Me r'vlà, j'n'suis d'ailleur pas prête de partir, 37 chap. . . il m'en reste 35 à faire ! Bon assez blablater, je veux vous dire que je compte vous sortir des chapitres giga cours (Jamais plus de quatre pages) comme ça, ce sera facile d'en poster un par semaine (voir même plus !) Bon merci pour les bons commentaires, j'espère que vous aimerez la suite !
Niveau 1
Monsieur, chuchota une voix dans son communicateur, il est au niveau 1.
Tyson s'était élancé dans les couloirs, sans rien craindre de ce qu'il l'entourait. Mais son 7e sens le forçait à demeurer quand même un peu sur ses gardes. Partout autour de lui ce n'était que mur et brique. 2 murs s'allongeant en un couloir interminable et un passage sombre qui ne semblait pas vouloir mener où que ce soit. L'adolescent aux cheveux bleus se secoua mentalement. Resté concentrer sur son objectif. « N'oublie pas mon chou, tu dois toujours te concentrer sur ton objectif. Rien d'autre ne doit jamais compter plus que ce que tu veux faire. Tu veux des spaghettis. »
Sa mère était tellement drôle, elle lui donnait un de ses trucs de pickpocket puis elle se lançait dans ses devoirs maternels tout de suite après. Tyson essaya de se concentrer plutôt que de sourire bêtement au souvenir de sa maman chérie. « Je dois voler cette arme, la ramener à Mr. Dickenson, prendre celle que maman veut, libérer les 5 autres puis je sors d'ici » se répéta-t-il pour se convaincre qu'il n'oubliait pas ce qu'il était venu faire là.
Un étrange son retentit derrière lui. Le jeune garçon se figea sur place et prêta l'oreille. C'était comme si on avait voulu griffer un tableau de classe d'un bon coup des ongles de la main. Sauf que les ongles utilisés pour créer ce grincement à vous donner des frissons dans le dos devaient appartenir à un géant. Parce que le résonnement du son prenait des proportions beaucoup trop grandes pour que les objets qui raclent le sol derrière lui soient de la taille d'ongles humain réels. Ça rappelait à Tyson le film d'horreur préféré de son père. Massacre à la tronçonneuse sans le bruit de moteur. Juste un raclement et un sifflement inquiétant.
Le voleur se retourna vers la source du bruit pour apercevoir des éclats argentés dans le noir qui se ruaient sur lui. Éviter le mal ou le fuir ? C'était la question qui avait fait que sa mère avait rencontré son archéologue de père et l'avait épousé, comme il l'avait découverte, pillant un tombeau égyptien... Mais Tyson doutait de faire une rencontre aussi fortuite avec la personne qui lui lançait ses choses grinçantes et tournoyantes dans le vide.
Ses yeux bruns se durcirent quand il réalisa qu'on le bombardait de lames tranchantes comme des rasoirs, d'une taille d'au mois 30 cm de diamètre, tournoyant et virevoltant dans toutes les directions, prêtes à le réduire en morceau au moindre faux mouvement. Tyson se détourna, très lentement, l'air assez amusé. On voulait jouer à faire du hachis parementé avec lui ? Eh bien tant mieux, il avait reçu un excellent entraînement pour de tel cas.
Dos tourné au danger, il attendit patiemment que les lames mortelles se rapprochent. Il les entendit, quand elles frôlèrent les murs et le plafond, à trois mètres de lui. Dans sa tête, il se mit à compter : deux mètres, un, la moitié, en voilà une. Caché dans l'ombre à des mètres de là, son espion n'en revenait pas. Il affichait un tel calme. C'était à croire qu'il n'avait pas du tout peur d'être tranché en pièce détaché, ce qui signifiait que Tyson avait les ressources nécessaires pour se sortir de ce mauvais pas sans le moindre problème. Et connaissant Voltaire, si le jeune adolescent aux cheveux bleus réussissait cette épreuve, il lui donnerait automatiquement accès à la prochaine épreuve puisqu'il adorait les gens qui s'acharnent.
Tyson de son côté, inspira profondément, l'air plus calme que jamais. Chose étonnante de sa part. Ses mèches bleues pendaient autour de son visage concentré, le sifflement d'une lame se rapprocha de son épaule, un autre de sa jambe gauche, dangereusement près, ses yeux se rétrécirent. Et au moment précis où le jeune garçon évitait l'attaque sans le moindre effort apparent, exécutant une simple figure de gymnastique (une culbute), il se dit qu'il devrait rester lui-même même s'il agissait en voleur. Sa mère n'était pas là pour l'obliger à jouer quelqu'un d'autre, quelqu'un l'observait, quelqu'un qui risquait d'avoir des doutes s'il n'était pas normal.
Parce que le vrai Tyson aurait certainement lancé une remarque au décorateur avant d'éviter l'attaque. Mais comme chaque fois qu'il suivait les enseignements de sa mère, le jeune homme perdait une partie de lui-même et devenait plus dur, plus froid et pragmatique, même s'il détestait cela.
Wow, je l'ai échappé belle celle-là, se vanta-t-il, retrouvant avec ses soulagements ses habitudes.
C'était là un problème fréquent pour les gens qui vivait une double vie. Dans son cas, être le super Tyson, le vedette internationale et hyper mondialement connue le jour, puis devenir le voleur mystérieux, qui ne laissait jamais de trace derrière lui, suivant le chemin tracé par sa mère, Tyson l'inconnu cambriolant tout les musées, la nuit.
D'autre lames surgirent et cette fois ce fut avec un éclat de rire que l'adolescent se chargea de les éviter en faisant d'abord un roue latérale, quelques sauts qu'on aurait cru impossible à faire pour quelqu'un qui a mangé trois tonnes de chocolat quelques heures auparavant et arrêté entre deux doigts la dernière des lames argentés et tournoyantes qui tentait de l'atteindre.
C'était Tyson Granger, mais oui mes dames et messieurs, le seul l'unique, qui a réussit une fois de plus à relever le défi qu'on lui avait lancer, scanda t'il d'un ton plus que joyeux, fier de lui et de ses prouesses.
Une porte s'ouvrit dans un mur, donnant l'accès au niveau supérieur, tandis que l'observateur de Tyson resté silencieux jusque-là faisait son rapport sur ce qui venait de se produire.
Monsieur, il a réussit la première épreuve, comme vous avez pu le voir, mais je crois qu'il risque de nous donner plus de fil à retordre que vous ne l'aviez d'abord cru. Il monte déjà au niveau deux.
Ce n'est pas étonnant, le premier niveau est le plus facile, il ne laisse de surprise à personne, mais ne le lâcher pas, je veux tout savoir sur comment et quand il craquera, tout les plus grands criminels ont une faille.
Bien monsieur.
Tyson eut un sourire innocent et taquin.
Direction Niveau deux ! Et un gagnant qui passe un !
Trop de réflexion ? Pas assez d'action ? Si c'est le cas dite le, je veux vous satisfaire ! Juste comme ça, bon weekend (ici cé le weekend !)
