(Retour en arrière)

{Monsieur. Merveilleux PoV}

À cette époque, j'étais reconnu pour être libre comme l'air. Rien ne pouvait alors m'arrêter dans mon envol à traverser le monde entier. Ce fut un pur bonheur, puisque j'ai tant inspiré de gens à ne jamais abandonner, même si la vie était un véritable défi.

Un jour, lorsque je suis revenu d'Italie, après 2 ans à vivre là-bas, il m'est arrivé un accident en plein vol, où je me suis écrasé sur un autre continent. C'était justement le royaume de Takicardie ! Immédiatement, j'étais envoûté par la beauté resplendissante des richissimes terres que le paysage féerique offrait comme cadeau. La ville était surprenante et pouvait jalouser les plus grands empereurs de la Terre. Jusqu'à cet instant, tout semblait si merveilleux à mes yeux, jusqu'au jour de ma rencontre avec un individu. Vous savez de qui je veux parler ?


{Le roi et l'oiseau PoV}

Enfin installer sur l'une des tours de la forteresse, Mr. Merveilleux chantait joyeusement sur le moment merveilleux qu'il était en train de vivre. Avec son chant quelque peu médiocre, s'invitait le couinement des oiseaux qui venaient se poser tous près de lui pour l'entendre. À vrai dire, pour l'aider à mieux chanter.

Tout à coup, celui-ci arrêta soudainement de chanter, puisqu'il aperçut une personne arriver sur le balcon en dessous. C'était un adolescent et sur son dos, il portait des ailes en bois qui s'avéraient plutôt en mauvais état. Aussitôt, celui-ci monta sur la rambarde en étirant son invention, tandis que le perroquet l'observa avec appréhension.

Après un moment d'hésitation, le jeune homme s'élança et sauta. Le jeune prince sentait le vent passer sur sa tête. La sensation de voler était magique, mais il devait se concentrer. La ville était désormais à 200 mètres. Il était redescendu de quelques mètres mais se maintenait bien dans les airs. Cette fois, la métropole était maintenant à 175 mètres. La machine commençait déjà à vouloir piquer, mais l'adolescent força pour ne pas descendre trop vite. S'il atterrissait au sol à cette vitesse, il mourrait. Il continue sa descente.

Plus que 123 mètres. La machine accélérait de plus en plus.
Il était désormais à 20 mètres du sol. A la vitesse où il était, il n'était pas sûr de s'en sortir en atterrissant. 75 mètres. La machine volante devenait incontrôlable. Le prince virait trop à gauche. Il lui fallut tirer sur le fil droit de toutes ses forces pour se stabiliser. La ville se rapprochait. Apparemment, les gardes ne l'entendaient pas. Il n'était plus qu'à 27 mètres. Il tremblait de plus en plus. Encore 14 mètres.
Quand il serait au-dessus de la ville, il serait à 7 mètres du toit. Plus que 10 mètres. Son seul objectif, était de fuir Takicardie, mais hélas, cela lui fut impossible, puisque son invention devenait incontrôlable.

Alors qu'il était tout près de s'écraser au sol, c'est alors que l'oiseau l'attrapa de justesse pour le faire échouer sur une autre tour. Peu de temps après, le jeune homme se rattrapa et secoua à la hâte la tête pour découvrir un gros perroquet en face de lui.

- Tout doux, mon jeune ami, conseilla Mr, Merveilleux. N'ayez crainte, je ne vous veux aucun mal.

- Qui...qui êtes-vous ? Lui demanda languissamment le jeune prince. Et pourquoi m'avez-vous sauvé ? Tout d'un coup, l'adolescent s'immobilisa et frotta ses yeux au moins 3 fois, avant de poursuivre :

- Ça alors, vous parlez ?! Vous êtes un oiseau qui cause ? Attendez, je dois certainement être en train de rêver !

- Oh que non, lui corrigea gaiement le perroquet. Bien que vous soyez encore sonné, tout ceci est réel ! Oh pardon, j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Mr, Merveilleux, déclarant magistralement l'oiseau en levant son haut chapeau. Enchantez de faire votre connaissance.

- P...pareillement, fit le prince en lui serrant l'une de ses ailes. D'où venez-vous ?

- Ah, moi ? Un peu de partout à travers le globe. Par accident, je me suis perdu et maintenant, je me retrouve ici, où que je compte bien m'installer définitivement dans ce royaume pour toujours. C'est magnifique !

À ce moment, le jeune homme qui secoua négativement, lui a répondu :

- Magnifique, ce royaume ? Un petit conseil, enchaîna par la suite le mineur. Faites vos valises et partez loin d'ici, avant que vous ne trouviez la mort. Croyez-moi, le seigneur qui dirige ses terres, est loin d'être magnanime envers les nouveaux arrivants qui veuillent habiter dans son royaume.

- Oh, convient à M. Florentin. C'est donc pour ça que vous vouliez fuir ?

- Oui, juste le prince. Je suis le fils d'un roi fou qui dirige ses terres, ce qui est un véritable enfer. Je veux quitter ce système regrettable et suivre ma voie. Je le souhaite depuis toujours ! Si cela n'est pas possible, j'attendrais le jour où qu'il me laissera sa place.

- Soyez patient, mon ami, consola solennellement M. Merveilleux. Votre tour viendra pour devenir le roi de Takicardie. Puis, le prince échappa un (Ah !) et ajouta :

- Si je suis toujours vivant, l'oiseau. Pour l'instant, tu as seulement eu un aperçu de cette cité, mais attend d'être témoins de mon assassina, respectant l'orchestré par mon père.

- Ventre-saint-gris, s'écria Monsieur, Merveilleux. Qu'avez-vous pu lui faire pour qu'il veille votre mort ?

- Absolument rien ! C'est mon strabisme qui le nuit, expliqua Charles en dévoilant lentement son handicap a l'oiseau. S'il y avait une opération pour me débarrasser de cette atrophie, moi que je le ferais. En tout cas, soupira le prince en remettant son cache-œil. Si jamais je réussis à devenir le souverain de Takicardie, je te promets que je vais t'engager pour travailler à mes côtés. Qu'en dis-tu de ça ?

- Ma foi d'honneur, balbutia M. Merveilleux, le regard qui illuminait. Ce n'est pas tous les jours qu'un oiseau aura le privilège de recevoir un poste. Le seul problème, c'est de savoir à quel mandat qu'on pourrait envoyer un grand perroquet comme moi.

- Il y a plusieurs postes qui pourraient être intéressants. Pour être honnête, je te verrais comme un bras droit. Tu as l'apparence de quelqu'un qui m'est sincère. Tu ne serais comment trahir ton futur roi.

- Avec ma tête de piaf, alors non, railla l'oiseau. Mise à part des petites surprises que je laisse, il me serait impossible de vous être infidèle. Mais vous, croyez-vous que vous serez trompeur, une fois sur le trône ?

- Absolument pas, mon ami, répondit Charles. Moi, Charles, futur suzerain de Takicardie, je jure en mon nom et à ma bonne foi, que rien de tout ça arrivera et que je gouvernerais bien mes terres.

- Ainsi soit-il prononcé, souffla l'oiseau. En ces sages paroles, je vous souhaite bonne chance et que la gloire puisse vous récompenser. Dites, seriez-vous partant pour un petit tour dans les airs ?


{Monsieur. Merveilleux PoV}

En ce jour, une grande amitié vit le jour entre moi et le prince Charles. Ensemble, nous étions à la conquête de nos rêves et de nos passions, longtemps enterrés. Finalement, le jour arriva et, Charles devint le roi de Takicardie. À ses premiers débuts de souveraineté, il tint sa promesse pour m'offrir un boulot.

Pour moi, ce fut un grand honneur, puisque je donnais d'excellents conseils au roi Charles, lorsqu'il avait trop par-dessus les épaules. Mais, je me suis vite rendu compte de son comportement. Hélas, cela m'oblige à tourner la page.

En définitive, j'ai décidé de ne plus travailler pour lui et de penser à ma nouvelle vie, puisque j'avais enfin trouvé le grand amour. Elle se nommait, Anastasia. Elle avait quitté la Russie et comme moi, Takicardie fut l'endroit où qu'elle désirait vivre éternellement.

Elle était si belle. Elle avait un parler si enrichissant, un regard qui chatoyait comme des étoiles et ses ailes...

Nous vivions si paisiblement et en amoureux, que nous avons fini par avoir des enfants. De beaux oisillons qui nous rendaient la vie si joyeuse ! Mais, tous ce plaisir vécu, fini par ce basculé un jour. Un moment, où je n'oublierai jamais.


{Le roi et l'oiseau PoV}

Durant la journée, le roi Charles et ses nobles sujets, chevauchèrent dans la grande forêt pour chasser un caribou qui essayait de se sauver. Charles, l'arquebuse en main tirait dans les airs pour intimider sa proie au loin. Mais, à cause de ses yeux qui louaient, celui-ci mitraillait maladroitement les environs, ce qui faisait distancer les autres qui craignaient d'être bénis ou même tué. Ils étaient au courant que leur souverain visait très mal mais personne n'osait de lui dire, puisque qu'aucun d'entre eux n'était nouveau se retrouver dans les oubliettes.

Quelques instants après, le roi et les autres finirent par sortir de l'orée de la forêt et aboutirent face au chemin qui menait au palais de Takicardie. Déçu, le roi piqua une si grande colère, qu'il tira deux violents coups dans les airs, faisant partir des oiseaux.

- Allons, allons, votre majesté, ajouta nerveusement l'un de ses sujets. Inutile de vous fâcher, puisque je certain que vous allez la retrouver.

- Justement ! Votre majesté, regardez là-bas ! Interrompu un des chasseurs qui obligea au roi d'observer quelque chose au loin.

En effet, se trouve le caribou qui était toujours en fuite. Très ravi, le roi Charles ria :

- Eh bien, il me semble qu'il y en a un qui à décider de se rendre. Passez-moi mon fusil de précision, ordonna-t-il sur-le-champ, dont l'un des nobles se presse pour lui passer le fusil à lunette. Alors, combien parmi vous, pariez que je peux réussir à tirer l'animal d'ici ?

Rapidement, ces humbles sujets levèrent la main.

Soudain, Charles observa dans la lunette de visée qui montrait une parfaite image de sa proie.

Cependant, une option à laquelle il était largement habitué, se produisit. Une fois encore, ses yeux louchèrent. Tandis que l'œil gauche observe toujours le caribou, l'œil droite elle, se mit à apercevoir un drôle de perroquet aux plumages extravagants. L'oiseau accomplissait des acrobaties prestigieuses dans le ciel, où ses pirouettes ne semblaient pas trop aider la situation que le roi devait faire face avec son handicap.

« Tant pis », se dit-il en vain. En se positionnant, il appuie sur la détente et tira si fort, que le crosse de l'arme l'assomma brusquement au visage, ce qui le fit tomber en bas de sa monture. Alors que le roi se relevait légèrement du sol, il y avait un deuxième coup de feu que l'un de ses chasseurs avait fait retenir. Celui-ci avait réussi à abattre le caribou !

- Vive sa majesté ! S'écria les nobles en applaudissant tout le seigneur, enfin debout et qui embarqua sur sa monture. Bravo, Bravo ! Gloire à son excellence ! Flatté, Charles afficha un sourire de fierté, tout en se mettant en selle avec les autres qui continuèrent toujours à l'applaudir. Rendu sur les lieux, le chef de police avait placé l'animal dans une charrette, tiré par deux ânes. Au même moment, sa majesté de Takicardie en profite pour allumer un bon cigare qui laissait échapper une odeur au mélange boisé.

- Vous voyez, je vous l'avais dit que vous réussiriez, rappela à répondre à quelqu'un dans le groupe, s'ensuivit des autres qui affichèrent des immenses expressions joviales. Vive mon roi de Takicardie !

- Vous êtes doux et bon, mon seigneur, s'exclama un gentilhomme en se mettant à rire avec les autres, s'ensuivit du roi qui fit de même.

Peu de temps après, ils finirent par quitter les lieux dans l'ultime bonheur qui réjouissaient, ignorant tout le tragique événement qui s'était passé à quelques distance d'eux.

Pendant ce temps, Mr, Merveilleux était enfin de retour à Takicardie. Malencontreusement, ses traits de contentement disparurent hâtivement de son visage, lorsque celui-ci découvrit avec horreur sa femme au sol.

- Anastasie ! S'époumona l'oiseau en venant de son épouse, gémissant au sol et qui avait été atteint à l'abdomen.

- Mon... mon amour, bredouilla peniblement la femelle, où que son partenaire l'enlaça dans ses ailes. J'ai...j'ai si mal et j'ai froid.

- je suis là, ma douce, prévenue l'oiseau en larmes et qui la serra précieusement. Il n'y a plus rien à craindre, tout va aller bien. De retour à notre nid, je vais avoir une fabuleuse histoire à vous raconter. Tu verras, ton sourire reviendra.

- Tu... tu es bon, confessa avec une voix basse Anastasia. Mais, c'est...c'est le roi qui...qui...

- Le roi ? S'enquit l'autre oiseau, la respiration saccadée, avant qu'il puisse revenir à sa femme qui ajouta :

- Protège nos enfants, mon tendre aimé. Surtout... viens en aide aux gens qui vivent ici, car ils auront bientôt besoin d'un sauveur...

En ces derniers phrases prononcées, le souffle d'Anastasia s'arrête ainsi à ce moment et, elle rendit l'âme.

- Anna... Anastasia, se larmoya Mr. Merveilleux qui enserra intensément sa femme. Pour le malheureux, tout ceci ne pouvait être réel ! Mr Merveilleux avait une horrible inquiétude qui se lisait sur son visage.


À la nuit tombée, le roi Charles et ses nobles sujets, s'étaient réunis au casino. Dans leurs allégresses, s'accompagnaient moult discussions entre les invités qui se racontaient des ragots. Durant ce temps, Charles se retrouvait au buffet, sirotant un grand verre de champagne.

Dans l'instant d'après, il y a eu plusieurs bruits étranges qui se comprenaient aux vitraux. C'était comme des bruits de grêles ou de pluies, percutant doucement les grandes vitres, jusqu'à en devenir de plus en plus bruyants.

Curieusement, le roi Charles s'avança lentement vers la source de ce bruit, croyant que c'était la pluie. Puis... BOUM !

Les vitraux explosèrent dans un fracas de vitres, où plusieurs oiseaux de toutes les espèces s'engouffrèrent dans le casino, ce qui créa la terreur ! Alors que le souverain se retrouve sur le buffet qui s'était brisé en deux, les invités ont été désormais piégées par les volailles.

Dans cette cacophonie, on entendait les hurlements de fryeur des gueux qui régnaient dans la salle, où qu'ils tentaient de se sauver des oiseaux. Avec leurs serres saisissantes, les faucons arrachèrent violemment tous les bijoux des nobles, tentant de récupérer leurs biens.

Sournois et sans merci, la plupart des corbeaux insultaient les hôtes, en les décoiffant pour les rendre plus mis que d'habitude.

Aussitôt remit debout, le roi Charles tentait d'appeler la police de l'autre côté de la pièce, mais aucun d'entre eux ne parvinrent à rentrer dans la salle, puisque la porte se refermèrent brusquement par les oiseaux. Mais soudain, c'est alors qu'une force incroyable vint par le percuter de plein fouet, le faisant écrouler au sol. Soudain, le souverain vint par apercevoir quelqu'un devant lui qu'il sait parfaitement bien, malgré que le temps qui les avait séparés chacun de leurs côtés : C'était Mr. Merveilleux.

- Toi !? Clamait Charles, le regard béant. Comment à tu l'audace de t'en prendre à ton roi ? Je t'ai donné tous ce que ton cœur désirait !

Sans crier gare, il y eut soudainement deux aigles qui foncèrent sur le roi pour lui agripper les deux bras.

- Police ! Police ! UN MOI ! Cria le roi, à quelques mètres du sol. Alors qu'il eut un long silence, où le roi tentait de se débattre de toutes ses forces, Mr. Merveilleux prit parole :

-Silence ! Ordonna-t-il au dictateur, tout en se posant sur une table devant lui pour être à la même hauteur que l'homme. Vous n'êtes qu'un méchant homme ! Elle était tout pour moi et, vous m'avez enlevé.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Aurais-tu perdu la raison ? Osait demander le suzerain, sur un ton sarcastique. En entendant cela, M. Merveilleux avait le regard qui lançait des couteaux. D'un regard furibond, le perroquet continua :

- J'ai eu tort de vous faire confiance ! Vous avez tué ma femme. Et par votre faute, mes enfants ne la reverront plus.

- Dans ce cas-ci, elle aurait dû faire attention où elle s'envole... la maladroite !

Dans un geste rapide, M. Merveilleux leva sa patte et gifla l'une des joues du roi, tandis que les deux aigles le laissèrent échapper par terre.

En portant une main sur son visage, l'héritier du trône se remet debout, déterminé à mettre un terme à leur amitié. Il ajoute :

- Tu veux la guerre, alors tu l'auras ! Crois-moi, ton espèce sera très vite en voie d'extinction avec les nouvelles règles que je vais imposer pour qu'on te déteste. Surtout, gars à tes enfants, car je vais me faire un plaisir de les capturer et de les abattre, comme j'ai eu un plaisir de le faire pour ta femme. Tu m'as bien compris, l'oiseau ?

- Parfaitement, ajouta Monsieur, Merveilleux. Ne vous en fait pas, je ne me généralise point avec vous, roi de pacotille ! Je me fiche totalement de votre courroux, puisqu'elle ne m'effraie que peu. En tant qu'oiseau moqueur, je vais rire et même chanter durant les nuits, afin de troubler votre sommeil. Ceci, j'en fais serment, jura Mr. Merveilleux qui partit finalement du casino, laissant le roi Charles perdu dans ses réflexions.

- Ainsi soit-il, grognassa Charles, en serrant les poings...


{Retour au moment présent}

Devant cette histoire que l'oiseau eut racontée, le ramoneur demeura outré. Dans la ville basse, régnait un silence absolu et il y avait aucune trace de vie à l'horizon. Même pas de petites souris ou de chauves-souris pour percer ce calme pesant.

- Alors, avez-vous maintenant tous vos réponses que vous cherchiez ? Demanda l'oiseau, atterré et qui fixait le plancher. Inutile d'en dire plus, à présent.

- Je suis désolé pour votre femme. Elle ne mérite pas ça, répond Célestin.

- Bien-sûr que non, ajouta M. Merveilleux en baissant la tête. Puis, celui-ci jeta un envers le ramoneur. Soudain, Célestin s'aperçut que l'oiseau tentait de retenir ses larmes, tout en souriant.

- Vous êtes au courant que vous avez le droit de pleurer ? Lui informa le jeune homme. Ce n'est pas parce que nous sommes des hommes, qu'il faut qu'on reste insensible.

- Je suis déjà au courant de ça, déclarait le perroquet en séchant ses larmes. Mais... mais c'est juste que... Hum ! Oh puis laissez tomber. Tout ce que je peux vous dire, c'est que je suis content que vous soyez à mes côtés, mon jeune ami. Avec vous, je me sens plus bien. En scrutant de nouveau l'oiseau, le charbonnier fini par répondre :

- Eh bien, heureux d'entendre cela.

Durant que les deux amis échangèrent un sourire, c'est alors qu'ils entendirent le délicat chant de plusieurs oisillons à quelques parties. En forçant le regard, ils découvrirent ainsi ses enfants qui se ruèrent sur lui pour le serrer.

- Mes enfants, s'écriait avec enjouement l'oiseau en cajolant chacun de ses petits, durant que le ramoneur observait la scène, comblé.

À bref délai, un travailleur de la ville basse venu les rejoindre.

- Merci beaucoup. Vous m'avez rendu un grand service, a répondu M. Merveilleux à l'homme.

- Cela me fait plaisir. Je les ais trouver devant la grille, complètement effrayés de leur mésaventure là-haut. Mais à présent, ils n'auront plus peur, déclarait l'exclave.

- Et ils obéiront désormais à leur papa, ajouta Mr, Merveilleux. Tandis que le condamné devant parti des lieux, le perroquet et ses petits riaient de bon cœur la chance qui les comblaient de pouvoir se retrouver. Cependant, le ramoneur tente de garder le moral.

- Oh Célestin, lança l'Oiseau en venant auprès de lui avec ses enfants. Changer de tête, vous faites pitié à voir. Je sais que cela n'est pas facile pour vous, puisqu'il vous manque la petite bergère. Mais, il faut que vous teniez bon.

- Je ferais de mon mieux, soupira Célestin. Il faudra qu'un jour ou l'autre, que je trouve un plan pour qu'on soit ensemble.

- Honnêtement, a répondu longuement le perroquet. Je comprends votre envie de sauver votre charmante bergère, mais sachez que ça serait autant dangereux pour vous, que pour elle. Attendez encore et, vous verrez qu'un miracle parviendra à nous éclairer.