Cela faisait plusieurs semaines que la reine Marguerite vivait au palais et pour être honnête, elle s'ennuyait. Tous les jours, ont suivi les mêmes routines. Tel, les repas copieux, les rencontres avec d'autres puissantes familles, camouflés son mécontentement par un sourire et, faire croire au monde qu'elle aimait profondément le roi Charles, alors que c'était faux. Cependant, l'attitude du souverain changea envers la reine et, il était devenu beaucoup plus serein et moins envahissant qu'avant, ce qui combla Marguerite.
Au début, l'ancienne bergère a trouvé ce comportement étrange, mais elle s'y habituait puisque le roi avait inscrit les nouvelles lois qu'elle avait inscrite, en s'assurant qu'ils étaient bien respectés. Peut-être était-elle un peu trop naïve pour croire à cette merveille, mais Marguerite n'y prêtait aucunement attention.
En cette journée, une fête foraine avait été planifiée par le roi pour plaire à la petite reine qui portait des fruits. Dans le ciel, des feux d'artifices jaillirent, suivit d'une explosion sonore où que de grandes étincelles et de lumières différentes apparaissaient dans l'air. Partout, les élèves de l'école Saint-Michel Montplaisir déridait à l'intérieur d'un majestueux et géant carrousel lumineux. Quant aux nobles s'embarquèrent à des activités de tir à l'arc, d'arbalète où que les cartes de tirs étaient celui d'oiseaux, Marguerite demeurait avec les enfants.
- Marguerite, regardez-nous, sonna gaiement Lily Durand sur la monture d'un cheval de bois. La fillette chaperonnée d'Alexandre où ensemble, ils riaient aux éclats à la suite de leurs complicités funambulesques qui étaient remémorer des souvenirs à Marguerite.
Les yeux de Marguerite pétillaient d'une leur. Puis, un bandeau fut placer sur ses yeux et une voix lui murmura susurra à l'oreille :
- Nous avons une surprise pour toi. Puis, on commença à la guider sur un autre chemin. Quelques minutes après, on enleva le tissu sur Marguerite, a lequel qu'elle découvrit ses dames de compagnies, son intendant royale, le roi Charles et d'autres de ses sujets, tous réunis devant elle à l'intérieur d'une tente.
- Surprendre ! firent l'assemblés, tandis que des confettis tombèrent sur la petite reine. Devant elle, deux cuisiniers transportèrent un-je-ne-sais-quoi sur un char en acier.
C'était un gigantesque gâteau qui éclate la ville de Takicardie, illuminant de tout son éclat. Une délicieuse crème en chocolat dessinait les murs de la ville et un massepain s'étendait sur tout le château, représentant son immensité. La pâtisserie fut posée devant Marguerite qui inspira durant quelques secondes, avant souffler sur les bougies. Tout le monde applaudit en hurlant des hourras et se servit une assiette de gâteau.
Bientôt, il ne restait plus que le premier étage des appartements secrets sur le plateau d'argent. Sous la tente, l'ambiance est devenue de plus en plus divertissante. Tous les invités allaient et arrivaient, discutant entre eux en riant aux éclats. Certains s'étaient même mis à chanter et la voix tonitruante du shérif Stanislas commençait à résonner de plus belle, jusqu'à ce que le roi le prît de chanter moins fort pour ne pas faire honte. Très vite, tout le monde réclama un discours de Marguerite qui semblait ne pas trop savoir quoi dire. Pourtant, elle s'éclaircit la gorge et dit :
- Et bien... heu... merci d'être là. Euh... je ne m'attendais pas à faire un discours pour je-ne-sais-pour-quels-raison et, je ne suis pas douée pour ça, mais je remercie chaleureusement tout le monde d'être présent. Notamment, je veux rendre grâce à mon...mon roi d'avoir accepté de diffuser mes nouvelles lois qui seront juste. Euh...heu, buildons ensemble un monde meilleur en notre honneur pour que ce jour reste à jamais gravé dans nos mémoires. Marguerite esquissa un sourire plein d'assurance, avant de poursuivre :
- Que les réjouissances... continuent. Le shérif Stanislas fut celui le plus excité parmi les invités qui semblèrent gênés et troublés par lui. Il riait fort, buvait lorsque la fanfare débuta et bouffait comme un porc.
- Ce gougnafier de shérif, est aussi rond qu'une pleine lune et aussi ferme qu'un chêne millénaire, déclarant le roi Charles à l'ancienne bergère. Ne serait-ce pas amusant si vous tiriez sur la corde, afin de le voir disparaitre sous le plancher ? Juste pour une fois ! Marguerite lui fit un signe négatif de la tête, bien qu'elle affichât un petit sourire timide au roi. Soudain, une musique gymnique et entrainante débutait à l'extérieur, emmenant les quelques invités s'inviter à la danse.
- Marguerite, vient danser, s'exalta prestement Pétunia qui attrapa les mains de sa reine pour l'entraîneur jusque sur la piste de danse. Sous la fabuleuse composition de l'accordéon et des violonistes, la reine et ses dames de compagnies tourbillonnèrent en lâchant des rires immenses. Puis, la mélodie reprit de plus belle, dans un rythme auquel nul pied ne pouvait résister, pour ensuite continuer la danse qui se mélangeait parmi plusieurs rigolades et de bêtises.
Ensemble, Marguerite et ses suivantes s'agitaient contre les autres sur la piste de danse en gloussant, où elles étaient le centre d'attention. A ce moment-là, Marguerite pouvait apercevoir Lily effectuer un solo de danse remarquable, jeu de pied plutôt compliqué, mais interprété avec tant de légèreté qu'il en paraissait simple. Soudain, elle sentit quelque chose tirer le bas de sa robe et découvrit que c'était Rookie qui semblait vouloir attirer son attention.
- Mais Rookie, qu'est-ce qui ne vas pas ? Lui demanda la reine, toujours sous l'influence de cette fête. Tiens-toi tranquille. Mais, l'animal insista derechef nouveau et jappa en l'invitant à suivre au loin, ce qui réussit à convaincre Marguerite. S'assurant que la cérémonie battait à son plein, c'est alors qu'elle pressa le pas pour follow le Teckel qui l'emmena dans un endroit de plus en plus morose et différents du reste des décors. Après une longue route, Rookie s'arrêta devant la façade d'un bâtiment à l'architecture carcérale, où aucuns gardes n'étaient postés devant l'entrée. Bien évidemment, cela n'étonna guère la reine Marguerite.
- Rookie, pourquoi m'as-tu généré ici ? Tu sais que mon roi ne sera pas content que je m'éloigne, avertit la souveraine. Mais à peine qu'elle se retourna pour quitter les lieux, Marguerite découvrit subitement un tissu qui reposait sur le sol. C'était un foulard blanc que le chien prit immédiatement dans sa gueule, avant de s'éclipser à l'intérieur du bâtiment.
- Rookie, reviens ici, ordonna à voix basse la reine. Décidément, la souveraine alla rejoindre la bête. Désormais, elle se retrouve dans une semi-obscurité avec des fenêtres qui étaient bouchés par la crasse. L'endroit était humide; il y avait un relâchement de moisi dans l'air. Soudain, Marguerite faillit lancer un hurlement lorsqu'une souris lui frôla le pied. Dans cet espace confiné et angoissant, l'ancienne bergère se sentait comprimée par cette ambiance pesante, tandis que sa robe à la française commençait à perdre sa couleur d'un jaune éclatant. A force de marcher, elle finit par se retrouver en face du mystérieux foulard blanc qu'avait déposé Rookie qui s'assit devant.
Dès l'abord, Marguerite agrippa le tissu dans ses mains en l'étudiant minutieusement et, elle le sentit.
« Hmm, » se disait-elle « Ce foulard a une odeur qui m'est familier. Ça a envoyé la cendre de cheminé. » En balayant le couloir du regard, c'est alors qu'elle découvrait des taches de sang sèches sur le plancher qui menèrent jusqu'en face d'une porte de cellule que Rookie reniflait. « Ce pourrait-il s'agir de cette personne ? » S'enquit-elle, épouvantée.
A ce moment, Marguerite rangea le foulard blanc dans son escarcelle en cuir. S'apprêtant à ouvrir la porte, a lequel qu'une voix plaintive résonnait, c'est alors qu'une main se déposa sur son épaule. « Ça y est, c'est la fin pour moi ! » Tremblant de tout son être, Marguerite se vira vivement de l'autre bord, mais découvrit plutôt Lily et Alexandre qui se tenaient là.
- N'ayez pas peur, c'est juste nous, prévenu posément Lily. C'est Alexandre qui a insisté pour vous suivre.
- Dites, pourquoi vous trouvez dans une prison ? Demanda innocemment le garçonnet. Vous pouvez autoriser quelqu'un ?
« La curiosité des enfants me fascineras toujours. Quoique ça pourrait les mettre dans le trouble, » se dit Marguerite.
- En effet, expire honnêtement la reine. Mais, je crains de tomber sur la mauvaise personne. C'est pour ça que vous ne devriez pas être ici ! Tout à coup, une nouvelle lamentation retenue dans l'autre chambre, suivie par le bruit incessant des chaînes qui frappaient contre le sol.
Pendant que la reine commanda aux enfants de rester silencieux, celle-ci a réussi à ouvrir précautionneusement la porte de fer de la cellule. « Fascinant de constater que toutes les portes de cette prison, sont faciles à ouvrir. Ce n'est d'ailleurs pas étonnant de voir tant de policiers disparaitre sous le plancher. »
Devant, Marguerite aperçut quelqu'un qui se tenait au milieu, en tremblant de tout son être. Il était en haillon, tandis qu'un gros sac de patates vieux et lui déchiré couvrait la tête. La reine s'arrêta un instant, envisageant à ce qu'elle s'apprêtait à faire qui pourrait mettre en danger.
D'une intrigue haletante, Marguerite avança vaillamment vers le mystérieux prisonnier où qu'elle attrapa soudainement le sac de patate et, le retira promptement sur la tête de l'individu.
Elle découvrit alors un homme dans la mi-cinquantaine, qui portait une barbe grise très impressionnante pour un malheureux prisonnier vivant dans de telles conditions. Il avait des énormes paires de lunettes rondes qui lui veut un air intellectuel et à la fois captivant.
- Votre majesté ? Lança calmement l'individu, confus. « Ce n'est pas la personne que je cherchais, » se confia lugubrement Marguerite. « Cependant, il y a quelque chose en lui qui m'oblige à le libérer. »
- Il ! You are the célèbre Mr, Durand, résonna Lily qui rentra avec Alexandre et Rookie dans la cellule. Que faites-vous en taule ?
- Vous êtes devenu un criminel, maintenant ? Demanda curieusement Alexandre.
- Non, je n'en suis pas un. Mais selon le roi Charles, si ! Révéla l'individu colériquement. Il veut fermer mon magasin, puisque je n'arrive plus à joindre les deux bouts. Soudain, tous entendirent des voix qui les alertèrent sur le vif.
- La police, siffla la reine Marguerite aux autres. Sortons d'ici ! Monsieur Durand, suivez-nous. Vigilamment, ils sortirent de la cellule et Marguerite fermât délicatement la porte derrière elle, avant de rejoindre les autres.
Brusquement, deux créatures merveilleuses sont apparues devant les fuyards qui s'arrêtèrent. Il s'agissait des papillons de soies du marchand asiatique que Marguerite avait visité, où que celle-ci fut stupéfiée. L'un des papillons de soie effleura l'oreille de l'ancienne bergère qui étouffa d'un petit rire joyeux.
Puis, l'insecte gracieux lui toucha le nez en y papillon laissant un peu de poudre doré, puis s'envola avec l'autre pour escorter la reine et les autres compagnons. Malgré le doute des autres, la souveraine suivait les insectes qui se dirigeaient jusqu'à la sortie, où se trouvent deux hallebardiers.
Faisant preuve de ruse, les deux papillons se perchèrent sur les épaules du premier garde qui se tourna, médusés. Il se mit à rire jovialement, cueillit l'un des papillons sur le bout de son doigt en attirant l'attention de l'autre soldat qui fut attiré comme par magie.
Pendant ce temps, Marguerite et les autres réussirent à prendre la poudre d'escampette en s'aventurant dans une ruelle.
- Eh ben, souffla Marguerite, à travers de son souffle. Ça a été facile ! A présent libre, conduisez-nous jusqu'à votre magasin, M. Durand, ordonna-t-elle.
Parcourant vigilamment les rues, Marguerite et les autres arrivèrent devant le magasin de Mr, Durand qui semblait bien entretenu pour un endroit abandonné. Ainsi, ils rentrèrent à l'intérieur de la boutique aux décors excentriques, alors que Rookie décida de monter la garde dehors.
L'endroit était rempli de magnifiques poupées de porcelaine qui s'alignaient sur le long des étagères, des peluches habillées en filaments d'or, succédant dans les quatre coins du magasin. Et le lustre de cristal du haut, réfléchissait la lumière du soleil rentrant sur les lieux, avec élégance, créant un miroir multicolore de tonalité d'un arc-en-ciel. Une délicieuse lumière, l'inondait au grand complet.
Le sol était en carrelage noir et blanc semblable à un échiquier, tandis que les murs étaient recouverts de miroirs manœuvrant, mais aussi d'horloge déréglés indiquant toutes les heures différentes, certains ayant même des aiguilles qui tournaient dans le mauvais sens.
Alors que Lily et Alexandre se prennent chacun des friandises sur le comptoir, Mr, Durand allumait les lumières de la boutique.
- Comme c'est plaisant d'être de retour, siffla paisiblement le marchand. C'est ma famille qui sera content de me revoir. Puis, il se tourna vers la reine pour continuer :
- Dites-moi, ô ma reine. Qu'est-ce qui vous as pousser à me libérer ?
- Je croyais que vous étiez quelqu'un que je connaissais en vain. C'est étrange, mais je ne me rappelle plus de son nom, expliquait tristement la reine en sortant l'étrange foulard blanc de sa sacoche. Parfois, je ne me rappelle plus d'où je viens et les raisons que je suis ici. Sa voix cacha un sanglot soudain, qu'elle tenta de dissimuler au mieux. Le marchand ne lui faisait pas remarquer pour ne peu la générale.
- Ça m'arrive d'avoir de vagues réminiscences d'un événement, ajouta Mr, Durant. J'imagine que c'est un crime de connaitre ses origines dans ce pays, surtout pour des immigrants comme ma famille et moi. Je voudrais juste que le roi Charles puisse être clément envers les étrangers.
- Dites, c'est quoi un immigrant ? S'enquit Alexandre qui vient à leur rencontre, avec une énorme sucette dans ses mains.
- C'est quelqu'un de méchant ? Ajouta Lily.
- Euh... et si un changement de sujet ? Intervenu sitôt la reine Marguerite. Alexandre et Lily, je suppose que vous aimeriez me prêter main forte pour embellir ce magasin, puisque vous semblez connaitre parfaitement Mr, Durand. En tant que reine, enchaînez la voix enthousiaste de Marguerite, je voudrais m'impliquer pour sauver votre commerce. Je finirais par convaincre le roi que vous êtes bon et que vous méritez de garder tous vos biens. Pour le moment, reprit-elle avec le sourire. Je serais curieuse de gouter à ses flacons dans votre étagère. Puis-je ?
- Certainement, rétorqua fièrement le marchand. Souhaitons juste qu'ils vous plairont tous !
Sur ce, il alla fouiller dans sa commode qui était remplie de tonnes de flacons et de fioles multicolores. Le marchand enfouit sa main dans un tiroir pour tenter de trouver quelque chose pour la reine et les deux enfants.
- Et voilà, dit le commerçant en créant un bordel sens dessus dessous. Puis enfin, Mr, Durand trouva ses ingrédients qu'il lui fallait. Le premier était une plante exotique, le deuxième était une boisson, alors que le dernier se trouvait à être une coquille d'œuf. Ensuite, l'homme les déposa sur la table du milieu et alla chercher une tasse pour y verser les ingrédients.
Subitement, une couleur verdoyante et écœurante surgit à la surface.
- Pouah ! Je n'aime déjà pas ça, lança Lily d'une voix troublée, qui se boucha le nez à cause de l'odeur âcre qui flottait dans l'air. Alors franchement, ça me déçoit de vous, monsieur Durand.
- Ne le sois pas, rassura l'homme, qui donna la tasse à Marguerite. Et voilà pour vous, votre majesté. À contrecœur, la reine accepta et approchant alors ses lèvres du rebord de la tasse, et se mit à boire, malgré la senteur nauséabonde qui s'échappait des potions.
Tout à coup, Marguerite qui s'attend au pire, se détrompa, puisque la goutte avait une délicieuse saveur de fruits. Elle en profita pour fonde les saveurs dans sa bouche, avant d'avaler tout rond.
- Que c'est bon ! S'exclama la reine en soupirant de joie. Oh Lily, tu ne sais pas de quoi tu manques.
- Bah moi, ce n'est pas ma spécialité, répondu honnêtement la fillette. Je préfère gouter à une boisson qui ne sens pas mauvais.
- Aucun problème, petite Lily, ria le marchand qui dépose un autre produit sur le comptoir, afin que la souveraine puisse en choisir un hasard. Ce n'est pas donner à tout le monde d'aimer mes recettes.
Alors que le plaisir régnait dans la boutique depuis plusieurs minutes, c'est alors que Rookie alerta les autres avec ses aboiements. Lorsqu'il se tut, Marguerite échappa un petit « Oh ! » et répondu par la suite :
- Le roi Charles et les sujets doivent essayer de nous retrouver ! Lily et Alexandre, nous devons partir. M. Durand, clarifia celle-ci, déjà dehors. Le temps que je règle cela avec le roi, veuillez rester dans votre magasin. Ne vous faites pas avoir.
- J'y veillerais, votre altesse. Merci infiniment, a répondu le marchand en lançant un reconnaissant envers la reine, avant qu'elle quitte les lieux.
Pour tous ceux et celles qui se demandent pourquoi Marguerite agit de cette façon ou oublie qui était le ramoneur, vous allez comprendre plus tard dans l'histoire. Je vous le jure, ça sera difficile d'y croire.
