Coucou à Toustes voilà la suite et merci pour les gentilles review plus les follows !
Chapitre 2 : Chai latte
Aiolia est rentré, tout bronzé, il a la pêche. Milo l'entend crier, alors que bon sang, le client est à deux pas d'eux (des pas d'enfants en plus !) : « Et Un Expresso pour… »
« Elsa. » Réponds Camus.
Aiolia trahit, foudroie Milo du regard alors que Camus cherche de ses doigts le breuvage de la discorde.
Son déferlement de violence est arrêté par un : « merci lionceau. » Milo explose de rire. Alors que Aiolia n'a aucune idée de comment réagir. Camus reste un client.
Camus échange un sourire avec Milo et va jusqu'à sa place habituelle.
Devant l'air incrédule d'Aiolia, Milo n'a d'autres choix que de s'expliquer : « il m'a promis qu'il me dira quels sont les surnoms qu'il nous donne à nous dans sa tête.
- Quoi ?
- En vrai, il est plutôt marrant. Il gagne à être connu. » Explique Milo.
Puis il ajoute parce que Aiolia n'a clairement aucune confiance en lui : « il avait l'air misérable la semaine dernière, alors je lui ai offert une boisson. J'ai déjà fait ça pour le vieux monsieur et son chien, tu te rappelles ? Ne va pas t'imaginer des choses. »
À la mention du vieux monsieur, Aiolia s'adoucit.
Milo n'ajoute rien, s'il le faisait, il aurait l'air sur la défensive. Il ne dit pas non plus à Aiolia, que lui et Camus ont commencé à discuter. De la pluie, ou plutôt de l'éternel beau temps de la Grèce. Qui semble terrasser chaque jour Camus.
Celui-ci aurait plus l'habitude de vivre dans un coin qui ressemble aux terres de Sibérie.
Ils n'étaient pas si éloignés que ça de la réalité en le surnommant reine des neiges. Mais ça aussi, Milo le garde pour lui.
Un bruissement dans la poche de son short le fait sursauter, il ne fixait pas Camus, il regardait par la fenêtre, c'est tout ! Il pioche son téléphone et voit qu'il a reçu quelques messages sur son appli. La fille qu'il a déjà rencontrée quatre fois lui propose d'aller à la Fashion week. Pourquoi pas ? Il n'a rien d'autre à faire. Ce dernier week-end d'août, tout est mort. Les vacanciers sont partis. Kanon est absent. Et puis l'évènement se déroulera dans un cadre superbe : le Parthénon, s'il vous plaît !
Elle est gentille cette fille, même si Milo oublie son prénom une fois sur deux. Il aurait dû le noter plutôt que d'enregistrer son pseudo sur son téléphone. Du moment qu'elle ne s'en rend pas compte, tout va bien.
« Il y aura Aphrodite. » Est écrit sur le dernier message avec un cœur.
« Hé ! C'est qui Aphrodite ? » hurle joyeusement Milo à travers la salle. Espérant faire le show pour les clients !
« Ho Milo… » dit Aiolos avec tristesse. « Même moi je sais qui il est et je suis si vieux.
- Tu n'as que 30 ans. » Lui rappelle Aiolia.
- C'est bien ce que je dis. Je suis hors du coup. »
Milo s'est toujours amusé d'être déconnecté des célébrités. Les habitués le savent bien et le charrient sans hésiter :
« Tu sais au moins qui est Elon Musk ? » ou « Obama, ça te dit quelque chose ? »
Milo tend les mains pour se faire pardonner : « allons, allons messieurs, dames, ça ne répond pas à ma question ! Qui est Aphrodite ? »
De sa place éloignée, une voix assurée leur coupe à tous la parole : « c'est mon meilleur ami. » Dit Camus avec fierté.
Les lumières du Parthénon sont éblouissantes, les mannequins marchent librement autour de la scène au milieu des spectateurs. Immenses, et éternels dans les vêtements de grands couturiers. Milo a son bras autour de la fille ; elle agrippe une palette de maquillage avec force, tout excitée. Sur la boîte noire est écrit en Anglaises blanches « Aphrodite », on voit aussi une rose rouge, emblème, semblerait-il, de l'influenceur/mannequin/homme d'affaires/jardinier/acteur/Suédois/meilleur ami de Camus.
D'après le New York Times, il aurait aussi été élu trois fois homme le plus beau du monde. Rien que ça.
« Tout va bien ? » L'interroge la fille. « Tu as l'air nerveux.
- Mais non ma belle.
- Le type devant nous n'arrête pas de se retourner.
- Oups ! »
Elle a raison. Il n'arrête pas de taper du pied et son genou est en train de creuser une future scoliose au pauvre gars devant eux.
« Désolé. » Dit Milo sans conviction à leur voisin. Il s'enfonce dans la chaise. Et acquiesce à tout ce que dit sa date. Il se demande comment Camus a rencontré une telle célébrité. « Umh, umh, umh, umh. » acquiesce-t-il comme ci il l'écoutait. Il cherche d'un côté de l'autre, des cheveux rouges.
Il sent une main le secouer : « Est-ce que tu m'écoutes au moins ?
- de quoi ? » répond Milo à la fille, déconfite.
« Tu crois qu'il signera mon coffret ? » répète-t-elle en criant.
« Artémis ? Oui sans doute.
- C'est Aphrodite, Milo ! Non, mais vraiment ! »
Maintenant, elle est en colère et ne décroche plus un mot. Milo retire son bras et le replace sur ses genoux. Elle le saoule.
Les lumières s'éteignent, le silence se fait.
Sa date glapit. Voilà sans doute Hadès, ou Apollon. Quel que soit son nom à ce guignol.
Au lieu de rouler des fesses jusqu'au centre de la scène, l'homme le plus beau du monde glisse comme un patineur entourer de roses plantées pour l'occasion, il est vrai qu'il semble tout droit sorti d'un conte de fées. Délicat, avec son grain de beauté sous l'œil, mais son corps reste puissant et athlétique. Un chevalier des temps modernes.
Quels gros prétentieux !
Mais Milo doit admettre que oui, il a de la gueule.
Sa date se lève et hurle dans le silence : « je t'aime Aphrodite ! »
Tous les spectateurs se tournent vers eux et Milo s'enfonce dans sa chaise presque au point de disparaître. Il ne reverra plus cette fille : il le sait. Mais au moins, il aura une histoire drôle à raconter au café.
Au plus proche de la scène, il a le temps de repérer l'éclat des mèches écarlates. Camus est venue ?
Le show reprend. Et Aphrodite prend des pauses au milieu des roses, puis au bras de sa designer préférée. Elle, Milo la connaît : c'est Shaina, la petite amie de Marine qui est elle-même une amie d'enfance d'Aiolia. Le monde est petit à Athènes. Tout le monde est ami avec tout le monde.
Aphrodite s'en va avec un clin d'œil et sa date est si hypnotisé que Milo s'éclipse : il veut suivre la trace des cheveux rouges.
Quelqu'un l'agrippe. « Hey ! Tu vas manquer à ton amie si tu la laisses toute seule. »
« Camus ! » Sans réfléchir, Milo lui serre la main vigoureusement. Heureusement que Camus l'a trouvé ! La foule se presse contre eux, ou plutôt essaie de baigner dans les dernières lueurs de l'irradiant Aphrodite. Camus et Milo sont pris dans leur flux. Serre un instant l'un contre l'autre. De l'extérieur on pourrait croire qu'ils se prennent dans les bras !
« Oh. » Dit Camus.
Son menton se presse contre l'épaule de Milo, il essaie d'éviter le plus possible d'autres points de contact. Ses mains se tiennent le plus loin possible de la taille de Camus, mais un spectateur se jette sur la scène et les bouscule en passant. Leurs corps s'entremêlent comme si c'était normal. Comme si tout avait un sens. Son nez fourré involontairement dans les cheveux de Camus fait prendre conscience à Milo que la crinière rousse sent apparemment la lavande. Cette situation est délicieuse et ça fait chier. Il en tremble presque.
Camus arrive à les dépêtrer et s'excuse comme toujours. Son visage ne dévoile rien, et ce serait comme si rien n'était passé entre eux, si seulement ses oreilles n'étaient pas devenues cramoisies.
Milo éclaircit sa gorge,
« Tu ne retournes pas voir ton amie ? » « Comment tu connais Artémis ? » disent-ils d'une seule voix.
« Aphrodite, revieeeeens ! » hurle sa date derrière eux.
« Voilà pourquoi je n'y retourne pas. » Répond Milo en la désignant du pouce, il essaie d'avoir l'air cool, mais il se sent devenir rouge.
Un bruit étrange sort de la bouche de Camus.
« Mais tu as rigolé ! qu'est-ce qui t'arrive ? Tu es malade ? » S'exclame Milo.
« Tais-toi, je te prie. Et son nom est Aphrodite et pas Artémis. Comme ton amie nous le fait si bien remarquer. »
Après un instant de réflexion, il ajoute : « on s'est rencontré durant mes études, et nous avons gardé contact. Je viens toujours le soutenir à ce type d'événements… si j'en ai l'occasion.
- Mais... tu n'aimes pas, hein !
- Non. Comment as-tu deviné ? J'ai pourtant l'air si bien dans ma peau…
- L'important, c'est qu'il sache que tu es là non ? »
Camus acquiesce. Il a l'air un peu plus à l'aise. Mais Milo devine qu'il voudrait être loin de ces inconnus qui l'écrasent.
« Attends, je sais où tu pourrais continuer à soutenir ton pote. » Milo fait signe à Camus de le suivre et crie en direction des designers. Un des vigiles se rapproche prêt à le tacler. Avant d'être malmené, Milo appelle : « Shaina, hey ! Shaina. On s'est vue à la crémaillère de Marine. Tu te rappelles ? »
Bien sûr qu'elle se souvient de lui. Milo avait pleuré dans ses bras, complètement saouls. En lui expliquant qu'il était si si si heureux pour elles, et qu'elles étaient si gentiiiiiiles, et qu'il enviait leur amouuuur et qu'il voulait connaître ça un jour…
Shaina est dure, mais juste, elle ne lui en veut pas : « qu'est-ce que je peux faire pour toi, Milo ? » Puis elle se tourne vers le vigile et secoue sa main, impatiente : « Shura, tu n'as rien d'autre à faire ? Qu'est-ce que tu attends pour baby-sitter Aphrodite ? »
Milo est certain que derrière les lunettes noires, le type hésite entre donner un coup de pied au cul de Milo et dire à Shaina d'aller se faire voir. C'est au tour de Camus d'intervenir : « pas d'inquiétude Shura. Tout va bien, il est avec moi. »
Le vigile secoue la tête et avant de disparaître dans la foule, il pointe Camus du doigt : « très bien, mais s'il fait une connerie, tu en prends la responsabilité. »
« Tu le connais ? » interroge Milo. Camus n'a pas le temps de répondre que Shaina croise les bras et se place devant eux, presque menaçante. Milo et Camus ont un mouvement de recul similaire et spontané : on ne plaisante pas avec ce splendide, mais terrifiant cobra : « alors Milo ! »
« Mon… » Milo ne sait pas comment désigner Camus : « ami ?», « Crush impossible ? », « un Roméo si j'étais Juliette ? »
Il continue, dissimulant sa panique : « Mon client préféré est malade, à cause de la foule, tu pourrais nous laisser nous assoir du côté des techniciens ? »
Shaina lui jette un regard entendu et tourne son petit visage vers le haut du temple ; une passerelle de fortune a été érigée pour poser les projecteurs. Milo fait un clin d'œil à Shaina et pousse Camus vers la passerelle. Quand il s'est un peu éloigné, Milo embrasse la joue de la designer de talent et d'aplomb en signe d'adieu. Repoussant sa crinière derrière son oreille, elle ne résiste pas : « ton client préféré, hein ? »
« Oh la ferme ! (Et merci, t'es la meilleure !) »
Milo trottine jusqu'à l'échelle. Camus est déjà perché, il l'attend, main tendue. Offerte. Milo n'hésite pas une seconde, il l'agrippe avec bonne humeur. La poigne de Camus est assurée. Avec une certaine excitation, Milo découvre que Camus est très fort : il le hisse sans effort, tout en haut à ces côtés.
Camus a un faible sourire de soulagement sur son visage. Une expression tout à fait contagieuse découvre Milo.
La nuit est noire et de la passerelle, la vue d'Athènes est superbe, étonnante : toutes les lumières semblent se fondre dans les étoiles.
Les autres stars continuent leur chemin sur le podium. Ils semblent toiser le monde de cette hauteur. Mais Milo s'en fout. Camus semble si calme, comme quand il est au café, et qu'il se concentre sur son travail. Ses longs cils dissimulent ses yeux, comme s'ils étaient plissés par le bonheur. Peut-être est-ce le cas. Milo n'ose pas lui demander.
Leurs mains sont proches, et Milo se rend compte pour la première fois que le corps de Camus dégage une certaine fraîcheur qui donne envie de se coller à lui dans cette fin d'été.
« Merci. » Dit Camus. Peut-être brise-t-il le silence volontairement, pourtant il n'a pas l'air gêné.
C'est rassurant pense Milo : « mais de rien. »
« Non vraiment, tu as eu une excellente idée. »
Milo lui cogne le bras. Un vrai sourire apparaît alors et Milo y répond en riant.
Le show se finit presque trop tôt. Ils étaient bien tranquilles et cela pourrait continuer, mais…
Camus regrette-t-il sa décision ? Car Milo l'entend soupirer.
« Je lui ai promis que je lui apporterai des fleurs. Il faut que j'y aille.
- Parce qu'il n'en a pas reçu assez aujourd'hui ? Il pourrait créer un jardin.
- C'est déjà fait, Aphrodite est influenceur Life style. Il publie beaucoup sur l'horticulture.
- Qu'est-ce que ne sait pas faire Aphrodite. »
Camus acquiesce : « Parfois, je me pose aussi cette question. »
« On s'en fout, ça reste une bonne soirée. » Se dit Milo à voix haute.
« Oui, mais je préfère ton café. » Un instant Milo se demande s'il ne va pas demander Camus en mariage ! Ça semble être la meilleure des idées ! Maintenant ! Tout de suite.
Camus ajoute pourtant : « je vous amène Aphrodite demain. Café VIP,
- Oh super…
- Ne sois pas jaloux. Dans le monde réel, il est très aimable.
- Jaloux, moi ?
- Oui, à cause de ta petite amie. Elle avait l'air très… intéressée.
- Insupportable serait le mot juste. Après ce soir, je crois qu'elle ne va même plus être qu'une connaissance. »
Camus sourit avant de prendre l'échelle. Après avoir touché le sol, il regarde Milo quelques secondes avec une bienveillance dont personne ne fait jamais preuve. La lumière des projecteurs crée un halo autour de sa tête. Lui aussi aurait eu sa place au milieu des étoiles et des influenceurs.
« À demain. » Oui à demain.
« Tu as l'air de bonne humeur, tiens ! » Ironise Aiolia.
Milo soupire : « oui et alors ? Où est le problème ?
De un, c'est pas agréable de bosser avec quelqu'un qui fait la gueule et de deux, tu vas finir par casser une tasse si tu continues à les essuyer comme si tu voulais les étouffer. »
Milo ne s'en était pas rendu compte, mais oui, un bruit comme un petit cri s'échappent des anses quand il passe le chiffon sur elles.
« Désolé, je…
- Ta soirée c'est mal passé ?
- Nan, au contraire, c'était plutôt marrant. Oh ! Shaina était là !
- Naaaaan !? Elle va bien ?
- Un peu ouais. Elle m'a traité comme un membre de sa propre famille. On est proche à ce point.
- Oui, alors non. Elle a probablement juste eu pitié de toi. »
Milo rit et n'en dit pas plus. Il préfère éviter de parler de Camus. Pour le moment.
« Pourquoi t'es énervé alors. » Insiste Aiolia.
« Juste : nerveux. On va avoir du gratin dans notre café tout à l'heure. »
« On ne sert pas ce type de plat. » Intervient Aiolos du comptoir. Puis il rit à sa propre blague quand Aiolia lève les yeux au ciel.
« De qui tu… »
La cloche de la porte sonne et un type avec un masque chirurgical, un hoodie qui dissimule ses cheveux et des lunettes de soleil en pleine matinée entre dans le café. Il tient ensuite la porte à Camus, qui pour une fois ne semble pas porter son gros sac sur les épaules. Il n'a pas emmené son pc portable, pense Milo, il n'est pas ici pour travailler.
« Tu as vu ce look. » Murmure Aiolia.
« C'est Aphrodite, crétin, il est ici incognito. »
« QUOI ? » s'exclame Aiolos. « Oh mon dieu dans mon café ! »
Aiolia lui s'étrangle : «
- Tu es sûr de toi Milo ?
- Bah oui ! Camus est son meilleur ami, il vous l'a dit hier.
- Mais moi je croyais qu'il voulait juste se faire remarquer ! »
Milo ne daigne pas répondre et c'est lui qui appelle les deux clients. Aiolia et Aiolos sont comme tétanisés. Pour le moment, ils ne sont bons à rien. « Et qu'est-ce que ce sera pour Elsa et l'Homme Invisible ? »
Aphrodite laisse échapper un rire et pose une main à la manucure sans accroc sur le comptoir. Pour quelqu'un qui trottait au milieu du public, il semble calme, presque fragile sous ce déguisement de fortune. Ces épaules sont affaissées. On pourrait croire qu'il porte le poids du monde et si ça se trouve c'est le cas : beaucoup de personnes doivent dépendre de lui. Camus semble pour le moment être sa seule béquille. Alors Milo se sent coupable un instant de l'avoir jugé si durement.
« Quelque chose de très épicé, s'il vous plaît. J'ai besoin de force. Énergy, please ! »
« Et pour moi, la même chose que d'habitude, je te prie. » Dit camus simplement. Quand Aphrodite fait signe de sortir son portefeuille, il ajoute : « je te l'offre. »
Mais Milo a envie de se faire pardonner : « laisse tomber Camus, c'est pour moi. »
Derrière les lunettes de soleil, Milo sait que la célébrité l'observe avec attention. Ses gestes sont analysés, décortiqués, alors qu'il termine un chai latte, avec une touche extra de cannelle. En ajoutant le lait, il dessine une feuille. Il n'y était pas obligé, mais… il se doute qu'en la voyant Aphrodite s'autorisera un peu de réconfort après une nuit blanche de travail.
« Voilà », dit-il. « Pour Sa Majesté. »
Sa réflexion est accueillie par un rire. Milo se tourne pour faire l'expresso glacé et il entend derrière lui.
« Um, c'est délicieux ! Camus goûte ! Goûte ! »
« Oh. Tu as raison. »
Puis Aphrodite chantonne : « j'adore la cannelle, merci ! »
« Je m'en doutais », répond Milo avec fierté. « C'est parfait pour un réveil en douceur et de l'énergie. Jusqu'à la fin de la journée, tu pourras tenir. »
Quand Milo se tourne vers eux, il surprend Camus en train de le fixer.
Alors qu'ils emmènent leurs boissons, la voix d'Aphrodite pourrait être assez basse pour qu'il ne l'entende pas, mais Milo est attentif.
« Alors, c'est lui Milo ? »
Surpris, Milo stoppe tout ce qu'il fait.
« Aphrodite, chut ! Tais-toi. »
Milo se gratte la tête.
Sa mauvaise humeur oubliée.
