Il y avait un soleil glorieux du levier de l'aurore, qui s'était étendu sur le royaume de Takicardie, réveillant petit à petit les quelques habitants qui travaillaient déjà à cette heure-ci.

Dans les appartements secrets du roi et de la reine, les rayons du soleil perçaient la chambre, où les lueurs matinales lieux lécher le visage de Marguerite qui commençait à ouvrir les paupières. Au même moment, celle-ci pouvait entendre plusieurs chuchotements et des petits rires autour d'elle, ce qui la réveilla aussitôt.

Soudain, Marguerite aperçu devant elle, plusieurs grands seigneuriaux, incluant des hommes, des femmes et mêmes une mini orchestres qui, dès le réveil de la reine, composèrent une œuvre de ʺ Edward Grieg : Peer Gynt- Morning Mood. "

- La reine est réveillée, annonçant un crieur à tout le monde qui fit une révérence des plus élégants à l'héritière du trône. Étrangement, il n'y avait aucune présence du roi Charles de nulle part dans la chambre, ce qui détendu l'ancienne bergère.

- Votre Majesté, appela d'une voix forte une vieille dame à sa gauche. Cette dernière tenue une canne noire à pommeau en argent dans l'une de ses mains. Je vous souhaite une excellente matinée. J'ose espérer que notre présence dans vos appartements, ne vous as pas effrayée ?

- Non, répondit Marguerite, incertaine. Lorsque la jeune femme posa son regard vers la dame avec la canne, celle-ci pouvait sentir quelque chose de mystérieux et de réconfort chez la femme aux cheveux blancs, coiffée par deux mèches noires.

Ses yeux verts comme l'émeraude, semblait faire émaner une lumière d'espoir et, Marguerite comprit qu'elle pouvait se fier à elle. Bon très bien, avec ses joues creuses qui lui donnaient immédiatement des traits froids, il était certain que ça devait être rare pour cette dernière d'afficher un sourire.

- Et vous êtes ? Demanda la petite reine qui caressa Rookie sur le lit des maîtres.

- Je suis Mme, Blondine. Votre intendant royale, déclarait la fonctionnaire en inclinant la tête, avant de taper deux fois sur le bout de sa canne qui fit bientôt venir des personnes.

À ses côtés, se trouvent plusieurs jeunes femmes qui arboraient chacune des robes somptueuses, brodées par des fleurs de lys, symbole de la royauté.

- Je vous présente vos dames de compagnies, annonce-t-elle en écartant les bras. Elles vous accompagneront durant vos promenades dans la ville, vous complimenterons à l'infini, prendrons le thé avec vous et vous suggérerons plusieurs idées pour vos styles. Certes, certaines d'entre elles manquent de pratique pour avoir d'la classe, mais elles parviendront à apprendre. Car sinon, elles seront sévèrement punies. Question ?

- Hum... non ! Eh bien, j'en aurais une, mais j'ai comme la vague impression que si je vous cette question, que je vais beaucoup m'inquiéter sur mon sort.

- Alors, il est mieux de vous taire, conseilla Mme, Blondine, alors que quelqu'un interprétait une musique baroque sur le clavecin. Afin que vous puissiez vous habituer à sa routine de tous les jours, je travaillerai sans relâcher avec vous, dans le but que vous compreniez votre rôle de reine. À présent, il faut vous habillez. Soudain, c'est alors que plusieurs costumiers se hâtèrent dans la chambre, en ayant sur eux des habitudes extravagantes et de soirées de diverses époques qui dataient surtout du 17 siècle.

C'est qu'on emporta deux grosses seilles remplies d'une eau claire, pour que la petite reine puisse tremper ses mains et ses pieds, où se alors des Garra Rufa qui lui mangeaient les peaux mortes. Durant ce temps, on commençait à déshabiller la reine qui essayait de camoufler ses parties intimes, parmi tous ses gens qui l'observaient.

Sur ces entrefaites, Marguerite se faisait déjà attacher son corset autour de sa taille par deux domestiques qui usèrent leurs forces pour s'assurer que le sous-vêtement lui soutenait la taille. Malgré ses gémissements de douleurs, la petite reine écoute les directives de Mme, Blondine sur la manière dont celle-ci allait devoir se comporter, face aux marquis, comtes et comtesses et plusieurs grandes personnalités.

L'intendante royale lui fournit aussi des conseils pour apprendre à bien se tenir à la table ; utiliser les nombreux ustensiles et commenter saluer la cour. Déjà épuisée par les consignes, Marguerite décida de jeter un regard autour d'elle pour changer ses idées, et vit que des chefs cuisiniers préparaient délicieusement le petit déjeuner sur une table ronde.

L'odeur de ses mets, procurait plus d'appétit à la petite reine qui devait endurer les nombreuses voix de ses dames de compagnies qui racontaient des histoires à en plus finir. Heureusement, un maquilleur, qui avait le visage peint blanc, comme à l'époque de Marie-Antoinette, venu s'asseoir devant elle.

Il possédait une immense valise avec des produits de cosmétiques à l'intérieur. Marguerite pouvait sentir les petites brosses et les douces crèmes qu'on lui étendait sur son visage, s'ensuivit par le rouge à lèvre qui dégageait une agréable odeur de fraise.

- Quelle beauté que je vois ! S'exclama avec excitation le professionnel, alors que l'ancienne bergère remarqua qu'un coiffeur manigançait une œuvre avec ses cheveux. J'imagine que lorsque vous habitiez au village, vous rendiez jalouses toutes les gonzesses ? Pff, quelle question !

A l'instant précis, le maquillage et la coiffure de Marguerite ont terminé, alors que la surexcitation de l'artiste, reprit le dessus.

- Ah oui ! Un peu de retouche ici et là et... voilà mon chef-d'œuvre ! Résonna l'artiste en se levant fièrement debout. Oh, que de fierté ! Que de fierté ! Levez-vous, afin que je puisse emporter la touche finale.

Suivant les instructions de l'homme, Marguerite attend quelque instant, avant que l'artiste ajoute :

- Tadam ! Ouvrez vos paupières.

C'est alors que Marguerite remarqua un grand miroir rectangulaire qui montrait son étonnant portrait. Les nobles furent alors médusées. En s'observant attentivement dans la glace, celle-ci découvrit qu'elle était vêtue par une robe bleu aquatique à l'anglaise qui provenait du 19 siècle. Le petit boudin, lui donna du volume au dos et aux hanches, or il y avait plusieurs motifs qui servaient à épouser la forme de son corps.

Elle portait des souliers à talons qui étaient de la même couleur que sa robe. Elles étaient toutes très confortables pour que Marguerite puisse se tenir des heures debout, sans se plaindre de ses douleurs aux pieds.

Pour sa coiffure, elle avait une haute queue de cheval qui était retenue par un lacet blanc, garni de perles diamantines. Sa nouvelle chevelure dégageait son visage, laissant admirer la beauté de ses traits.

Et que dire de son maquillage ? Tout était au point et rien ne semblait dépasser les limites ; il n'y avait pas de visage coloré blanc, comme à l'époque du 17 siècle, ni d'autres retouches qui la déplaisait.

La petite reine avait les lèvres roses, ses joues étaient de la même couleur que ses lèvres, lui donnant des traits en santé, tandis que ses paupières étaient d'une couleur ou métallique. Alors qu'elle contemplant encore sa nouvelle beauté dans le miroir, elle vu Rookie qui se dressait face au reflet.

Le chien était accoutré comme un petit prince, muni d'une cape rouge vénitienne avec un col en velours jaune. Aussitôt, la jeune femme baissa la tête devant les innombrables compliments, alors que ses prirent une teinte beaucoup plus rosée.

- Oh, c'est le roi Charles qui sera enchanté de vous voir, chantait l'une de ses dames de compagnie. Si j'avais votre beauté, ma reine, croyez-moi que je ferais fondre les cœurs. Puis, il y eut un silence et l'intendante royale ajouta :

- Maintenant que vous êtes préparé, il est tant qu'on vous laisse prendre le petit déjeuner avec votre roi, annonce Mme, Blondine.

- Vous... vous voulez dire que vous allez me laissez seul avec lui ? Demande Marguerite, angoissée. Mes dames de compagnies ne peuvent pas rester avec moi ?

- Absolument pas, répondit Mme, Blondine. Vous reverrez vos sujets, une fois que vous serez dans la salle d'audience. En ces mots, je vous souhaite la bienvenue, parmi nous, votre grâce.

De ses sages paroles, c'est ainsi que tout le monde dans la chambre quittèrent les lieux, en utilisant l'ascenseur qui les fit disparaître vers un autre étage.

À présent seul avec Rookie, Marguerite se dirigea vers la table, où il y avait des croissants, omelettes, burritos aux œufs, et au fromage, coupe muesli, pain doré. Un vrai délice ! C'était de même pour le chien.

- J'espère que cette journée se passera rapidement, Rookie, souhaita l'ancienne bergère en observant l'animal domestique qui lui faisait des gros yeux tristes.

Quelques instants après, elle entendit le bruit des portes de l'élévateur s'ouvrirent et, le roi Charles apparu dans la chambre. L'homme portait une redingote en queue de pie d'une couleur rouge sang, où les motifs de sa veste étaient jaunes. Il était vêtu par un pantalon en cuir noir, des bottines aussi de la même couleur et, il posséda un grand tricorne noir, muni par une plume blanche sur la tête.

- Alors là, c'est la cour qui sera émerveillés par votre beauté, déclarait-il en tournant autour de l'ancienne bergère pour mieux la voir. Ça vous rend encore plus magnifique que d'habitude.

- Merci, Marguerite Balbutia.

- Je vous en prie, asseyons-nous pour prendre notre déjeuner.

En prenant place à la table, Charles commença à se prendre une assiette du joyeux festin, tandis que Marguerite lieu le rejoindre. Elle jeta un regard sur Rookie, qui était en train de manger sa propre nourriture dans son bol. Je vous conseille vivement de manger, lui prévenu l'héritier du trône, je n'ai guère envie que vous causiez une autre scène, a cause que votre ventre cri famine.

Aussitôt, la reine attrapa les ingrédients dans les différents plats pour le mettre dans son assiette. Elle se versa du café latté dans une tasse et, se mit à la dégustation, sans se soucier de l'homme devant elle qui la surveillait. La reine se figea, puisqu'elle entendit le roi ricaner.

- Eh bien, Marguerite, n'êtes-vous pas curieuse de savoir la journée à laquelle vous assistez ? Demanda soudainement le roi Charles qui avait déplacé sa chaise auprès de la petite reine. Celle-ci demeurait toujours silencieuse. Bah, cela n'a pas d'importance... pour l'instant. Ce qui compte, c'est que vous ne reproduisez plus la même scène qui s'est passé à notre mariage et, que vous ne vous enfuyiez plus. Me suis-je bien faite comprendre ?

- Oui, assura Marguerite, alors que le roi lui donna un baiser sur le dos de sa main.

- Dites-vous que votre place est à présent ici, Marguerite, signala le roi Charles.


Après le déjeuner, le roi, la reine et le chien Rookie, ont conduit jusqu'à l'intérieur d'un immense hall d'entrée. Au même moment, les dames de compagnies et l'intendante royale arrivèrent sur les lieux pour saluer justement l'héritière du trône, où elles marchèrent avec vers au loin.

- Mme, Blondine, débuta anxieusement Marguerite. J'ai besoin de vos conseils et vite.

- Pourquoi donc ? N'ai-je pas été clair durant mes explications ? S'enquit sévèrement la gestionnaire.

- Mais... mais...

- Pas de mais ! Si vous agissez ainsi, jamais que vous n'allez pas épater la cour qui n'a que faire de vos craintes. Tenez-vous la tête haute, c'est le seul conseille que j'vous offres pour qu'on ne se moque de vous.

- Une fois là-bas, je vous conseille de vous socialiser avec les barons et les baronnes, puisqu'ils ont plus de valeurs que les autres, prévenue l'une de ses suivantes,

- Ah bon ? Lança Marguerite, en observant le roi Charles qui veut des ordres spécifiques à la police.

- Ne vous en faites pas, ma reine. Tout ira bien, confia une autre courtisane en déposant une main réconfortante sur son l'épaule. Un relâchement réchauffa le cœur de la petite reine, jusqu'à elle entende la voix du roi l'appeler :

- Marguerite, venez me rejoindre. Observant pour la dernière fois l'intendante royale, c'est alors que Marguerite alla à la rencontre de son mari. Ma reine, enchaîna le roi qui offrit son bras à l'ancienne bergère. Si vous le voulez bien.

Après une longue route dans la ville, ils arrivèrent finalement devant l'entrée de la grande salle, où Marguerite avait épousée Charles. Alors que l'intendante royale et les jeunes demoiselles rentrèrent à l'intérieur pour regagner les autres sujets, le roi et la reine demeurèrent sur place, dans le dessein d'attendre pour le signal. Lors, le couple pouvait entendre le public parler haut et fort dans la grande salle qui résonnèrent leur discours.

- Observez moi tout ce monde, a répondu passionnément le roi à la reine. Ils seront comme nos troupeaux de moutons que nous commanderons. En se délivrant de l'emprise du roi, la petite reine s'éloigna de celui-ci pour se coller contre un mur, au même instant que Rookie venu la rejoindre pour la soutenir.

Charles, roula ses yeux vers le haut, tout en penchant son regard vers la salle d'audience. Aussitôt, le bruit d'un cor tintinnabula à l'intérieur de la salle, ce qui fit réagir le roi Charles et surtout Marguerite, où que son cœur se mit à battre à la chamade.

- C'est le moment ! Déclarer l'héritier du trône à sa femme. Vite ! Nous ne devons pas tarder. Sur ce, les héritiers du trône se sont rendus en face de l'entrée du prétoire.

« Reste calme, Marguerite », disait la petite reine. « Tout se passera bien.

- Oyez, Oyez ! S'écria un crieur public. Chers humbles sujets, veuillez-vous mettre en position pour accueillir votre nouvelle héritière du trône. Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, acclamez... Marguerite !

À ce moment, le bruit des trompettes résonne dans l'immense salle d'audience. Tous les habitants fixaient les héritiers du trône qui avancèrent, accompagnés par deux rangés de gardes.

En posant un pied dans la salle, il y eut un merveilleux et mélodieux chant qui avait retenu. Le chant provenait de partout, en parcourant l'ensemble de la propriété. Le silence s'était imposé pour écouter l'hymne nationale du royaume de Takicardie. Tout le monde vivait dans une beauté totale et communiquait en silence. Les yeux de Marguerite circulaient partout et se posaient surtout sur les tissus richement chamarrés des nobles et des aristocrates.

Ils jetèrent à leur tour des regards chaleureux vers la nouvelle épouse, regard qu'ils soulignaient d'un mot de félicitation vers son altesse. Notamment, l'ancienne bergère remarqua que les lieux avaient changé et que le sol qu'elle marchait, était dallé de marbre blanc violet pâle et que les murs étaient d'un magasin très gris, presque blanc.

Il y avait des peintures qui contenaient les histoires du royaumes, couvrant tous les murs. Pour un instant, Marguerite avait l'impression d'être comme dans un conte de fée, en oubliant qu'elle était mariée avec l'horrible roi Charles. Pour la première fois, elle se mit à sourire, en saluant le public qui l'acclamait.

Marguerite avait l'impression de flotter dans un nuage, accompagnée par tous les gens qu'elle aimait. Malheureusement, même avec le sourire du public, celle-ci dut revenir à la dure réalité et constate l'intolérance de ce pays. Arrivée devant l'autel, le Maître du palais se tenait là, avec un coussin de velours rouge qu'il était dans ses mains. Au-dessus, reposait une couronne et un sceptre royal doré.

Après qu'un silence révérencieux s'installa, c'est alors qu'une chorale au balcon, se mirent à chantonner. Puis, le maître d'hôtel prit délicatement la couronne et s'avança devant la reine pour déclarer :

- Votre couronne, ma reine, annonce-t-il en déposant la couronne par-dessus la tête de la reine qui se baissa par l'avant. Vous avez votre reine de Takicardie ! Résonna-t-il aux invités. Tout à coup, une pluie d'applaudissements, s'ensuivit par des cris d'heures résonnèrent soudainement dans la salle d'audience, à laquelle l'héritière du trône afficha un sourire.


En cet après-midi, la jeune femme et le despote arrivèrent à pénétrer dans une immense allée, brodée d'une pelouse, non loin, très éléphantesque, après avoir passé les remparts du château. La petite reine songea que c'était tout un monde qui y a vécu, et qui y ont vu leurs affaires politiques. Du coin de l'œil, Marguerite vit des dizaines de gens de hautes naissances, tous parés de vêtement vêtement ou de bijoux fastueux, gaiement festoyant.

En pénétrant sur les lieux, tous les sujets s'agenouillèrent dès sa présence. Ils étaient tous curieux à son sujet, tandis que d'autres étaient plus méfiants. Subtilement, le roi Charles qui conduisait lentement l'ancienne bergère vers les sujets, lui chuchotait à l'oreille :

- J'exige un effort de votre part, comprit ? L'ancienne bergère observa le roi qui se tourna vers elle, puis plissa les yeux. Ensuite, il jeta un regard vers le public qui les accueille chaleureusement.

- Ô Votre Altesse, débuta la dame en se prosternant devant la souveraine. Quelle belle toilette que vous avez. Ne nous méritons pas de pareils d'élégances avec nos robes toutes simples ?

Marguerite afficha un grand sourire, tandis que la femme devant leva un sourcil.

- Eh bien, vous n'êtes pas très bavarde, votre majesté. Je comprends parfaitement votre silence face à votre couronnement, mais il serait fort bien plaisant de vous entendre.

- Vous commencez par vous taire, chère, conseilla l'un des nobles. Votre voix est l'une des plus improbables qui peuvent exister dans ce bas monde. Après, ne vous demandez surtout pas qu'on ne vous parle point. Mazette ! S'exclama l'homme qui s'avança vers la reine. Ce bon roi, ne s'est guère tromper lorsqu'il a marqué que sa future épouse était d'une beauté sans pareille.

- Elle est incomparablement plus belle que nous, ajouta une autre en toisant la jeune reine. Et moi qui pensais que les simples petites bergères, ressemblaient à des ogres.

- Des ogres, me dites-vous ? Ajouta quelqu'un d'autre en rigolant. Ce nom vous irait bien, compte tenu de votre appétit d'ogre.

Quand ce n'était pas leurs drôles de conversations que Marguerite surveillait, c'était plutôt de la manière dont chaque invité ressemblait et qui l'interloqua. Tous ces gens, lui faisait penser aux caricatures pittoresques qu'elle a souvent vu dans ses livres à dessin ou dans les journaux, aux traits particuliers et déséquilibrés.

La plupart d'entre eux, had de grands nez semblables à des corbeaux ou à d'autres espèces volatiles. D'autres, possédèrent des traits qui amplifiait la grandeur et la grosseur de leur tête, sur des corps autant plus pompeux que leur figure. D'ailleurs, Marguerite nota avec stupéfaction la force de leurs squelettes et de leur colonne vertébrale, puisque certains n'avaient pas un bon maintien et que d'autres, s'apparentèrent aux nouilles en se.

Et puis, il y avait les hommes aux traits efféminés et excentriques. Avec la beauté qu'émanait de Marguerite, ces hommes agissaient comme des paons en saison des amours, ouvrant galamment leurs éléphantesque cape de plusieurs couleurs pour l'épater, face au roi Charles qui trouva cela gênant. Reste que ces hommes lui avaient donné de multiples idées pour bien s'occuper et se maquiller, puisque ce dernier se catégorisait bien parmi ses traits, bien qu'il soit un dictateur.

Durant des heures, Marguerite avait droit à des conversations diverses ; à d'autres compliments qui concernaient plus ses habitudes, plutôt que ses magnifiques traits et, pourraient avoir observés par le village qu'elle vivait, lorsqu'elle était une bergère. Avec le roi à ses côtés, l'ancienne gardeuse de moutons les a clairement répondu, tout en gardant un sourire forcé.

Cela l'épuisait tellement, qu'elle décida d'aller s'assoir, même lorsqu'on appela son nom.

Sur ce, Mme Blondine ajoute :

- Eh bien, que vous arrive-t-il ? Faites un effort, ce comportement n'est point acceptable, votre altesse !

- N'ai-je pas le droit à une petite pause ? S'enquit Marguerite en se levant. Pour l'instant, j'ai accompli les volontés de mon roi : parler, me vanter et rire alors que je suis malheureuse.

- Malheureuse, vous ? Pourquoi donc ?

- Il est si difficile de se fier aux autres à Takicardie, surtout lorsqu'on se retrouve avec toutes ses gens superficielles, lui expliqua la jeune reine. Vous voyez ma bouche, si je continue à l'étirer pour sourire où je-ne-sais-quoi, je sens que je vais saigner.

- Je vous comprends, soupira l'intendante royale qui se promène avec la petite reine dans le jardin. Mais, n'oubliez pas que c'est votre nouvelle vie.

- Je ne l'aime point, récrimina Marguerite en tournant le regard ailleurs. Au loin, elle remarqua que le dictateur lui lança un regard d'alerte envers sa souveraine, la rappelant les répercussions qu'elle aurait si elle raconterait n'importe quoi à la grande dame.

Ne prêtant pas attention, Marguerite écouta l'intendante royale :

- Ce fut un pur fiasco quand le roi Charles a pris la relève, révéla Mme Blondine. Plutôt que de dépenser son ou pour certificateur son royaume, il a décidé de la dépenser pour ses dépenses égoïstes. Néanmoins, je respecte notre maréchal et je lui dois obéissance.

- Même si c'est un tyran qui peut vous faire disparaitre sous le plancher ? Moi, qui pense que vous diriez quelque chose pour moi remonter le moral, a répondu Marguerite.

- Pourtant, c'est le cas, s'élança l'intendante royale. Un jour, vous finirez par aimer votre bon roi. Je vous le promets, sinon je vous garantis que vous ne serez jamais en paix.

- Comment trouver la paix dans ce pays dictatorial, souffla la petite reine, où cette phrase lui fit arracher quelques larmes. Mais, celle-ci dut se reprendre rapidement, car elle avait remarqué que le roi Charles l'avait fixé durant quelques secondes. Précipitamment, elle essuya modestement ses larmes et, remplaça son air triste, par une émotion plus confiante.

« Ce silence ne pourra pas toujours durer. Il va falloir que j'avoue tout. »


La matinée se a ainsi bien, bien que le temps fût très long. Pour Marguerite, celle-ci avait passé des heures avec ses dames de compagnies et l'intendante royale, malgré son intuition.

Pour le dîner, tout le monde a été conduit à une longue table richement décorée. L'ancienne gardeuse de moutons détestait cette opulence, tout respirait la richesse et le pouvoir. Les repas se composaient de plats raffinés qui s'enchaînaient les uns après les autres.

Il y avait des côtes de porc épicés, du lapin en sauce, du saumon fumé, du poulet rôti... Marguerite n'en avait pas vu la fin ! En effet, voir autant de plat s'empiler devant elle, suffisait à lui couper l'appétit. La petite reine partage ce repas abondant avec une certaine culpabilité. Tandis qu'elle dégustait de véritable repas de rois au château, elle pensait aux gens affamées qui vivaient dans la ville basse.

Qu'est-ce que son cher et tendre Célestin mangeait-il à cette heure-ci ? Mangeait-il convenablement pour continuer à travailler ? Et pour Mr, Merveilleux, avait-il toujours gardé son moral pour aider les autres ? Bref, ce fut toutes ses questions qu'elle se posait, puisqu'elle craignait pour leurs survies dans ce lieu souterrain.

Pour l'instant, elle revenu au moment présent pour écouter les conversations à la table, où rires et autres plaisirs ont été au rendez-vous. Le roi Charles, était celui qui animait le banquet avec ses anecdotes qu'ils racontaient expressivement. Les sujets qu'ils abordaient, étaient surtout liés à ses parties de chasses. Il se prononce notamment de sa chance au casino : il raconta qu'une fois, il avait engagé une équipe d'experts pour pirater tous les systèmes et qu'il puisse être le seul gagnant face aux autres joueurs d'autres royaumes.

- Tout simplement ingénieux comme idée, mon seigneur, résonna un noble en levant dignement son verre. Vous avez la manie perfide pour faire perdre les plus grands joueurs.

- Rusé, n'est-ce pas ? Lança le roi Charles, à partir d'un ton flatteur. Bon, c'est peut-être du brigandage que j'utilise contre ces joueurs venus d'ailleurs, mais je n'y suis pour rien si je suis plus futé qu'eux.

- Exactement ! S'écriait un comte. Je vous le mentionne souvent : rien ne peut stopper votre fine mouche, mon seigneur. Les autres hommes n'ont bien qu'à se tenir, au-devant du renard rusé que vous êtes devenu. Rendu à votre niveau, il n'y a plus rien à se plaindre.

Charles lâcha un rire. Puis, il ajoute :

-Je suis flatté, mon cher. Effectivement, grâce aux nombreuses chances que j'ai eue, j'ai amplement toutes les raisons pour me prévaloir. J'ai la richesse, la beauté, des pièges pour les indésirables et une charmante épouse, finit-t-il par dire en agrippant finement la main de son épouse, assit à ses côtés. Marguerite fixait les autres qui marmonnaient des choses les uns aux autres. Soudain, l'un des sujets ajouta :

- Si vous me le permettez, votre grâce, il nous serait alléchant de connaître la manière dont vous avez rencontré votre femme, déclarant un gentilhomme.

- Ah oui ! Siffla la compagnie de celui-ci, surexcitée. Apparemment, votre histoire est l'une des plus extraordinaires à entendre, même si ce misérable petit ramoneur de rien du tout à faillit tout ruiner.

« Qu'est-ce qu'elle est en train de raconter ? » S'interloqua avec embarras l'ancienne gardeuse de moutons qui fusilla du regard le roi, sûr qu'il avait détaillé une autre version de l'histoire pour donner une mauvaise image à Célestin. Essayant de garder son sang-froid, Marguerite continua d'écouter les conversations. Soudain, un aristocrate décidé de dire :

- Pourquoi diable me parlez-vous d'un ramoneur ? Vous voyez bien que nous mangeons ! Son commentaire emmena les autres à rires sournoisement du sort destiné au ramoneur.

- Un peu de silence, s'il vous plait, ordonna soudainement Charles-t-il important. Cessez de dire que des bêtises envers ce pauvre jeune homme. Soudain, Marguerite scruta le roi avec étonnement, en ne croyant guère aux paroles qu'il vient tout juste de prononcer propos de Célestin. Venait-il de lire dans les tristes pensées de sa femme, afin de mettre un terme à toutes ces insultes gratuites, ou réservait-il quelque chose d'autre que Marguerite ignorait encore ? C'était à elle d'en découvrir.

- Oh, allons Charles, se plaignait une marquise. Vous-même vous disiez que c'était hilarant de se payer la tête des plus démunies.

- Possible, prévenu de nouveau Charles. Mais, j'ai changé ! De tout façon, que trouvez-vous de marrant chez ce ramoneur qui a grandi dans la violence ?

- Le pauvre, soupira une gueuse, impérieuse. Mais commenter tout cela at-il commencé ?

- Eh bien, vous savez, débuta tranquillement le roi Charles, tandis que la petite reine demeura dans un état entièrement désemparé. Il faut se rendre à l'évidence que le village de ma charmante épouse, n'était pas très agréable pour y vivre, surtout si vous étiez des jeunes et belles filles. Avec ses traits sublimes, Marguerite fut malheureusement harcelée par ce charbonnier, car elle aurait refusé de l'épouser.

- Juste ciel ! S'exclama dramatiquement une autre dirigeante. Une chance que vous fussiez là pour sauver notre nouvelle reine. Sans quoi, elle serait probablement rendue une esclave... ou pire !

« C'est complètement faux ! » s'écriait Marguerite, furieuse. « Tout ce qu'on raconte sur Célestin, n'est pas vrai. Il n'a jamais montré de signe d'agressivité envers moi ! Il a toujours été doux comme un agneau. Maudit soit ce Charles, » gronda la petite reine qui avait le regard qui brûlait de furie. Si je le souhaite, je ferais n'importe quoi pour le rendre muet. Et ce monde à la table, quelle honte qu'ils soient si charmés par tous les mensonges que dit leur roi. »

Malgré ce très mauvais moment, Marguerite se maitrisa en se replongeant dans les doux souvenirs de son ancien village, peuplés par du vrai monde. Peu importe les difficultés, les villageois savaient comment tenir bon et s'entraider les uns aux autres.

Bref, lorsque le repas eut enfin tranché sa fin, un jongleur professionnel les impressionna, en faisant jouer entre ses mains des verres, assiettes et couverts. Retenant son souffle, Marguerite craignait la catastrophe et le pire pour le jeune homme. Surtout qu'il était en face du roi. Mais le jongleur avait confiance et il s'attirait un tonnerre d'applaudissements de la part de la police.