Equilibrium.
Prologue
Dans les premières années du XXIème siècle, une immense guerre des sorciers devenue troisième guerre mondiale, éclata. Voldemort et la plupart des mangemorts furent vaincus. Mais à quel prix ?
Ceux d'entre nous qui survécurent savaient qu'un quatrième conflit serait fatal à l'humanité. Que notre nature si versatile et notre soif de magie ne nous permettaient tout simplement pas de prendre un tel risque.
Alors nous avons institué un nouveau soldat de la justice : l'Auror.
Son unique tâche est de rechercher et d'éradiquer les véritables sources de l'inhumanité de l'homme envers ses semblables :
Son aptitude à éprouver des sentiments…et la magie.
Chapitre Premier – On finira par y arriver…
- La Police !
Il fallu une fraction de seconde en trop pour le lieutenant Seamus Finnigan pour comprendre ces phrases que l'un de ses hommes avait hurlées, et hurlait toujours, en entrant de cette pièce, dernière chose en état de cet immeuble en ruine.
Le lieutenant Seamus était en train d'admirer une œuvre d'art, comme celles qui jonchaient l'endroit, un tableau représentant une jeune fille. Mais il du s'arracher à contre cœur à cette contemplation et lâcha le tableau.
Il regarda par la fenêtre brisée et vit au pied des ruines, des voitures noires aux gyrophares dorés se garer d'un dérapage. Des agents en sortirent aussitôt et braquèrent leur AK-47 sur l'édifice. Il donna les ordres le plus calmement du monde en fixant son sergent :
- Faites ce qu'il faut.
Et ledit sergent opina du chef et s'en alla avec quelques hommes qui prirent le plus d'objets d'art possible et qui s'enfuirent. Le reste du groupe brisa les fenêtres.
Au même moment, les portes de l'immeuble s'ouvrirent alors à toutes volées et un de leurs gardes apparu, baguette à la main, il en faisait sortir des gerbes d'étincelles rouges et tandis qu'il cria des incantations, les agents ennemis lui tirèrent dessus. Il s'effondra et ce fut le coup d'envoi des troupes des soldats planqués dans le bâtiment pour faire feu sur les agents de police.
Ceux-ci ripostèrent et des commandos casqués sortir de fourgons noirs blindés pour s'engouffrer dans l'édifice. Ce dernier parcouru de cris, de bruits de coups de feu, de bruits de pas et autres encore.
Alors arriva une autre voiture, blanche. En sortirent deux grandes silhouettes noires habillées par une longue tunique. Un brun, un roux. Ils entrèrent donc dans le bâtiment. Ils longèrent les couloirs et montèrent des escaliers sinistrés, encombrés de corps, d'armes,…etc. Pour arriver à un long corridor blanc sans aucune fenêtre. Éclairée que par deux petites ampoules blafardes.
Les soldats étaient en position d'attaque, armé de gilets par balles, de casque et d'un attirail impressionnant d'armes, des deux côtés de la porte qui se trouvait au fond du corridor. Le chef de la brigade s'approcha des deux hommes:
- Aurors, salua-t-il. Tout est éteint. Ils sont une douzaine peut-être plus.
- Enfoncez la porte et faites exploser les ampoules
- A vos ordres.
Il fit signe à deux hommes qui vinrent se positionner sous les lampes et deux autres se préparèrent à enfoncer la porte à l'aide de leur arme.
L'Auror sorti ses fusils de ses manches. Il se prépara et fit face à la porte, à 5 ou 6 mètres. Le deuxième Auror, lui, baissa les yeux, puis les releva pour jeter un coup d'œil vers son comparse.
Alors le premier Auror s'élança, entama sa course et fracassa la porte à l'aide des deux hommes qui étaient à ses bords. Il se servit de la porte pour glisser violemment dans la pièce sombre et se leva, tandis que des tires des rebelles cachés le frôlaient, faisant de brefs éclats de lumières. Ces tires se stoppèrent lors de l'explosion des ampoules du corridor.
De longues secondes s'égrenaient pendant que l'Auror restait immobile. Si longues que des murmures s'échappaient d'un peu partout.
- Il est où ?
- Tais-toi !
- Tu vois quelque chose ?
- Non !
- Tais-toi, j'essaie un lumos…
- Mais qu'est-ce que… ?
De fait, les bruits entendus par les rebelles planqués dans le noir étaient des plus alarmants. L'Auror qui venait d'entrer fit cliqueter ses armes, attendit encore quelques éternelles fractions de secondes puis d'un bond se leva tout en tirant des rafales de dizaines de balles qui semblaient sortir de nulle part.
Les armes qu'il avait aux mains et qu'il faisait pivoter en tout sens dans d'effroyables et brefs éclairs de lumière qui ne lui laissait que peu de temps pour apercevoir l'ennemi, étaient les pires. De formes d'un ancien Magnum, il était plus massif et pouvait tiré plus vite et plus de munitions – plus petites, cela va de soi- qu'une Kalachnikov.
Puis après tellement de heurts et de hurlements horribles, le silence revint. Les gardes entrèrent et allumèrent leurs torches blanchâtres. L'Auror était debout, toujours au milieu de la pièce, sur sa porte couchée. Ses pieds n'avaient pas bougés d'un millimètre.
Pas un survivant parmi les rebelles.
Tous gisaient sans vie sur le sol de béton glacial. Les garde vérifièrent la pièces, y déposèrent quelque produits puis y mirent le feu.
Le deuxième Auror en avait profité pour s'éclipser et entra dans la pièce où se trouvaient les feu rebelles, de rares minutes auparavant.
Un antique écran était parcouru de gris et de rien d'autre. On appelait ça la télévision au temps des hérétiques. Il fut rejoint par son comparse, pendant qu'il regardait, pas loin des corps, une chose, un cercle tourner sur lui-même sans faire de bruit. Un disque qui tournait vide sans la platine du tourne-disque. Cela servait à produire des sons étranges. De la musique.
De multiples baguettes d'hérétiques jonchaient le sol. Pour la magie.
Ils visitèrent comme cela de nombreuses salles. Puis ils arrivèrent dans une salle vide. Où les rayons du soleil se faisaient plus généreux. L'Auror aux cheveux de jais regarda le sol, recouvert d'un tapis, et dit :
- C'est ici.
- Où çà.
- Là, dit-il désignant d'un coup d'œil vide le tapis.
La deuxième Auror fit signe aux soldats d'entrer, qui entreprirent de retirer le tapis, et de défoncer le sol avec des pieds de biches.
Sous les planches de bois se trouvaient des tableaux de maîtres sur lesquels trônaient un chef d'œuvre où on pouvait admirer une jeune fille habillée d'une robe verte, et embellie d'un beau sourire mystérieux. Mona Lisa .
Pendant qu'un homme habillé de gris avec des lunettes identifia avec un engin de la taille d'un portable et affichant un écran bleu aux teintes orangeâtes où était reproduit l'image du tableau, les Aurors regardait ces véritables hymnes à l'art avec un regard glacial, dénué de tout sentiment humain.
L'engin afficha authenticat, couina puis fit savoir : verified.
- C'est le vrai, affirma le soldat.
- Brûlez-le.
La sentence tomba comme la lame d'une guillotine. Deux hommes habillés de combinaisons ignifugées blanches virent armés de lance-flammes. Les autres sortirent tandis qu'ils réduisaient ces œuvres séculaires à l'état de cendre. Puis tous partirent. Le deuxième Auror, le roux, revint, et les flammes qui consumaient les tableaux à ces pieds, brillèrent de mille feux dans ses yeux. Un éclat, bref, unique, d'une larme, accompagna ces feux dans ses yeux, puis il se détourna.
