- Reine Marguerite, please m'ouvrir la porte, ordonna commanda Mme, Blondine qui frappa trois petits coups contre la porte de la salle de bain. Je me fiche de vos problèmes intestinaux, mais il serait fort influent que vous me répondiez. Jetant un dernier regard en direction des dames de compagnies au loin qui paraissaient plus anxieuses que celle-ci, en conséquence, la gestionnaire poussa la porte qui s'ouvrit violemment. Sur-le-champ, elle fut choquée lorsqu'elle découvrit que Marguerite n'était nulle part en vue.
Ce qu'elle vu, c'est que les draps et les couvertures avaient été attachés à une longue corde, une extrémité étant définie autour d'un pilier et l'autre suspendue à la fenêtre. Mme, Blondine se précipita à la fenêtre, et elle s'y attente, l'autre bout de la corde improvisée réussissant le sol en dessous. Dehors, le ciel était recouvert par des couleurs bleu et violet.
- Oh purée ! S'exclama Mme, Blondine. D'une manière inopinée, la vigoureuse sirène d'alerte de Takicardie éclatait, dramatique et interrompu.
Dans le poste de contrôle, la Police se querellèrent sur le mauvais sort tombé à Takicardie, à présent rendu en dessus dessous par le peuple. Chacun dans la salle tentèrent de se trouver quelqu'un à blâmer.
- Si sa Majesté découvre la vérité, nous allons être...
- Foutu, compléta soudainement le roi Charles qui avait enclenché la trappe en dessous du gardien de paix. Une fois que le silence se fit entendre, le tyran s'avança plus près des hommes qui avalèrent tous leur salive.
Puis, son regard se pencha sur les écrans abondants au mur qui propagèrent les vidéos de surveillances de la cité.
- Hehehe, ironisa convulsivement un homme. Ne vous en fait point, mon seigneur, ils seront vite rattrapés. La personne responsable... Eh bien... Hehehe... C'est... C'est...
- MARGUERITE !? Brailla à plein poumon le roi Charles, en repoussant rudement la Police qui lui bloquait le chemin. Mais... mais que fait-t-elle là ?!
Dans la première vidéo, l'oppresseur constata que l'ancienne bergère, avait libéré Mr, Durant et sa famille, tout en se battant contre le shérif Stanislas avec un manche à balai en bois. Face à cette attaque, le marshal se fit mettre KO par la reine Marguerite qui lui assena un gros coup sur la tête.
- Quelle femme ! Hum... j'veux dire, quelle infamie ! S'exclama le roi Charles.
La deuxième vidéo, exhibait les prisonniers qui s'indignaient contre les statues à l'image du roi Charles dans le musée et un peu partout dans la cité, pendant que Marguerite levait son poing dans les airs. Derechef, la jeune femme mit à terre le shérif Stanislas qui essayait encore de l'arrêter.
- Argh ! J'en ai assez vu ! Maugréa le roi Charles en éteignant tous les écrans aux murs. STANISLAS ! Puis, une voix émergea :
- Je suis là, bafouilla dès lors le shérif en sortant de l'armoire à fusil. L'air renfrogné et irradiant de colère, le roi Charles attrapa violement l'oreille du shérif.
- Aïe ! Ouille ! Starfoullah ! S'égosilla péniblement le shérif Stanislas qui serrait les dents.
- OÚ EST-ELLE ?! Demanda avec acharnement le dicteur en secouant l'homme.
- Je... je n'ai pas eu d'autre choix que de laisser partir. Puis, le roi Charles gifla le shérif au visage.
- Aïe ! Celle-là, je l'ai bien mérité. Sur ce, une deuxième baffe s'abattit sur le visage de l'homme. Ça aussi ! Écoutez, a l'heure actuelle, la petite reine et les autres détenus doivent déjà être rendu très loin de la cité et... et... je crains de vouloir vous mécontenter, mais je crois que les occupants de la ville basse se sont eux-aussi échappés, rapporta l'homme qui s'évanouit dès que le tyran s'apprêtait à le frapper pour la troisième fois.
Tout à coup, le point de contrôle fut imprégner par l'épouvantable rogne du roi Charles, où ce dernier lâcha un gigantesque « QUOI ?!» en faisant frisonner les autres hommes dans la pièce.
- La guerre est annoncée, déclarant le roi Charles en sortant dehors, alors que les policiers le suivirent. Police ! Déployer vos hommes, prescrit-il en lançant un regard vers le paysage. A nous deux, Marguerite.
Le trajet à traverser la vallée était étrangement silencieux, l'échelle pure des murs et des statues rendaient sombre même le plus léger des cœurs. Il y avait peu de peur quand Marguerite se précipita à travers la porte, quittant la vallée – mais c'était surtout une exaltation étrange et le battement de cœur persistant, au rythme de la vitesse du vent et du bruit sourd. Marguerite n'avait pas besoin de se battre pour l'excitation. Tout ce dont elle avait besoin, était de courir avec les autres dans la nature – et peut-être de ne plus se retourner en arrière.
Et encore une fois, elle le sentait. Marguerite tremblait en se laissant avec la passion de la délivrance. Tout était le reflet d'un choix qu'elle avait fait, dans le but de voir les résultats différents, mais aussi pour ses ramifications du passé. En compagnie de Rookie, elle dirigea ses nouveaux compagnons dans cette obscurité de la nuit et inconnu. Trouver une issue serait plus facile à dire qu'à faire, pensa-t-elle, car sa vision ne s'était pas encore adaptée, malgré l'éclairage de la lune. Marguerite plissa les yeux pour essayer de voir le chemin à travers de la forêt qui ne semblait jamais finir, a lequel les arbres semblaient trop proches. D'ailleurs, tout paraissait tellement plus morose.
Peu après, ils arrêtèrent leurs pas, face à une zone désertique, dont plusieurs ruines se sont signalées sur place
- Si je me souviens bien, à quelques pas d'ici, il y a une zone démilitarisée, truffé de mines et bordés de barbelés, jusqu'à un endroit encadré de miradors, éclaircit Mr, Durant à Marguerite. Nous n'allons pas nous en sortir, ma reine.
D'ailleurs, j'me demande si ça n'aurait pas été plus juste de rester en prison, afin d'économiser le pire.
- Pas question de capituler, lança Marguerite en se postant sur un rocher. Écoutez-moi ! Sur un assez dormi ; on se lève à présent. L'histoire peut être racontée... et les ainés pourraient le dire... mais personne ne vit pour toujours. Alors, préférez-vous descendre dans l'histoire ou devenir une légende ? Vous choisissez de décider. Mais, n'oubliez pas que ceux qui ont combattu pour leur liberté, ne tiendront jamais l'honneur et la gloire dans leurs noms à travers le temps, comme ceux d'avant... une question vous sera posée ; serez-vous comme le reste, ou allez-vous créer votre propre chemin pour laisser la chance aux autres de vous suivre et de savoir ce que vous avez fait pour sauver Takicardie. Alors, chers compagnons, enchaina émotionnellement Marguerite. Peu importe ce qui arrive, me suivrez-vous jusqu'à la fin ? Puis,
- Ensemble et pour toujours ! Un vaste concert d'acclamations salua la harangue de la reine, accompagné par le long bramement Rookie. La foi de tout le monde gagna du terrain, bien qu'ils eussent consciences de leurs voyages imprudents. Et comme tous ceux et celles qui avaient réussi à s'échapper avant eux, ils devraient commencer par le plus difficile : traverser le désert. On dit que seuls les plus fous sont prêts à tous pour leur liberté.
La nuit recouvrait déjà la voûte céleste au-dessus des décombres, où Marguerite et les autres compagnons décidèrent de s'installer pour la nuit. Une impression de fierté passa à travers le cœur de l'ancienne bergère qui se sentait forte et fière de ses actions, par surcroit choquée. Elle regardait le ciel étoilé, comme pour remercier une étoile qu'il l'aurait guidée. De cette hauteur de la tour, la jeune femme pouvait encore voir les lumières qui éblouissait plus que jamais la ville de Takicardie.
- Regarde-moi cette cité, recrue. Il ya quelques heures, on y était et maintenant, nous voilà ici, élucida Marguerite en frottant la tête du chien. Je n'imagine pas la tête que ce tyran a dut faire lorsqu'il a constaté de quoi j'étais capable. J'en suis convaincu qu'ils ont tous eu la frousse, ricanait-elle avec Rookie.
- Voir une femme se révolter, leur a cloué le bec, ajouta soudainement Mr, Durant qui arriva à ses côtés. N'empêche, ce terrible roi risque de provoquer de lourds dommages, rien que pour nous trouver.
- Qu'il essaie pour voir. Rendu où je suis, absolument rien ne me fait plus peur. Puis, Mr, Durant provoqua un petit rire amusé enjôleur qui faisait réagir l'ancienne bergère.
- Qu'il y a-t-il de si marrant ? Demande avec amusement Marguerite.
- Oh vous savez, j'ai toujours eu un faible pour les femmes fortes. Non pour combler la mesure, mais si le monde était gouverné par des femmes comme vous, il n'y aurait pas moins de guerre. Tout de suite, Marguerite se tourna vers l'homme en levant cocassement un sourcil.
- Je crois que vous avez besoin de repos, livra Marguerite, le sourire aux lèvres. Nous devons être en forme pour la longue route qui nous assiste pour demain, plus que tout lorsqu'on franchira l'autre territoire.
- Je veux bien votre constance, mais vous comptez réellement vous aventurer jusqu'à là-bas ? Demanda le marchand.
- Quelque chose m'a choisi dit que cette zone n'est pas si périlleuse qu'on l'pense, déclarant Marguerite. Je fais moi-même mon enquête sur ce territoire... ce soir même.
- Si je vous ne connaitrez pas, je dirais que vous êtes dingue. Mais puisque c'est vous, j'me dis que vous allez vous montrez prudente, énonça le marchand. Sauf, vous n'irez pas là les mains vides. Un p'tit instant ! Soudain, M. Durant afflua jusqu'à son baluchon qui reposait tout près du camp et, sortit un talkie-walkie et des jumelles.
- Tenez, pour qu'on se tienne en contact, a répondu le marchand en refilant les objets à l'ancienne bergère. S'il vous arrive quoique ce soit, je ferais tout mon possible pour vous porter secours, même si ma vie en dépend.
- C'est gentil ! Mais ne vous faites pas de soucis, Rookie sera avec moi pour m'guider. Merci de croire en moi, répondu par la suite Marguerite en serrant le marchand dans ses bras. C'est ainsi qu'après ce moment d'encouragement, que Marguerite et Rookie se dissipèrent vers les profondeurs de la nuit.
La lune était presque pleine et aucun nuage ne menaçait de masquer la lumière. Nos deux aventuriers y voyaient donc suffisamment clair pour continuer à avancer, nonobstant que la température avait baissé.
Peu de temps après, ils virent des lueurs au loin. Marguerite et Rookie ont été frappés par un brusque changement de paysage ; les plaines désertiques et arides firent soudainement place à une zone cultivée et irrigués, comprenant des palmiers et des dattiers, des arbres fruitiers comme des orangers, des bananes et même des pommiers. Pour les deux voyageurs, une telle abondante de vie au milieu du désert était tout à fait époustouflante.
Tout à coup, Marguerite et Rookie aperçurent finalement ce qu'ils cherchaient en vain : la zone démilitarisée. La façade de ce camp, était illimité et clôturé par un mur en briques qui s'étendait à plusieurs kilomètres à la ronde. Tandis que sur la droite se trouva une tour de contrôle, sur la gauche, il y avait plusieurs projecteurs qui illuminaient le devant de l'entrée.
Talkie-walkie Saisissant son, Marguerite appui sur le bouton et prononça :
- Monsieur Durant, vous me recevez ? D'un seul coup, le talkie-walkie grésilla, avant que la voix du marchand éclore :
- Oui, je vous reçois parfaitement. Alors, vous êtes ?
- Affirmatif ! C'est si immense, souffla la jeune femme en observant dans ses jumelles. J'me demande déjà quels genres de monde se trouve à l'intérieur.
- Probablement des soldats redoutables qui n'attendent guère à rigoler, pensa le marchand, où sa voix tremblota. Écoutez, ma reine. Je vous aviserais de stopper votre enquête et de revenir parmi nous ; vous risquez de vous mettre en danger.
Mais trop tard, car la petite bergère et le chien se resquillèrent comme des serpents sur le chemin qui menait jusqu'au-devant de l'entrée, tout en se cachant derrière un rocher.
- Je me suis approché, signala Marguerite dans son talkie-walkie. Dans la radio, on pouvait entendre le commerçant se lamenter, puis il poursuivit :
- Vous voyez quelque chose ?
- Attendez, conseilla la bergère en analysant rigoureusement les environs, à l'aide de ses jumelles. C'est curieux, reprit Marguerite, suite à son enquête. Je ne vois personne qui guette sur les tours et, je n'attends pas le moindre bruit. Selon moi, la zone est déserte.
- Je ne pense pas, répliqua Monsieur Durant. C'est sûrement une ruse pour attraper.
Comme sa curiosité était sa célébrité, Marguerite n'attendit pas si longtemps pour ce décidé. Classant ses affaires dans son aumônière, c'est alors que la jeune femme et son chien se hâtèrent devant le portail en fer forgé qui, par un curieux hasard, s'ouvrit dès que Marguerite appuie dessus.
Une fois de l'autre côté, Marguerite Rookie a été époustouflante par l'énormité de la base où se trouvent des bâtiments industriels, des antennes de radars et principalement des biplans de tous genres. Comme que Marguerite en prenait acte, ces machines volantes étaient conçues pour les combats aériens et, elles possédaient tous un emblème mystérieux.
Aussitôt, la jeune femme gravit son talkie-walkie qui crépitait dans son escarcelle, attendu que Mr, Durant incita de la rejoindre.
- Allô, Monsieur Durant ! C'est bon, je suis toujours en vie.
- Dieu merci, haleta avec relâchement le marchand. J'ai failli avoir une crise cardiaque ! Alors ça y est, vous êtes à l'intérieur ?
- Tout ça, les doigts dans le nez, sécurisa Marguerite en se promenant sur les lieux. Vous devez venir me rejoindre, désormais que vous avez la preuve.
- J'y pensais justement, dévoila à mi-voix le marchand. Ici, on n'arrête pas d'entendre des sons étranges parvenir de partout et qui semblent se rapprocher de notre camp. Oh mince... Ce n'est pas vrai ! Non, non ! Ils nous ont...
Sans crier gare, c'est alors que Marguerite entendit des bruits de mitraillette et des cris atroces qui perfora son tympan lorsqu'elle porta le walkie-talkie a son oreille. Puis, la jeune femme ouïr un autre crépitement et se rendit bientôt compte que quelqu'un d'autre avait pris possession du walkie-talkie de Mr, Durant. Le cœur de Marguerite commença à battre à la hâte. Bien trop pour que ça ne la fasse pas paniquer plus encore et, son corps palpitait de tout son être lorsqu'une voix se révéla dans le walkie-talkie. Vous savez qui ?
- Alors franchement, je n'aurais jamais pensé que vous iriez si loin, Marguerite, déclara froidement le roi Charles. Toutefois, votre impudence a mis en péril ceux et celles qui vous ont suivis dans votre quête pour lutter contre mon règne.
Marguerite tenue le talkie-walkie dans sa main si fermement, qu'elle avait l'impression qu'elle allait le briser. Pourtant, elle parvint à énoncé :
- Roi Charles, personnage sombre et malheureux. Qu'avez-vous fait à Mr, Durant et aux autres ?
- Rassurez-vous, nous les avons seulement obtenus. J'ai trop horreur de la violence pour les abattre, dauba scrupuleusement le dictateur. A présent, please m'écouter, car il se peut que je change d'avis sur leurs sortes qui se trouvent entre vos mains. Obéissez ou sinon !
- Sinon quoi ? Rapporta agressive Marguerite. Je ne crains plus vos menaces ! Il ya une choisie très importante que vous devez savoir : dans chaque femme, dort un ange, une petite bergère et un démon. Celle que vous avez réveillez, sera celle que vous aurez.
Un silence oppressant envahit l'atmosphère, où personne n'osait dire un mot. Seul le souffle à coup de Marguerite pouvait briser ce moment. Le roi Charles prononce :
- Qu'avez-vous cru en vous engageant dans ce désert, Marguerite ? Il n'y a aucune issue en dehors de mon royaume et encore moins de protection pour ces pauvres gens. Croyez-le ou non, mais le ramoneur et même l'oiseau ont décidé de rester dans la ville basse, plutôt que de vous suivre. C'est étonnant, n'est-ce pas ? Si j'étais vous, je crois fort bien que je me rendrais...
La colère de la jeune femme était si intense, qu'elle finit par flanquer le talkie-walkie qui se brisa au sol. Regagnant ses esprits, elle se vira finalement sur Rookie qui portait un casque de pilote sur la tête. Puis, son regard reposa sur les avions de guerre, dont une idée lui vint à l'esprit.
Un léger sourire trahissait son inquiétude. Étais-ce la lumière au bout du tunnel qu'elle espérait tant. Son nouveau plan lui semble inattendu qu'insolite. Aussi fou que la situation la laissât désirer. Néanmoins, ce n'était pas sa première aventure, loin de là. Plus d'une fois, ce fut ses plans les plus dingues et particulièrement sa curiosité qui l'avait sauvé des situations les plus extrêmes. Constatant la gravité de la condition, elle révéla à son chien :
- Rookie, méthode-nous en route. Nous avons un roi à effrayer.
La Police avait réussi à attraper les derniers fuyards qui occupaient le campement de Marguerite, durant que le roi Charles se trouve assiéger douillettement dans son palanquin. Trop préoccupant par son confort, le tyran ne se doutait peu que quelque chose d'inopiné allait se produire. Plusieurs instants après, un puissant bruit de moteur vint interrompre la scène, ce qui obligea le despote à lever la tête vers le ciel. C'était un son lourd et profond, qui inspirait une accélération et qui se rapprochait de plus en plus près du camp.
Alors que tous les regards se dressèrent vers le ciel, un biplan surgit pour foncer tout droit sur l'ennemi. C'était justement Marguerite et, elle avait pleinement confiance en elle, malgré sa maladresse.
Dans un réflexe soudain et avant que l'avion ne parte dans tous les sens, l'ancienne petite bergère ouvra le feu sur les chars d'assauts qui explosèrent, où les soldats eurent juste le temps de se sauver. Les yeux écarquillés, Marguerite nota la puissance de son armement ; ses tirs avaient peut-être fait des dommages, mais cela avait permis de libérer Mr, Durant et les autres esclaves.
Guidé par Marguerite, ceux-ci parvinrent à conquérir la base militaire à laquelle Mr, Durant et sa famille s'assurèrent que tout le monde y entre.
Pendant ce temps, Marguerite parvint à engager un ballet aérien contre l'ennemi. Elle a réussi à virer sur l'aile droite et décrivit une boucle serrée pour la frontière, par le flanc des cibles, tout en garantissant à ne tuer personne. Son but, was only de terroriser le roi Charles.
- PARTEZ ET LAISSEZ-NOUS EN PAIX ! Gueula la jeune femme qui tira ; les balles fusèrent autour d'un despote qui ne supportait plus voir les dégâts qu'avait de Marguerite.
L'avion voguant dans sa direction, le roi Charles prit ses jambes à son cou. Son cœur battait la chamade, l'adrénaline était à son comble et il échappait à la petite reine, désormais à ses trousses. Affolé et humilié, l'homme cavala aussi adroitement que possible, car l'avion de guerre se retrouve désormais à quelques mètres de ce dernier. Même trop près !
Se plaquant au sol, le roi Charles réussi à épargner le biplan qui passe par-dessus lui, où Marguerite redressa son avion au dernier moment pour frôler la cime des arbres.
L'appareil traverse majestueusement le ciel avec une facilité, avançant tranquillement, suivant sa trajectoire. Le biplan tourna à la vitesse que Marguerite approfondissait le vent. Cependant, la météo était agressive ; un gros orage se préparait. La pression atmosphérique lui broya les tympans, mais elle arrivait d'y échapper belle lorsqu'un éclair électrocuta l'air, tanguant dangereusement l'avion de guerre.
Bien que tout semblait s'arrangeur pour le meilleur, c'est alors qu'un éclair jaillit du ciel et foudroya de plein fouet l'avion de Marguerite. Tout autour, l'horrible tempête tranchait les cieux et rendait l'envol du biplan encore plus complexe.
- Euh oh ! Rookie, sur un problème ! Ameuta Marguerite, en lançant un regard affolant envers le chien qui se nicha dans son siège. Accroche-toi ! L'air glacé entrait par la verrière brisée. Marguerite sentait ses forces se déchirer. Elle avait peur... si elle pouvait tenir assez longtemps pour atterrir en toute sécurité, mais cela semblait trop impossible. La jeune femme ferme les yeux et pensa à tous les gens qu'elle aimait.
Tout devenait irréel et incohérent. Marguerite perçut dans sa tête une sorte d'engourdissement et elle pensa que tout était fini... puis par un réflexe inné, elle se raccrocha à un dernier espoir, une tendresse et elle murmura un mot... inaudible. Mais, elle s'enfonça dans les ténèbres.
Dans ce moment de terreur, les deux camps virent le biplan en fumé qui vint par s'écraser dans la forêt lointaine. Puis, ce fut le silence total.
