(Retour en arrière)

Un fils du corps défendu, Charles pouvait malgré tout apercevoir à traverser ses paupières, une forme qui errait autour de lui. Quelques instants après, se joignait les fantastiques rayons du soleil qui embellissaient le visage du prince, toujours aussi faible. C'est alors que le jeune homme discerne les clochettes d'un troupeau de moutons carillonner au loin, où celui-ci tenta de chanceler son regard sur la mystérieuse personne a ses coté.

Charles ouvra ainsi les paupières et fut surprise. Devant lui, ce sera une jeune fille qui dispose de magnifiques yeux couleurs bleus, pareil au ciel. Elle avait un beau visage et un air sympathique ; ses cheveux étaient châtains et long. Sans aucun doute, c'était la petite bergère. Celle que Charles avait vu, lors des manifestations aux intentions belliqueuses.

- C'est vous, bredouilla le prince en levant insensiblement sa tête de l'oreiller, lorsque que la petite bergère lui jeta un regard anormal. Les lèvres du jeune homme s'étiraient en un grand sourire charmeur qui aurait fait chavirer le cœur de n'importe quelle fille, sauf pour la bergère qui semblait trop occupé pour lui offrir une tasse de thé.

Un agréable parfum de cannelle et de cardamome mêlé à l'écrêté du thé noir vint titiller le nez du jeune homme. Aussitôt, Charles porte la tasse à ses lèvres et huma le breuvage puis, ne sentant rien d'anormal, il en prit une gorgé. Le thé était juste à la bonne température, ni trop chaud ni trop chaud et le gout était très agréable et revigorant.

Bien qu'ils soient tous deux timides, le prince et la bergère échangèrent un sourire ruisselant durant quelques temps, puis la gardeuse de moutons accouru jusqu'à une armoire pour prendre le Petit Clown qu'elle donna au prince. Sur ce, elle partit de la chambre où un calme vif et apaisant s'accommoda.

- Psst, fit muettement le prince au clown. C'est bon, personne n'est en vue. Le pantin cligna des yeux trois fois, en vue de reprendre vie.

- Incroyable, lança le pantin, ébahi. Vous trouvez désormais dans la chambre de la petite bergère !

- Je n'aurais jamais imaginé de revoir à nouveau. Moi, qui croyait morte après les bombardements qui a eu lieu à Takicardie, expliquait le prince déchu. Je ne sais combien d'années se sont défilés depuis.

Soudain, trois coups se firent entendre à la porte et, quelques secondes instants après, une femme à la posture corpulente entra dans la chambre.

- Bien le bonjour, cher monsieur ! S'exclama d'une voix forte la femme, les yeux qui pétillaient de gaieté. Alors, c'est la grande forme ?

Le jeune homme hocha la tête, tout en observant son interlocutrice avec des yeux énormes. A ses côtés, le Petit Clown persista figer pour éviter d'effrayer la femme.

- Eh bah, tant mieux pour vous, a répondu d'une joie contagieuse la femme. Celle-ci tira sur les rideaux en grand et le soleil couvrit plus la chambre, déversant sa clarté émouvante sur les meubles cirés et la table du petit déjeuner sur le cabaret qui fleura bon le bacon et la miche toute juste sortie du fournil.

Venant s'assoir sur le lit, la femme déposa délicatement sa main sur le front du prince, lorsque celui-ci recula par ce geste qu'il estima nuisible.

Vu que Charles n'avait jamais connu des moments de tendresse, celui-ci s'était exclusivement habitué qu'à recevoir les maltraitances psychologiques du roi. Son attitude constante, la maitresse de maison s'immobilisa, avant d'ajouter.

- N'ayez pas peur, voyons. Je veux juste votre bien, après votre malheureuse chute dans ce foutu piège. Oh, si je trouve l'auteur de cette invention malfaisante, croyez-moi qu'il aura à faire à moi ! A propos, reprit affectueusement la femme, je me nomme Pitchounette. Et vous, vous appelez comment ?

« Misère », ce maudit le jeune homme. « Je ne peux pas dire mon nom et d'où je viens, sinon, il pourrait y avoir des espions de mon père dissimuler partout. Il faut que je sois prudent ou, que je trouve une nouvelle identité. Avec mon cache-œil, je pourrais faire semblant que je suis un marin. Oh non, trop compliqué ! »

- Je...je m'appelle Hendrik, énonça à mi-voix Charles.

- Eh bien Hendrik, je te souhaite le bienvenu dans ce village. Si tu as quoique ce soit, n'hésite pas à nous demander, besoins Pitchounette, enivrante. Ici, mon mari Ti-gris et moi, adorons prendre grands soins de nos invités, peu importe si ce sont des humains ou des animaux sauvages. Lorsque tu te sentiras prêt, tu descendras le rencontrer, fini-elle par dire avant de quitter les lieux.


Après avoir pris son déjeuner, Charles et le clown arrivèrent finalement à l'étage du bas. Naturellement, Pitchounette l'accueillait avec un sourire infantilisant, toujours plaqué sur le visage.

- Ah, mon cher garçon, lança Pitchounette qui entrelaça fraternellement Hendrik/Charles dans ses bras. Je vois que tu as ton pantin avec toi. Surtout, n'avait pas honte de te promener avec, puisqu'il doit être symbolique à tes yeux.

Subitement, le prince déchu découvrit sous lui, un castor qui transportait justement son baluchon dans sa gueule qu'il déposa sur la montagne d'objets.

- Et oui, soupira la maitresse de maison. On accueille même les roulettes chez nous ! Celui-ci est le plus jeune et le plus confus, mais il a l'esprit.

Sur ces mots, Pitchounette escorta le jeune homme et son clown devant un atelier qui piqua leur attention. La manufacture présente des étagères, organisée de manière laissée de la place au client, et une sorte de comptoir, mais derrière se trouve ce qu'Hendrik/Charles nommait un "chaos commandé." Des centaines de petites d'inventions à moitié finies s'empilaient sur les rayonnages où s'entassaient à même le sol, et des feuilles gribouillis de notes, tapissaient l'ensemble à la manière d'une couverture.

De l'autre côté de l'entrée, se trouve un espace légèrement dégagé, avec une petite cuisine, une table et un allumé. Les imposantes étagères entre le magasin et le lieu de vie, offrait une intimité suffisante – et une protection, puisque si un intru traversait le magasin, il était bien susceptible de marcher sur un engin explosif.

- Mon mari n'est pas bordélique, mais simplement créatif, éclaircit Pitchounette en étirant un sourire de ses lèvres. Lors de notre première rencontre, il travaillait déjà sur ses inventions qui n'ont jamais été louées. Quoi qu'il en soit, il n'a jamais cessé de baisser les bras pour se valoriser ou émouvoir le monde autour de lui. D'ailleurs, l'une de ses créations les plus burlesques, sont ces grille-pains qui se mettent en furie, révéla-t-elle, en appuyant sur le levier d'un grille-pain, dont une voix rageuse sonna :

« EH VOUS ! GRILLEZ-MOI UN PAIN, AVANT QUE JE ME RÉVOLTE ! AARRGH ! »

Hendrik/Charles et Pitchounette rirent de bon cœur, a donc qu'un pain à l'intérieur de la machine fut projecteur comme un shuriken jusqu'au plafond.

- V'là le résultat que ça donne, ajouta la femme entre ses rires. Selon moi, ce grille-pain mériterait des vacances !

Le village où s'interceptait Hendrik/Charles, était rempli d'animations. Ça bourdonnait d'une vie simple, avec ses joies et ses peines, dans un village en paix. Sur le balcon, le prince distingua un boulanger sortir de son échoppe des galettes de miel et des gingembres aux alléchantes croûtes épaisses. Plus longe, une femme coiffée d'un turban orangé, installait des fromages sur des claies de bois. Sa voisine déployait de richesses étoffes aux teintes vives, hélant le chaland d'une voix forte et joyeuse.

Le tenancier de l'auberge au loin, goûta la cidre frais et doré que lui versait un tonnelier, dont le rire froufroutait dans ses épaisses moustaches grises. Deux paysannes se disputaient au-dessus de leurs paniers de laitues. Un vieux dodelina sur le dos d'un âne tiré par la mariée qui mâchouillait un épi de blé.

Et puis, il y avait la petite bergère. Toujours si folâtre, celle-ci mena son troupeau de moutons partout dans le village, en chantonnant.

- Ce n'est pas une petite bergère comme les autres, s'éleva incessamment la voix de quelqu'un derrière le déclassé. En se retournant, celui-ci découvrit un homme qui semblait avoir le même âge que Pitchounette et qui était accoutré par une chemise bavaroise à carreaux rouges. Bien qu'il porte une moustache prodigieuse à l'Anglaise, Hendrik/Charles remarqua que l'homme avait une balafre de quinze centimètres sur le visage. Le prince tenta de paraitre subtil face à cette cicatrice, mais il fut trop froissé.

- C'est bien normal que tu me devisage de cette façon, mon jeune garçon, apaisa l'individu qui se leva de son banc pour rejoindre le jeune homme. Cette blessure date d'une guerre lointaine que je tente d'oublier, mais bon. Je me présente, je m'appelle Ti-gris. Si j'en croit mon flaire infaillible, tu dois être Hendrik ? S'enquit l'inventeur en serrant la main du jeune homme.

Celui-ci avait une voix douce et grave d'un homme capable d'un grand courage et d'une grande bonté, ce qui captivait le prince déchu. Pour l'instant, Hendrik/Charles observa de nouveau la petite bergère au loin, où son troupeau de moutons tournèrent bigrement autour de celle-ci.

- Sur la surnomme Petite Fleure, déclarant le créateur au jeune homme. C'est elle qui t'a sauvé et ramené ici, alors que tu étais blessé. Malgré son silence, elle est une bergère très enthousiaste et juvénile, a la naïveté rafraichissante. Nous ne savons pas d'où elle vient, mais ma femme et moi l'avons adopté, expliqua l'inventeur. Pour être sincère, tu réponds aller la remercier en personne. Qui sait, peut-être qu'elle parviendra à te dire quelque chose ?

Encaissant une bande d'encouragement dans son dos, Hendrik/Charles se ressaisit pour se mettre en route.

Le damné, marchait avec les épaules un peu voutées d'un jeune homme qui héritait à montrer sa véritable force de caractère, et cela lui apporterait un air de complicité. Mais, cet instant ne dura pas longtemps, puisque le jeune homme sentit son cœur battre à la chamade. Les animations autour de lui, l'empêchait de penser aux paroles qu'il allait dire à la gardeuse de moutons, maintenant rendue dans une écurie à cause de son troupeau.

« Un peu de courage », s'encouragea Hendrik/Charles, tandis que le Petit Clown sur son épaule le réconfortait. « Après tout, je dois tout simplement la remercier ! »

Dans l'écurie, il y avait divers animaux qui reposaient dans le bâtiment, des bêtes assez belles malgré tout. Il y avait surtout des petits poneys de la région, au corps assez robuste, a l'encolure large, aux naseaux forts, mais quelques animaux de race plus couteuse se tenaient dans la box. Avec tout ce remue-ménage, Petite Fleure avait toujours eu la réputation d'être la risée des autres, à cause de sa différence. Pour le moment, ses moutons lui donnaient du fil à retordre en meuglant tapageusement dans le bâtiment, où les cris des autres bêtes s'augmentèrent. Puis, celle-ci jeta une ultime œillade sur le prince-déchu qui se retrouve désormais à ses côtés.

« Je dois rester naturel, » se répéta-il, pendant qu'une poule se dépose sur sa tête. Avalant sa salive, c'est alors que le prince ajouta :

- Mer..mercidem'avoirsauvélavie ! Hum ! Merci... de m'avoir sauvé la vie, Petite Fleure. C'est très gentil, concorda -t-il alors que la poule sur sa tête, avait pondu un œuf. Oh ! J'ai un œuf qui vient de pousser. Un petit rire cristallin s'échappait de la petite bergère, quoique le chaos dans l'écurie persistait.

Puisque Petite Fleure ne parlait beaucoup, elle avait un mini tableau noir en bois accroché à son cou qu'elle utilisait pour parler à Henrik/Charles.

Aimerais-tu aller te balader avec moi ? Que Petite Fleure avait écrit dans son tableau noir.


Dans la lumière particulière qu'offrait les arbres de la forêt, Hendrik/Charles trouva la petite bergère encore plus belle. Elle dégageait une pureté éclatante qui irradiait tout autour d'elle. Il ne peut s'empêcher de la détailler, encore une fois. Ses cheveux d'une couleur châtaine, brillait au soleil, et ses yeux se teintaient d'un peu plus de chaleur à chaque minute qui se déroulait. Mais ce qui le fascinait plus, était le côté étrange et farfelu de la gardeuse de moutons. Elle se promenait de différentes façons sur le sentier et parfois, elle marchait à reculons, de côté avec le sourire qui irradiait sur son visage rêveur. Dans son village, elle était considérée comme "le Fou du Village" à cause de ses bêtises et de son imagination, permettant à Henrik/Charles de se sentir plus à l'aise avec sa nouvelle amie. L'odeur enivrante de l'herbe fraîche coupée, emplissait les narines de Petite Fleure. Ses cheveux épars sur le sol, la jeune fille s'était allongée par terre. En ouvrant ses grands yeux sur le ciel bleu, tacheté de petits nuages blancs, elle sentit les rayons du soleil lui lécher agréablement la peau.

Dans sa robe verte de paysanne, la bergère avait l'impression de se camoufler dans l'herbe, de ne faire plus qu'un avec la nature. Mêlant sa respiration au bruit du vent et aux craquements de brindilles de pins environnants, elle avait une grande conscience du grouillement des fourmis près de ses oreilles, des chants d'oiseaux dans leurs nids. Pendant ce temps, Hendrik/Charles se sentait bien, merveilleusement bien et il détecta la vie autour de lui, l'attirant pour le pousser à le suivre, même si les quelques moutons qui suivaient Petite Fleure tentèrent de manger sa cape. Au loin, un renard jappa dans la forêt. Un autre lui répondu, avant que deux oiseaux traversent l'immensité claire en gazouillant joyeusement. Tout était parfait ! Mais alors que tout cela était une apparence tranquille, Hendrik/Charles et le Petit Clown ne pouvait pas secouer le sentiment que quelque chose allait arriver. L'ancien prince était au courant qu'il y avait habituellement quelque chose qui se cachait derrière les arbres, ou dans l'air. Hendrik/Charles avalait rapidement sa salive, à chaque fois qu'il entendait une brindille claquante ou un animal se précipiter entre les branches, tandis que Petite Fleure se retrouva (autre synonyme) percher sur une branche d'arbre. Reprenant son tableau noir, la petite bergère avait écrit : il entendait une brindille claquante ou un animal se précipiter entre les branches, tandis que Petite Fleure se retrouva (autre synonyme) percher sur une branche d'arbre. Reprenant son tableau noir, la petite bergère avait écrit : il entendait une brindille claquante ou un animal se précipiter entre les branches, tandis que Petite Fleure se retrouva (autre synonyme) percher sur une branche d'arbre. Reprenant son tableau noir, la petite bergère avait écrit :

Viens me rejoindre. La vue est magnifique d'ici.

D'ici là, rien ne semblait trop difficile pour le prince-déchu qui s'était souvent pratiqué à monter dans les arbres, à l'intérieur de ses tableaux magiques. Mais cette fois-ci, c'était le monde réel et l'ancien prince n'était pas prêt à se bénir une seconde fois, dans le but d'impressionner la petite bergère. Mais, avec les compliments du Petit Clown à ses côtés qui se poursuivent par les moutons, celui-ci réussit malgré tout à rejoindre la petite bergère sur la branche d'arbre. Tous les bruits autour se turent dès cet instant, laissant place à un calme attrayant entre le prince et la petite bergère.

- C'est divin, répondu calmement Hendrik/Charles a la jeune fille qui levait le regard vers le ciel. Tu viens souvent ici ?

Oui, que Petite Fleure avait écrit dans son tableau noir. Ça me permet de me détendre et de rester loin de tout le monde. Beaucoup se moquent de moi. Il y a eu une pause, avant que la petite bergère ajoute :

Néanmoins, cela ne m'empêche pas d'être heureux. Lorsque Petite Fleure termina d'écrire, celle-ci esquiva un rire communicatif qui emmena le jeune homme à rigoler timidement à son tour, avant que la branche sous eux se brisent. Heureusement, les moutons les rattrapèrent en se collant tous ensemble pour ancien comme un gros coussin qui amortirent leurs chutes. Aussitôt, Henrik/Charles et Petite Fleure éclatèrent de rire, alors que le troupeau les échappèrent au sol, intensifiant leurs fous rires. Ces heures de plaisirs durèrent longtemps.

Le soleil se couchait. Ses derniers rayons, tout en étant éteints, révélaient des millions de braises dans le ciel, réchauffant le cœur des deux amis dans cette nuit tranquille. De retour à la chaumière, Ti-gris et Pitchounette avaient préparés le repas autour d'une table immense où plusieurs animaux, comme des marmottes et des porcelets étaient maladroitement assis sur les chaises.

- Hé, dis donc, ma couille, et un pied dans le cul ça te plairait ?! S'exclama sarcastiquement Pitchounette a son mari qui lui avait pincer l'une de ses fesses. Un peu de savoir vivre pour Hendrik et Petite Fleure ! L'ancien prince rougissait sans arrêt en écoutant les histoires et les blagues échangées autour de la table par les hôtes de cette demeure. La famille avait une attitude assez ouverte sur n'importe quels sujets, où il n'y avait pas de censure du tout. Ti-gris se tenait sur la table en dansant énergiquement. Alors qu'il faisait un geste sauvage pour illustrer son récit, celui-ci faillit perdre pied et tomba de la table, mais fut sauvé par Pitchounette, qui l'attrapa autour de la taille et tira en arrière, le faisant tourner en rond. La cabane dégageait une atmosphère émouvante pour Hendrik/Charles. Le jeune homme s'y sentait chez lui, à l'abri et il sentait le regard bienveillant de la petite bergère posée sur lui, même si elle prétendait de manger son repas. Après le diner, Ti-Gris et unette ont conduit Hendrik/Charles à sa nouvelle chambre qui se trouve en face de la petite bergère, où celle-ci observe curieusement la scène. Le Petit Clown qui se retrouve sur une étagère, dut s'abstenir de ne pas rire face au prince-déchu, se faisant border au lit comme un enfant par les hôtes de cette demeure. où celle-ci observe curieusement la scène. Le Petit Clown qui se retrouve sur une étagère, dut s'abstenir de ne pas rire face au prince-déchu, se faisant border au lit comme un enfant par les hôtes de cette demeure. où celle-ci observe curieusement la scène. Le Petit Clown qui se retrouve sur une étagère, dut s'abstenir de ne pas rire face au prince-déchu, se faisant border au lit comme un enfant par les hôtes de cette demeure.

- À présent, mon cher Hendrik, ajouta aimablement Pitchounette qui s'assit auprès du jeune homme, recouvert de plusieurs draps. Il est temps de compter les p'tits moutons et de fermer lentement les paupières.

- C'est bon, Chouchoune, je crois qu'il sait quoi faire, lui prévenu drôlement Ti-Gris. Il ne doit pas non plus que tu lui lises des contes pour enfants, surtout que c'est toi qui risque de t'endormir.

- Tu peux bien parler, mon mari. Toi, qui as failli mourir en apprenant à respirer durant que tu roupillais, répliqua Pitchounette en croissant les bras. Et tes ronflements, on en parle ? Peu de temps après, le couple se mirent à rigoler un bon moment, tandis que Hendrik/Charles les observaient avec bonne humeur. Voilà une des raisons principales que plusieurs personnages et d'animaux y vivent, puisque la chaumière a révélé un conte de fée.

De retour au moment présent, Pitchounette déposa un baiser sur le front du jeune homme, avant de prononcer :

- Fais de beaux rêves, mon petit Arnaud. Euh... Hendrik ! S'était reprit la femme en se levant d'un bon, avec un regard qui exprimait son regret d'avoir prononcé ce nom. Peu de temps après, celle-ci quitta prestement la chambre, laissant le jeune homme confus, a lequel que Ti-gris venu auprès de lui.

- Bon allez. Ne fais pas attention à elle, lui conseilla l'inventeur. Sur ceci, mon garçon, bonne nuit.

- Merci, répond à voix basse Hendrik/Charles en se mettant sous la couette, tandis que Ti-gris tapa dans ses mains pour éteindre la lampe à côté de son lit. Une fois qu'il y eut un silence, mais presque dut aux ronflements des quelques animaux dans la chambre, le Petit Clown ajouta:

- Eh bien, ça sera notre première nuit chez des étrangers. Je me demande comment vont les autres aux châteaux ? Vous pensez qu'ils s'ennuient de nous ?

- Je n'en sais rien, soupira Hendrik/Charles en observant le plafond. Pour l'instant, je préfère de ne plus penser à ma vie d'avant. Tu sais qu'il n'y aura plus de retour en arrière.

- Hélas, balbutia le pantin. Si seulement il y aurait un moyen.

- Il ne faut pas perdre espoir. Je sais que c'est difficile, mais on va s'en sortir... toi et moi. Nous sommes chez des gens bien, après tout, déclarait l'ancien prince en remuant les sourcils. De plus, il y a cette bergère qui me fait sentir plus vivant que jamais et...qui n'arrête pas de me faire rougir à chaque fois que je suis en sa présence, révéla-t-il timidement en cachant son visage sous les draps, sous les rires du pantin qui gênait l'ancien prince.

La nuit s'annonçait calme, malgré les nombreux ronflements qui se entendaient dans la douce chaumière. Mais pour le jeune homme, son sommeil était grossier et mouvementé dut à ces cauchemars qu'il faisait. Il se retrouve dans son lit, trempé de sueur et face à ses peurs, où le jeune homme a vu l'armée de son père envahir le village. Malgré ses heures désastreuses, l'ancien prince pensa fortement à sa nouvelle vie de maintenant et aux personnes qui l'entouraient. Et quel village magnifique ! Les gens sont sympas, accueillants. Il y a toujours quelque chose à faire et le village est toujours festif ; on n'est jamais seul, toujours quelqu'un pour bavarder ou pour réaliser ensemble des projets.

Depuis un certain temps, Petite Fleure n'arrivait plus à détacher son regard de l'ancien prince. A chaque fois qu'ils se retrouvèrent ensemble, son cœur battait à la chamade, à tout rompre et elle rougissait, comme si le jeune homme avait un effet spécial sur elle. Elle ne peut pas ce changement brusque en elle, la bergère ne voulait pas en parler à ses parents adoptifs, par de peur de se faire ridiculiser. Henrik/Charles, lui était dans le même état que Petite Fleure. À cause qu'il était timide, celui-ci était tout le temps gêné rien qu'en se rappelant dont la gardeuse de moutons l'observait. Hendrik/Charles n'arrivait à retrouver son courage, il ne fonctionnait pas comment sa bravoure.

Le pauvre prince était désespéré. Ce qui était sûr, c'est qu'il ne se confiera jamais à Ti-gris et Pitchounette, même s'il les appréciait. Cependant, le jeune homme en avait parlé à quelques personnes du village, en particulier à un certain Ricoeur, un cinéaste qui réalisaient des films en noir et blanc à la manière de Charlie Chaplin. Mais, ses conseils ne portaient jamais de fruits, puisque le jeune homme se trouve un peu pervers et ridicule pour lui remonter le moral.