(Retour dans le passé)
Petite Fleure courut le plus rapidement possible, comme jamais auparavant, mue par une poussée d'adrénaline, pour échapper au danger. Mais un éclair zébra le ciel. Le tonnerre gronda, tandis qu'au milieu d'un gros nuage sombre, jaillit une forme montreuse qui émit un son terriblement aigu, assez pour donner la migraine a la petite bergère.
Elle savait qu'elle devait s'enfuir. Dans une poursuite tumultueuse, décontenancée, la gardeuse de mouton filait à toute allure dans le paysage dévasté par les soldats qui ravagèrent son village.
« Sauve-toi, vite ! » Lui criait sa conscience. D'un pas rapide, avant qu'elle soit piéger par les gardes, Petite Fleure courait loin des catastrophes qui l'entouraient, de la mort et des pertes qui s'étaient accumulés. Mais elle ne pouvait s'empêcher de regarder la scène catastrophique qui se propageait de partout, ainsi que les paysages qui s'enflammaient au gré des hurlements de terreur cacophonique. Dans cette défaite, celle-ci dut se laisser emmener par les hommes, au moment même où un cri perçant retentit :
- Petite Fleure ! Avait hurlé la voix de celui d'un jeune homme a quelques parts, mais silencieusement comme la mort aux oreilles de Petite Fleure.
Laissez-moi vous dire quelque chose : Personne ne pouvait la sauver de ce monde pessimiste et accablant, horrible et cruel, sans pitié pour les innocents comme les coupables. Voici comment le monde avait été construit, c'était le monde dans lequel Petite Fleure devait actuellement vivre.
Désormais, la petite bergère se sentait faible, elle n'avait aucune chance de s'en sortir de ce monde et de ce malheur, sans place à un futur propice, a la paix et au changement.
Une odeur de sueur et de peur pénétrait les poumons de Petite Fleure dans sa cellule, la forçant à tousser bruyamment. Elle était toujours revêtue de ses habits de bergère, mais trempé de sueur qui lui collait à la peau, le visage rougi, les paupières gonflées à cause des larmes, tandis que ses yeux furent révulsés.
Sa bouche ouverte où ne s'échappait que de terribles plaintes horrifiants, tremblant et gigotant nerveusement comme une folle.
C'est comme ça, que le prince Charles la retrouva lorsqu'il réussit à entrer au donjon, après s'être battu vaillamment contre les gardes.
- Il est là, s'enthousiasma Pitchounette.
- Qui est là ? S'enquit Ricoeur, trop préoccupé à réparer sa caméra.
- Bah… Quelle question, Marraine la bonne fée, bien-sûr ! S'exclama la femme
- Et cette bonne fée, c'est moi, révéla railleusement Hendrik/Charles, en sortant son trousseau de clés pour ouvrir les portes des cellules. D'ailleurs ça tombe bien, il est minuit et vos vœux seront exaucés.
- Comment as-tu réussi à t'échapper, mon garçon ? Demanda Ti-gris qui était le prochain à être relâché. Ils étaient plusieurs pour massacrer notre village qui flambait sinistrement et dans l'indifférence la plus totale. Nous n'avions aucune chance !
- Disons que… que j'ai trouvé un moyen, même si je vais devoir en payer le prix. Fort heureusement, nous revoila réunis pour de bon, dicta Hendrik/Charles en effleura la joue de Petite Fleure, après l'avoir délivrée.
Quelques minutes après, un tremblement colossal ébranla les lieux, s'ensuivi par le frémissement des éclairs de l'extérieur qui s'associait aux cris d'un monstre. Tous les regards se tournèrent sur Hendrik-Charles qui ajouta :
- Nous devons partir vite ! Dehors, il n'y aura pas seulement que les gardes qui tenteront de nous poursuives, avisa le prince, la panique qui lui transpirait au travers.
Une fois à l'extérieur, tous les survivants se tenaient sur les remparts, contemplant le ciel qui était orange et strié de pourpre, rouge et or. Dès lors, une forme étrange jaillissait des nuages étincelants qui était loin d'être magnifique, puisqu'une énorme boule de feu vint par s'abattre sur une tour. La panique éclata, suivie d'une pluie de boules de feu s'échouant dans la ville.
- Fuyons ! Hurlait le prince, en s'assurant de maintenir la main de sa petite bergère. Nous devons nous rendre dans l'une des tours ; il y a un passage secret.
Pendant ce temps, la forme difforme descendit du ciel, sa force le bombardait vers la ville en flamme. Le vent, excluant sa force, balaya la fumée et la cendre, laissant le ciel dégagé pour son entrée vigoureuse. Les flèches des soldats, commencèrent à déferler sur la chose, mais sans succès ! En revanche, la créature incinéra plusieurs bâtiments dans un panache de flammes, où des cris paniqués et des serments marmonnés pouvaient être entendus sur les décombres. L'ombre se tourna vers l'est, jetant son ombre sur le grand palais au centre, avec ses grandes colonnes et ses archers qui se dressaient comme un phare de beauté au centre des édifices gouvernementaux. La bête n'avait pas encore détruit le palais, mais il avait apprécié la bonne architecture.
La tête du prince Charles, tournait, fatigué par le manège macabre qui se tenait devant ses yeux : les immeubles qui brulaient, les corps qui gisaient sur le sol, en authentifiant que la plupart des villageois qu'il avait essayé de sauver, était parmi les victimes.
Hendrik/Charles entrainait en panique les prisonniers, en pleins crises d'horreur, jusque dans un bâtiment, dont lui et Ti-gris refermèrent les deux géantes porte de bronze.
- Il n'y a pas de temps à perdre ! prévint le prince. Suivez-moi !
C'est alors qu'Hendrik/Charles se précipita vers un levier qu'il déplaça vers la gauche, de sorte que la bibliothèque se déplaça à tire-d'aile vers celui-ci et, laissa place à un passage sombre et humide. Devant une secousse soudaine causée par les coups violentes sur les portes, les rescapés se bousculèrent pour s'échapper, excepté Hendrik/Charles, qui, au lieu de sauver sa peau, décida de demeurer sur place.
- Hendrik, que fais-tu ?! Lança Pitchounette, convulsive. Tu dois venir avec nous !
- Non ! C'est moi qu'ils veulent, déclarait le prince en avivant la manette pour que le mur se ferme. Ça été un honneur de vous connaitre, surtout toi, Petite Fleur. Je ne t'oublierais jamais, finit-t-il par souligné, en s'efforçant de lui toucher la main.
Trop tard, les deux portes de bronze cédèrent sous le coup d'une explosion à l'extérieur et livrèrent le passage aux soldats qui chargèrent sur le prince, près a livré combat.
Charles eut un élan de courage et sauta sur le premier assaillant, avec un hurlement de rage. Mais, celui-ci fut envoyer contre un mur, où sa tête lui tournait et ses oreilles sifflaient. Le prince Charles était au sol, incapable de se relever et d'épargner les coups violents.
Criant de douleur, Charles toussa et tentait de chercher de l'air. Mais a chaque toussotement, une rasade de sang sortait de sa bouche et, une série d'image subliminales apparaissaient à une vitesse épileptique devant lui, le valdinguant entre plusieurs scènes, plusieurs éléments qui le faisait mal, littéralement.
Sans crier gare, une masse noire se déchaînait dans la salle qui trembla dès que la force fut déployée. C'est alors que le sol et les murs, se mirent tout à coup à trembler et le ciel à gronder. Puis, toutes les vitres explosèrent, répandant alors des bouts de verres un peu partout, alors que la forme effroyable qui lyncha la cité, balaya tous les hommes sur son passage. N'en déplaise à ses yeux embrouillés de larmes, ses poumons qui crachaient son sang et son corps en douleur, Charles pouvait toujours entendre les cris sanglants autour de lui. Ça y est, tout était finit.
« Qu'ais-je fais ? » s'enquit Charles. Des tremblements parcoururent son corps qui gémit plaintivement, submergé par des douleurs atroces. Il chancela, manquant de peu de s'écrouler au sol, pendant que sa respiration se fit rude et qu'il toussa durement.
- Père, où êtes-vous ? Proféra-t-il maigrement. Le prince déchu sentit un autre spasme le parcourir, puis sa vision se troubla lorsqu'il marcha sans connaitre son chemin.
Cependant, il montait les marches et débouchait dans un couloir silencieux. C'était justement l'étage qui appartenait à son père. Les bruits de combats lointains lui parvenaient mais, étouffé par la pierre et le bois, ils semblaient menaçants.
Tout le couloir remua. Dans les tableaux, les personnages hurlèrent et prirent la fuite en disparaissant. Des éclats de pierre volèrent sur Charles qui leva ses bras au-dessus de sa tête pour se protéger. L'un des projectiles heurta son poignet. La douleur, comme une piqure brulante, envahit sa main, lui arrachant un gémissement. Au loin, une porte était entrouverte à laquelle des voix pouvaient se faire entendre.
Intrépide, le jeune homme fonça jusque dans l'autre pièce avec le peu d'énergie qu'il lui restait, alors qu'un je-ne-sais-quoi matraqua l'arrière de sa tête.
Le silence domina dans la chambre, tandis que Charles reprit conscience. La chambre du roi était embrasée par une multitude de chandelles qui, avec leurs flammes dansantes, lui donnait un aspect fantomatique, conjurant les ombres des prêtes et des gardes sur les murs.
Bien que les rideaux du lit baldaquin fut fermé, Charles pouvait sitôt pressentir que c'était son père qui y était allongé.
Avant que le prince ne puisse conclure avec ce dernier, c'est alors qu'un garde le tira si sèchement par la gorge, qu'il se tenait sur la pointe des pieds, seulement maintenu debout par la poigne du soldat.
- Comment oses-tu t'opposer contre moi, siffla le roi, la voix éraillée. Pour le prince, respirer devenait éprouvant. La pression sur sa gorge comprima entièrement sa trachée. Maintenant, il ne pouvait plus respirer du tout. Le prince Charles se contraint à ne pas paniquer, mais il ne put réprimer le réflexe de lever les mains et de tirer faiblement sur les bras de l'homme qui le bloquait. La milice ne sembla pas remarquer la situation délicate de Charles, tout n'était pas perdu dans sa rage.
- Pourquoi ne pouvez pas m'acceptez tel quel ?! Les poumons de Charles réclamaient de l'air. Son corps se convulsait à présent, et il dut recourir a tout sa maitrise de soi pour ne pas se mettre à gesticuler bêtement. Le garde le souleva complétement et amena son visage plus près encore, ne brisant jamais le contact visuel. Charles se demanda s'il n'allait pas vraiment le tuer.
Ensuite, le roi ordonna de relâcher le prince qui heurta le sol. Charles haleta et toussa désespérément à la recherche d'air. Il sentait sa gorge se broyée et s'irrité. Le monde tournoyait devant ses yeux.
La gorge de Charles s'était finalement calmée un peu et de l'air frais ruisselait dans ses poumons, mais il ne s'embêta même pas à essayer de s'assoir. Il se sentait étourdi et malade, le monde était un tourbillon de couleurs floues. Il tenta de reprendre ce que disait son père, mais il ne parvenait pas à se focaliser sur autre chose que sur le battement bruyant de son cœur a ses oreilles. Tout comme son père, il sentait lui aussi sa fin approcher.
- Pauvre fou, n'as-tu pas idée du sort que tu nous as jetés ! Ne te demande pas pourquoi que je refuse de t'accepter, ragea le souverain. Avoir su sitôt, je me serais arrangé pour que tu ne viennes JAMAIS au monde.
La chambre se remplit de rires et de frivolités. Charles avait honte pour ce qu'il lui était arrivé, alors qu'il serrait ses poings. La colère déformait hideusement ses traits habituellement envoutants, devant les propos de son père qui ne connaissait pas de limite.
- Puisque cela à durer trop longtemps, je ne vois plus l'intérêt que tu existes. Tuez-le, commanda impassiblement le roi a ses gardes, acquiesçants illico.
- Mais mon seigneur, c'est votre fils ! Contesta l'un des prêtes. Lorsque vous allez quitter ce monde, qui prendra votre place ! Mais le suzerain persista silencieux, dans le dessein d'être témoins du trépas de Charles, qui remarquait toutes les armes contre-braquées sur lui.
Alors qu'il pressenti sa fin approché, Charles eut le temps de pencher son regard envers un nuage, dont la forme paraissait extrêmement alarmant. Et alors qu'il agrandit son champ de vision pour mieux voir, malgré son strabisme, un éclair zébra la chambre du roi et la "Bête" ressurgit pour répéter son carnage.
Peu de temps après, un brouillard gris apparu et ce fut le silence total dans la toute la pièce, dont l'odeur pestilentiel des cadavres brulés qui parsemaient le sol, encombrât la chambre.
En ouvrant les paupières, pas un son n'émanait des lèvres de Charles. Et pourtant, la peur lui nouait le ventre a l'idée que tout ceci était entièrement de sa faute. Il était incapable de se concentrer d'appeler le Petit Clown et ses amies des tableaux, puisque tout ses cris se bloquaient dans sa gorge.
Soudain, le rire du roi évoqua Charles de ses pensées cauchemardesques, et écouta son père dire :
- Quelle folie ! N'avais-tu pas encore engendré la vérité de ce monde ? Il y a simplement… la vérité. La vérité c'est que les gens meurent. La vérité est que les meurtres sont monnaie courante. La vérité est que le monde est écœurant. C'est la vérité ! Alors, même si je crève, les idées ne mourront jamais. Tu aurais dû regarder dans la réalisation, alors que le monde reste pourri, où l'on perd tout foi et espoir. Requiesca in pace, sale chien.
- Pitié, taisez-vous ! Adjura férocement Charles. D'un geste sec, Charles ouvrit les rideaux du lit baldaquin et son visage pâlit affreusement. Son père était étendu dans son lit de mort, où sa chemise de nuit était tachée de sang, à cause de son hémoptysie. Ce dernier semblait hors de lui, et le prince en connaissait la raison, sachant qu'il était censé de mourir avec les autres.
- Pourquoi tant de haine contre moi ! Durant toutes ses années, vous m'avez faites enfermer dans ma tour, m'empêchant de voir le monde extérieur et de ses beautés, proclama Charles, acariâtre. Que vous ai-je fais !? Le marquis lança un sourire narquois a son fils, avant qu'il recrache du sang dans son mouchoir. Sur ce, le futur héritier du trône lui saisit le collet, d'une main ferme. Celui-ci grommela :
- Vous m'avez faites souffrir ainsi, puisque je suis différent ! C'est mon strabisme qui vous gêne n'est-ce pas ? Le souverain lui adressa un petit sourire moqueur, avant de lui murmurer :
- Tu ne vois pas que c'est la fin, fils ? Celui-ci se contenta de regarder son successeur avec insolence. Le peu de patience de Charles disparut et il lâcha son père qui ne broncha pas. Il souriait même ! C'était une grande satisfaction pour le roi de le voir ainsi.
- Mr, Merveilleux… où êtes-vous ?! Brailla désespérément le prince Charles. N'est-ce pas trop demander d'être heureux dans ce bas monde ! Oh, ma petite bergère, Mr, et Mme Ti-gris…. Pour une fois que je pouvais recevoir l'amour que je n'ai jamais pu avoir, en raison de cette putain d'enfance ruiné !
Les battements de cœur de Charles s'accélèrent et tout a coup, des images apparurent dans son esprit. Il y avait des cris, des bruits comme des détonations, du sang et sa petite bergère qui gémissait au sol. Charles posa une main sur sa poitrine, la respiration haletante.
- Oublies-les, Charles, sollicita le roi. Tu penses sincèrement que tous ses gens que tu aimes, penseront à toi, dès que tu "deviendra" roi ? Ils se moqueront de toi… et tu l'sais !
- NOOON ! La rage submergea tant Charles a ce raisonnement, qu'il se vengea en arrachant brutalement les rideaux qui descendait en drapé du lit baldaquin. Et comme cela ne suffisait pas à calmer sa colère croissante, Charles ne tarda pas à renverser tables et chaises. Il s'acharna telle une furie sur tout ce qui lui tombait sous les mains, en blasphémant sa situation.
Les minutes défilèrent et bientôt, il ne trouva plus rien sur quoi s'acharner et se calma quelque peu, en se rendant compte du chantier qu'il avait provoqué. Essoufflé, il finit par tomber à genou. Jamais il ne s'était sentit dans un tel état d'ébattement.
- Soyez maudits, ragea le prince Charles. Dès lors, le jeune homme ne voulut plus rien savoir du monde qu'il connaissait, sachant les horreurs qu'on lui avait imposer. Ses yeux et ses joues étaient humides. Il pleurait silencieusement, seul avec son malheur, des souvenirs de moments vécus avec sa deuxième famille qu'il avait libéré cette nuit, ses œuvres d'arts dans sa chambre et son amitié avec Mr, Merveilleux, commencèrent à se dissiper en lui.
Pendant ce temps, le roi avait rendu son âme et, sa couronne glissa de sa main pour rouler jusqu'au pieds de Charles qui hésita un moment, avant de le ramassa. La lumière orangée des bougies sur leurs candélabres, lui donnait un aspect impur lorsqu'il réussit à capturer la sphère bleue dans une fiole : c'était la Bête. Charles était au courant de la sévère punition qu'il allait offrir à cette entité, que le prince s'était fié durant des années, en raison de sa magie puissante. Pour lui, ce passé devait se faire enterrer a tout jamais.
- Le peuple réclame un roi… Me voici ! S'exclama-t-il en posant sa couronne sur sa tête, sous les nombreuses voix qui s'approchèrent au loin. Oh, est-ce que je n'ai pas l'air exquis avec ça ? Oh, idiot de moi ! Je n'ai même pas demandé à le prendre, même s'il me semble que je n'ai plus à demander quoique ce soit.
Le croassement lugubre d'un corbeau au dehors ne fit qu'accentuer son comportement officiellement despotique, où un sourire plein d'arrogance étirait les lèvres de Charles. Oh pardon ! Du roi Charles.
Petite Fleure : La Marguerite d'avant
Une annonce importante à faire : Les chapitre 13 et 14, seront officiellement effacer, sauf les chapitres 9, 12, 17 que je vais garder. La raison pour laquelle, c'est à cause que j'ai remarqué que le ramoneur, fait beaucoup ralentir le rythme de mon histoire avec ses soi-disant mésaventures qu'on peut très bien s'en passer.
Au début, je voulais vraiment qu'il aille autant d'importance que nos deux tourtereaux de ce conte. Mais, je me suis rapidement rendu compte que c'était peine perdue et, qu'il était plus favorable qu'on se penche plus sur les aventures du roi et de la bergère. C'est bien beau de vouloir développer des personnages, mais au bout d'un instant, ça vous met trop de pressions.
Deuxième annonce : au fur et à mesure que l'histoire avancera, vous allez remarquer plusieurs changements dans tous les chapitres que j'ai recorrigés et modifiés. Donc, c'est toujours une bonne occasion de venir relire mon histoire.
