* Allez voir le lexique pour plus d'information.


(Retour en arrière)

Il la voit partout dans ses rêves. Comme un emblème d'espoir et d'existence dans ce monde inhumain. Mais, pourquoi elle ? Pour autant, le jeune homme n'avait vu qu'une seule fois ou, cela avait atteint un cœur éclairé, autrefois enfoui dans l'ombre... jusqu'à aujourd'hui. Charles se jura sur tout ce qu'il avait de plus précieux, de retrouver et de protéger la petite bergère. C'était une promesse !

...

- Mon prince, vous devez quitter ce château sur-le-champ ! Votre père a ordonné qu'on vous assassine, ameuta Mr, Merveilleux en reprenant son souffle.

- Quoi ?! Lança le prince Charles, interloqué. Mais d'où tiens-tu ses informations ?

A l'ultime instant, il y eut des coups belliqueux qui s'assommèrent contre la porte de la chambre, procédant par maintes voix qui résonnèrent tous :

« Longue vie au roi ! » D'une manière inopinée, un intense canon vint par démolir la porte qui heurte de plein fouet le mur au fond, tandis que des débris de bois partirent en éclats. Alors que la fumée se dissipa, il y eut des dizaines d'artilleurs qui s'enfoncèrent dans la chambre.

- ASSASSINS ! Décollant en vitesse dans les airs, M. Merveilleux piqua comme un missile doré sur les malfrats qui basculèrent comme des quilles. Charles, reprit le perroquet à la porte, entièrement secoué. Tenter de prendre le plus d'affaires possibles avec vous, durant que je m'occupe de vos attaquants. Ce soir, vous partez d'ici.

Hurlant des cris de guerre, Mr, Merveilleux se jeta de nouveau sur l'ennemi. Lorsque qu'un combat acharné et à la fois absurde s'entama entre l'oiseau et les malfrats, le prince commença à se préparer. Enfilant son cache-œil pour camoufler son strabisme, Charles sortit son baluchon pour mettre à l'intérieur sa bourse, deux pommes, quelques vêtements et un mystérieux parchemin signé par Mr, Merveilleux.

- Charles, que ce passe-t-il ? S'enquit le Petit Clown qui s'était réveiller avec les autres œuvres.

- Mon père cherche à m'éradiquer, a répondu sans cesse au jeune homme. Maintenant, il faut que je fuie la ville.

- Dans ce cas, je viens avec vous, rétorqua effectivement le pantin. Ah, attention !

Derrière lui, un soldat s'apprêta à l'abattre avec son arme, lorsqu'il fut soudainement barré par le cavalier antique qui le chopa par la gorge. L'assassin esquiva un cri de terreur.

- Sorcellerie ! A brule-pourpoint, le vieux chevalier éjecta le soldat a travers de la fenêtre du balcon, où il tomba dans le vide.

À peine que le prince eut le temps de prononcer un mot, que la géante statue l'agrippa par le collet, en collant son visage contre le sien.

- Mais... mais que fais-tu là, cavalier ?! Dépose-moi, nous sommes amis ! Alerte avec inquiétude le prince. Puis, en sonda le visage de son ami, Charles découvrit qu'il était somnambule. Ah non, pas encore !

Par un malheureux comble du destin, Charles et le Petit Clown ont été propulser à l'extérieur des appartements, pour finir leur vilaine chute dans la douve.

La lune brillait vivement dans le ciel d'encre de cette nuit-là, mais elle était d'une belle couleur rousse. Un signe de malheur ? Jamais que le prince ne s'était préparé pour découvrir un monde inconnu, mais il n'eut guère le choix.

- Vite, Charles ! Nous devons partir, avisa le Petit Clown qui récupéra le baluchon. Au même moment, les projecteurs circulèrent leurs lumières en tout lieu dans le paysage.

- Désolé, monsieur Merveilleux, marmonnait le prince Charles. J'espère que rien ne t'arrivera, mon ami.

A cet instant, le prince et le pantin s'éclipsèrent vers le chemin de l'inconnu.

Les fuyards se retrouvèrent au milieu d'une forêt, que le prince Charles ne pouvait distinguer que les arbres à perte de vue. Au-dessus, la lune éclairait leur passage et, les forces de la nature commençaient à danser périlleusement.

Charles et le Petit Clown progressaient pourtant rapidement, le prince n'avait pas la moindre idée de leur position actuelle. Incapables de se repérer dans ce labyrinthe de verdure, ils continuèrent leur route malgré tout.

- Merci d'être là pour moi, Petit Clown, annexa le prince Charles. C'est peut-être embêtant, mais content que tu as pris la peine de m'accompagner.

- Bah, n'importe quand, persifla le pantin, avant de sortir la lettre de l'oiseau du baluchon. Tenez, je crois que la lettre de Mr, Merveilleux pourra nous en dire plus sur votre père.

En arrêtant sa course, Charles déplia le parchemin pour lire à haute voix :

Charles. Si vous lisez cette lettre, c'est parce que vous courez un grave danger. Votre père veut votre mort, puisque vous êtes en âge de réclamer le trône. Aussi, je l'ai entendu dire qu'une fois que vous seriez rayé de la carte, qu'il fondera une nouvelle famille. Pour moi, vous seriez toujours mon meilleur ami. Adieu, prince...

Monsieur Merveilleux

En finissant, Charles subsista terrasser devant cette nouvelle qui ne faisait qu'accroitre ses soucis. A ce moment, il comprend vraiment les folies et la haine que son père avait contre lui, ce qui le perfora l'esprit. Peut-être était-ce son destin, après tout ?

La nuit froide, où l'on pouvait écouter le long hurlement des loups retenus dans la clairière. Charles et le Petit Clown avaient retrouvé refuge à l'intérieur d'une grotte remplie de chauves-souris qui volaient au-dessus d'eux. C'était peut-être horrible comme endroit pour dormir, mais le prince s'y habitua au moyen de son ami le clown qui lui servait de gardien.


(Le lendemain matin)

Au levé de l'aurore, Charles et le Petit Clown s'enfoncèrent dans un bois automnal, entre des dizaines de papillons qui se signalaient dans leur passage. Dans l'air, flottait l'odeur des champignons, des pommes et d'une nature magnifique. Entre les buissons, gambadaient des lièvres et des chevreuils, tandis que sur les sentiers, trottinaient des écureuils qui grimpaient dans les arbres, où quelque peu venu à la rencontre de Charles qui s'avérait plutôt apeuré, qu'enchanté.

Peu de temps après, les deux amis arrivèrent au sommet d'une montagne, a lequel ceux-ci étaient estomaqués par la forêt en dessous qui s'étendait à des kilomètres. C'était un gigantesque tapis de verdure ! Le vent, soufflant avec puissance, transforma le tapis en une immense mer verdoyante et dansante.

Charles se sentit libre et, paradoxalement, terriblement prisonnier. La vue dégagée qui avait à l'horizon, lui prouvait à quel point le monde était vaste. Il n'avait jamais connu autre choisi que les murs de Takicardie. On l'avait enfermé, depuis toujours.

Bientôt, les deux amis se turent puisqu'ils entendirent un bruit étrange arriver dans le ciel. C'était un son intense qui devenait d'autant plus tonnant, où que les oiseaux fuyaient les arbres.

Tout à coup, un avion de chasse jaillit des nuages pour piquer vers les deux fuyards qui se rendirent compte que l'avion, appartenait à l'armée du roi de Takicardie.

Attrapant le pantin, Charles prit ses jambes à son cou pour descendre à vive allure la montagne. Arrivé en bas, le prince sauta glissa surtout s'élança agilement dans les endroits qu'il se trouve, alors que l'avion poursuivait sa course aérienne. En continuant de se carapater, le souffle du jeune homme était court ; sa respiration devenait haletante !

Bêtement, le jeune homme oublia de regarder devant lui et tomba dans un trou de loup, tandis que le Petit Clown réussit à se sauver à temps. Lorsque le silence gagna du terrain, le Petit Clown accouru jusqu'au trou pour s'écrier :

- Charles, répondez-moi ! CHAAAAARLES !


Avion de chasse : Un avion de chasse est un avion militaire conçu pour intercepter les avions adverses et ainsi assurer la maîtrise du ciel. Dans mon histoire, ce sont des avions de la deuxième guerre mondiale qui sont utilisés.