Auteur : aèle
Base : gundam wing
Disclaimer : … non … je leur ai demandé, mais ils ont pas voulu devenir ma propriété. C'est triste, hein ?
Note: ce chapitre arrive assez tard, mais mon ordi a des problèmes de connexion en ce moment.
chapitre 8 -
Quatre jeunes gens s'arrêtèrent devant une maison de taille moyenne. En observant les environs, ils purent voir une banlieue simple, mais animée par les jeux des enfants dans la rue. La maison en elle-même était assez silencieuse, si on exceptait les gammes qui s'élevaient d'une fenêtre ouverte du rez-de-chaussée.
Ils s'avancèrent et sonnèrent. Les gammes s'arrêtèrent immédiatement, et un jeune homme d'à peu près leur âge leur ouvrit.
"-Oui?
Nous voudrions voir Heero, répondit un jeune homme blond au visage avenant.
Heero?" un regard perçant et légèrement amusé les balaya. "Je vais vous le chercher. Entrez en attendant."
Installés sur les canapés accueillants, ils entendirent leur hôte crier du bas de l'escalier :
"- HEERO ! DU MONDE POUR TOI !", et le pas d'une autre personne descendre légèrement l'escalier. Arrivé sur le seuil du salon, il se statufia en découvrant les visiteurs. Ce fut alors un de ces moments hors du temps, où tout se fige. Seuls les yeux de Tép bougeaient, allant du groupe des quatre inconnus à Heero, et retournant au groupe.
"- Bonjour Heero, déclara finalement Quatre, brisant le silence. Cela fait longtemps.
Que ..."
Il n'eut pas le temps d'en dire plus que Duo le serrait dans ses bras en murmurant des paroles incompréhensibles. Heero, légèrement stupéfait, le repoussa doucement, mais Duo s'accrocha :
"- Non! Me repousse pas! Pas maintenant que je t'ai retrouvé! Que j'ai retrouvé mon frère …
Frère ?
Mon frère, et ne prend pas cet air étonné. Tu es comme un frère, au même titre que les quatre autres ici présents. Bon sang, ce que tu m'as fais peur ! T'es parti comme ça on sait pas où, sans un mot. Mais on s'est inquiétés, nous! T'aurais pu nous envoyer des nouvelles! Mais maintenant que je t'ai retrouvé, tu vas venir avec nous, Quatre a une grande maison tu vas voir, et il me sera plus question que tu partes.
Duo …
On vivra tous ensemble, et on essayera de rattraper le temps perdu et …
Duo ! l'interrompit Heero.
Quoi ?
Et si je veux pas ?
Mais … Heero …
Tu n'as pas le droit de me dire quoi faire. Je suis assez grand pour décider moi-même.
Heero, tu y va fort, là. intervint Tép. Il t'a dit ça parce qu'il a eu peur pour toi. Il ne voulait pas te forcer. Et si tu nous présentais ? Parce qu'avec tout ça, on y a même pas pensé. Je suis Tép, Heero habite ici depuis quelques mois.
Duo Maxwell, ancien pilote du Deathscythe, preventers.
Trowa Barton, pilote du Heavyarms, funambule, preventers pour les affaires désespérées.
Quatre Rabberba Winner, patron de la Winner corps, ancien pilote du Sandrock et ami de Heero.
Wufei Chang, pilote de Nataku, descendant du clan du dragon, preventers.
Enchanté de vous connaître, les gars. Li va bientôt arriver, vous pourrez faire sa connaissance. Et qu'est ce qui vous amène ici ?
On aappris que Heero vivait ici, et comme l'a dit Duo, on s'inquiétait pour lui. Ça fait des mois qu'on le cherche.
Laissez moi deviner. Vous n'aviez rien senti venir, il n'a rien dit, n'a pas laissé de message, a prit le strict minimum et n'a laissé aucune trace, il aurait aussi bien pu être mort. C'est ça ?
Oui. Comment tu as deviné ?
Il nous l'a raconté, à Li et à moi. Au fait, je vous invite au mariage. Ils sont inséparables, et un Apollon et une Diane, c'est obligé qu'ils se marient.
Tép ! On ne compte pas se marier ! Arrête d'imaginer des choses stupides !
Pourquoi, ça te dérangerait ? se moqua une voix du côté de la porte d'entrée.
Maman ! Tu te rends compte ? Il refuserait d'épouser celle qui l'a fait entrer dans notre famille ! Li, tu devrais lui passer un savon monstre !
Li ne fera rien du tout, tout simplement parce que ce n'est pas à toi de décider pour eux. Bon, je suis désolée de n'avoir pas le temps de faire plus ample connaissance, mais je dois aller travailler. Tép, range le harnais de Lazare. Le chien est dehors. A ce soir les grands."
Mme Johnson embrassa ses enfants et Heero sur le front avant de repartir. Ils entendirent la voiture démarrer, et le bruit du moteur s'éloigner.
"- Mon Dieu les garçons, quel problème c'est de choisir des chaussures ! Vous auriez du être là, j'ai du essayer tous les modèles du magasin ! dit Li en s'avançant dans la pièce.
Ne t'assois pas sur les canapés, ils sont pris. prévint Heero.
Ah ? … Oui, je les entends. Qui est ce ?
Il y a les quatre amis de Heero. Ils sont arrivés un peu avant vous.
Et vous leur avez bien entendu offert du café ou du thé.
On allait le faire, mais tu nous as coupé. S'empressa de dire Tép.
Irrécupérable. Heero, tu peux venir m'aider ?
Pour les mesures ?
Oui. Ça tombe bien, on a des gâteaux à proposer aussi. Demande leur ce qu'ils veulent, je pars devant.
Du café pour moi, merci, dit Duo.
Une tasse de thé serait la bienvenue, reconnut Wufei.
Pour moi aussi du café, fit Trowa.
Je prendrais du thé, s'il te plait, demanda Quatre.
Un chocolat chaud, ce serait parfait.
Tép ! Heero n'est pas ton boy, alors si tu veux quelque chose à boire, tu te le prépares toi-même !
Sœur indigne ! Tu ne nourrirais même pas ton frère !
Tu sembles martyrisé à un point inimaginable. Voilà, bougez pas on arrive."
Ils retournèrent dans le salon, Heero portant un plateau où Tép découvrit avec plaisirs son chocolat chaud et des petits sablés bretons. Ils firent connaissance, parlant tout l'après-midi. Li et Tép furent très rapidement acceptés par les pilotes. Leu humour s'accordait avec celui de Duo, et Li surprit Wufei en philosophant. Ils eurent une longue conversation sur la politique, pendant que Duo, Tép et Quatre parlaient d'un film sorti peu de temps avant. Trowa et Heero ne disaient rien, mais écoutaient et enregistraient tout ce qui se passait. Une phrase de Li arrêta tombant à un creux vide de conversation, laissa les anciens pilotes perplexes.
"- Il n'y a aucun aménagement spécifique construit correctement ces dernières années, parce qu'ils n'ont pas demandé aux personnes concernées ce qu'il leur fallait et les conseils qu'ils pouvaient donner.
Comment sais-tu qu'ils ne sont pas adaptés ? Tu as été demander à des personnes handicapées ? s'intéressa Quatre.
Demandé ? Je n'en ai pas eu besoin.
Mais …
Heero, tu ne leur as pas encore montré ta chambre. Veux tu le faire maintenant, ou as-tu quelque chose d'autre de prévu ?
Je ne sais pas. Ils sont arrivés sans que je le sache, je n'ai rien prévu.
Eh bien vas-y. On reste dans la maison, mais on va vous laisser vous retrouver."
Li disparu, traînant Tép derrière elle, "Toi, tu dois me faire écouter comment tu t'es entraîné en musique". Heero fit signe aux autres de le suivre, et les conduisit à l'étage, dans sa chambre.
"- Heero a été assez sec. Peut être parce qu'il ne s'attendait pas à ce que les anciens pilotes viennent le voir.
Sec ? Il n'a pas beaucoup parlé, ça je suis d'accord, mais je ne l'ai pas trouvé sec.
Avant que tu arrives, il a carrément remballé Duo, parce qu'il avait dit que maintenant que Heero était "retrouvé", il allait plus les quitter et allait emménager chez eux. Duo a été déçu, mais il n'a rien dit. J'ai essayé de temporiser, mais je ne sais pas si j'ai vraiment réussi.
Pourquoi il a été comme ça ? Il n'a jamais fait quelque chose comme ça avec nous.
Peut être qu'il ne veut pas partir de chez nous.
Mais s'il veut partir, que feras-tu ?
… Rien. Je ne peux pas le retenir ici s'il veut changer d'air. Et toi ?
… La question ne se pose pas encore.
Mais elle arrivera un jour.
"- Elle a évité la question, n'est ce pas, Heero ? questionna Quatre dès que Heero eu fermé la porte.
Il y a des choses difficiles à dire.
Comme par exemple.
Vous n'avez pas compris ?
Mais quoi ? s'impatienta Duo.
Elle porte des lunettes de soleil même dans la maison ; elle n'a pas dit qu'elle vous avait "vu", mais "entendu" ; ce n'est pas une laisse que le chien a, mais un harnais. Vous ne voyez toujours pas ?
C'est que des détails tout ça ! s'énerva Duo.
Elle est aveugle, raisonna Trowa.
Aveugle ? s'étrangla Quatre.
Depuis quand ? demanda Wufei
Un peu avant la fin de la guerre. Un accident. Comment tu sais que ce n'est pas de naissance.
Elle … m'a décrit un bleu comme étant celui d'un soir d'été, quand il n'y a aucun nuage et que ça commence juste à rosir. Un aveugle de naissance ne pourrait décrire une couleur de cette manière. Il faut l'avoir vu.
A … aveugle. Pourtant … ça se voit pas, réagit Duo.
Elle connaît la disposition de la maison. Tant qu'il n'y a rien qui traîne et que tout est rangé à sa place, elle se débrouille sans aide.
Comment est-elle devenu aveugle ? demanda Trowa.
Un accident qui l'a laissée aveugle et clouée sur un fauteuil roulant pendant près de dix mois.
C'est pour ça qu'elle a su répondre à Wufei. Quand s'est passé l'accident ?
Il y a un an et demi. Et je ne répondrai à aucune autre question.
Elle doit être très forte, pour sourire après ça. Mais sa famille l'a bien entourée, non ?
Quelqu'un qui ne peut marcher ne peut être fort, s'indigna Wufei, avant de reprendre devant l'air outré des autres, quelqu'un qui ne peut pas marcher montre une faiblesse incroyable.
Tes paroles sont d'une injustice criante et sont totalement absurdes, Wufei Chang, l'interrompit la voix de Li. Je te croyais plus sage. Heero, je voulais voir si tu voulais les inviter à manger. Ils restent ce soir, n'est ce pas? Je vais aller faire des courses, alors, je ne suis pas sûre qu'il y ait assez."
Sans en dire plus, elle redescendit. Les pilotes l'entendirent sans comprendre parler avec Tép, la porte s'ouvrit et se referma. Heero regarda Wufei avec un air de dire "j'espère que tu cours vite", Quatre regardait par la porte le couloir maintenant vide, Duo s'était rué sur la fenêtre, mais dans précipitation il n'arrivait pas à l'ouvrir, Trowa restait neutre, tranquillement adossé à un mur, mais son sourcil visible était froncé.
Tép arriva et les toisa du seuil de la chambre.
"- Bon, avouez tout de suite, qui a dit une vacherie à Li ?
Nuance. Je n'ai pas dit quelque chose de vache à Li, j'ai parlé des handicapés, répliqua Wufei.
Et tu as dis quoi, précisément ?
Que les handicapés étaient des faibles.
Et t'avais rien d'autre à dire à une personne qui est elle-même handicapée ? Tu réfléchis, quelquefois, avant de parler ?
Ce n'est pas si grave est ça ne te regarde pas !
Si ça me regarde ! Parce que ma sœur est sortie à 19h30, prétextant d'aller chez l'épicier alors qu'il est fermé à cette heure-ci, et que Lazare est encore à la maison ! Tu comprends toujours pas ? Ça veut dire qu'une aveugle est dehors, la nuit, en plein hiver, sans son chien-guide, que personne ne sait où elle est, tout ça à cause d'un crétin des îles qui ne sait même pas ce qu'il dit ! Alors si, ça me regarde ! Et toi aussi ! Et même que vous allez tous prendre vos manteaux et fouiller la ville avec moi pour la retrouver le plus vite possible ! C'est clair ?"
Cinq minutes plus tard, la porte se refermait derrière les six garçons, chacun ayant un périmètre de la ville à fouiller.
fin du chapitre -
