Oï ça fait une éternité que j'ai pas écrit de fic, bon je m'y remet (si si) et celle là je tiens à la finir (si si si). Je sais je n'ai jamais fini ma première fic, ni les deux dernières, bon j'en ai fini une c'est déjà ça (hem je m'écrase ok). Toujours est il que celle ci me tient à cœur et ne devrait pas être très longue, donc malgré le bac et blablabla je la finirai !

Disclaimer : quasiment tous les personnages sont à moi, a par Sexy Snapy et Honey Harry (berk, depuis quand je les surnomme comme ça ? c'est bien pour la rime …)

Rating : M quelle question !

Genre : Romance, enfin je suppose, humour, j'espère, pis euh… vous verrez hein.

Couple : HP/SS

Note : C'est un UA, avec seulement Snape et Harry, les autres personnages d'HP n'apparaîtrons pas ( par peut être Lockhart, faut que je décide hihi) et euh… ça sera pas trop happy end j'en ai peur.

Ah pis un dernier truc hein : IRELAND POWAAAAA ! héhéhé

Prologue :

C'était un dimanche soir neigeux de février que le cirque « Foghar »(1) avait recueilli celui qui allait devenir leur vedette et qui leur apporterait une renommée à dimension internationale.

Lorsque Alban, jeune prestidigitateur, avait ouvert la porte de sa caravane, il s'était retrouvé nez à naseaux avec un magnifique shire au regard doux et intelligent (2). Se demandant d'où sortait l'animal et en faisant le tour d'un œil appréciateur, il aperçut sur son dos une petite tête d'ange, les cheveux en bataille d'un noir de jais et des yeux d'un vert à en faire jaunir les pelouses irlandaises.

Il semblait avoir environ cinq ans et était assis en tailleur sur le dos large de l'équidé. Fixant Alban, semblant le jauger du regard, il dû décider qu'il pouvait lui faire confiance car il tendit ses courts bras vers le jeune homme dans une demande muette de descendre. Comprenant sa requête, Alban le prit dans ses bras en murmurant « D'où viens tu toi ? ». Il l'emmena vers le chapiteau où toute la famille du cirque s'apprêtait à dîner, sans s'apercevoir que le shire le suivait docilement.

Il fut accueilli par les cris de sa mère, qui, dans un gaélique parfait, s'insurgeait de la présence d'un cheval dans sa cuisine de fortune, puis, d'un œil appréciateur, s'extasiait sur sa beauté et sa robustesse apparente et pour finir, se tournait vers son fils en entendant un rire cristallin, qui, elle en était certaine, n'était pas celui de sa progéniture.

L'enfant avait en effet éclaté de rire au paroles d'Una, dresseuse de chevaux le soir, cuisinière de tous les repas, et la vraie patronne le reste du temps. Elle dirigeait le cirque d'une main sévère mais juste, mais tout son aplomb de matrone s'évaporait lorsqu'elle se retrouvait avec un enfant; et ce petit garçon n'y faisait pas exception, bien au contraire. Si tôt qu'elle eût posé ses yeux sur le garçon, elle le prit en affection et commença à l'abreuver de questions allant du « As tu faim ? » au « Qui es tu au fait toi ? ». Cependant l'enfant ne semblait montrer aucun signe de compréhension et se détournait de l'agitation, comme le savent si bien faire les enfants de son âge, en fixant le feu de la gazinière. Una commença à s'inquiéter, il avait pourtant ri aux éclats lorsqu'elle avait vu le cheval. Prise d'un doute, elle caressa la joue du garçon en murmurant : « Càrb as duit ? » (d'où viens tu ?). L'enfant leva les yeux vers elle et dit d'une voix calme : « Aniar » (de l'ouest).

Un bruit de tenture qui s'écarte se fit entendre, suivi d'un juron. Un grand jeune homme d'environ dix sept ans venait d'entrer dans le chapiteau et avait failli rentrer tête la première dans la croupe du shire. Il contourna l'animal d'un pas visiblement agacé et s'arrêta pour observer les personnes présentes, semblant chercher quelque chose. Il dégageait un fort sentiment de calme et de maîtrise de soi, si bien que l'enfant aux yeux verts les tourna vers lui. A son tour, le jeune homme semblant mû par une quelconque volonté, accrocha son regard à celui de l'enfant, puis, au bout de quelques secondes, s'approcha de lui, qui était toujours dans les bras d'Alban, amena son visage près de celui du garçon et dit : « Cad é mar thàinig tù ? » (comment es tu venu ? ). Fixant toujours les yeux noirs du jeune homme, il tendit le bras en direction de l'entrée du chapiteau où se tenait toujours le shire « Ar mhuin capaill. » (à cheval). Le jeune homme continua un instant de fixer ses yeux dans ceux du garçons avant de se tourner vers Una :

« - Qu'est ce qu'on mange ? »


(1) Foghar : automne

(2) Un shire est un cheval de trait originaire des îles anglo-saxonnes, il fait partie des plus grands chevaux du monde (cherchez sur google, et vous verrez le monstre)

Voilà c'est fini ! C'était court ! normal ! ça vous a plu au moins ? A la prochaine !