Et les choses changent…..
Chapitre 3 : 1ère année Harry
1 janvier :
Harry regagna ses appartements calmement, il avait toujours détesté les fêtes, ou du moins pas comme celle qu'il venait de vivre, où tout n'était qu'expression de bons sentiments, déversement gratuit de joie et de bonne humeur. Et si lui n'avait pas envie d'être bonne humeur ! Le jeune homme soupira, Harry Potter était toujours de bonne humeur, c'était bien connu, tout le monde le savait…
Il se regarda dans le miroir, toujours le même visage un peu rond, sa cicatrice encore là, un peu estompé avec les années et la fin de Voldemort, mais on pouvait toujours la voir, en regardant bien…. lui il n'avait pas besoin de s'attarder il ne voyait que ça….
Il serait peut être temps de changer, vieux…..
Son visage n'exprimait rien, il était impassible, sobre, comme toujours. Peut être aurait-il pu boire un peu, se soir. Mais à quoi bon, et puis de toute façon, il n'aimait pas le goût que cela avait, trop âpre et sec. Si Ron l'entendait penser, il le traiterait encore de fillette, comme à chaque fois qu'il refusait de partager avec son ami les plaisirs de la boisson. Lui avait d'autre plaisirs…
Pour dire la vérité, il ne partageait plus vraiment grand-chose avec Ron, quelques visites de temps en temps, mais il ne pouvait pas lui en vouloir après tout c'était de sa faute…. Comme tout….
Harry préféra ne pas approfondir plus ses pensées, et se coucha.
10 février :
Le jeune homme brun soupira encore une fois, il n'était pas comme cela lui, à cet âge, il était plus débrouillard, ce n'était pourtant pas compliqué de lancer un ridiculus, non ?
L'élève le regardait avec une certaine appréhension, pas très grand pour son âge, un peu chétif, discret, brimé par les autres, ça Harry l'aurait parier. Dans un sens ce jeune garçon lui rappelait Nevil.
Ne pense pas à ça mon grand…..
Harry entreprit alors de réexpliquer à son élève le sort, tout en se disant qu'il aurait peut être dû choisir un autre métier tout compte fait.
« Bien Monsieur…. » Lui répondit la voix tremblante du garçon.
Harry le regarda jeter le sort et fut soulagé de le voir enfin réussir. Finalement, ça avait du bon d'être professeur. C'était dans des moments comme celui là, que Harry aimait son métier. Quand l'un de ses élèves, le regardait, avec cette lueur au fond des yeux, si particulière, celle de la fierté, quand pendant un instant, le sentiment grisant de la réussite vous fait miroiter monts et merveilles. Mais il y avait aussi cette gratitude si spéciale, celle que seul le regard d'un enfant pouvait vous donner.
Plus que tout Harry aimait son métier, et il se plaisait à penser que ses anciens professeurs, comme Dumbledor ou Lupin, avait eux aussi ressentit ça.
25 mars :
Les vacances, il allait en profiter, pour celle-ci il n'était pas de garde à Poudlard, obligé de rester pour surveiller les enfants qui ne rentrait pas chez eux. Il pouvait regagner Londres, son appartement. Un peu de calme lui ferait le plus grand bien.
Son logis n'avait pas changé, toujours aussi anonyme, peu d'affaire personnel, cela ressemblait à une photo de catalogue d'aménagement. Lorsque l'on voit ces salons sur mesure, où quelques journaux sont étalés dans un désordre calculé sur la table, pour donner un semblant de vie.
Il soupira et s'effondra sur son canapé beige, il savait qu'il devait faire quelques courses, son frigo étant irrémédiablement vide, mais il n'en avait pas le courage. Sa sonnette retentit. Qui cela pouvait être ? Ron ? Pas Hermione en tout cas, il la savait au Tibet en ce moment.
Il se leva difficilement, il n'était pas sur de vouloir de la visite. Lorsqu'il ouvrit la porte, il eut un sourire imperceptible, il n'avait pas penser à elle, et pourtant c'était sûrement la seule personne susceptible de venir le voir.
« Salut Harry ! » Lui dit-elle avec un sourire que le jeune homme savait faux.
Il se décala pour la laisser entrer, habituée des lieux, elle lâcha nonchalamment son sac et se vautra dans le canapé.
« Ginny, je peux faire quelque chose pour toi ? » Lui demanda t il.
Le visage de la jeune femme émergea du canapé, un sourire complice gravé sur les lèvres, mais elle se contenta d'agiter sa main, lui signifiant ainsi de ne pas se préoccuper d'elle. Harry secoua la tête et vint s'asseoir en face d'elle. Elle était à moitié allongée, sa tête appuyée dans ses mains, alors que ces longs cheveux roux glissaient de ses épaules, cheveux que Harry savait très doux, lorsqu'ils caressaient son torse. Mais il n'avait pas le droit.
Il la vit alors farfouiller dans son sac, elle en sortit un petit sachet qu'il agita sous le nez de Harry, celui-ci eut un léger rire et baissa la tête.
« Depuis combien de temps tu n'en as pas pris, Harry ? » Lui demanda t elle, presque moqueuse.
« Je te laissa imaginer la tête de Minerva, si je me trimballait avec ça à Poudlard ! » Fut la réponse du brun, alors que Ginny s'accroupissait près de la petite table.
« Donc, bien trop longtemps, et tu vas partager ça avec moi, n'est ce pas ? »
Harry se leva, et quitta la pièce, il n'était pas sur de le vouloir. Il savait très bien ce que la poussière de lune avait comme effet sur lui, et Ginny aussi. Alors pourquoi elle revenait à chaque fois. Parce qu'elle savait, parce qu'elle était comme lui ?
Le sauveur, anciennement survivant, resta quelques minutes dans sa cuisine à réfléchir, il ne voulait pas encore faire subir ça à la jeune fille, il en avait déjà trop fait. Avec elle, contre elle, pour elle…. Il ne savait plus trop, et pourtant, il sentait poindre en lui, l'envie, le besoin.
Lorsqu'il revint, elle était accroupie, elle venait d'en prendre et cela se voyait à son expression. Il vint alors s'asseoir derrière elle, sur le canapé. Elle en profita pour basculer sa tête entre ses jambes. Alors d'un geste presque tendre, si le jeune homme avait un jour été capable de tendresse envers elle, il essuya les quelques grains de poudre blanche qui lui restait sous les narines.
« S'il te plaît Harry….. » Dit elle d'une voix suppliante.
Alors Harry ne résista pas, il accepta. Il acceptait toujours de toute façon. Entre eux cela avait toujours était comme cela, il se pliait à ses désirs, pour la punir après. Harry plongea alors dans cet abyme qui les liait, abyme de violence, de désarroi, de haine, d'amour aussi…..
30 avril :
Harry soupira doucement, c'était toujours la même chose, avec Hermione, dès que le sujet « Ron » était abordée, elle préférait disparaître, changer de sujet, ignorée, faire comme si de rien n'était.
« Mione, un jour ou l'autre tu devras bien….. » Harry fut coupé par un soupir d'exaspération venant de la jeune fille, soupir mêlé d'autre chose, elle retenait des larmes qui menaçaient de tomber d'un moment à l'autre.
Elle le suppliait alors de se taire, de ne rien dire de ne pas parler de ça, de lui, de leur histoire. Et Harry y concéda, il n'avait pas vraiment le choix. Quand il raccrocha, il ne put s'empêcher de s'en vouloir de torturer son amie avec le roux, car il n'était pas d'un comportement exemplaire avec Ginny, lui non plus.
Il se mit à penser à leur dernière rencontre, c'était toujours la même chose, ils prenaient de la poudre de lune, et baisait. Oui baisait, jamais il n'avait fait l'amour tous les deux, jamais de tendresse, juste tirer son coup, avec violence et rapidité, comme des animaux. Ils jouaient à un jeux dangereux à chaque fois. Ils sniffaient cette poudre, se laissant happer par les délices de cette drogue. Pendant quelques minutes alors, ils baignaient dans un monde suave, ils étaient engourdis par ces plaisirs interdits. Dans une sorte de cocon douillet, puis les sensations semblaient s'évaporer doucement, laissant place aux bêtes dans le besoin, à la recherche de quelque chose que jamais ils n'auraient.
Alors il la voulait, elle lui résistait, toujours. Mais son désir était plus fort, et en fin de compte il la prenait à chaque fois. Une sorte de rituel entre eux, dont il ressortait toujours à la fois vainqueur sur elle, mais perdant contre lui-même.
Mais elle lui pardonnait, elle l'excusait, alors elle repartait, et lui restait, comme à chaque fois, de toute façon elle savait….
Et si un jour la mort suivait la drogue, est ce que serait mieux….. ?
7 juin :
Harry détaillait Hermione du regard, ses cheveux, toujours indomptables, ses yeux autrefois souvent sévères mais aussi maternels, maintenant presque blasés, son sourire avant vivant, aujourd'hui forcé. Elle avait changé.
Avait il changé à ce point lui aussi ? Sûrement…. Il n'était plus le petit rebelle sur qui pesait une prophétie, il était un drogué au passé proche assez douteux. Un rire sans joie résonna dans sa tête, ouais un toxico, pervers qui plus est….
Hermione s'éloignait doucement dans les rues de Londres, disparaissant dans la foule, et lui il resterait. Lui aussi aurait voulu se mouiller à ce rassemblement d'anonyme, peut être même s'y noyer, mais après….
Ce petit repas avait eu pour effet, au moins de le sortir un peu de sa routine professorale. Il se mit à penser qu'il n'avait pas vu Ron depuis une éternité maintenant. Ou était-il ? Sûrement en train de courir après des méchants… ou des semblants de méchants.
Auror. Voilà un métier qu'il aurait du faire, il aurait eu son quottât d'action et de violence, il n'aurait eu besoin de rien d'autre. Le terrain. Il avait aimé ça lors de son combat contre Voldemort. Mais le problème était bien là, il avait trop aimé ça. L'adrénaline d'une bataille, l'angoisse d'un attente, la joie de vaincre. Souvent tout lui revenait en rêve. L'odeur de la mort, si la victoire avait un goût se serait celui du sang. Sang que ses ennemis avait versé sous ses propres coups.
Mais voilà, il était devenu ce qu'il avait toujours craint. Il était celui qui avait causé la peur, le respect dicté par la terreur. C'était lorsqu'il avait vu le regard de ses amis sur lui qu'il avait compris. Hermione le regardait interdite, alors que dans ses yeux chocolat brillait la lueur de l'effroi, Ron n'avait rien dit, n'avait pas chercher à l'arrêter, il était trop tard, alors il avait éloigné Hermione. Mais Ginny, la rousse était resté, sans un mot, le regardant faire, le laissant faire, comprenant mieux que personne.
Il ne se le pardonnerait jamais !
18 juillet :
Harry était allongé dans son lit, et contrairement à ce qu'il avait pu dire à Ron, il n'était pas fatigué. Il avait rencontré Vincent, le nouveau petit ami d'Hermione. Il avait l'air sympa, sans plus. En fait, il semblait surtout insipide, transparent, mais amoureux d'Hermione.
Et pour ça précisément, le brun ne l'aimait pas. Aussi égoïste que cela soit, on n'avait pas le droit d'aimer Hermione. Elle était intouchable. Une statue d'ivoire sur son piédestal. Cela avait toujours été ainsi. Hermione était sa sœur, sa mère, sa meilleure amie, mais n'ayant jamais été son amante, elle était différente.
Cet amour platonique qui les liait, qui le liait à la jeune femme, n'avait pas de limite. Jamais ! Harry le savait, elle resterait le symbole de son combat, de sa victoire. Il l'avait fait pour elle, pour ce qu'elle représentait à ses yeux.
On ne pouvait aimer sa muse.
Et Ron alors, avait-il le droit d'aimer Hermione lui ?
Harry savait qu'il se servait de Ron, car jamais le roux ne pourrait l'aimer complètement, jamais il ne s'offrirait à elle. Il l'aimait certes, mais d'une façon tellement particulière. Si Hermione se remettait avec Ron, tout irait pour le mieux, ils en souffriraient tous les deux, mais tout irait pour le mieux. Tout serait alors comme Harry l'avait prévu, voulu. Cela rendrait les choses amplement plus simple.
Et Ginny dans tout ça ?
La rousse représentait autre chose, elle était tout ce qu'il détestait chez lui. Elle était la partie de son âme brisée, déchirée. Elle symbolisait sa faiblesse, sa noirceur, sa folie. Mais elle devait rester près de lui, sinon il ne serait pas entier.
Enfin de compte il n'était pas si différent de Voldemort qui avait scindé son âme, à la différence que lui ne l'avait pas fait de façon magique et aussi réelle. Mais il était pareil, divisé…
2 août :
Harry examinait tout le petit monde réunis au terrier en cette chaude après midi. Devant ces yeux défilaient d'autres moi d'août, d'autres époques, d'autres jeux. Les choses avaient changé en peu de temps, il détailla chaque personne ici présente. Remarquant les changements, les différences dans le sourire, dans la voix ou le regard. Puis il finit par Arthur. Ce dernier le regard attentivement aussi.
« Approche toi Harry, tu veux bien… » Lui dit il d'une voix enrouée.
Le jeune homme s'exécuta silencieusement.
« Dis moi, Harry, quand tu les regarde tous, lequel de ses visages te fait le plus souffrir…. » Demanda Arthur sur le ton de la confession.
Harry sembla réfléchir quelques instants, mais il aurait pu répondre instantanément.
« Celui de Hermione. » Prononça t il douloureusement.
« Et bien pour ma part, c'est le tien Harry qui me fait souffrir. Il me montre que j'ai failli dans mon rôle de père d'adoption. Ne fait pas cette tête Harry, je t'ai toujours considéré comme l'un de mes fils ! Continua le vieil homme. Mais quand je te regarde, je vois mon erreur, j'avais cru que cela passerait, mais on ne peut effacer la guerre et le sang. Tu étais encore tellement jeune Harry, et je n'ai pas su de protéger de tout cela, d'ailleurs je ne crois pas avoir réussi avec aucun de mes enfants cela dit. Je voudrais que tu me pardonnes Harry… »
Harry fixait intensément cet homme qui lui avait offert son amour sans rien demander en retour. Qui l'avait accueillit, éduqué, pour mieux le laisser choisir après.
« Je vous en prie Mr Weasley, ne dîtes pas cela, vous…. Vous n'êtes pas responsable…. Il n'y a pas de responsable….je…. merci pour tout… » Finit difficilement Harry, la gorge serrée par l'émotion.
Arthur lui tapa affectueusement le dos, et lui fit signe de la tête de s'éloigner, de le laisser, de rejoindre les autres dans leurs rires, et leur insouciance passagère et calculée.
12 septembre :
Ils étaient là. Tous les étudiants, de retour pour une année d'apprentissage. Une année de magie. Assis à la grande table des professeurs, surplombant tout ce petit monde, Harry regardait et espérait. Il voyait tous ces visages tournés vers lui, certains qu'il reconnaissait, d'autre, ceux des premières années, empreint de peur et d'appréhension. Mais il y avait de l'émerveillement, quand en levant les yeux, leur regard se posait sur le plafond.
Ce soir, dégagé et étoilé, d'un bleu trop clair pour être vrai. Mais qui s'en souciait. MacGonnagal entamait son discours de bienvenu, Harry n'écoutait pas. Il se souvenait de l'époque, où, à leur place, il levait un regard plein de respect pour l'ancien directeur, Dumbledor.
Il s'engageait pour une nouvelle année en tant que professeur contre les forces du mal. Parfois il trouvait presque risible qu'un telle matière existe encore. Lui, le survivant, le vainqueur, il n'en voyait pas l'utilité. Bien sur apprendre à combattre un épouvantard, savoir ce qu'est un loup garou ou un vampire avait son importance. Mais quoi qu'il puisse leurs dire, leurs apprendre, si jamais les forces du mal devait revenir au pouvoir, ils ne seraient pas près.
Jamais personne ne pourrait être près à la guerre, quelque que soit les enseignements que l'on reçoivent. Il avait cru à une époque savoir ce qui l'attendait, y être un minimum préparé, mais jamais il n'avait imaginer ça.
Mais cependant il continuait d'enseigner cette matière, à près tout, il n'y avait guère que ça pour lequel il était doué.
21 octobre :
Harry soupira quand Hermione partit se coucher, il avait encore du travail à faire lui, finir la correction de ces parchemins entre autre.
Il avait fait comme à son habitude, il avait sourit, l'avait rassuré, lui avait jurer que tout allait bien pour lui, mais rien n'allait. Il était là, parce qu'il ne pouvait être ailleurs de toute façon.
Sa place était dans cette école, ici. Il était enchaîné à ces lieux. Il ne savait pas vraiment pourquoi. C'était quelque chose de magique, un lien indestructible. Il avait considéré ce château comme son chez lui pendant bien longtemps, alors peut être que la magie avait agie d'elle-même.
Avec un soupir il se retourna vers la fenêtre, admirant la vue de Poudlard endormi. Un certaine mélancolie brillait dans son regard. D'ici il pouvait voir le lac et la forêt derrière, tout était calme, serein.
Il pouvait comprendre ce que Hermione ressentait quand elle redécouvrait le château avec un autre regard, d'autre pensée, et surtout un passé. Un passé tel que le leur, un passé de guerre, de sang, de douleur.
4 novembre :
Harry assis derrière son bureau entendit un hibou taper contre sa vitre. Se retournant, il put reconnaître celui de Ginny, elle ne lui écrivait pas souvent, et généralement ce n'était pas pour lui apprendre de bonne nouvelle.
Il décrocha la lettre, et s'empressa de l'ouvrir, y dévoilant une écriture fébrile et où à certain endroit l'encre avait coulé. Elle pleurait quand elle a écrit. Il vit plus qu'il ne sentit sa main trembler, et essaya de se calmer avant de commencer sa lecture.
« Harry,
Ron vient de quitter sainte mangouste, il était blessé mais ce n'est pas le plus important je t'assure…. Il était à Grentock ! »
Le cœur de Harry manqua un battement, Grentock ? Pourquoi était-il allé là-bas ?
« Il m'a dit qu'il avait voulu comprendre, savoir, chercher des infos. Mais ils ne l'ont pas laissé faire, tu penses bien…. Mais je ne suis pas rassurée, tu sais comme moi qu'il ne doit pas savoir…
Et cependant, je ne me m'empêcher de me dire qu'on devrait lui dire, au fond de moi, je me dit qu'il a le droit de savoir, Hermione aussi, mais…. Je n'ai pas le courage de leur dire….
Qu'est ce qu'on doit faire Harry……. ?
Gin. »
Harry se laissa retomber dans son siège. Un peu en colère, qu'est ce qui lui prenait, il ne pouvait pas en parler à Ron ! C'était impossible, il n'avait pas le droit !
Il s'apprêtait à répondre, mais sa classe entrait alors dans la salle, il avait un cours a donner….ça attendrait un peu….
25 décembre :
Le brouhaha incessant avait finit par donner la migraine à Harry, il s'éloigna alors un peu de tout ce monde. Mais il fut bientôt rejoint pas Ginny, dehors dans le jardin.
« Tu n'as pas répondu à ma lettre Harry » Lui dit-elle sur le ton du reproche.
« Et alors tu sais très bien ce que je peux penser de tout ça, non ? » Répondit-il froidement.
Le jeune homme sentit Ginny se rapprocher sensiblement de lui, il avait de fuir. Il voulait juste être seule pour le moment, pourquoi elle ne voulait pas comprendre.
« T'es vraiment con quand tu t'y met, tu le sais ! Si tu ne veux pas lui dire, très bien, mais moi je le ferais ! »
Harry se retourna vivement, et se saisit de la rousse par les épaules, fermement, presque violement. Un lueur de folie dans le fond des yeux.
« ILS N'ONT PAS BESOIN DE SAVOIR ! » Lui hurla-il.
Ginny gifla le brun avant de répondre, d'une voix calme.
« Non, mais t'es pas bien de gueuler comme ça, tu veux ameuter tout le monde ! »
Harry ne répondit rien, baissant la tête, elle n'avait pas tord. Il soupira, se calmant doucement, tout le monde était réunis, c'était noël, il n'avait pas le droit de se laisser aller, il devait se contenir, même s'il avait effroyablement envi de hurler, de lâcher le monstre qui l'habitait.
Mais encore une fois Ginny était là, avec lui, pour l'aider…..
Ça me dégoutte…..
« Écoute Harry, je sais qu'on ne peut pas tout leur dire, mais essayer au moins, un minimum… »
« Non, Gin, ils ne comprendraient pas…. » Commença t-il avant d'être coupé par la jeune fille.
« J'ai bien compris moi, alors pourquoi eux ne le pourrait pas ? »
« Tu es différente, tu es comme moi Gin…. » Répondit-il calmement.
« Ne me compare pas à toi Harry, je ne me cache pas comme toi, derrière une folie meurtrière. Je ne suis pas aussi bêtement aveuglée que toi. »
Harry releva la tête, et fixa un regard hargneux sur son amie.
« Pour quelqu'un d'aveugle j'en ai vu beaucoup plus que toi, ma chère… » dit-il sarcastiquement.
Il entendit Ginny soupirer et s'éloigner. Voilà, qu'elle parte, c'était une bonne chose pour lui, au moins elle le laisserait….. Mais contrairement à ces pensées, il la retint, elle ne devait pas partir. Alors qu'il l'approchait de lui, il prit sauvagement possession de sa bouche.
« J'ai envie de toi, Gin ! » Affirma t-il comme un ordre qu'elle ne pouvait refuser.
Elle ne tentait pas de résister, et Harry en fut presque déçu, mais alors qu'il l'entrainait, dans un coin sombre et éloigné de la maison, il n'en souciait pas.
Comme il ne pouvait décemment pas l'allonger dans la neige, il la plaqua contre un arbre, alors que déjà elle gémissait sous sa brusquerie. Il agissait comme une bête, il avait le sentiment écœurant de marquer son territoire…
Bon et bien voilà…..alors si Hermione m'avait parut dure à écrire, si Ron m'avait paru plus que difficile, je dois dire que Harry….. bah….. j'ai crut pendant un moment que se serait infaisable ! Et maintenant je crains Ginny….. m'enfin on verra bien, en tout cas merci pour vos reviews ( auxquels je répondrais plus bas ), elles m'ont bien aidé. Donc n'hésitez pas à m'en envoyé encore quelques unes pour ce chapitres !
Et au passade dîtes moi ce que vous avez pensé de ce Harry. Je vous préviens c'est de plus loin le plus barge des quatre…. Donc le plus dur à cerner…. Et puis ce n'est pas un enfant de cœur notre vainqueur…..
Bon sur ceux je vous laisse, et pour ceux qui lisent mes autres fics, je vous promet la site et fin de correspondance pour bientôt, et la suite de douce haine ou amour violent pour bientôt aussi !
Merci et bisous à tous !
Réponse aux reviews :
Virg05 : et bien merci, et oui si Ron est comme ça, cela à un rapport avec Harry et Ginny, quand à savoir s'ils prendront leur raclé, je ne sais pas encore, cela dépendra du roux, pas de moi….. héhé ! Merci et bisous !
AnnaOZ : et bien merci beaucoup ! Alors c'est vrai que Ron en chie pas mal, le pauvre, mais c'est rien comparé à Harry en fait…..pour le système d'écriture, je te remercie !mais c'est pas facile à écrire, à chaque date, je relis ce qui c'est passé pour les autres, pour essayer d'avoir un semblant de continuité et de ressemblance, genre qui étais avec qui, ce qu'il s'est passé, comment il/elle l'a vu, quelles vont être les différences, les ressemblance entre leur perceptions des choses, et tout ça….. bref des fois je galère un peu… et ça va en empirant, parce le sombres de chapitres augmentent…. Arf….. Pour les questions soulevées, il y en a de nouvelles dans ce chapitre, et peu de réponses je crois…. En fait je me rends assez mal compte, étant donné que moi je connais tout le truc….héhé !
Bon et bien merci pour cette longue reviews, et j'attends tes impressions sur ce chapitre là ! Bisous !
Emmi : et bien de rien, je réponds à toutes le reviews, alors pourquoi pas le tienne hein ? j'espère avoir tes commentaires sur ce chapitre, et merci ! Bises !
SanDawn08 : et oui c'est chiant à écrire, mais en même temps c'est intéressant alors je prends mon mal en patience, héhé ! Merci encore et bisous !
Emma et Danaé : contente que vous ayez aimé ce chapitre ! merci ! Alors pour les questions, il va falloir attendre un peu pour avoir des réponses… et oui je sais c'est chiant, mais tout sera expliqué, promis….. merci encore, et bisous !
Servane : bah oui quand même, j'allais pas faire passer Ronnie, (qu'on adore tous !) pour un gros con… je peux pas, héhé ! Alors j'espère par contre que Harry ne passe pas trop pour un connard, c'est as mon intention, il est juste complètement perdu et avec n passé assez lourd, dis moi ce que tu en penses. C'est bizarre, plus j'écrivais sure lui, plus c'était dur, et en même temps, plus je l'aimais bien, dans le genre héros torturé… j'aima bien torturer Harry, je suis sadique, lol ! Merci, et gros bisous !
Itsuki : et bien merci, et puis c'est vrai, quoi que fasse Hermione, elle ne peut pas vraiment lui résister… pauvre d'elle un peu quand même…lol ! Merci encore et bises !
Eileenlep : merci ! et j'espère que cette suite te plaira aussi, bises !
LisaBelle : et bien voilà la site qui arrrive, j'espère qu'elle te plaira, et puis quand à savoir ce qu'il a fait à Ginny, moi je dirais plutôt ce qu'il a fait avec Ginny… mais bon…lol… merci encore et bises !
Elfa04 : et bien merci, et puis c'est surtout pour le coup de punching-ball, que Ron lui en veut, quand à savoir pourquoi après, il faudra attendre un peu encore…. Désolée…. Merci encore et bises !
