C'est gentil de lire mon histoire mais au moins, mettez une review, dites-moi ce que vous en pensez. Review positive ou négative. Car trop peu de reviews histoire détruite..
Bonne lecture !
Chapitre quatrième : Lumos !
Mais qu'est-ce que c'était beau, des enfants qui dorment. Cela faisait quelques minutes que Harry observait les siens. Sirius et Jane souriaient dans leur sommeil. Magnifique. Harry en eu les larmes aux yeux. Mais qu'est-ce que c'était ça ? Ce truc, cette chose qu'il sentait au fond de lui ? C'était… agréable. Et si évident à la fois. Comme le souffle d'une respiration.
Potter se détourna et reprit le chemin de la salle de bains. Il sorti le fusil à injection de Litum de sa poche, et le regarda. Un geste devenu si banal, la prise de dose, était devenu presque ridicule. Mais pourquoi avait-il réellement besoin de cette drogue.
Pour sauvegarder cette grande société qu'est Libria, pensa-t-il.
Non, tu tournes en rond…, intervint une autre voix.
Mais, si le Litum n'était pas, ce serait la guerre, les horreurs reviendraient !
Un prétexte. A ton avis, que faisons-nous ? répliqua la voix.
Mais là, il ne trouva rien à répondre. Il n'osait pas.
Il se regarda dans la glace, puis remit le fusil dans le tiroir d'acier.
Maintenant, il se déshabilla et se coucha sur son lit. Vide depuis la combustion de Ginny. Ou plutôt, la prise en charge, pensa-t-il presque amèrement. Et il s'endormit.
Si je vis sans magie… mon cœur n'est qu'une horloge…qui fait tic tac…
Assume ton rêve Harry…
Ne m'oubli pas !
Mais tu as oublié…
- Non !
Harry se leva en sursaut. Un cauchemar, encore. Il sentit une douleur. Instinctivement, il porta une main à sa cicatrice. Mais il se trompa. L'endroit douloureux était si improbable que sur le moment il n'y pensa pas. Le cœur. Il battait, certes depuis toujours, mais il ne l'écoutait plus depuis trop longtemps. C'était chaud, brûlant.
Puis une lueur mordorée l'interpella. A travers la vitre cachée par la pellicule blanche de papier, le soleil filtrait. C'était l'aube.
Harry voulu savoir, il se jeta sur la vitre et entreprit de déchirer, avec des gestes presque désespérés, la pellicule. Alors, peu à peu, il la vit, cette aube merveilleuse. Il pleuvait, un arc-en-ciel majestueux se formait. Encore quelque chose de beau. De… magique !
Harry, tremblant et en sueur, voulu presque pleurer.
Non. Il ne fallait pas. Pas lui. Il se dirigea en courant vers le lavabo, sorti le fusil à injection et se planta la pointe de la seringue dans la carotide, puis il vit le miroir.
Il stoppa son geste. Ses yeux étaient verts. Deux émeraudes qui brillaient dans ce visage glacial. Mais ceci n'était qu'un détail. Derrière lui, se tenaient une série de personnes inconnues qui le regardaient en souriant. Il se retourna. Personne. Mais ils étaient toujours là. Son souffle s'accéléra.
Au premier plan, proche de lui, se tenaient un homme et une femme avec qui il avait une sorte de ressemblance troublante. L'homme portait des lunettes et avait des cheveux noirs de jais. La femme avec des yeux verts et des cheveux auburn. Tous deux lui souriaient.
Après eux, se tenaient un homme aux yeux de chien, avec des cheveux noirs et à ses côtés, un grand homme au nez aquilin, avec des lunettes en demi-lune ainsi qu'une longue chevelure et une barbe argentée. D'autres personnes, se tenaient là encore après eux.
Harry toucha la glace. Non, impossible. La dame qui avait les mêmes yeux que lui, déposa une main sur son épaule. Il toucha l'endroit où la main aurait dû être. Rien.
Mais…
- Papa , s'entendit-il dire en se tournant vers l'homme aux lunettes et cheveux noirs en bataille.
Celui-ci hocha.
- Maman , reprit-il, vers la jeune femme aux cheveux auburn.
Celle-ci hocha aussi.
C'était ses parents. Mais, il n'en avait jamais eu ! Alors, pourquoi les a-il reconnu ?...
Harry laissa, sans s'en apercevoir, quelques larmes couler sur ses joues. Comment n'avait-il pu les voir avant ? Puis il reposa son fusil. Deuxième jour sans dose…
Maintenant il se trouvait dans un hall de transition. Ces grands halls, à la sorties des métros, qui débouchaient systématiquement sur une partie du ministère.
Ici, comme chaque jour, les paroles du Père était retransmises en direct sur un écran géant. Les gens se devaient de l'écouter, avant l'ouverture des grandes portes du hall.
« Le Litum. Le népenthès suprême, l'opium de notre peuple. Le ciment de notre grande société. »
Harry se trouvait au milieu de cette grande foule amassée au pied des portes. Tous écoutaient silencieusement, tous étaient droits, hiératiques.
« Baume et salut. Il nous a délivré du pathétique, de la tristesse, des affres effroyables de la mélancolie et la haine. Il permet d'anesthésier la douleur, d'abolir la violence, d'anéantir la magie. »
Harry tenait dans sa main des doses de Litum. Il se croisait les mains dans le dos et faisait doucement tinter le verre des doses.
« Parallèlement, nos élans de joie, d'amour et d'allégresse se trouvent eux aussi anesthésiés. Mais nous consentons à ce juste sacrifice. Car nous adoptons le Litum sans aucune réserve. Lui qui nous unis et nous rends plus grands. »
Les portes s'ouvrirent, les gens entamèrent tous d'un même rythme la marche. Et quelque part, si on avait tendu l'oreille, on aurait entendu un léger bruit de verre brisé.
L'escalade des 280 marches se poursuivait par le groupe compact de Librians. Tous même coiffure, même combinaison, mais regard, vide d'émotion. Quoique, quelques uns… Harry regarda autour de lui et fut frapper par le nombre de transgresseurs qui l'entouraient. Rien que devant lui, une femme d'un certain âge frôlait la rampe d'escalier. Tout contact interdit au possible.
Harry enleva ses gants de cuire, et entreprit de faire de même. C'était étrange. Après deux ou trois secondes, il retira sa main de la rampe et la regarda. Elle n'était plus froide et blanche. Mais rose et chaude. Effet du manque de Litum.
Et ils débouchèrent devant le ministère des Aurors.
Harry s'y engouffra, salua les gardes, et s'installa dans la grande salle ouverte des bureaux. Cinq bureaux de largeur sur dix de longueur.
Il s'assit et attendit. Les paroles du Père étaient toujours, encore et inlassablement retransmises. Harry observa encore les gens autour de lui. Tous avaient le même bureau, même disposition des affaires. Même comportement des humains.
Et pourquoi ne pas changer pour une fois ? Potter pris le matériel sur sa table, et changea la place de tout. Les dossiers là ; les trombones ici ; ou encore les bics métalliques ici. Et l'Auror Crivey arriva.
- Qu'est-ce que vous faites, questionna-t-il de sa voix sans timbre.
Harry jeta un coup d'œil à son bureau puis regarda Crivey.
- Rien. Je revoie la place de mes affaires.
- L'ancienne disposition ne vous plait plus ?
- Non, cela me laisse totalement indifférent, répondit Potter. Je cherchais juste à l'optimiser.
Crivey acquiesça. Puis déposa un ordre de mission sur la table.
- Des transgresseurs planqués aux Enfers, expliqua-t-il.
Et ils partirent.
Dans un escalier d'un bâtiment délabré, la bataille entre les agents et les transgresseurs se faisait de plus en plus violente. Les deux Aurors arrivèrent au pied de cet escalier. Le chef de l'escouade vint à leur rencontre et les informa de la situation.
- A priori il doit y avoir une cinquantaine d'hommes, cria le chef pour couvrir le bruit des balles, et d'après nos services de renseignements, ils disposent de tout un arsenal.
- Il s'agit du groupe qui a bombardé la fabrique de Litum, précisa Crivey. Bon, vous, vous nettoyez, nous, on les attrape.
- A vos ordres.
Après cela, il cria quelque chose à ses troupes que les Aurors n'écoutèrent pas. Ils gravir l'escalier qui tandis qu'ils montaient, bougeait de place. Grâce à quelques simples figures acrobatiques, ils arrivèrent à l'angle d'un long couloir où se planquaient des mages.
- Couvrez-moi je vais y aller, dit Crivey.
Alors il fit face aux mages et tout en traversant l'entrée du couloir, il tira en automatique sur tout transgresseurs. Un carnage, presque pas de survivant. Un s'échappa et alla, sous le coup d'une autre balle, s'écrouler dans les bras de Potter.
C'était un petit garçon. Crivey s'engagea dans un autre couloir en lançant à Harry :
- Ouais, joli prise.
D'une ironie horrible et fausse. Harry regarda horrifié le cadavre du jeune garçon d'affaler par terre et vit que du sang avait perlé sur ses gants. Il enjamba quelques cadavres et vint devant le grand tableau au fond de cet obscur couloir. C'était un portait criblé de trous, où il n'y avait qu'un paysage morne et vide. Il entendit pleurer et vit sur un autre tableau une grosse dame habillée d'une robe rose. Le tableau vivait.
Il reporta son intention sur le rand cadre devant lui et essaya d'entrer. Sans problème. Il arriva dans une salle confortable et tapissée de rouge. Un âtre contenait encore du feu ronflant et on pouvait presque entendre encore les rire d'enfants. Il vit des tas de grimoires amassés là encore. Des plumes pleines d'encre étaient posées sur des parchemins. Harry poursuivit son chemin.
Il monta un escalier en colimaçon. Il observa à chaque étage des chambres. Il finit son trajet au dernier étage, le septième. Il essaya d'aller dans la chambre de gauche. Impossible, l'escalier se lissait de sorte à former ce que les hérétiques appelaient un toboggan. Alors il entra dans celle de droite.
Des malles désordonnées au pied de lits baldaquins gisaient dans la pièce. Harry la parcourue du regard. Puis s'arrêta sur le troisième lit. Un balai de mage était posé sur la malle. Un très beau balai d'ailleurs. On pouvait y lire Eclair de Feu en lettres dorées. A côté il y avait, comme rangé pour lui, une cape couleur mauve et une baguette magique.
Une lettre les accompagnait. Etait griffonné dessus :
Pour Harry Potter.
A l'intérieur, Harry trouva un simple bout de parchemin avec écrit:
Finite Incantatem
Le jeune homme en fut troublé. Il les fourra vite dans sa poche, la baguette, la lettre et enveloppa le balai dans la cape. Tiens, où était-il d'ailleurs ? Dans la cape. Mais où était la cape ? Dans sa main. Alors, cette chose pouvait devenir invisible ! Intéressant.
Au moment où il allait quitter la pièce, un grimoire en particulier l'interpella.
La pièce étant plus ou moins sombre, à cause des fenêtre condamnées, il prit la baguette. Il la dirigea vers l'endroit où se trouvait l'objet et murmura comme Hermione l'avait fait :
- Lu… Lumos !
La pièce alors baigna dans une lumière bleuâtre et douce. Harry fut tellement secoué qu'il fallit lâcher la baguette. Mais qu'est-ce que c'était agréable, la magie.
Alors il le vit. Un livre épais et qui avait la couverture rouge en cuire. Harry l'ouvrit. Et là, ce fut le choc. Les personnes qu'il avait vu ce matin dans sa glace, avec maints autres, se trouvaient en photos dans l'album. Tous bougeaient, tous souriaient.
Harry laissa tomber le livre, et ses larmes aussi. Et murmura sans le savoir :
- Nox…
- Auror, pourquoi n'avez-vous pas laissé la brigade des saisies le prendre et le ficher , demanda Crivey.
Les deux Aurors étaient au pied du château qui, faute de brûler ou d'exploser, était condamner par les agents. Ils se tenaient tous deux près de leur voiture de service blanche, Potter regardait le grand lac face au château, et Crivey remplissait le rapport de mission. Ce dernier lui désigna le grimoire qui dépassait de la cape de Potter.
- Ils passent à côté de preuves parfois, répondit Harry en remettant convenablement le livre. Je le déposerai moi-même… pour être sûr qu'il soit bien répertorié.
Crivey hocha se releva (son support de travail était le capot de la voiture) et se tourna vers son supérieur. Harry reprit leur deux armes posées sur la voiture et tendit l'une d'elles à Crivey. Il remit lautre dans son étui, sous sa cape.
- Merci. Vous savez, Potter… , dit Crivey, si on continue à détruire toute cette marchandise de contrebande, un jour il ne restera rien à brûler. Pour des hommes comme nous, qu'adviendra-t-il ?
Presque de l'intonation. Etonnant acteur. Potter n'eut le temps de répondre car un des agents courrait vers eux.
- Chefs ! On a trouvé quelque chose là-bas !
Il désignait la forêt. Les Aurors s'y rendirent.
Dans cette forêt très sombre, les spots des agents faisait une éblouissante lumière blanche et toute forme de vie semblait inexistante. Sauf. Sauf, dans un enclos, divers sortes d'elfes qui se débattaient, ou pour être plus exact, se tapaient la tête contre les arbres. Les agents les encadraient et les surveillaient.
Un garde expliqua la situation aux Aurors.
- Des elfes de maison, ils étaient défendus par des femmes et des enfants. La plupart se sont enfuis sur des centaures et des licornes. On a pu en mobilisé deux ou trois.
Mobilisé, pensa amèrement Harry,abattus froidementoui !…
- Ce n'est pas la première fois que nous voyons ça, dit Crivey. Pourquoi conservaient-ils ces animaux magiques , demanda-t-il vers Harry. Qu'en faisaient-ils ? Est-ce qu'ils les…mangent ?
Harry ne répondit rien. Mais qu'est-ce qu'il en savait ?
- Que voulez-vous que je fasse , intervint l'agent.
- Vous les exterminez, évidemment , lança Crivey en lançant un regard noir vers ces pitoyable créatures, comme il pensait.
- A vos ordres. Allons-y , fit le garde en faisant signe à sa troupe.
- Non , s'exclama Harry, par réflexe.
Crivey arrêta les agents.
- Quelque chose ne va pas ?
- Non rien, se reprit Harry. Allez-y.
Alors un massacre commença. Chacun agent tira sur les elfes. Tous crièrent. Mais un s'enfuit. Délaissant les autres qui en profitèrent pour faire de même, les agents le suivirent.
- Hey ! Attrapez-le !
- Harry le rattrapa.
L'elfe le regardait avec de grand yeux bleus globuleux. Harry le tenait dans ses bras.
- Monsieur, Dobby ne veut pas mourir ! couinait l'elfe. Dobby à bien servit ses maître et monsieur Harry P…
Le reste fut étouffé par lui même. Il se tapait la tête contre le torse de Potter.
- Méchant Dobby ! répétait-il sans cesse.
- Chef , l'appela l'un des agent. Balancez-le moi, je vais l'achever.
Harry ne bougea pas. Il gardait Dobby et l'observa.
- Donnez-le moi ! insista le garde.
Dobby tenait maintenant fermement le cou de Harry.
- Allez, donnez-le lui maintenant, dit Crivey. Il va l'achever.
Potter enleva l'elfe de son cou et le donna au garde. Celui-ci le tenait à bout de bras, leva son arme, pressa la détente de plus en plus fort…
- Attendez ! cria Harry.
Il reprit de force l'elfe au garde et signala en s'éloignant.
- Il me semble que… quelques uns de ces elfes devraient faire l'objet d'analyses. S'il y a une épidémie aux Enfers, il est préférable qu'on le sache !
Il rentra dans la voiture. Crivey jeta un coup d'œil vers les gardes, puis la forêt, et enfin sur la voiture où se trouvait Potter. Harry Qui ? allait dire l'elfe ?…
Harry avait été convoqué à l'Equilibrium. Il se tenait dans la bureau du vice-consul. Ce dernier, absent, lui parlait via l'écran derrière la table de bureau.
- J'ai du mal à suivre votre logique, Auror.
- C'étaient des mages, commença Harry. Ils auraient pu nous permettre d'infiltrer l'Ordre du Phénix. Mais au lieu d'être appréhendés et interrogés, ils ont été liquidés !
- Exact, reprit froidement Malefoy. Mais étant donné les circonstances, le Père à décrété que dorénavant, il n' y aurait plus de prise en charge pour les transgresseurs. Soit on les tues sans autre sommation, soit on les incinère sans procès.
- Mais c'est contraire à la loi , protesta en essayant de cacher le maximum de sentiments Harry. Vous êtes membre du conseil, vous…
- Ce n'est pas la volonté du conseil, coupa Malefoy, c'est la volonté du Père. Et Il est le seul juge, Il est la loi.
- Oui monsieur. Mais si on dédaigne la procédure, réessaya Harry, c'est que l'anarchie menace. Quand nous nous sommes donnés tant de mal à la bannir.
- Mettez-vous dans la tête, Potter, répondit presque d'un ton mauvais Malefoy, que même si vous ou moi ne sommes pas toujours d'accord avec le message donné n'est pas grave. Ce qui importe, c'est que nous nous plions à ce message. A la volonté du Père. Appelez cela la Foi des fidèle.
Il marqua un temps d'arrêt et lança tel un couteau :
- Vous l'avez je suppose ?
Harry ne répondit pas immédiatement. Il serra les poings et dit :
- Oui, j'ai la Foi.
- Bien.
L'entretien était terminé, Harry sortit.
Il entrait maintenant encore dans le département des EMC-10. Il se présenta au jeune homme derrière le bureau et lui demanda :
- Objet confisqué x-23.t-45. Granger, Hermione.
Le jeune homme après fouilles, lui tendit une boîte de métal.
Harry la prit et se dirigea vers une table au fond. Il ouvrit cette boîte et en sorti des photos, un flacon de ce qui semblait être une potion dorée, pour attacher les cheveux, rouge.
Il mit les affaires dans sa poche jeta un coup d'œil vers l'officier du bureau. Voie libre. Harry se mit alors à sentir le parfum du ruban, celui d'Hermione. Enivrante fragrance.
A la frontière nord de Libria, Potter se faisait contrôler. Il conduisait une voiture blanche du ministère.
- Auror Potter. Je vais aux Enfers, service commandé, expliqua-t-il.
Le garde illumina le visage de l'Auror avec sa torche, le reconnu, lui rendit ses papiers d'identité et dit :
- Ok, allez-y.
Crivey se tenait, planqué à une centaine de mètres de la frontière. Il avait tout vu.
Harry arriva à la lisière de la forêt, sa gara et ouvrit son coffre. Il en sorti le balai magique et veilla à ne pas réveiller l'elfe caché dans le coffre. Et des heures durant, il s'envola, fit de multiples figure et profita de cette sensation magique.
Il se reposa et revint à la voiture. L'elfe s'était réveillé. Harry lui tendit sa vste pour qu'il se réchauffe.
- Bravo monsieur Harry Potter , s'exclama-t-il. Dobby a toujours su que vous étiez un vrai mage !
- Oui, oui merci, Dobby. Bon, tu semble me connaître alors… peux-tu me renseigner sur l'Ordre du Phénix, comment en faire parti, les trouver, et surtout, la magie. Explique-moi.
- Eh bien monsieur Harry…
Alors arrivèrent tout une armada de gardes. Deux motos et une voiture blindée débarquèrent. Un gros spot s'alluma et les agents, en sortant leurs armes, hurlèrent.
Harry ferma le coffre où étaient cachés Dobby et le balai.
- Ecartez-vous du véhicule !
- Papiers d'identité !
- Ecartez-vous du véhicule !
- Rendez-vous !
Harry s'écarta du véhicule et s'approcha. Il dit calmement :
- Je suis Auror, j'ai mon ordre de mission.
- Papiers d'identité , hurla un agent.
- Ils sont dans ma veste.
- Où est cette veste ? Où est-elle ?
- Je ne l'est pas, dit Harry, se rendant compte qu'il l'avait laissée dans le coffre.
- Les individus non identifiés sont éliminés sans autre procédure !
- Vous commettez une erreur vraiment regrettable, protesta Harry, je suis un EptaAuror supérieur !
- Nous allons fouiller votre véhicule, menaça le garde.
- Je vous l'interdit ! Il… n'y a rien dedans.
- Fouillez , fit le chef à deux agents.
Ces deux derniers regardèrent dans la voiture, à l'avant et à l'arrière.
- R.A.S., chef !
- Les clés de votre coffre, ordonna le chef à Harry.
- Vous ne comprenez pas. Je dois assister à une combustion avant l'aube, je ne dois pas…
Le chef le fouilla et pris ses clés. Il les jeta aux gardes près de la voiture.
- Capitaine, je perd un temps précieux, s'énerva Harry, à mesure que les gardes approchaient du coffre. Je m'appelle Harry Potter.
L'un des gardes entrouvrit le coffre.
- Je suis l'Auror le plus gradé de l'EptaAuror !
Le chef s'approcha et vit la cicatrice en forme d'éclair…
- Attendez , lança-t-il aux gardes près du coffre.
Ceux-ci stoppèrent leur geste.
- Ecartez-vous, ajouta-t-il à leur adresse ; puis à Harry : Je ne vous avais pas reconnu, veuillez m'excuser.
Harry osa à peine soupirer.
- Ce n'est rien, vous faites votre travail.
- Merci, dit le chef en rendant les clés. Nous allons vous raccompagner.
On entendit alors un coup sourd suivit d'un couinement.
- Les elfes, précisa Harry, voyant que le chef avait reprit les clés.
- On aurait dit que ça venait de votre coffre.
- Impossible ! Rendez-moi mes clés !
Le capitaine reprit les clés et alla ouvrir le coffre.
- Je vous le demande une dernière fois. Ne faites pas ça !
Le chef ouvrit complètement et vit l'elfe apeuré et le balai. Il tourna son arme, comme tous les autres gardes.
- A terre ! A terre !
- Rendez-vous !
- Abattez-le !
Harry, alors frappa les AK-47 des agents à ses bords. Les armes firent un demi-tour sur elles-mêmes pour se diriger vers les agents. Il tira.
- Non ! cria le chef. Merde, abattez-le !
S'engagea alors un merveilleux carnage. Harry reprit posture sur posture et tua une douzaine d'agents. Il sauta sur une moto, en tua encore six autres. Les lumières s'éteignirent.
Harry ferma le coffre, et reprit la route vers Libria.
Il était maintenant devant sa glace, encore. Le miroir d'habitude fixé au mur était par terre et Harry entreprenait de planquer ses doses de Litum dans l'espace exiguë qui se trouvait derrière le miroir.
Plus de Litum, ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais.
Mais la tuerie de ce soir alors ?
04/11 ?
Prochain chapitre : Liberté
