Nom du chérif : Stanislas
Nom de l'aveugle : Théodore
Le nom des oisillons : Benjamin, Olivier, Paulo et Amos (Celui qui est différent des autres)
(Le lendemain matin)
À l'étage où se situait le zoo, Marguerite était à l'intérieur d'une serre. C'était un coin magnifique, baigné par les rayons, où la jeune reine avait rapidement appris à décompresser et à méditer sur sa nouvelle condition parmi les pots de plantes, les vases de fleurs et les chants d'oiseaux. Marguerite traversa la serre en retenant les bas de sa robe, cherchant parmi les verdures, un chemin pour mieux se promener.
L'ambiance dans le parc animalier, était splendide. La chaleur et le doux parfum des fleurs oublier tout ce qu'elle vivait. Devant la petite reine, il y avait des centaines de papillons multicolores, encore plus magnifique que ceux qu'elle avait vu au magasin, qui viraient au cœur d'une nature luxuriante. Leur vol fascinait la légèreté et l'invita à la détente. Tout au long de son parcours, elle observe attentivement la beauté et la délicatesse des fleurs qui l'accueillaient.
Et, lorsqu'il y avait une bestiole qui s'approchait d'elle, c'était comme un contact avec la nature. Durant ce temps, tandis que les dames de compagnies et l'intendante royale ont été assises sur un banc, en train de converser, le roi Charles, lui, surveillait sa femme. Soudain, un homme arrivé à ses côtés : C'était le shérif Stanislas. Celui-ci montra un sourire les plus sincères à son roi qui finit par dire :
- Selon Gille les Mains Rouges, est-il vrai que vous voulez reprendre votre poste ? Demanda le roi Charles qui préférait plutôt observer son épouse dans la serre. Vous savez que c'est de la folie.
- Pitié, votre majesté, supplia l'officier en se mettant à genou. Donnez-moi une seconde chance ! J'ai traversé tant d'épreuves.
- Tant mieux pour vous, déclarait Charles en le fixant. C'est tout ce dont vous méritez. Mais à propos, où diable vous ai-je envoyé lorsque j'ai tiré sur la corde ?
- La trappe m'a raconté jusqu'aux trampolines, plutôt qu'en prison, expliquait drôlement le commissaire. J'ai bondi, au lieu de m'écraser ! Mon seigneur, enchainait-t-il plus important, je tiens absolument à m'excuser énormément pour vous avoir gêné. Il ne faut pas m'en vouloir, j'ai toujours aimé les mariages.
- Intéressant à entendre, a répondu ennuyéusement le roi Charles. Soyons sincère, pourquoi répondre-je vous recrute de nouveau, si de tout façon j'ai déjà Gille pour me servir ?
- Car moi, j'ai été à votre disponibilité beaucoup plus longtemps qu'elle, répliqua Stanislas.
- C'est juste. Mais encore ? Interrogé drôlement le souverain. Qu'est-ce qui me dis que vous n'êtes pas en train de comploter quelque chose pour me renverser ?
- Arrêtez vos plaisanteries, insista le shérif. Vous savez très bien que je ne suis pas assez futé pour penser à c'là.
- C'est vrai, siffla malignement. Travailler à mes côtés, demande énormément de responsabilités, shérif. Avec votre retour, je crains bien fort que vous recommandez vos conneries.
- Je promets que je vais me tenir tranquille, informa Stanislas. Avec mon apparition sur les lieux, je jure que la loi deviendra encore plus sévère qu'avant.
- Je l'espère fort bien, commissaire, a répondu le roi Charles. A présent que la bergère est mienne, j'ai comme le vague sentiment qu'il y aura certaines personnes qui essaieront de l'influenceur. Vous comprenez d'où je veux en venir ?
- Euh...oui, balbutia le shérif, perplexe. Oh oui, mon seigneur ! Donc, cela signifie que j'ai droit à une seconde chance ?
- Oui, dit le roi. Même si cela n'est pas dans mes intentions, j'ai malgré tout besoin que vous soyez auprès de moi, puisque Gille ne peut pas le faire. Personne, à part vous, ne doit savoir qu'une ancienne assassine travaille pour moi.
- Même sous la torture, jamais ne révélerai votre secret, Altesse, déclarait fièrement le commissaire. Puis, celui-ci pencha son regard sur Mme, Blondine qui entra soudainement dans la serre pour rejoindre la reine Marguerite. Alors qu'elle était toujours en train d'enthousiasmer la magnifique faune, l'ancienne bergère s'arrêtait dès l'arrivée de son intendant royale.
- Je ne comprendrais jamais les raisons que vous apprécierez tant les p'tites bestioles, remarqua la dame. Ça grimpe partout sur vous et après, vous criez au meurtre.
- N'exagérez pas. Ils paraissent monstrueux pour vous, mais pour moi, ce sont mes amies, raconta la jeune femme, en se faisant interrompe par un « Pff » de la part de Mme Blondine. Soudain, Marguerite jeta son regard vers le roi Charles qui se retrouvait à l'extérieur du dôme, en train de discuter avec le shérif qu'elle reconnaissait tout de suite. Puis, celle-ci se tourna vers son interlocutrice et ajouta :
- Alors, c'est quoi que j'aie à l'horaire ?
- Vous allez avoir une audience, a répondu l'administratrice. La cour sera inondée de villageois qui vous demandent des requêtes. D'autres, comme des marchands, vont vous offrir des cadeaux en échange de quelques pièces d'or. Il y a eu un moment de tranquillité, avant que Marguerite ajoute :
- Je ne vais pas être à la hauteur, a répondu-elle d'une voix fragile, tout en prenant place sur un banc. Et si je raterais tout ? Puis, la dame venue s'asseoir auprès d'elle, tout en déposant confortablement sa main sur son épaule. Toujours sur ses gardes, puisqu'elle savait que le roi Charles était sur les lieux, la petite reine évita de verser des larmes.
- Ayez confiance, ma reine. Regardez : Si vous êtes capable de converser avec des bestioles et des animaux, alors pourquoi que ça ne serait pas la même chose choisie avec la cour ? Faites semblant qu'ils seront des bêtes ! N'empêche, Il est certain que ça vous aide d'être avec des humains, puisque vous n'allez pas être entouré par l'odeur du fumier, ria Mme Blondine. Les bonnes odeurs, accompagnent toujours !
- Si vous le dites de cette façon, a répondu Marguerite en ayant une expression convaincue qui se lisait sur son visage. Enfin, presque !
En cet après-midi, Marguerite se trouve dans une salle du trône vraiment incroyable ! Il y avait des villageois, des troubadours, des aristocrates et pleins d'autres invités. De chaque cotées de la salle, il y avait une longue table de banquets, remplies de gourmandises, dont plusieurs personnes dégustaient. Bientôt, plusieurs trompettes se mirent à résonner dans l'audience, et les grandes portes de la salle s'ouvrirent et des dizaines d'acrobates entrèrent en grand nombres, accompagnés d'une fanfare qui jouait de ses instruments de musique. Sachant que cette occasion avait lieu, la jeune reine était pour l'heure vêtue d'une robe de velours bleu océanique qui se mariait parfaitement et comme toujours par la couleur de ses yeux. Son habit avait des fines broderies de fils d'or et de feuilles d'argent.
Elle portait également au front, un diadème en argent. Au même instant des célébrations dans la salle, celle-ci tourna discrètement son regard vers le shérif du roi. Celui-ci se tient debout de toute sa hauteur, derrière le siège du souverain pour assurer sa protection à tout moment, d'un air solennel.
Malgré son inconfort face à son retour, la reine continua d'observer la gigantesque fanfare qui avait terminé sa performance, où un tonnerre d'ovations emplissait la salle d'audience. Puis, le roi Charles se leva de son siège et le silence prit place sur les lieux.
- Cela était plus ou moins merveilleux, a répondu le dirigeant en mettant ses mains derrière son dos. Ça exige encore de la pratique pour que vous m'épatez. À présent, veuillez partir des lieux, avant que je décide de vous envoyer au cachot. Prestement, les artistes prirent leurs jambes à leurs coups et, s'échappèrent, comme si la mort fut à leurs trousses, ce qui semblait être presque le cas.
« Ce n'était pas nécessaire de dire ça », se dit Marguerite, confondre. « Ils ont sûrement remué ciel et terre pour nous présenter ce numéro, espèce de capricieux. »
- Faites entrés les marchands et les villageois, ordonna le dictateur qui alla aussitôt s'asseoir dans son trône. Alors que les gardes effectuèrent les commandements du roi, Charles ajouta à la reine :
- Pensez-vous être à la hauteur pour écouter vos sujets ? Sur ce, Marguerite acquiesça d'un hochement de tête, très sure d'elle-même.
- Je suppose que oui, se réjouit le roi Charles, en tapotant onctueusement la main de sa reine. Finalement, vous commencez à apprendre vite, ma belle. Aussitôt, un crieur public résonna :
- Que la cour commence ! Dans une posture vigoureuse, c'est ainsi qu'un sourire se dessine aux lèvres de Charles, lorsque les portes de la salle s'ouvrent à nouveau.
Durant plus d'une heure, une affluence effervescente de classes différentes, faisaient la file pour rencontrer les héritiers du trône. Ils étaient surtout là, pour lier connaissance avec la reine Marguerite. À sa grande surprise, la petite reine eut le droit à plusieurs présents qui se mélangeaient à diverses cultures ; à des bijoux hauts de gammes qui provenaient surtout du Moyen-Orient et de d'autres pays. Bien qu'elle reçoive des goinfreries, il y avait toujours un goûteur qui se chargeait de tester les mets, afin de découvrir s'il y avait du poison, ou s'ils étaient périmés.
Avec son vrai et pur sourire au visage, la jeune reine cueilli la joie de ses nobles sujets et notamment de celui du roi Charles. Même si elle le détestait, elle appréciait de le voir avec une expression magnanime. Puis, alors que l'audience tira presque à sa fin, c'est alors qu'une cinquantaine de paysans, qui semblaient vivres dans des situations misérables, jugeant par leurs habitudes, firent leurs apparitions. Marguerite croisa le regard d'une pauvre fillette qui avait le visage sale et les cheveux démêler.
- Longue vie au grand roi Charles, récita calmement l'un des villageois qui avait l'aspect d'un chef de village.
- Bien, débuta le roi Charles qui croise ses jambes. Alors, dites-moi, quel est votre requête ?
- Pour tout vous dire, votre honneur. Nous sommes ici, car nos terres sont en proie de l'érosion des sols et à la désertification. Cela est aussi à cause de la déforestation.
- Nous dans la vallée, ajouta un autre paysan, sur un plus d'eau. Maintenant, il faut qu'on marche toute une journée pour aller à une autre source. Et puis, une autre journée encore pour revenir. Notre village était prospère. On avait de l'argent ; on n'avait aucun mal à réunir nos impôts pour vous. Tout ce que nous souhaitons, c'est que vous soyez clément et que vous puissiez nous aider à investir pour sauver nos récoltes, mon bon seigneur.
- Pitié, ô roi, convia une pauvre fillette. Je voudrais que mon village soit comme avant et que les gens retrouvent leur sourire. Soudain, un long silence prit place et Marguerite, qui avait observé la malheureuse enfant, se tourna vers le roi qui s'avérait à n'exprimer aucune émotion de compassion sur son visage. Ses doigts de sa main gauche, pianota irrespectueusement son trône, tandis qu'il caressait sa barbichette de son autre main, réfléchissant à la décision qu'il devait prendre. Mais, observant plus son expression faciale, Marguerite devinait rapidement que le dictateur faisait par exprès. D'ailleurs, il se montrait arrogant. Avant que la souveraine puisse interagir, c'est alors que le dirigeant du village ajoute :
- Votre majesté ? Je vous en prie, mon...
- Oui, oui, j'ai compris vos plaintes ! s'écria rudement le roi Charles. Cependant, vous pouvez faire autant pitié que vous voulez, et me montrer le lourd fardeau que vous subissez, mais dites-vous que vous n'êtes pas les seules à souffrir. De tout façon, continua Charles en croissant les bras. Takicardie a toujours été la proie aux sécheresses. Surtout, si vous habitez dans le sud du pays, railla-t-il, comme pour se moquer de l'infortune des villageois.
- C'est tout ce que vous pouvez nous dire ?! Lança l'autre homme qui osa faire un pas de plus, tandis que deux soldats lui bloquèrent le chemin avec leurs lances.
- Nous avons marché durant 2 jours pour implorer votre aide. Rendu ici, vous n'arrivez même pas à trouver une solution raisonnable !
- Commenter as-tu l'audace de parler à ton roi de cette sorte ! Intervenu le shérif Stanislas qui se dressa devant lui. Sais-tu quels sont les châtiments qu'on réserve aux misérables comme toi ?
- Hum ! Fit brusquement le souverain qui observe le commissaire en levant un sourcil. Remarquant qu'il avait rendu furieux son roi, Stanislas s'inclina face à lui, tout en retournant honteusement derrière le trône du roi. Aussitôt, le dirigeant de Takicardie reprit parole :
- Veuillez pardonner mon shérif, chers villageois. Il a tendance à souvent se conduire dans des situations pareilles. Pour être sincère, j'aimerais bien vous être utile. Malheureusement, je ne connais aucun miracle pour que vous puissiez renchérir vos terres. Il ya la pluie, mais encore là, dit-il en grimaçant. Il devrait presque que vous fassiez une stupide danse pour que le beau temps revienne, ricana fortement Charles.
- Je vois, fit le chef, mécontent. Puis, celui observait la reine Marguerite et ajouta :
- Et vous, ô ma reine ? Vous êtes surement nous sommes utiles ? Écarquillant les yeux, c'est alors que le roi Charles fixa son épouse. Sa poitrine se souleva et se rabaissa, à force de respirer par saccade, puisque tous les égards se dressèrent sur elle, sûr qu'elle allait trouver le moyen d'aider les pauvres villageois.
- Eh bien, chère souveraine ? Interpella le roi Charles. Avez-vous une suggestion à leur proposer ? Depuis tout jeune, Marguerite avait toujours eu horreur de se retrouver devant un grand public, surtout si elle était parmi des étrangers, comme ce l'était présentement. Notamment, son mutisme sélectif lui avait transmis durant des années à donner son opinion et à se défendre au bon moment. Avec ce trouble anxieux, cela lui avait fait perdre la chance de réaliser ses plus grands rêves. Le plus difficile, fut sa voix. Elle bégayait souvent, ce qui attirait les moqueries des autres.
Revenant sur le moment présent, elle pouvait entendre les murmures qui provenaient de tous les sujets, avait augmenté plus la chance qu'elle une crise de panique.
- Eh bien finalement, souffla le roi Charles qui s'adresse aux visiteurs. Je ne crois pas que ce sera aujourd'hui que vous connaîtrez la décision. Vous voyez bien ce que vous demandez à la reine, est impossible. « C'est ce que vous croyez, misérable roi, » se ragea furieusement Marguerite, avant de se calmer. « À présent, soi-forte, Marguerite. »
Puis lentement, celle-ci se leva de son trône. Elle fit un signe de la main, afin que les autres se taisent. La reine dit :
- J'ai... j'ai une solution pour vous aider. Pour...pour que vous puissiez reconquérir vos territoires. Nous vous encourageons à fournir des bombes de graines pour lutter contre la déforestation. Ce sont des bombes végétales qui peuvent renforcer les champs.
- À partir d'un dirigeable, enchaîna Marguerite. On pourrait les lancer au sol et reboiser le paysage d'un millier de graines par minutes. On raconte que sa retient l'humidité en attendant la saison des pluies. Cette technique a été utilisée dans l'Égypte ancienne, finit-elle par expliquer. Un autre silence prenait place, auquel Marguerite retourna à son trône. Sa main se pose sur son cœur qui tambourinait dans sa poitrine. Durant ce temps, le roi Charles qui fut évoqué, se mit à réfléchir longuement. (Eh bien, il ne faisait aucun effort)
- Ce n'est pas bête comme idée, s'exclama un des sujets du roi. Je pense que notre souveraine à trouver la solution parfaite qui régleront leurs soucis. Qu'est-ce que vous en pensez, mon roi ?
- J'en dis que, commençait ainsi le roi Charles. Que ma dulcinée à de très bonne idée. Cependant, il sera compliqué de fabriquer autant de produits. Nous allons devoir les tester, pour connaître leurs efficacités. Une fois préparé, qui sera prêt à voyager plusieurs kilomètres pour déposer ses graines sous terres ?
- Vos hommes chauves-souris pourraient se déplacer avec des dirigeables, suggérait une autre personne. De plus, vous avez besoin de demander aux habitants de la ville basse, d'être en charge de mettre en œuvre ses bombes végétales. Ça leur donnerait de quoi se remplir les poches.
- Je vois, je vois, souffla le souverain qui semblait prendre tout son temps pour réfléchir. Mais se Marguerite pouvait détecter qu'une fois de plus, le roi se fichait complètement des villageois. Quelques minutes après, Charles prit la parole :
- Ma décision est enfin prise, déclarait-il en tapant des mains. La proposition que votre reine vous as fait part, seras... ex...exaucer ! Qu'on fasse passer le message dans tout le pays ! Soudain, Marguerite laissa sortir un gros soupe de relâchement.
Aussi, elle pouvait percevoir que l'atmosphère avait changé, en devenant plus apaisant. Les qui s'étaient présentés sur les lieux, s'exclamèrent dans la joie et le bonheur, en se villageois pour se donner des câlins. Face à cet émerveillement, Marguerite sourit et regarde l'intendante royale qui lui montra des yeux qui s'illuminaient divinement par la fierté.
Au coucher du soleil, Marguerite, Mme, Blondine et ainsi les dames de compagnies, se retrouvèrent au musée.
- Je suis si ravie que le roi est accepté de choisir ma proposition, mentionna la petite reine à son intendante royale. Je croyais qu'il allait refuser.
- Ça me surprend énormément, fit la grande dame. Habituellement, toutes les requêtes qui concernent de revaloriser les villages les plus démunies, ne l'intéresse pas. Il faut croire que vous l'avez bien raisonné. Aussi, regarder les autres sujets qui ont pris de votre persuader le roi d'accomplir cette tâche.
- Ça n'a pas été facile, si vous voulez mon avis, bredouilla Marguerite en baissant le regard. Au moins, j'ai fait de mon possible et c'est ça qui compte ! Néanmoins, je remarque que j'ai encore du chemin à parcourir, car je sais que les jours précédents, ne seront pas si reposante. Il y a tant d'épreuves que j'ai traversé.
- Dites-vous, ma reine, que chaque individu sur cette Terre, à sa propre épreuve à franchir, lui révéla son intendant royale. Si nous n'avions aucuns défis à prendre part, des personnes ne survivraient pas aussi longtemps pour raconter aux autres, pas vrai ?
- Vrai, admettait Marguerite avec un petit sourire. Que deviendrais-je sans vous ? Dites-le-moi ?
- Vous seriez probablement rendu à vous comporter de la même sorte que vos dames de sociétés, déclarant sur un ton déplaisant l'intendante royale qui posa son regard sur les courtisanes qui couraient partout dans une salle, remplis de vases.
- En tout cas, débuta Mme, Blondine à la jeune souveraine. Elles n'apprendront jamais si personne n'est là pour les discipliner. Soudain, l'intendante royale déposât ses lèvres sur le sifflet qui se mit à huer fortement. Alertée par le son, les dames de compagnies se turent, tout en venant rejoindre l'intendante royale et leur reine.
- Mesdemoiselles, commença sévèrement la dame en cognant fortement le bout de sa canne à pommeau au sol. Combien de fois, faudra-t-il que je vous avertisse de bien vous comporter ?
- Veuillez nous pardonner, madame, entama de répondre l'une des dames en s'inclina. Maïs...
- Mais, répéta fortement Mme, Blondine. Mais... Pourquoi essayez-vous donc de vous innocenter ? Un peu de tenue, mesdames !
- D'accord, d'accord, ronchonna bêtement une autre. Toutefois, on ne bénit personne.
- Vous bénissez mes oreilles, voilà le problème, répliqua Mme Blondine. Ce musée n'a que faire de votre comportement indigné. Pour le moment, vous devriez être auprès de votre reine. Elle a grandement besoin de votre soutien. Êtes-vous capable de lui en donner, ou c'est trop demander ?
Comme promesses, les dames de company s'occupèrent du bien-être de leur reine et, de lui assurer du réconfort. Tout au long de sa promenade dans le musé, Marguerite eut à nouveau droit à des avis que ses caméras lui donnaient, ni bonnes, ou ni mauvaises. Malgré les exagérations absurdes que ses camarades lui partageaient, cela avait permis à Marguerite d'apprendre plus.
Dans sa tête, la reine s'était inventée une longue liste de toutes les personnes qu'elle avait rencontré :
Mme, Blondine : Son véritable nom, c'était Sainte-Adèle Blondine, dite Mme, Blondine. Avant qu'elle devienne l'intendante royale de Marguerite, celle-ci fut une enseignante dans une maison de redressement, où elle était reconnue pour avoir un cœur glacé. Évidemment, ce fut toujours le cas ! Mais, en rencontrant la reine, la dame avait appris à devenir plus douce et moins autoritaire, même si cela faisait partie de son travail.
Huguette : L'une des dames de compagnies de Marguerite. C'était une jeune femme très narcissique et renommée pour avoir un caractère de vente, afin qu'on ne la juge guère.
Pétunia : La deuxième suivante de Marguerite. Si la jeune reine n'avait pas eu tous ses problèmes, elle aurait probablement ressemblé à la dame. Pétunia, semblait être la plus gentille du trio et celle qui se préoccupait toujours du besoin des autres. Tout comme sa reine, Pétunia aimait bien les animaux et les insectes, ce qui emmenait la souveraine à plus lier des liens avec elle.
Angélique : La troisième camérière du groupe qui malheureusement, fut renommée par sa maladresse que sa gentillesse pure. À ses côtés, Marguerite, elle, estima qu'Angélique n'était qu'une pauvre et innocente pucelle qui avait été soumise au lavage du cerveau.
