NOTE : Ce chapitre je le dédie à ma prof d'art contemporain qui a eu la merveilleuse idée d'être absente aujourd'hui, grâce à elle j'ai pu écrire ce chapitre aujourd'hui, étant donné que je n'ai eu qu'une heure de cours...
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Clara se leva et se rhabilla.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Ca se voit non ? Je me rhabille.
Il se redressa et la regarda.
- Hum, j'adore la vue...
Elle se retourna et le regarda.
- Redis moi ça dans les yeux, John...
- J'adore la vue...
- C'est bien ce que je pensais... Tu sais, John, sauf si je suis mal foutue, mes yeux se trouvent sur mon visage, et non pas au niveau de ma poitrine...
- C'est pas de ma faute si tu as un corps sublime...
Elle lui jeta son T-shirt en riant.
- Et arrêtes de dire des bêtises...
- C'est pas de ma faute, je ne peux pas réfléchir correctement quand tu es près de moi.
- Ca c'est parce que tu réfléchis avec autre chose que ton cerveau...
Elle s'assit sur le bord du lit pour lasser ses chaussures. John se rapprocha d'elle et l'enlaça. Il repoussa sur le côté les cheveux qui le gênait, et commença à l'embrasser dans le cou.
- John ?
- Hum...
- Tu peux arrêter ça s'il te plait ?
Il leva la tête et la regarda.
- Hum, non, je n'ai pas envie...
Il recommença de plus belle.
- Mais je ne t'ai pas demandé si tu as envie ou pas...
- M'en fiche...
Il fit tomber ses bretelles sur ses bras et commença son travail sur les épaules. Clara remonta ses bretelles et se leva.
- Mais heu...
- Tu en as pas eu assez tout à l'heure ?
- Non.
Elle ramassa les affaires de John.
- Et tu crois que c'est dans cette position que tu vas m'empêcher d'avoir des idées.
Elle lui envoya ses affaires.
- Mon chéri, tu vas aller prendre une bonne douche bien glacée.
- Pas envie...
Il prit une mine boudeuse.
- Tu sais que tu es pire qu'un gosse ?
- C'est pour ça que tu m'aimes, non ?
- Entre autre...
- Et c'est quoi les autres raisons qui font que tu m'aimes ?
Elle prit un ton ironique.
- Hum, mais c'est une bonne question ça, pourquoi est-ce que je t'aimes... C'est vrai, je pourrai me trouver quelqu'un de beaucoup plus intelligent, et de beaucoup plus beau, et...
Il prit un air renfrogné.
- C'est bon...
Elle monta sur le lit, se mit à genou face à lui.
- Je t'aime parce que tu es toi, ni plus ni moins.
Elle se pencha et l'embrassa.
- Faisons comme si je ne me connaissais pas, tu dirais quoi ?
Elle passa ses bras autour de son cou.
- Que je t'aime parce que tu es intelligent, que tu as des yeux magnifiques, que tu as un sourire à faire fondre l'Antarctique, que tu es drôle, sensible, romantique, que tu as les lèvres douces, et que tu fais l'amour comme un Dieu...
Elle l'embrassa à nouveau.
- Et toi, pourquoi tu m'aimes ?
- Je te l'ai déjà dit...
- Tu sais que les femmes aiment les compliments ?
- Si ça peut te faire changer d'avis... Je t'aime parce que tu es belle, intelligente, modeste, discrète, gentille, généreuse, tu as le sourire le plus magnifique qu'il m'ait été donné de voir, j'aimerais pouvoir me noyer dans tes yeux. Et tu aimes la façon dont je te fais l'amour...
- Tu vois quand tu veux...
Elle l'embrassa.
- Mais je n'ai pas changé d'avis. John Sheppard, tu vas t'habiller, et on va aller chercher nos enfants...
Il l'empêcha de se lever en l'attrapant par la taille. En deux temps trois mouvements, elle se retrouva allongée sous lui. Il commença à l'embrasser.
- C'est toujours non, John.
Il reprit de plus belle. Puis il s'attaqua à son cou.
- Mon amour, tu sais que j'aime ça, mais si tu n'arrêtes pas très vite, je serai obligée d'employer des méthodes drastiques...
Ses mains commencèrent à caresser son corps...
- John, je t'aurai prévenu... Très bien, tu l'auras voulu.
Elle se transforma, et se rematèrialisa à côté du lit. John se retrouva à plat ventre sur le lit.
- C'est de la triche...
- John, John, John, ce n'est pas moi qui vais t'apprendre à utiliser toutes les armes en notre possession. Allez, hop, debout et rhabille toi, sinon, je te laisse là, tout seul, dans cet immense lit froid...
- Tu sais que tu n'es vraiment pas marrante parfois.
- C'est mon côté ancienne qui ressort...
- Ouai, ben je suis pas vraiment sur d'aimer cette partie de toi...
- Moi non plus, mon cœur, moi non plus... Mais un des avantages, c'est que je peux changer de corps à volonté... Tu dirais quoi d'une blonde pulpeuse ?
Elle se transforma sous ses yeux, pendant qu'il se rhabillait.
- Non, c'est pas pareil.
- Bon, alors, si j'avais les cheveux courts, et que je grossissais...
- Non plus...
- Qu'est-ce que tu veux alors ?
- Vas-y, fais toi maigrir un peu, je te dirai quand t'arrêter... Voila, c'est bon. Maintenant laisse toi pousser les cheveux... Comme ça, c'est bien... Et maintenant grossis ta poitrine un chouya... Voila, tu es parfaite.
Elle s'avança devant le miroir. Il se leva et l'enlaça.
- Mais c'est moi, avant...
- Oui, parce que c'est comme ça que je t'aime et pas autrement. Sinon, je serai aller voir ailleurs...
- Ben tu l'as fait...Je ne sais pas ce que tu lui as trouvé d'ailleurs...
- Encore jalouse ?
- Parce que tu n'es pas jaloux toi ?
- Attend, il te manque une chose pour être parfaite.
- Quoi ?
Il farfouilla dans ses poches, et ressortit enfin ce qu'il cherchait. Il reprit sa position initiale et lui enfila sa bague de fiançailles à l'annulaire gauche.
- Si tu es toujours d'accord, bien sur...
- Bien sur que je le suis...
Elle se retourna et l'embrassa. Puis elle le serra contre elle.
- Je t'aime mon amour.
- Moi aussi, ma chérie, je t'aime.
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- Ah vous voila enfin, tout le monde vous cherche...
- Et ben qu'ils cherchent, ça leur fait faire du sport. Où sont mes petits bouts de choux ?
- Ils dorment, colonel. Mais qu'est-ce que vous avez fait pendant tout ce temps ?
- Vous voulez vraiment le savoir ?
- Réflexion faite, non, je ne préfère pas savoir... Mais vous feriez mieux d'aller voir Elisabeth, elle se coltine Bates depuis tout à l'heure, qui s'est mis dans la tête que vous avez été enlevés par des wraiths...
- Il faudrait vraiment qu'il aille voir le docteur Hightmayer celui là...
- Clara, tu parles du chef de la sécurité...
- John, je ne fais qu'annoncer une vérité, et il ne serait pas le seul dans ce cas... Quoique se faire soigner pour paranoïa... Ah si, il y a Kavanagh aussi...
- Si ils vous entendaient, je ne donnerai pas chère de votre peau...
- Carson, si vous pariez, pariez sur moi, vous serez sur de gagner...
- Toi contre Bates et Kavanagh furieux ?
- John, tu oublies que je ne suis plus une pauvre femme sans défense... Allez va rassurer notre pauvre petit sergent, je m'occupe des enfants...
