Bonjour ! Je souhaite tout plein de chance à toutes les personnes qui ont passé des examens ou qui vont en passer prochainement ! Au Japon, nous entamons seulement la deuxième partie du semestre mais ça n'empêche pas que la fin de l'année approche et qu'ils nous donnent une tonne de truc à faire. (Par exemple, lundi dernier, notre prof nous a demandé tout à coup de lui rendre un compte-rendu de 5000 caractères (en japonais, 5000 caractères, c'est quasi pareil que 5000 mots…) pour jeudi de la même semaine. L'horreur.) Ceci pour dire que je n'ai absolument pas eu le temps d'écrire ce mois-ci et que je n'en aurais pas plus pour les deux prochains mois. (J'ai un mémoire qui me stalke…)

Mais je me serais sentie super mal si je ne vous avez pas proposé quelque chose ce mois-ci donc aujourd'hui, je vous offre le début du chapitre 13. Il est à un quart de ce que j'écris habituellement mais c'est tout ce que j'ai. J'imagine que vous aurez la suite à la fin de ce semestre de l'horreur, donc avec de la chance, le 1er août (mes examens ont lieu la dernière semaine de juillet + le rendu de mon mémoire) ou plus probablement le 1er septembre. Yep, ça me désole autant que vous. J'aimerais bien pouvoir écrire ce que je veux au lieu de cette horrible chose qu'est le mémoire…

Sur ce… courte bonne lecture ?


Chapitre 13 partie 1 : Dépression

Harry Potter, le Survivant, destructeur de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, ce qu'il en est aujourd'hui.

Harry soupira en voyant la photo utilisée pour illustrer ce titre douteux. Une photo prise quelques heures après sa victoire contre Voldemort. Elle datait de trois ans maintenant, pourquoi avaient-ils décidé de l'utiliser ? Il avait une tête de déterré en plus.

Il prit son courage à deux mains et entama sa lecture de l'article de Grilled, finalement publié. Il prenait deux pages entières du journal, agrémentées çà et là de photos, la plupart récentes. Les gens allaient-ils vraiment lire ça ? Lui n'en avait vraiment pas envie.

La première partie du reportage reportait sa biographie et tous les "triomphes" qu'il avait réalisés, avec une mise en avant sur le tournoi des Trois Sorciers – sûrement mieux documenté – et la bataille de Poudlard.

Un futur auror en herbe

À la fin de ses études à l'institut Poudlard, Harry Potter se lance dans la carrière d'auror, continuant sa quête contre les mangemorts. Il étudie donc au sein du Ministère de la justice magique auprès de 17 autres camarades. Il entame à présent sa 3ème et dernière année.

Pour cela, les futurs aurors doivent accompagner des aurors professionnels dans leurs missions et les aider en tout genre.

À cela, Grilled avait rajouté une longue description sur le rôle des aurors et comment cela se déroulait pour les "futurs aurors". Harry bâillait rien qu'à le lire. Grilled n'était pas un très bon auteur… Mais il avait un petit côté Rita Skeeter qui le mettait grandement mal à l'aise. Il savait reconnaître les opportunités et les utiliser jusqu'à la moelle.

La partie suivante de l'article regroupait les diverses interviews de ses professeurs et camarades. Voir réduites en quelques lignes les centaines de questions que le journaliste avait posées à chaque personne lui fit se demander si autant de travail en valait la peine. Il ne devait même pas y avoir dix pourcents du temps que Grilled avait passé qui se retrouvait vraiment sur le papier.

Harry avait plié le journal en deux pour lire plus facilement et quand il le redéplia pour lire la suite, une photo qu'il n'avait pas remarqué la première fois lui sauta aux yeux. La toute dernière photo utilisée, lui avec Draco, à leur table au Clair de lune, la cafétéria. Ils étaient en train de rire et Harry-photographié posait dangereusement sa main proche de Draco.

Des sueurs froides lui coulèrent dans la nuque. Quand cette photo avait-elle été prise ? Personne ne semblait jamais s'intéresser à eux quand ils mangeaient ensemble, tout le monde étant toujours tellement pressé le midi, et ils étaient dans le coin de la salle… Était-il vraiment aussi bête ? Évidemment que ça allait leur retomber dessus ! Il n'était plus une simple personne. À vrai dire, il ne l'avait jamais été. Il ne serait pas laissé tranquille. D'autant plus s'il fricotait avec un ancien mangemort reconnu ! La légende de la photo le lui rappelait d'ailleurs bien.

Harry P. (gauche) et l'ex mangemort gracié Draco Malfoy (droite), à table chaque jeudi midi

Harry Potter et Draco Malfoy

La relation entre Harry Potter et Draco Malfoy remonte à leur première année à Poudlard et rien ne semblait indiquer qu'ils seraient un jour de bons amis. […] Pourtant, lors du procès de la famille Malfoy après la guerre, Harry Potter s'est porté garant de leurs actions. Leur relation n'avança pas plus loin et c'est durant le courant de cette année 2001 qu'une véritable amitié semble s'être développée entre eux.

Très secrets à ce propos, il est difficile d'obtenir d'eux des informations quant aux raisons de cette soudaine, et pour le moins inexplicable, amitié.

Grilled continuait avec les commentaires de certains camarades de Harry et même des collègues de Draco. Harry sentait à travers leurs mots la jalousie qu'ils avaient de voir l'ex mangemort devenir son "ami proche". Grilled avait-il une idée de ce qu'était véritablement leur relation ? Son petit doigt lui disait que oui mais il n'avait jamais rien laissé croire au journaliste quelque chose dans ce sens… si ?

Ah, c'était si ennuyeux et énervant ! Il ne voulait pas qu'on sache qu'il sortait avec Draco. Ce n'est pas comme s'il voulait le cacher non plus… Mais il ne voulait juste pas que leur relation soit connue. Il n'y aurait rien de plus embêtant.

Harry soupira et rejeta le journal sur la table. Il ne lirait pas plus de ce torchon. Ça le fatiguait tellement… Lorsqu'il était encore élève à Poudlard, il bénéficiait d'une certaine tranquillité dont il ne s'était jamais rendu compte avant de se retrouver dans le monde des adultes, loin de la protection des murs de l'école. C'était si compliqué à gérer !

Dans les films, les stars avaient toujours une personne en charge de tout ça. Il tuerait pour en avoir une à disposition à l'instant présent.

Harry termina sa tasse de café puis, décidant que ce n'était pas assez, alla ouvrir une cannette de bière. Il ne buvait habituellement pas le matin mais là, il en aurait bien besoin pour faire face à cette journée.

o0O0o

Harry était entièrement concentré sur la comédie stupide qui passait à la télé, si bien qu'il n'entendit pas la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer. Il sursauta et poussa un cri de surprise lorsque une main se posa sur son épaule. Il attrapa sa baguette, prêt à se défendre. Draco leva les mains.

« Harry ! C'est moi.

- Oh putain Draco, tu m'as fait peur… »

Il voulut reposer sa baguette mais trébucha sur une bouteille de bière qui traînait par terre et s'étala sur le dos sur la table basse où se trouvaient encore plus de bouteilles. Il gémit de douleur. Draco se précipita sur lui pour l'aider à se relever. Il le fit se rasseoir dans le canapé. Draco s'accroupit devant lui, serrant ses mains dans les siennes.

« Ça va ?

- Je viens de me tuer le dos, je souffre, exagéra-t-il.

- Je ne voulais pas te faire autant peur, excuse-moi. »

Harry accepta l'excuse d'un geste de la main. Draco s'installa à côté de lui et embrassa sa joue.

« Tu as passé une bonne journée ? lui demanda-t-il.

- Pas plus bonne qu'une autre. Toi ?

- Correcte. J'ai enfin terminé un dossier qui me poursuivait depuis un moment.

- C'tait quoi comme dossier ?

- Secret professionnel voyons ! »

Harry le regarda avec déception. Draco lui répondit par un sourire.

« Je rigole. C'était une question d'héritage entre la descendante directe et un cousin un peu éloigné. C'était un peu complexe car l'objet pour lequel ils se disputaient appartenait autrefois à la famille du cousin, du côté de sa mère. Bref, comme toute question d'héritage avec de vieilles familles sorcières, il est difficile de savoir véritablement qu'est-ce qui appartient à qui. Mais c'était intéressant. »

Harry acquiesça. Il avait eu un peu de mal à suivre ce que Draco venait de dire. Un regard à toutes les bouteilles de bière qui jonchaient la table et le sol lui confirma qu'il était saoul. Et Draco devait s'en être rendu compte, obligatoirement.

« Tu ne devrais pas boire autant, le réprimanda-t-il d'ailleurs.

- Ça ne te concerne pas.

- Bien sûr que si. Je t'assure que ce n'est pas agréable d'embrasser quelqu'un quand son haleine pue l'alcool. »

Harry balaya la critique d'un geste de la main. Il était fatigué et n'avait pas envie de se disputer avec son petit ami. Il attrapa la télécommande et éteignit la télévision.

« On va dormir ? »

Draco soupira mais prit la main de Harry qui les conduisit jusque dans sa chambre. Il se laissa tomber sur le lit et se serait endormi sur l'instant sans compter son petit ami.

« Mets ton pyjamas au moins.

- C'est qu'un pyj', la flemme. »

Draco mit les mains sur les hanches, dans une position qui lui rappela étrangement Ginny.

« Enlève-moi ces vêtements.

- Pas envie », marmonna-t-il.

Draco soupira et laissa tomber ses bras. Il enjamba Harry.

« Oh. Un baiser ?

- Non, lève les bras. »

Déçu, Harry obéit et Draco le débarrassa de son haut. Puis il se débattit avec sa fermeture éclair. La position, l'alcool, le fait que Draco le déshabillait, Harry se retrouva en un quart de tour avec une érection.

« Harry, sérieusement ?

- Bah quoi ? »

Oh, sa langue était pâteuse. Il l'humecta pour faire disparaître la sensation mais rien n'y fit. Draco en avait profité pour lui retirer son pantalon.

« Sexy, commenta Harry.

- Non, ce n'est pas sexy », lui rabattit-il le caquet, mauvais joueur.

La désapprobation dans la voix de Draco fit grossir son érection. Instinctivement, Harry posa une main dessus. Pour se toucher ou pour la cacher, comment savoir ?

« O.K., ça suffit, décida Draco. Où sont tes potions Au revoir Ivresse ?

- Y en a plus.

- Oh non Harry, tu n'es pas sérieux ?

- Je veux avoir du sexe avec toi », balança-t-il.

En retour, Draco lui balança son pyjamas. Avec les derniers neurones qui lui restaient, Harry eut la présence d'esprit de l'enfiler.

« Je veux du sexe, répéta-t-il.

- Débrouille-toi tout seul.

- Pourquoi t'es énervé ?

- Je ne suis pas… Tu sais quoi ? Si, je suis énervé.

- Parce que tu ne veux pas de sexe ?

- Quoi ? Non ! Parce que tu es bourré crétin ! Et que demain, je suis sûr que tu vas regretter la façon dont tu as agi. »

Cette fois-ci, le ton de Draco fit complètement retomber son érection. Il ne voulait pas que Draco le voie comme ça. Il prit le premier coussin qui passait et cacha sa tête dessous. Il y eut un flottement puis Harry sentit le lit s'affaisser à côté de lui.

« Tu me détestes ? »

Pourquoi sa voix devait sonner aussi enfantine ?

« Je ne te déteste pas. Ou alors seulement quand tu me voles ma dernière part de gâteau. »

Cela eut le mérite de faire rire Harry.

« Tu m'aimes ?

- Oui, je t'aime. Mais tu devrais le savoir depuis un moment, ça.

- Tu m'aimeras toujours ?

- Ce n'est pas très gentil de me poser cette question, Harry. Évidemment, je veux te dire oui. C'est ce que je pense en ce moment. Mais on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait. Tu m'aimeras toujours, toi ?

- Jusque dans la mort ! »

Harry abaissa l'oreiller. Il ne pouvait pas voir le visage de Draco qui lui tournait le dos.

« Mais j'comprends ce que tu veux dire, continua-t-il.

- J'envie ta confiance », avoua Draco.

Son esprit devint un peu plus clair.

« Tu n'es pas venu me voir pour me voir », comprit-il.

Les épaules de Draco s'affaissèrent. Il était venu pour la même raison que lui avait autant bu ces derniers jours.

« C'est à cause de l'article ? »

Draco tourna enfin la tête vers lui. Ses traits étaient tirés.

« Je ne veux plus qu'on se voie en public. »

Le choc frappa Harry plus violemment qu'il ne le pensait. Il voulait accepter. Mais il ne le voulait pas du tout. Il souleva les couvertures et se faufila dessous, montrant son dos au blond. Il ne lui répondrait pas. Hors de question.

« Écoute. Depuis que l'article est sorti, j'ai trouvé des serpents dans le tiroir de mon bureau, j'ai reçu des lettres de menaces, mes dossiers ont disparu par deux fois et je n'ose plus boire le thé auquel tout le monde a accès. »

Il ne l'entendait pas, il ne l'entendait pas. Il racontait n'importe quoi.

« Je ne suis pas une personne forte, Harry. Je peux gérer le fait que tout le monde me haïsse et les quelques "plaisanteries". Mais je ne peux pas gérer toute la haine que j'ai reçu ces trois derniers jours. »

S'il l'ignorait, Draco abandonnerait peut-être l'idée de continuer à parler ? Il ne voulait pas entendre sa voix de raison. Ce n'était pas juste. Ce n'était pas sa faute. Bien sûr que si, tout était de sa faute. Il n'aurait jamais dû briser l'appareil photo de ce journaliste de pacotille pour commencer.

« Harry… Arrête de me montrer l'épaule. Je ne suis pas en train de te dire que l'on doit se séparer. Je te demande juste que l'on arrête de se voir dans des lieux publics.

- Tu m'aimes plus.

- Oh Harry ! Arrête de dire des bêtises.

- Tu veux plus me voir…

- Je n'ai jamais dit ça ! C'est l'alcool qui parle.

- Tu veux pas venir à notre rendez-vous demain.

- Eh bien… oui. Mais on peut se voir à d'autres moments.

- Je voulais t'inviter à un rendez-vous. Je t'aurais laissé choisir où et quoi. »

Ses yeux le piquaient. Draco lui en voulait, c'était obligé. Il ne voulait pas sortir avec un mec à cause de qui il recevait des lettres de menaces. Son Draco, son petit ami, qui recevait des lettres de menaces ! Tout était de sa faute.

« On peut toujours se voir », lui dit-il d'une voix douce.

Il lui parlait comme à un enfant. Pourquoi agissait-il comme s'il ne voulait pas le blesser ? C'était à lui de faire ça ! Par sa faute, Draco était victime de brimades à l'école… au travail. Il n'avait pas l'esprit clair.

« Va-t'en.

- J'ai peur de ce que tu vas faire si je te laisse seul. Je reste. »

Il était trop saoul pour argumenter. Les pas de Draco s'éloignèrent du lit. Les battants de l'armoire s'ouvrirent. Froissement des vêtements qu'on retire puis d'autres qu'on enfile. Harry se roula en boule et serra la couverture contre son visage. Il avait mal au ventre.

Le lit bougea et les bras de Draco s'enroulèrent autour de lui. Il se crispa. Les doigts de Draco se mirent à caresser ses cheveux.

« On reparle de tout ça demain, quand tu auras l'esprit clair, d'accord ? »

Il ne voulait pas en reparler. Ils n'en reparleraient pas, hors de question.

o0O0o

Comme d'habitude, la machine à café de l'espace de repos était cassée et balançait de l'eau bouillante à quiconque essayait de la toucher. Harry grommela. Il allait finir par tuer quelqu'un, ce n'était pas possible. Son mal de tête empira lorsque la machine se mit à siffler. Il avait très envie de la réduire à un tas de cendre mais non, il était une personne civilisée. Et les personnes civilisées, ça contrôle ses émotions et ne casse pas des objets innocents… à moitié innocents.

Le reste de sa matinée fut morose et il eut toutes les peines du monde à se concentrer sur l'affaire mineure que lui avait confié Julian. Sans sa dose habituelle de caféine, il se sentait comme Atlas à soutenir le monde.

En début d'après-midi, son mentor vint s'asseoir sur le siège libre à côté de lui. Harry lui montra son avancée sur son dossier et Julian entreprit de le corriger et lui donner des pistes. Ceci fait, leur conversation se fit plus triviale.

« Ah d'ailleurs, j'ai oublié de te dire qu'il y a du nouveau sur la famille qui s'est faite attaquer par les mangemorts.

- Ça fait longtemps qu'ils sont dans le coma, qu'est-ce qu'il peut bien y avoir de nouveau ?

- Justement, pointa Julian. La mère s'est finalement réveillée !

- Ça veut dire que l'on va pouvoir l'interroger ?

- Malheureusement non. Son cerveau a subi de sacrés dommages et… eh bien pour dire les choses concrètement, c'est un légume. »

Harry le regarda, horrifié, attendant une confirmation de ce qu'il disait. Julian lui fit un sourire désolé.

« On n'avait pas eu de cas comme ça depuis les Longdubats. »

Harry ne se souvenait que trop bien des Longdubats et de comment il avait découvert par hasard leur état en allant rendre visite à Arthur Weasley après l'attaque de Nagini. Dumbledore le lui en avait déjà parlé avant mais ce n'était pas la même chose que de le voir. Cela remua quantité de souvenirs peu agréables en lui.

« Ça va Harry ?

- Ou… Oui. Je repensais juste à Neville et ma cinquième année.

- Oh. »

Ne sachant pas quoi dire, Julian lui tapota l'épaule. Harry se reprit.

« Ça veut dire que l'on ne pourra pas savoir qui leur a fait ça ?

- Le père n'est toujours pas réveillé donc on ne peut être encore sûr de rien. Mais maintenant, on a une piste.

- Ah bon ? Comment ça ?

- Après les Longdubats, on en est venu à dire que c'était la signature des Lestranges pour que les gens prennent conscience à quel point ils étaient dangereux. Les autres mangemorts n'ont jamais fait ça, généralement ils tuaient leurs victimes après les avoir torturées. Ceux qui s'en sortaient étaient blessés physiquement, pas mentalement – pour peu qu'on dise que la torture ne cause pas de blessures mentales… Bref, et qui c'est qu'on recherche depuis trois ans ?

- Rodolphus Lestrange.

- Exact. Donc pour l'instant, Lestrange est notre suspect numéro 1 même si je me demande pourquoi il ne s'est pas manifesté plus tôt. Il est sûrement en train de se venger de la mort de sa femme. »

Cela alerta Harry dont le cœur fit un bond.

« Mais alors ça veut dire que Molly est en danger ! Et les autres Weasley !

- Effectivement… Je vais immédiatement aller voir Arthur et discuter avec lui de ce que l'on peut faire.

- Merci.

- Ne me remercie pas, Harry. C'est notre métier ! »

Il se leva et se prépara à quitter Harry mais une certaine pensée le fit lui demander :

« Tu es sûr que ça ira ? Tu n'es pas très en forme ces derniers temps.

- La machine à café est encore cassée. Je n'ai juste pas eu mon café ce matin, mentit-il avec un rire.

- Tu devrais te désintoxiquer ! Ou tu vas finir comme Logan », plaisanta-il.

Logan, dont le bureau n'était pas très loin, lui lança :

« Je t'emmerde Fitzmartin ! »

Avec un rire, Julian lui envoya un baiser de la main. Puis il s'en fut. Laissé seul, Harry intégra ce qu'il venait d'apprendre. Et c'était beaucoup à emmagasiner. Émotionnellement, son passé lui revenait encore une fois en pleine face. Avec, évidemment, toute l'histoire de Neville et sa famille au premier plan. Mais au deuxième plan, c'était quand il s'était retrouvé dans la tête de Nagini au moment de l'attaque sur M. Weasley et que c'était comme si c'était lui qui l'avait perpétrée. Que de mauvais souvenirs…

Il croyait les avoir oubliés, les avoir relégués au passé et voilà qu'ils revenaient comme un tsunami. Sa gorge se serra. Il devait se concentrer, tourner son attention sur autre chose. Mais les lignes du document qu'il essayait de lire se superposaient les unes aux autres. C'est vrai, Voldemort lui avait envoyé ces visions, pour l'inciter à venir au département des mystères. Snape avait été un professeur si terrible en occlumencie. Il était mort. Le document. C'était important. Il devait le lire.

Et puis Voldemort lui avait montré Sirius. Et il était bêtement tombé dans le piège. Le document. C'était important. Il avait accouru au ministère lui récupérer cette si précieuse prédiction. Le document !

Et Sirius avait passé le voile.

Harry se leva brusquement, murmurant « Toilettes » et quitta le bureau. Il alla s'y réfugier, refermant la porte derrière lui. Il s'assit sur la cuvette et se prit le visage dans les mains. Il devait se calmer. Mais comment on faisait pour se calmer ? Il y avait un truc avec la respiration, non ? Il tenta de se concentrer sur son souffle mais rien à faire. Sa vue se brouilla. Oh non, il n'allait pas se mettre à pleurer quand même ? Il n'allait quand même pas pleurer dans les toilettes de son lieu de travail ? Il était pathétique…

Pas étonnant que Draco ne voulait plus le voir. Il n'était clairement pas à la hauteur de l'héritier de la famille Malfoy, une des plus grandes familles sorcières. En public, essaya-t-il de se raisonner. En public, ouais, mais Draco n'était pas revenu le voir depuis cette dernière fois, une semaine plus tôt.

Pourquoi il se disait toujours des trucs qui lui faisaient encore plus mal ? Il était bête ou quoi ?

Cette fois, les larmes coulaient véritablement sur son visage. Oh, il était tellement mal fichu.


Pas fin. Oh là là, c'est si court que ça me met mal à l'aise ! x_x

Donc, je ne sais pas exactement quand j'aurais le temps de terminer ce chapitre mais vous l'aurez soit le 1er août soit le 1er septembre. Quand ce sera le cas, je "supprimerai" ce chapitre et le remplacerai par la version finale. J'espère juste que vous recevrez la notification. (EDIT du 1er septembre : On m'a dit que si je supprimais ce chapitre, cela ferait disparaître mes reviews aussi et vos petits mots sont trop précieux pour être supprimés, donc je publie la suite du chapitre dans un nouveau "chapitre")

Désolée pour la mauvaise nouvelle T_T J'espère que vous avez quand même apprécié ce début de chapitre.