu partir. Parce que ce que tu disais semblait si juste et puis … tu avais besoin de quelqu'un. Et … non. Laissez tomber.

- Pourquoi crois-tu que j'ai besoin de quelqu'un ? J'arrive à me déplacer normalement et

encore un peu à me rendre utile.

- Mais tu es toute seule.

- Et nous alors ? s'indigna Tép

- Tu vas à la fac, tes parents travaillent. Li est toute seule pendant la journée, elle ne sort pas

beaucoup, les visites sont restreintes.

- Ne dis pas ça comme si tu récitait ta liste de courses, s'il te plait. Donc tu es resté pour Li.

- Hn. Plus le temps passait, moins je trouvais sensé de vous le dire. Je savais que vous ne me

pardonneriez pas, et que je devrais certainement partir, parce que … parce que ce serait trop

dur pour vous d'héberger l'assassin de votre fils.

- Il faut éviter de trop anticiper sur les réactions humaines, intervint une voix du seuil de la

porte. Tu te trompes, Heero, nous n'allons pas te mettre dehors. Comme l'a dit Li, nous savons depuis quelques temps la vérité. Mais il y a une chose que nous t'avons accordé. Ça s'appelle le pardon. Tu connais ? »

Mr et Mme Johnson venaient d'entrer dans la chambre où les trois ados étaient. Ils avaient

ce sourire sur leur visage, ce sourire calme, doux et confiant. Ils s'installèrent tranquillement,

lui sur le rebord de la fenêtre, elle sur la chaise du bureau.

« - Pardonner consiste à renoncer à punir quelqu'un pour une faute que cette personne aurait commise.

- Oui … ce doit être la définition précise du dictionnaire.

- Donc, réfléchit Heero, vous ne m'en voulez pas ? C'est insensé. J'ai tué votre fils !

- Nous le savons. Ce serait mentir de dire qu'on ne t'en a pas voulu. Après sa mort, il y a eu

toutes sortes de questions, telles que "Pourquoi eux ? Pourquoi les pilotes de ces MS sont passés par là à ce moment là ? Pourquoi, d'ailleurs sont-ils incapables de s'entendre à l'amiable ? ". Toutes ces questions, nous n'avons pas pu nous empêcher de nous les poser, et si vous auriez été là, tous autant que vous êtes, vous auriez eu de sérieux problèmes. Mais … de toute façon, le passé est le passé, on ne peut le changer. Même si ça fait mal.

- Et puis, intervint Li, il faut se dire qu'à tout malheur quelque chose est bon. Si nous ne nous

serions jamais connus, et tu serais probablement en train de errer de par le monde.

- ce n'est pas obligatoirement une bonne chose.

- Ça dépend pour qui. Et tu ne peux pas nier qu'on s'entend bien.

- D'ailleurs, vous vous entendez tellement bien que vous allez aller au lit tous les deux en

même temps, c'est-à-dire maintenant. Et pas de protestations. Bonne nuit à tous les trois.

- Bonne nuit.

- Bonne nuit.

- Hn. »

La maison devint silencieuse, tout le monde étant parti se coucher. Ce moment, celui juste

avant de dormir, où l'on a l'esprit plus clair, celui où l'esprit ressasse toutes les informations

qu'il a reçu dans la journée. Et la question qui ressortit chez une personne fut celle-ci : "au

fait ! il n'a pas vraiment dit pourquoi il était resté !"

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maison Rabberba-Winner, le même jour

Le coursier s'arrêta, fasciné par l'imposante demeure. Il se décida enfin à sonner. Le bruit se

répercuta à l'intérieur. Un jeune vint ouvrir. Grand, cheveux noirs, yeux noirs, typé chinois,

raide.

« - C'est pour quoi ?

- Des colis pour Mrs Maxwell Duo, Barton Trowa, Rabberba-Winner Quatre et Wufei Chang.

- C'est bien ici.

- Il me faut une signature. »

Une fois le coursier parti, Wufei retourna au salon, où les autres l'attendaient.

« - Un colis pour chacun d'entre nous. Maxwell, tu commences à ouvrir.

- Bonne idée, j'adore les paquets ! »

L'emballage fut rapidement déchiré, laissant voir une casquette noire, aux insignes de

l'équipe préférée de foot de Duo et une très belle dague. Les autres paquets déballés

révélèrent un magnifique masque vénitien pour Trowa, un service à thé complet pour Quatre

et un sabre ancien pour Wufei. Il n'y avait pas de carte, rien qui indique l'expéditeur. Les

anciens pilotes se regardèrent, n'osant à peine imaginer l'implication de ces cadeaux, mais un

air heureux sur le visage.

---------------- fin du chapitre 7 -----------------