Et les choses changent…..
Chapitre 4 : 1ère année Ginny
1 janvier :
Lorsque Ginny ouvrit les yeux, elle ne discerna d'abord pas grand-chose. Alors qu'elle s'habituait à l'obscurité, un mal de crâne prenait naissance. Elle haussa un sourcil perplexe quand elle vit le lit vide, elle était pourtant certaine de ne pas s'être couchée seule la veille. Elle haussa les épaules.
Elle ne put que grogner quand quelqu'un ouvrit la porte, et qu'un rayon de lumière vive vint la frapper.
« Désolé Gin…. Tiens je t'apporte un truc pour les gueules de bois…. Ça devrait te faire du bien… » Lui dit le jeune homme dont elle ne distinguait que la silhouette.
« Hum…. Merci… »
Elle tendit le bras, et saisit du liquide bienfaiteur, qu'elle avala d'une traite. Il était environ 15h, et elle ferait mieux de rentrer à Londres, elle était sensée reprendre son travail à 19h. Se levant et s'habillant, elle quitta la chambre exigüe.
« Tu t'en vas Gin ? Tu reviens nous voir quand ? » Demanda une jeune fille, pencher sur un tasse de café fumante.
« Ouais je dois bosser toute à l'heure, mais je reviendrais vous voir…. Promis…. » Répondit elle en se servant un café.
Elle avala d'une traitre son café, et se saisit de son manteau.
« Au fait, Jim, il t'en reste ? » Questionna t elle avec un sourire.
« De la poudre…. Toujours pour toi, ma chérie ! »
Après en avoir acheté au dénommé Jim, et saluer tout le monde, Ginny quitta Grentock en transplanant, direction son appartement.
10 février :
Installées confortablement dans le canapé de la rousse, Hermione et Ginny restaient silencieuses.
« Franchement Mione, pourquoi tu ne veux pas en parler ? » Questionna la plus jeune.
« Je…. Pas maintenant Gin, s'il te plaît…. » Répondit Hermione.
La jeune fille n'insista pas, mais soupira tout de même. Bon c'est vrai que son frère n'était pas toujours un exemple de bonne conduite, mais tout de même…. Et puis Hermione pouvait parfois être tellement butée…. Tiens elle pourrait peut être lui faire prendre de la poudre de lune, pour la détendre un peu ?
Bien voyons… et puis pourquoi pas l'emmener à Grentock aussi pendant que tu y es… n'importe quoi ma pauvre fille…
Ginny soupira, et ne parla plus de son frère. Elle se contentait d'écouter d'une oreille distraite son amie. Hermione était un modèle pour bon nombres de jeunes sorcières. Elle s'était battue contre Voldemort aux côtés d'Harry, en première ligne, et maintenant la guerre terminée elle était un symbole. Elle s'acharnait à aider tout le monde, à améliorer la coopération magique entre tous les pays.
Mais qu'y avait-il derrière le symbole ? Peut être que Hermione était comme elle, brisée ? Mais Ginny avait compris, et peut être même la première, avant Harry, ce qui différenciait la brune. Elle avait gardé espoir, n'ayant jamais eu à se battre pour sa vie, elle s'était battue pour celle des autres. Cela faisait une différence cruciale.
Qu'est ce qui la liait encore à la jeune ambassadrice ? Les vestiges d'une amitié forcée par une guerre…. Autant dire pas grand-chose, mais c'était plus rassurant que de ne rien avoir. Même à 70 ans passés, elles se retrouveraient encore pour parler et s'entendre vaguement mutuellement, cela ne changerait jamais.
« Hermione, a ton avais on sera comment dans 50 ans ? » Demanda la rousse en coupant son amie.
« Euh…. Comme maintenant je pense, toujours les meilleures amies…. » Répondit elle avec un sourire.
« Ouais….. »
Ou les meilleures ennemies…
25 mars :
Ginny, assise sur un canapé beige, fixait le jeune homme en face d'elle. Elle venait de proposer à Harry de prendre de la poudre, elle savait qu'il allait accepter, comme d'habitude. Mais il semblait vouloir mettre un point d'honneur à tergiverser à chaque fois, comme pour sauver un peu de ce qui restait de son éthique.
Puis il disparut dans la cuisine, une sorte de rituel entre eux. Ginny haussa les épaules, il allait revenir de toute façon, elle commença donc sans lui. Elle prépara la fine poudre blanche sur la table. Elle aimait faire ça, elle aimait les frissons d'anticipations qui la parcouraient quand elle formait une ligne avec la petite spatule.
Elle se pencha alors pour sniffer les grains. Se relevant doucement, elle devait juste attendre quelques secondes avant que cela ne fasse effet. Avant qu'elle ne sente doucement les muscles de son corps se détendre, sons esprit s'embrumer. En tant que médicomage elle aurait pu décrire chaque étape de la prise de drogue. Elle connaissait tous les risques, els dangers.
Mais rien ne valait cet abandon provisoire, cet oubli salvateur. Tout n'était plus que sensations, comme les doigts un peu rugueux d'Harry qui passait doucement au dessus de sa bouche. Tellement plus sensible à tout, elle pouvait sentir le tissu un peu rêche de son jean frotter contre sa peau, les fibres de la laine de son pull caresser ses bars, sa nuque.
Et quand Harry la prendrait, elle pourrait ressentir le moindre de ses mouvements en elle, la moindre vibration de son corps. Tout ceci se mêlerait délicieusement jusqu'à qu'elle atteigne l'extase.
Elle aimait ces rares moments ou Harry se perdait avec elle…. Elle savait pourtant que cela pourrait être avec n'importe quelle autre, mais cela n'avait pas d'importance. Il n'en aimait aucune, pas même elle. Il n'était plus capable d'amour.
Il l'avait été, il avait aimé, là ou tout le monde pensait que se serait sa force, ses sentiments l'avaient affaibli. Car avec l'amour vient la douleur, la peur, la jalousie.
Mais cela n'avait pas d'importance pour eux.
30 avril :
Ginny sentit monter en elle les larmes, mais elle ne devait pas pleurer. Elle ne pleurait plus devant son grand frère. Le grand roux envoyait valser tout ce qui se trouvait à sa portée, et elle ne devait pas bouger, pas ciller. C'était son rôle, celui qu'elle s'était écrit seule et depuis tellement longtemps. Pour lui ou pour d'autre…
Elle était celle qui acceptait la violence, qui ne disait rien face à la haine, qui n'essayait pas d'apaiser la rage. Car elle savait que tout ceci devait sortir. Mais ces larmes, c'étaient celles d'une sœur. Une sœur qui voyait son grand frère déchiré, en train de perdre pied.
Elle aurait voulu le prendre dans se bras, le bercer, le consoler, mais elle ne devait pas.
Pardonne-moi Ron…. C'est le seul moyen pour que tu comprennes enfin….
Si seulement il acceptait de se souvenir, lui qui avait tout vu, mais son esprit continuait de faire barrage, partiellement. Il refusait de voir la réalité en face, et aussi longtemps que cela durerait il ne pourrait aller mieux.
Il continuerait d'être comme rongé par cette nuit, par ce qu'il avait compris, vu et entendu. Parfois encore Ginny était étonnée de l'attitude qu'avait eu son frère, son esprit avait comme partitionné les informations. Il avait alors protégé Hermione en l'éloignant. Si sa conscience gardait en mémoire le fait qu'il en voulait à sa sœur et à Harry, la raison semblait le plus souvent lui échapper. Mais cette rancune, ce dédain, cette colère restaient gravée en lui.
Ginny savait qu'elle devait le pousser à bout, pour l'obliger à exorciser ses démons, mais elle n'y arrivait jamais complètement. Alors elle partait, elle fuyait, se cachait pour pleurer….
7 juin :
Ginny soupira, des fois, elle se demandait réellement pourquoi elle avait choisi le métier de médicomage, non mais c'est vrai ! Elle n'allait pas dire qu'il fallait tuer les vieux avant qu'ils ne naissent, mais parfois elle aurait pratiquement préféré ne s'occuper que de jeunes et beaux hommes….
Regagnant d'un pas las la salle de repos, elle se laissa tomber mollement sur une chaise, allez encore trois heures à tirées et elle pourrait rentrer chez elle, et se vautrer bien tranquillement dans son canapé avec pour seul objectif de ne rien faire du tout….
Mais comme si le sort s'acharnait contre elle, elle fut appelée, pour soigner une famille entière, en tout 5 membres, qui ne savaient pas se servir comme il se doit d'une baguette. L'un avait les oreilles aussi longues et larges que celle d'un éléphant, alors que l'autre avait un bec de poule. Elle préférait ne plus faire attention aux autres détails extravagants qui peuplaient le corps de cette famille.
Agissant par automatisme, elle ne faisait pas vraiment aux excuses et aux explications de ses patients. Elle se perdait dans leur flot de paroles incertaines. Elle était toujours étonnée par la capacité des humains à essayer de se déculpabiliser, de trouver une raison. La raison dans ce cas présent n'était autre que leur connerie. Cela ne faisait aucun doute pour la jeune fille.
Pourquoi toujours essayer de trouver une explication, pourquoi ne jamais accepter ses erreurs. La culpabilité pouvait parfois avoir du bon. Elle nous oblige à avancer, nous pousse à nous battre, à voir les choses différemment. Et puis une personne qui n'a jamais connu la culpabilité, se sentiment si étrange, si enveloppant, ne pouvait prétendre être humain.
Elle n'aimait pas les faux héros. Ceux qui se vantaient de n'avoir jamais connu de défaite. Tout le monde se trompe, surtout les humains, dans leur obsession à vouloir connaître le bonheur. C'est le lot des hommes, se mystifier.
18 juillet :
Ginny regarda s'éloigner Harry, elle attendit de le voir disparaître pour afficher sa faiblesse. Portant la main sur son sœur, elle ne put retenir le hoquet de dégout qui montait en elle. Ça y est ça recommençait. Mais pourquoi ? Le dîner ? Toute cette exposition de bons sentiments ?
Peut importe, maintenant, qu'elle avait vomi. Elle passa un mouchoir sur sa bouche, et se dit qu'elle ferait mieux de rentrer. Transplanant directement à son appartement, elle retint un nouveau renvoie, s'appuyant sur le mur pour reprendre ses esprit.
Foutus malaises!
Ginny se traina vers son lit, tentant de reprendre ses esprits. Elle ouvrit à l'aveuglette le tiroir de sa table de nuit, et en sortit une petite fiole, elle but une gorgée. Elle tomba sur le dos, sur les couvertures. Fixant son plafond sans le voir, elle attendait, que ça passe, qu'elle se sente mieux.
C'est dans ce genre de moment, que, si elle avait ressemblé à ma moyenne des gens, elle s'en voudrait de se droguer, elle se jurerait d'arrêter. Mais elle savait qu'elle ne le ferait jamais. Elle avait dans l'idée qu'on devait tous mourir un jour.
Et puis de toute façon, elle allait mourir avant les autres sûrement, alors à quoi bon. A quoi bon, faire semblant. Elle voulait profiter, comme elle l'entendait, de ce qui lui restait.
Qu'importe sa mort maintenant, elle avait fait son choix, il y a longtemps.
2 août :
Ginny regardait sa famille, ses frères, sa mère, et son père. Et elle avait mal. Mal de les voir essayer de faire comme si rien ne s'était passé. Comme si la guerre n'avait laissé aucune trace. Mais il suffisait de voir son père, pour savoir.
La guerre avait laissé derrière elle ses marques, une brulure au fer chaud, une morsure violente. Pourquoi l'ignorer. A quoi bon, encore une fois, l'ignorer.
Ils prenaient tellement de soins parfois à vivre dans le passé que ça la dégouttait. Elle était écœurée par tout ça. Mais elle faisait comme si de rien était. Elle était alors la jeune sœur, la fille, que tous voulait voir et entendre. Elle dispensait son lot de rire et de sourire pour eux. Pour les soutenir dans leur enthousiasme à souffrir.
Comme la nature humaine était pathétique. Mais elle, Ginerva Weasley, l'était plus encore. Son amour l'avait conduit au sacrifice, et quel sacrifice ! Telle une héroïne de dramaturge grec d'un autre temps. Elle soupira discrètement.
Je n'ai besoin que de moi pour répudier le genre humaine, pauvre fille que je suis…
Son père la regardait, et elle savait qu'il savait, comme elle savait aussi qu'il ne dirait rien. Ni à elle, ni à personne. Elle lui sourit, pour ce regard, pour son silence, pour ce père qu'il avait été, et qu'il ne sera jamais plus, pour cette mort silencieuse qu'il s'imposait. Elle s'approcha de lui, et déposé un baiser sur sa joue.
Il savait.
12 septembre :
Ginny sous sa douche, appuyait son front contre le carrelage froid. L'eau brulante qui avait pu la soulager au début, martelait maintenant son crâne et ses épaules. Mais elle n'avait pas le courage d'éteindre l'eau.
Elle avait mal, son ventre la déchirait, la brulait. Elle avait froid, son corps lui semblait vide. Elle aurait voulu se réchauffer, se prouver qu'elle existait. Quittant la douche sans même éteindre l'eau, elle se dirigea, encore nue et dégoulinant, dans sa chambre.
Avec des gestes tremblant, elle fit une fine ligne de poudre sur la petite table de nuit. Ayant inspiré le tout, elle attendit quelques secondes. Assise contre son lit, face au miroir, elle se fixa. Il y avait bien longtemps que son reflet ne lui répondait plus.
Puis la drogue fit son effet, et comme poussé par un instinct primal, elle glissa sa main vers son entrejambe. Essayant de trouver une réponse. Cherchant, caressant, fouillant son sexe humide, elle se mit à gémir doucement.
Là elle se prouvait un semblant de vie. Elle réagissait, mais une marionnette réagit aussi, le corps humain est fait pour répondre à certains stimuli. Cela ne lui prouvait rien de plus. Et après, elle avait envie, cela lui faisait du bien. Et personne n'avait besoin de savoir.
Se regardant dans le miroir, elle s'excitait d'avantage. Mais son orgasme fut bien mince. Et elle était encore plus mal que précédemment.
21 octobre :
"Harry,
Ce que je m'apprête à écrire, je sais que tu ne liras jamais, c'est sûrement pour cette raison d'ailleurs que je peux l'écrire.
Il est deux heures du matin, et comme il fait nuit, que je suis seule, que j'ai un peu peur aussi, peut être, j'ai mal. Et toi Harry ressens-tu cette même douleur ? Non je ne le pense pas, il y a bien longtemps que tu ne ressens plus ce mal.
Si seulement les choses c'étaient bien passé cette nuit là… nous aurions tous eu un avenir différent, toi, moi…. Ron aussi je pense. Lui qui sait, ou savait…. Peu importe.
Je ne te reproche rien, j'avais fait mon choix, et peut être aussi que je savais déjà à ce moment là que ce n'était pas le bon. Mais que veux-tu, l'être humain est idiot. Ne te méprends pas je ne joue pas les martyres. Ce rôle n'a jamais été fait pour moi.
Mais toi Harry, j'aimerais tellement savoir ce que tu ressens, ce que tu penses, ce que ton cœur te dit…. S'il est encore là, peut être quelque part, ou tu te refuses à chercher.
Toute une lettre, et celles qui ont précédé, pour une simple question à laquelle je n'aurais jamais de réponses : Et toi Harry ?"
Ginny n'eut pas le courage d'en écrire plus. Elle ne pleurait pas, mais le visage impassible, elle porta cette simple lettre à la hauteur de la bougie. Se délectant de voir le papier jaunir sous la flamme, se corner, pour enfin disparaître en cendres. Elle aurait aimé entendre le cri d'agonie de la feuille qui se tord sous la chaleur.
Mais comme elle, la page n'a rien dit…
4 novembre :
Ginny sirotait un thé dans la salle de repos des médicomages quand une de collègue arriva en trombes dans la pièce exigüe.
"Gin, ton frère vient d'arriver, il est en piteuse état !"
La rousse ne prit pas le temps de répondre et se précipita dans les couloirs, inquiète.
Mais qu'est ce que tu as encore foutu, bordel, Ron… ?
Trouvant rapidement la salle où on le soignait, elle s'y engouffra. On était en train de le soigner, elle quémanda des informations, mais n'écoutait presque pas les réponses, il était livide. Il avait perdu beaucoup de sang.
Mais alors qu'elle se sentait de plus en plus mal, une des paroles dîtes à la va vite par le médicomage en charge lui fit l'effet d'une gifle. Son frère avait été rapatrié de Grentock. Et alors qu'elle perdait le cours de ce qui se passait dans la pièce, son esprit bouillonnait. Ron, à Grentock, si jamais il avait découvert, s'il avait compris. Quelle serait sa réaction ? que penserait-il ? que dirait-il ?
L'inquiétude de la jeune fille pour la santé de son frère, se métamorphosa doucement par une angoisse sans nom. Si d'un côté elle souhaitait que le roux se souvienne, une autre partie d'elle, peut être la plus épuisée, savait que cela ne rimerait à rien.
S'il apprenait la vérité cela n'aiderait personne, pas lui, et surement pas elle. Rien ne pourra jamais être changé. Mais si jamais il devait l'apprendre, ce n'était sûrement pas d'une autre personne qu'elle. Et alors elle se mit à prier que ceux de Grentock aient tout fait pour qu'il ne découvre rien. Et vu l'état de son ainé, cela devait être le cas.
C'est mieux ainsi Ron, pardonne moi...
25 décembre :
Et voilà ma pauvre Gin, éloigne toi maintenant, laisse le, fais le pour lui…
La jeune fille rousse, rabattant lentement sa veste de laine sur ses épaules, n'échangea pas un regard avec le vainqueur. Elle refusait d'y voir de la culpabilité. Il l'avait prise, elle ne voulait pas en éprouver de remords. Elle avait aimé cela !
Cependant retourner à l'intérieur tout de suite, lui était impossible. Elle allait attendre un peu dehors. Il ne voulait pas leur dire. Pour Hermione s'était compréhensible, elle qui tenait cette place si particulière dans le cœur du brun, que malgré tous ces efforts et sa volonté Ginny n'avait jamais pu avoir. Mais pour Ron, lui qui avait vu, mais qui n'avait pas compris. Lui qui refusait de se souvenir….
Elle soupira, ses pensées était bien sombre pour un soir de noël.
"Ma chérie ?"
La Rousse se retourna au son de la voix inquiète de son père.
"Tu ne devrais pas être dehors papa, il fait un froid de canard." Le réprimanda t elle.
"Laisse donc un vieil home comme moi faire ce qui lui plait veux-tu." Répondit Arthur.
Ginny n'ajout rien. Son père lui fit signe de s'approcher et sans rien lui dire de plus la prit dans ses bras, déposant sur ses cheveux un baiser et passant une main réconfortante dans son dos.
"Tout va bien ici ?"
Molly venait de passer la tête dehors, surprenant son mari et sa fille.
"Tout vas très bien, je faisais juste un câlin à ma grande fille. "
Molly sourit et Ginny en profita pour s'éclipser, son père savait, elle en était sur, et il ne dirait rien. Pauvre homme, il allait se laisser détruire par le poids d'un trop lourd secret pour la protéger elle et Harry. Pour les protéger tous, eux qu'il aimait de plus profond de son cœur de vieil homme malade et mourant.
Comment te remercier Papa ?
Et bien voilà, avec bien du retard, dont je m'excuse platement, l'année du point de vue de Ginny. Contrairement à ce que je pensais, elle était plus simple à écrire que celle des trois autres... je ne saurais dire pourquoi, par contre.
Je vois d'ici les questions que vous aller me poser, et croyez moi je suis impatiente de les découvrir, peut être même les différentes théories que vous avez sur ce qui c'est passé... dites, dites moi, je veux savoir, et vous répondre aussi, dans la mesure du possible. bon je vous laisse là, et vous dit merci à tous.
Réponses aux reviews :
PIitch : et bien non je n'ai rien reçut... par concéquent je ne sais pas trop quoi te répondre... désolée... biz'
AnnaOz : et bien ça c'est dela review, ça fait plaisir. Alors toi qui a tant aimé le chapitre sur Harry, je suis vraiment très curieuse et impatiente de savoir ce que tu penses de celui de Ginny, est-ce aussi dramatique que tu l'imaginais. Je dois bien avouer qu'elle ne fait pas dans la dentelle, la rousse, et quand à savoir qui d'elle ou de HArry entraine l'autre, c'est un très bonne question, je ne suis même aps sure de pouvoir y répondre moi même. Je pense plutôt que c'est un cercle vicieux, mais même moi je doute encore à se stade de l'écriture, qui vivra verra !
erf... mon orthographe laisse vraiment à déirer, désolée... je ne suis aps très regardante sur l'orthographe, bien mal m'en prenne... mais le mot en lui même m'importe plus, je pense... mais bon, j'ai essayer de faire des erreurs, même si tu dit que ce n'est pas si affruex, c'est pas forcement agréable quand on lit, enfin moi je sais que je n'aime pas vraiment... le pire, c'est que je lis les textes des autres, je vois les fautes... à croire qu'on est aveugle sur nos propres choses...Bon je termine ici cette réponses, merci à toi, et bises!
Emmi : ravie de voir que tu as posté aussi pour le chapitre précédent, je te remercie, et espère que ce chapitre là te plaira aussi. biz'!
Emma et Danaé : Et oui encore des questions... désolée... les réponses viendront doucement, petit à petit, il faudra attendre un peu, mais rien ne vous empêche de me dire ce que vous pensez de tout ça , merci à vous et bises.
