Merci pour les reviews, bonne année, bonne lecture.
Chapitre septième : Hermione
Harry courait comme un fou au milieu de la foule. Il accélérait, poussait, faisait tombé des Librians qui se trouvaient sur son chemins. Ceux-ci, comme si de rien était, se relevaient et reprenaient leur route.
L'oxygène manquait et l'air pollué faiblement filtré n'arrangeait rien. Harry s'arrêta au bout de quelques longues secondes dans une rue déserte. Il s'appuya contre le mur, plié en deux. Il senti un vent froid, et vit une brume à ses pieds. Des détraqueurs.
Ultimes gardes et soldats, après les Aurors, de Libria. Harry se tourna vers l'avenue. Un tank, ainsi qu'un détraqueur accompagné de deux gardes humains se trouvaient là.
- Auror Potter, dit le chef, vous devez nous suivre immédiatement.
La respiration du détraqueur semblait s'accélérer. Il devait exprimer sa « joie ».
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Harry étant escorté par deux gardes entra pour une fois encore dans la salle du conseil, où se trouvait le vice-consul Malefoy. Le consul, comme à son habitude se tenait sur son balcon, face à Libria. Il se tourna.
- Auror Potter…
- Oui, monsieur ?
Le consul se rapprocha de son bureau, mais ne s'assoit pas.
- J'ai eu vent d'une rumeur extrêmement gênante…, dit-il.
- Une rumeur, monsieur ?
- Oui… Une rumeur persistante selon laquelle l'un d'entre nous, l'un des Aurors aurait secrètement décidé de ne plus prendre sa dose… Qu'un membre de notre unité d'élite serait en fait, un mage…
Il avait dit tout cela doucement presque en un murmure, en détachant chacun des mots. Harry jeta un coup d'œil aux mains de Malefoy : il touchait la table, la caressait presque…
- Un mage, monsieur ?
Et cette fois-ci, Malefoy explosa de rage. Il tapa de toute sa force sur la table, pour y laisser une trace.
- VOUS ME PRENEZ POUR UN IMBÉCILE, AUROR !
- Non, monsieur.
Il reprit son calme. Il s'approcha de Harry, comme un vautour autour d'une éventuelle proie…
- A ce qu'on m'a dit, poursuivit-il, cette personne tente d'établir des contacts avec la Résistance. Alors, auriez-vous l'amabilité de me dire, en toute franchise, à quoi vous avez consacré votre temps dernièrement ?...
Le vautour repère sa proie, et pique dessus. Touché…
Harry ne se laissa point démonter pour autant.
- J'ai… tenté d'établir des contacts avec la Résistance…
Et là, à ce moment, il sentait qu'il était fini. Il pouvait presque voir sa vie défiler sous ses yeux. Il entendait le souffle rauque du détraqueur derrière lui s'accélérer. Le châtiment réservé aux traîtres avant leur combustion, le baisé du détraqueur. Il croyait sentait même sentir une agressive odeur de chair brûlée, la sienne…
Jusqu'à ce que…
- Vous avez tenté… Et comment envisagez-vous de démasquer ce traître si vous ne faites que tenter, vainement ?
Alors là, Harry du se mordre les lèvres pour ne pas hurler de joie. Gagné…
- Bien sûr. Absolument, vous avez tout à fait raison, monsieur.
- C'est incontestable , répondit Malefoy.
Il fit encore le tour de la pièce, s'arrêtant par endroits, il scruta l'immense dôme de verre illuminé que portait une statue de Atlas en bronze. Puis il revint à sa place.
- L'Auror est notre ultime ligne de défense. Si on lui porte atteinte, nous sommes condamnés à mort. Le Père est condamné à mort.
Maintenant, Harry avait pris sa plus grande, dangereuse et plus sage décision, malgré qu'il dit :
- Je vais redoubler mes efforts, monsieur. Pour infiltrer l'Ordre du Phénix, pour trouver ce traître. Et détruire tous ces mages.
- Au travail…
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Lorsque Harry descendit les marches de l'Equilibrium, il vit un jeune homme qui l'attendait près de sa voiture. Normalement, ce sont les auxiliaires qui s'occupent des voitures des Aurors. Alors qui était ce personnage ? Il était petit, un air éveillé et des cheveux blonds cendrés.
- Auror Potter, salua-t-il. Je suis Nigel Crivey, apprenti Auror, 4è année. Je suis venu vous secondez dans votre tâche. C'est le vice-consul qui m'a fait envoyé à l'instant.
- Bien. Où est mon équipier ?
- Mon frère a été appelé pour une autre affaire. Les terroristes tenteraient d'attenter à la vie du Père.
Harry entra dans la voiture. Nigel sans y être invité fit de même. Ils démarrèrent.
- On m'a dit que travaillez avec vous serait une aubaine pour ma carrière…
Harry le regarda. Un autre danger se profilait.
- Programme de la journée , demanda-t-il.
- Arrestation de transgresseurs, avenue des précepteurs.
- Identités ?
- Ils sont trois : Angela, William, et Neville Londubat…
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Avenue des précepteurs…
Au bloc 19…
Un carnage régnait dans la pièce, les agents de la sécurité n'y étaient pas allés de main morte. Les mages avaient du résister. Dans un salon blanc et froid se tenaient un petit garçon rondouillard et une jeune femme blonde. Ils étaient au pied du corps d'un sorcier mourant. Il agonisait.
Le garçon pleurait, la femme se débattait entre les bras des agents.
- Espèces de monstres, vous êtes horribles, je vous hais !
Elle roua de coups ceux qui la détenaient.
- C'est bien pour cela que nous vous arrêtons…, intervint Crivey.
La femme lui cracha à la figure, il se jeta sur elle, et, avant que Harry réagisse, il la plaqua contre le mur.
- Depuis quand vous ne prenez plus votre dose ?
Il lui tordit le bras. Le petit garçon se défit de l'emprise du garde, et essaya de frapper Crivey qui répondit par un violent coup de genoux. Potter réagit, enfin. Il vint et étrangla presque Crivey. Il lui tenait très fermement les épaules.
- Ce n'est qu'un enfant…, dit-il.
- Un mage , se défendit Crivey, relâchant la femme que les gardes interceptèrent.
- UN HUMAIN ! hurla Harry.
Il défit sa prise. Crivey lui jeta un regard qui se voulait tant interrogateur qu'accusateur. Leurs montres sonnèrent. Tous à leur tour sortirent leur fusil à injection puis prirent leur Litum. Harry hésita, puis sorti un dose de la recharge. Le petit William Londubat le regardait. Au lieu de mettre sa dose dans le fusil, Harry, par ungeste furtif, la planqua dans sa poche. Le petit avait vu. Harry lui fit un clin d'œil, le petit sourit.
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Sur la route de l'Equilibrium…
- Auror, dit Crivey tandis que la voiture faisait vrombir son moteur, je ne comprends pas votre geste. Pourquoi accompagner nous-même les mages ?
- Procédure sommaire, Apprenti Crivey.
D'une phrase, Harry venait de rappeler à Nigel la place qui était la sienne. Crivey n'était qu'un apprenti, il n'avait pas à discuter les ordres d'un EptaAuror.
- Bien, monsieur.
Derrière se trouvaient les deux sorciers. Neville était décédé peu avant. Ils étaient très tristes et le montraient. Tous poursuivirent le trajet dans le plus froid silence.
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Entrée de l'Equilibrium, pied des marches, fin de l'avenue principale…
Harry arrêta la voiture, ils étaient arrivés. Crivey fit mine de sortir de la voiture, Harry le coupa dans son geste.
- Votre frère est un bon Auror, Nigel, tâchez d'en faire autant…
- Oui monsieur… J'ai bon espoir de profiter de vos précieux conseils monsieur…
Harry le scruta du regard. Pourquoi sont-ce les plus brillants qui sont les plus idiots ? Nigel ressemblait d'une façon troublante à son grand frère : encore un défaut.
Ils ouvrirent les portes de la voiture, en ressortir les deux mages et se dirigèrent vers l'Equilibrium. Ils furent interpellés par un garde.
- Auror Potter, appela-t-il, j'ai ordre de m'occuper de ces transgresseurs.
Harry s'arrêta. Il se mit à réfléchir à toute vitesse. Jamais il ne pourrait sauver ces deux innocents. Mais le garde pourrait peut-être…
- Votre matricule , interrogea sur le vif Harry. Votre ordre de mission ?
- Garde Lunard, envoyé par le vice-consul de l'EptaAuror…
Harry le regarda, interloqué. Lunard lui remit son ordre de mission, et Harry jura le voir lui faire un clin d'œil. Il se reprit.
- C'est bon, emmenez-les…
Et les deux sorciers terrifiés furent emportés par le garde. Harry et Nigel reprirent leur route.
Le silence s'installa. Pour un temps court.
- Nouvelle mission , demanda Potter.
Crivey sorti une sorte de dossier enfermé dans une farde d'acier. Il le parcouru des yeux.
- Les Enfers, secteur 21, répondit-il. Une créature de plus de trois mètres y a été vu, semble-t-il.
Harry acquiesça. C'était à une heure de là, donc une mission facile et calme. Ils y allèrent tranquillement.
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Sur le chemin menant au secteur 21, par delà les collines, entre le secteur 7 et le secteur 11…
Cela faisait une demi-heure qu'ils roulaient. Tout était calme. L'eau d'une cascade à quelques mètres d'eux coulait doucement. Quelques oiseaux se risquaient à siffler dans l'air. Celui-ci semblait se réchauffer. Dans le vent, il semblait qu'une odeur de forêt se laissait transporter, et un ou deux phénix irlandais chantaient un chant triste et mélancolique, emporté par ce même vent.
Là, il semblait qu'aucune Libria eut existé. Quelques vestiges très épars de châteaux au loin faisaient un peu penser à l'Ultime guerre qui avait à peine épargné cette contrée.
Ils entrèrent dans un chemin cahoteux qui paissait à une mince proximité d'une forêt touffue. Un cerf fit entendre un long cri plaintif. La lumière se réduisait autant que la route à parcourir. Harry cru entrevoir un morceau d'étoffe rouge accrochée à une branche pointue d'un arbre presque mort.
- Vous connaissez Aequilibria , demanda Nigel.
Le calme l'ayant tellement porté et envoûté jusqu'à maintenant, Harry fut doublement surpris par la question. Aussi car il ne savait ce qu'était Aequilibria, tout en reconnaissant la sonorité de ce mot.
- Non, dit-il d'une voix grave et enrouée. Qu'est-ce ?
- Une cité parait-il… Autre que Libria… Inconnue…
- Si vous en avez entendu parler, c'est qu'elle n'est pas si inconnue que cela…
Crivey le regarda, ébahi, et se tut un instant.
- On dit que le Père rassemble une armée pour s'y rendre…
- Et comment sait-on si cette éventuelle cité existe ?
- Le conseil a reçu une sorte de papier jaune en provenance de Aequilibria. Un volatile bizarre leur a apporté. C'était un message de détresse…
- Comment êtes-vous tant informé , demanda Harry, agacé.
- Le vice-consul nous a communiqué l'information officielle ce matin, en classe de combat. Il recherche des Aurors qui excellent pour l'armée du Père…
- Pourquoi ne m'en a-t-on pas averti ?
- Je l'ignore, monsieur…
Un silence gêné s'installa. Harry était troublé par cette nouvelle. Une autre cité… comme Libria ? Comme l'Ordre du Phénix ? Mystère… Il faut qu'il sache…
Peut-être que Remus le sait, lui…
- On est arrivé, Auror…, prévint Crivey.
En effet, ils se tenaient devant une grotte gigantesque, elle semblait être taillée à même la roche par des mains humaines. Par une créature immense. Harry stoppa la voiture.
Un géant sorti de la grotte, tout comme sortirent les deux Aurors…
Des cris…
Hagrid !
Des éclairs de lumière…
Oubliette !
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Beaucoup plus tard, appartement de Harry Potter…
Harry, pour une fois encore, planqua ses doses non prises derrière le miroir de la salle de bains. Il se passa le visage sous l'eau.
Maintenant, il se tenait dans la chambre de Sirius et Jane. Il était assit sur une chaise près de la table de nuit de Sirius. Il fouilla dans la table pour sorti le fusil à injection de Sirius. Il fallait qu'il le fasse… Il regarda le fusil, et l'entrouvrit jusqu'à ce que…
- Qu'est-ce que tu fais ?
Oh non. Il s'était réveillé.
- Je…
Harry hésita.
- Dis-moi ce que tu fais.
Harry referma le fusil à injection, et le remit sur la table. Il regarda Sirius, sourcils froncés.
- Je vérifiais que tu avais bien pris ton insert matinal…
- Et tu es satisfait ?
- Oui, c'est très bien.
Harry, la mort dans l'âme se leva, ouvrit la porte et…
- Bonsoir papa…
Harry, surprit, l'observa. En douze ans, c'était la première fois que Sirius l'appelait papa…
Il lui sourit. Sourire que Sirius lui rendit !
- Bonne nuit…
Si Harry avait vu le contenu du fusil, il l'aurait vu plein et non vide comme il aurait du être…
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Bien plus tard, à l'Equlibrium, bureau de l'Auror Potter…
-… donc Auror Potter, nous vous sommes redevables de la vie de l'apprenti Crivey…
Harry se trouvait devant son écran d'ordinateur. Il parlait en ce moment à l'Auror Colin Crivey, accompagné du vice-consul Malefoy.
- Je n'ai fais que mon devoir, monsieur…
- Évidemment…, répondit Malefoy. Alors, dans ces conditions, vous retravaillerez avec l'Auror Crivey. Vous retournerez chez cet étrange hybride et le ferez arrêtez. Ramenez-le, mort ou vif…
- Bien, monsieur…
L'écran s'éteignit. Harry lâcha un soupir de soulagement. Il en avait réchappé, sauvé un ami, et mit un apprenti dangereux en état de nuire. Malheureusement très temporairement. Il sortait de la clinique le lendemain…
Harry devait se changer les idées.
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Salle de détention des mages…
- Je ne comprend pas, dit Hermione, mon exécution est programmée… qu'est-ce que vous faites là ?
Harry avait les larmes aux yeux. C'était certainement la dernière fois qu'il la voyait et pouvait lui parler. Et c'était de sa faute…
Ses pensées furent interrompues par la sonnerie de sa montre qui lui rappelait à chaque instant qu'il était censé prendre le Litum. Il prit son courage à deux mains et regarda Hermione. Il arrêta sa montre.
- Tu ne prends pas ta dose ?
Harry renifla et fit « non » de la tête. Hermione lui sourit. Il baissa à nouveau les yeux.
- Par Merlin… Mais, que vas-tu faire maintenant ?
- Je n'en sais rien…
Et doucement, tendrement, secrètement, leurs mains se lièrent…
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Quelques minutes plus tard, Ordre du Phénix…
Harry et Remus se baladaient dans une immense rue marchande, se trouvant dans l'arrière boutique d'un bar pas loin de l'Ordre. Remus présentait Harry à ses amis, et lui fit la visite du Chemin de Traverse.
Olivander & Frères, les fameux vendeurs de baguettes refaisaient la peinture de la façade, Ewan Fortarôme servait à la terrasse de son magasin de glaces, la boutique de Agathe Hioubaibe semblait faire portes ouvertes et une nouvelle collection de farces et attrapes arrivait chez Sorciers Facétieux, tenu par deux étranges énergumènes.
- Hey, Harry ! interpella le premier.
- Heu… salut !
- Ca faisait longtemps, dit le deuxième personnage.
D'ailleurs, ils se ressemblaient très fort tous deux. Mis à part que l'un était barbu, et l'autre pas.
- Tu veux goûter nos célèbres et nouveaux « Ioutol Kingue Thoumy » ? Ou le « Feuk Maille Waillefe » ?
- Bien sûr, c'est quoi , fit Harry intrigué.
- Eh bien…
- Mais nous n'avons pas le temps, intervint Remus, Harry et moi devons nous rendre à Gringotts et le temps manque.
- Alors a plusse, Harry, fit le premier des jumeaux. Tu sais que jamais nous t'en serons rancunier, et… tiens (il lui mit des drôles de bonbons dans la main) t'en auras sûrement besoin.
- A plusse , rajouta le deuxième.
- Heu… oui, au revoir !
Et il continua son chemin.
- Qui sont-ils ? interrogea Harry.
- Fred et Georges… Weasley…
- Oh…
Harry se tut. Il comprit la phrase lancée par celui qui semblait être Georges « jamais nous t'en serons rancuniers »… C'étaient vraisemblablement les frères de Ginny, sa femme. La tristesse, comme trop souvent en ce moment, le reprit.
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Chaudron Baveur…
- Tu vois maintenant pourquoi et pour qui nous menons notre combat…
Harry reprit de l'hydromel et vida son verre d'une traite. Remus resta imperturbable et continua à fixer sa bière d'Orval, tout en menant son discours.
- Tu sais, je sais pas, je…
- Si tu sais très bien. Bon ce n'est pas grave. Passe à le Bièraubeurre ou tu vas commencer à devenir lucide…
- Mouais…
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Quelques verres plus tard, sorti de la S.A.L.E. …
Harry s'apprêta à partir. Il parcouru la rue des yeux. Remus lui tint l'épaule droite.
- Renonce… La revoir une dernière fois ne peut que rendre ton choix et ta tâche plus dure…
Harry entra dans sa voiture et roula. Il se mit à furieusement réfléchir. Puis commanda son ordinateur automobile. Un écran surgit du tableau de bord.
- Archive d'audience, ordonna-t-il. Ginny Potter : sentence et incinération…
Les images commençaient à défiler.
- Volume.
Et Harry pu tout revivre…
Un garde en combinaison ignifugée édictait la sentence ainsi que le châtiment de Ginny, qui se trouvait là en combinaison rouge. Harry aussi était là…
- Ginny Potter, vous êtes coupable de transgression, magie et aide à la résistance. Vous êtes condamné à une combustion immédiate.
Ginny fut conduite dans une sorte d'immense fourneau argenté, ou l'on pouvait voir via une fine ouverture en forme d'éclair, la sorcière se faire brûler. Une odeur de chaire cuite parcourait horriblement l'air. Un gros plan de Harry maintenant.
Il avait tourné la tête vers sa compagne, plus par curiosité que par tristesse semble-t-il, et son visage était resté tout le temps sans expression. Pire, il semblait pensé que c'était ce qu'elle mérite…
Harry vit cette vidéo avec horreur. Il accéléra et se dirigea vers Azkaban, la prison des sorciers, ainsi que l'endroit des condamnations, nouvellement emplacée.
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Azkaban…
Harry courrait à perdre haleine, il sorti sa plaque d'Auror et la fit entrevoir par le réceptionniste et tout en courrant :
- L'INCINÉRATION EST TERMINÉE ?
- ELLE EST EN COURS , lui cria le garde en le voyant passé. HEY !...
Harry arriva, cassé en deux, reprenant son souffle, il hurla aux gardes en combinaisons :
- ATTENDEZ ! JE DOIS PARLER À CETTE FEMME !
La porte du fourneau se referma laissant le fameux espace en éclair où l'on pouvait voire Hermione. Elle pleurait et regardait Harry.
- Vous arrivez trop tard…, dit le garde.
Harry n'écoutait plus le reste. Tout se passait au ralenti pour lui, maintenant.
- … Le compte à rebours a commencé, si on ouvre les portes, les turbines exploseront.
Harry et Hermione se regardèrent intensément et tous deux pleuraient, sanglotaient, Hermione se retenait de crier, Harry aussi. Tous ses rêves, ou ce qu'il en restait, serraient anéantis dans 5… 4… 3… 2… 1…
Tout était fini. Le Père le payera. Harry se vengera !
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Il ressorti du bâtiment en titubant. Il avait les yeux rougis. Tout le monde semblait l'éviter. Soudain, il s'écroula sur les marches, comme si on venait de lui enfoncer un poignard trempé de venin dans le cœur. Il pleura, cria, laissa aller sa rage.
- Auror Potter…, dit une voix doucereuse.
Il vit alors deux chaussures noirs bien cirées se présentées devant lui. Le reste vint avec. Harry regarda en haut. Colin Crivey le fixait avec au bord des lèvres un sourire sardoniquement horrible.
Harry entendit avant qu'un énorme poing s'écrase sur son visage :
- … Vous êtes en état d'arrestation…
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A suivre…
Prochain chapitre : On se reverra...
