NOTE : Merci pour les reviews…
NOTE POUR IDRILL : J'attend ta fic avec impatience maintenant… Et attention, ma massue et mon enclume sont prêtes… Et pour le lemon, je n'ai qu'une chose à te dire pour l'instant « au pays de l'espoir on ne connaît pas l'hiver », ou, si tu préfères « l'espoir fait vivre » ! lol Tu vas enfin savoir comment tu m'as inspirée...
NOTE POUR SADY : Ouiouioui je veux une fic de toi... lol Si tu n'en fait pas c'estpas grave...Mais comme le dis Idrill "c'est un défi à relever"...Sinon, contente que ca t'es plu...
NOTE POUR SOLENE : Merci pour tes conseils et ton soutient... Tu va enfin savoir ce que mon cerveau a inventé pour le mensonge de John... Ma puce, je t'adore, gros bisous...
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Il détourna la tête pour ne pas lire la déception ou tout autre chose qui se peindrait sur le visage de sa fiancée.
- Tu vas me raconter, ou je vais devoir te tirer les vers du nez ?
Elle se blottit contre lui. Il la regarda, incrédule.
- Tu ne m'en veux pas ?
- Si tu m'annonces que tu es déjà marié à quelqu'un d'autre, ou que tu as un enfant caché, j'avoue que je risque de t'en vouloir... Et avant de t'en vouloir, j'avoue que je suis curieuse de savoir pourquoi tu m'as mentit, et à quel sujet... Après je verrais si tu m »rites vraiment que je te fasse la tête ou pas…
- Tu te souviens quand je t'ai parlé de ma famille ?
- Tu m'en as tellement peu parlé que, oui, je me souviens…
- Mon père est toujours vivant… Et j'ai un petit frère…
- Oh. Ils ne te reviennent que maintenant en tête ?
Elle grimaça légèrement.
- Désolée, ça m'a échappé.
Elle prit sa main libre et enlaça leurs doigts.
- Et si tu me racontais tout depuis le début ?
- Mes parents ont travaillé toute leur vie pour pouvoir nous payer tout ce que nous voulions, Sean et moi, et pour pouvoir nous payer nos études plus tard. Ils nous aimaient, et nous étions une famille heureuse et très unie. Mais moi je ne voulais pas faire d'études, ce qui me plaisait à l'université c'était le football et les filles. Ce que je voulais, c'était être militaire. Le rêve de tous les petits garçons. Entrer dans l'armée et être comme les héros qu'on voit à la télé. Un week-end, je suis rentré du campus, et j'ai dit à mes parents qu'à la fin de l'année, je m'engageais. Ma mère n'a rien dit, tout ce qu'elle voulait, c'était que son fils soit heureux, quoiqu'il fasse. Ce qui n'était pas le cas de mon père. Tu comprends, son fils, dont il était si fier, avait passé et réussi les tests de MENSA, et qu'est-ce qu'il voulait ? Partir, être militaire. Ce soir là, je me suis disputé assez violemment avec lui. Ma mère et mon frère essayaient de nous calmer, mais rien n'y faisait, personne ne pouvait nous faire entendre raison. Et, comme dans la plupart des disputes, les mots ont dépassé la pensée. Il m'a dit que je le décevais, et moi je lui ai rétorqué que j'avais honte d'avoir un père aussi étroit d'esprit, que de toute façon j'avais fait mon choix, que j'étais majeur, et qu'il n'avait pas à me dire quoi faire. Je suis parti en claquant la porte. Avant la fin de l'année j'étais engagé. Je correspondais avec ma mère et mon frère. Un jour elle est tombée malade et elle est morte. Je suis allé à l'enterrement. Mon père m'a vu à l'église et au cimetière, mais il n'a rien osé dire devant tout le monde. Mais à la fin de la cérémonie au cimetière, il m'a dit que je n'avais rien à faire là. J'ai voulu parler à mon frère, mais il m'a reproché la mort notre mère, en me disant que si je n'en avais pas fait qu'à me tête, et si j'avais un tant soit peu pensé aux autres, elle ne serait pas partie. Depuis ce jour, je n'ai plus de nouvelles.
- Et qu'est-ce que tu en penses ?
- Je pense qu'ils avaient raisons. Tout ce que j'ai fait dans ma vie c'est faire souffrir les gens. Eux… toi. Si je suis ici, ce n'est pas pour mes états de service, mais parce que j'ai le gène des Anciens. Et j'ai réveillé les wraiths.
- Bon, maintenant tu va m'écouter, John Sheppard. De toutes les bêtises que tu as pu dire, celles-ci sont les pires.
Une fois de plus, il tourna la tête.
- Regardes-moi… Allez, regardes-moi, mon cœur…
Elle passa une main sur son visage. Il daigna enfin baisser les yeux vers elle.
- Petit un, les wraiths. Si tu ne les avais pas réveillés, quelqu'un d'autre l'aurait fait. Et ils ne seraient pas rester en hibernation toute l'éternité. Petit deux, ta présence ici. Tu as su te faire apprécier et respecter de tous les membres de l'expédition, militaires et civils. Tu as réussi à faire du scientifique le plus intelligent, le plus égocentrique et le plus renfermé sur lui-même que cette galaxie est porté, ton meilleur ami. Ce n'est pas le gène des Anciens qui fait ça. Et ce n'est pas non plus ce gène qui fait que tu es devenu Colonel. Tu prends les bonnes décisions quand il le faut, surtout quand tu reçois les conseils de ta chère et tendre fiancée…
Elle le regarda d'un air malicieux. Il lui sourit.
- Enfin, un sourire… Et troisièmement, moi, tu me rends heureuse, et même plus que ça. Tu m'as fait deux magnifiques enfants, et tu vas faire de moi madame Sheppard. Quand je ne vais pas bien, tu es là pour me remonter le moral et me faire rire. Quand j'ai peur, il suffit que je sache que tu es là, et que tu me prennes dans tes bras pour que mes craintes s'envolent. Quand je suis dans tes bras, quand tu m'embrasses, quand tu me fais l'amour, je sais que tout ne peut que bien se passer, puisqu'on est ensemble. Je t'aime, et ce n'est pas parce que tu as un gène spécifique, ou parce que tu joues au super héros. Je t'aime parce que tu es toi. Un homme intelligent, la plupart du temps, drôle, tendre, attentionné, doux, généreux, gentil, optimiste, romantique, quand tu le veux bien, qui a gardé une âme d'adolescent. Alors, oui, tu n'es peut être pas un héros pour le monde, mais tu es mon héros, à moi toute seule, que je devrai partager avec nos enfants quand ils seront en âge de comprendre tout ce que leur papa a fait de bien dans sa vie. Tu me promets de ne plus dire de telles bêtises ?
- Euh, si à chaque fois j'ai le droit au même genre de speech, j'en dirai plus souvent…
- John…
- Je te le promets…
- Alors qu'est-ce que tu vas faire maintenant ?
- Je pense que je vais dormir, parce que je ne sais pas toi, mais moi je commence à fatiguer…
- Je te parlais de ton père et de ton frère…
- Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Rien…
- John…
- Quoi ?
- Si tu m'en parles maintenant, c'est qu'il y a une raison…
- Parce que je repensais à tout ce que j'avais fait depuis que je suis militaire…
- Oh, non, je te connais assez pour savoir que là tu me mens… Tu veux savoir ce que je pense ?
- Dis toujours…
- Je pense que ton père et ton frère te manquent…
- Là tu as tout faux…
- John, c'est un sentiment humain, c'est normal qu'ils te manquent. Surtout que tu viens de devenir père…
- Quoi ? Tu veux dire que c'est lié à la naissance des enfants ?
- Oui, c'est ce que je crois… Et je suis sure que n'importe qui te dirai la même chose. Tu l'as dit toi-même, tu as eu une enfance heureuse, avec des parents aimants. Et tu aimerais savoir comment faire avec tes enfants… Quoi de mieux que de demander à son père… Et tu veux partager ton bonheur avec ta famille…
- Et pourquoi toi c'est différent ?
- Parce que je vois pratiquement quand je veux mes parents. Je sais qu'au moindre problème ma mère sera là pour me conseiller…
- Tu sais que tu m'énerves quand tu as réponses à tout…
- Je sais, mais tu dois avouer que je n'ai pas tout à fait faux…
- C'est vrai… Et maintenant ?
- Maintenant, on va dormir, et on verra demain…
- Je croyais que tu n'avais plus besoin de dormir…
- Mais ça ne m'empêches pas d'en avoir envie… C'est comme pour la nourriture ou le sexe… Je n'en ai plus besoin, mais j'en ai encore envie… C'est toute la différence entre le besoin et l'envie…
Elle éteignit la lampe de chevet et revint se blottir contre John.
- Tu sais que je t'aime ?
- Oui, mon cœur, je le sais. Moi aussi je t'aime. Bonne nuit…
Elle l'embrassa et posa sa tête sur son torse. Elle s'endormit en écoutant son cœur battre.
