Avant de commencer ce chapitre, j'aimerais vous mettre une petite info (purement perso) parce que je veux faire passer l'info au maximum. Je suis maintenant bêta-lectrice, pour tous ceux que ça intéresse, je vous laisse aller voir mon profil et m'envoyer un message privé !

Je vous souhaite une bonne lecture et j'ai vraiment très très hâte de lire vos reviews. N'hésitez pas -jamais- à m'en laisser, j'adore les lires et j'aime beaucoup savoir ce que les gens pensent de l'histoire, les suppositions qu'ils font sur la suite, etc.

Ah et je compte publier un chapitre tous les mercredis. J'espère du coup que j'en aurais toujours suffisamment d'avance pour ne pas avoir à faire de pause. Je déteste ça, mais je suis toujours trop impatiente de montrer mes nouveaux projets.


Seth Clearwater était le plus jeune membre de la meute. De par sa curiosité et sa gentillesse, il n'avait pas réagi comme le reste de ses frères à l'arrivée d'Harry. Il avait été impressionné, comme eux, quand il avait fait la démonstration de ses pouvoirs, mais loin d'être apeuré, il avait voulu en connaître plus. C'était la raison qui l'avait poussé à marcher en direction de la maison, la valise d'Harry serrée contre sa poitrine. Jacob devait se charger de la tâche mais Seth s'était obstiné.

Devant la petite allée, ses yeux s'écarquillèrent. Lui aussi était souvent venu ici et n'avait jamais vu cette maison. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Il voyait un mélange entre une habitation de hobbit et de schtroumpf. Avec une touche de Shrek.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Grinça une voix dans son dos.

Seth, qui n'avait ni vu, ni entendu, ni même sentit Harry se déplacer, sursauta et en laissa tomber la valise. Il se tourna vers le sorcier et, même si au fond de lui il était persuadé d'être un loup courageux qui n'avait pas peur d'Harry, il devait bien reconnaître qu'il avait quand même un petit peu peur. Harry croisa les bras sur sa poitrine et attendit la réponse du loup.

- Je… Je suis venu pour la valise, bafouilla Seth.

Ce type était encore plus imposant et effrayant que Sam. Et ça, Seth n'aurait pas parié que c'était possible ! Harry tendit la main. Comprenant qu'il réclamait son bien, Seth la ramassa et mis la poignée dans la main d'Harry.

- Merci. Tu peux t'en aller maintenant.

Harry repartit en direction de la porte, laissant Seth sur place. Le jeune loup n'avait pourtant pas envie de rentrer tout de suite.

- Tu veux de l'aide ? Lança-t-il à Harry.

- Non, répondit le sorcier en entrant chez lui.

Trop curieux pour laisser passer cette occasion, Seth gravit la petite allée et entra par la porte toujours ouverte. L'intérieur donnerait des allergies à n'importe qui. Il y avait au moins cinq centimètres de poussières dans tous les coins, les murs avaient pris une claque niveau moisissures et il y avait même des bestioles mortes ici et là. Seth s'avança quand même. Il s'enfonça dans un couloir étroit, sombre et dont les murs étaient couverts de tableaux de gens qu'il ne connaissait pas. Bien que, ce que Seth trouvait le plus étrange était sans doute que les tableaux semblaient… vivants. Il chassa cette pensée absurde et continua son chemin en direction du seul endroit d'où émanait de la lumière.

- Tu n'es pas parti ? Tonna la voix d'Harry.

- Bah…

La voix de Seth resta en suspens dans l'air pesant et il passa la tête par la porte. Compte-tenu du fait qu'elle tenait debout par miracle, sorti de ses gonds en haut, Seth n'eut pas à faire un grand effort. La pièce était un salon qui avait autrefois dû être douillet et accueillant.

- C'est abandonné, constata Seth.

Les vieux fauteuils éventrés avaient servi de nids à des souris, les pierres de la cheminée étaient devenues grises et certaines s'étaient même écroulées au sol. Derrière la cheminée, sur des bibliothèques encastrées, les livres et objets avaient sacrément pris la poussière. À moins que ce ne soit des toiles d'araignées qu'il voyait. En voyant l'une de ses énormes bestioles passer, Seth lâcha un cri et fit un bond en arrière, derrière Harry. Le sorcier tourna le menton en arrière, un sourcil levé tandis que l'autre se fronçait.

- Tu as peur des araignées ?

- Elles sont dégoutantes, répondit Seth avec une mine écœuré.

- Ma question était rhétorique.

Habitué à parler lorsqu'il devait se taire et inversement, Seth se pinça les lèvres pour ne rien ajouter. Le regard d'Harry parcourut le reste de la pièce. Il avait ouvert les fenêtres, dont les carreaux étaient si sales qu'ils en étaient devenus opaques. Le tapis sous ses pieds n'avait certainement pas été de cette couleur à ses débuts, le papier peint non plus. Soupirant, il posa sa valise sur une table basse. La pauvre craqua sous le poids et manqua de peu de s'écrouler sur elle-même, étant déjà bien bancale.

Dans l'idéal, il aurait préféré retaper la maison à mains nues mais, rien qu'à voir les dégâts visibles dans cette pièce et ceux qu'il s'imaginait derrière les murs, il préféra abandonner l'idée. Il ouvrit la mallette, farfouilla à l'intérieur en enfonçant son bras jusqu'au coude, faisant s'écarquiller les yeux de Seth, et en tira la baguette qu'il voulait. Seth était stupéfait. Comment sa valise pouvait être aussi grande à l'intérieur alors qu'elle semblait de taille normale à l'extérieur ? Il n'avait pas rêvé ! Il avait bien vu Harry y enfoncer son bras ! Regardant la baguette de Sureau dans sa main, Harry inspira profondément. Il prit sur lui, se jura qu'il l'utilisait pour la dernière fois et ferma les yeux, resserrant ses doigts dessus. Quand il commença à se concentrer pour réaliser son tour, l'air se mit à crépiter.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Toute l'électricité statique retomba d'un coup et Harry rouvrit les yeux. Il était agacé, au minimum. Tournant la tête vers Seth, il lui lança un regard noir.

- Si tu ne veux pas rentrer chez toi, sois gentil et tais-toi.

- D'a…

- Tais-toi, répéta Harry, plus fort.

Seth mima la fermeture de sa bouche et recula d'un pas, les lèvres pincées. D'accord, d'accord, il ne parlerait plus. Harry leva les yeux au ciel en se repositionnant. Il inspira à nouveau, fit craquer son cou à droite et à gauche, et relâcha doucement son souffle. Une idée lui traversa l'esprit et, d'un coup de baguette rapide, il retira tous les objets présents dans la maison. Un crac se fit entendre et le tout s'entassa dans le jardin. Surprises, plusieurs bestioles quittèrent leurs refuges et coururent vers la forêt.

Maintenant face à une maison vide, Harry put faire ce qu'il voulait. Ses bras se levèrent devant lui, sa main droite tenant la baguette de Sureau. Derrière lui, Seth sentit l'air crépiter à nouveau. Ça lui donnait des fourmillements et des picotements dans tout le corps. C'était une drôle de sensation. Ça chatouillait mais c'était aussi extrêmement chaleureux. Il avait beau avoir un peu peur de ce qu'il ne connaissait pas, Seth adorait déjà la magie. Le sol sous ses pieds se mit alors à bouger. Pris de court, il observa ce qui se passait en cherchant ses appuis. Le sol remuait, comme plusieurs vagues. En fait, il n'y avait pas que le sol, les murs et le plafond aussi.

Une brume blanche s'échappait du bout de la baguette et semblait goutter sur le sol. Il y avait une petite flaque à ses pieds. Flaque de laquelle s'échappait de minuscules filets de lumière qui partait dans toutes les directions possibles. Ils traversaient tout. Les objets, les murs, le sol. Dans sa concentration, Harry pouvait visualiser la maison telle qu'elle était agencée. Un seul étage, quatre pièces. Il était dans le salon, mitoyen à la chambre. De l'autre côté du couloir, en face, se trouvait la cuisine, elle-même collée à la salle de bain. Harry inspira à nouveau et essaya de visualiser le plus précisément possible les changements qu'il voulait apporter.

Il commença par ajouter un étage. La secousse surprit tellement Seth qu'il manqua de crier de stupeur. Il se retint à la dernière minute, plaquant sa main sur sa bouche. Harry décida de faire de l'étage une pièce à part entière. Du parquet au sol, les murs blancs. Il dressa une séparation avec le fond de la pièce. Des portes coulissantes avec panneaux de verre. Derrière, il plaça une salle de bain, rajouta un balcon qui courait le long du mur de la maison, un garde-fou en fer forgé. L'escalier, en pierre, se dressa au fond du couloir. Un escalier en L pour dégager une porte qui donnait sûrement sur l'extérieur.

Seth sortit du salon pour voir les changements qui s'opéraient en bas. Le couloir avait été rallongé, une pièce supplémentaire était du côté gauche. En vérité, Harry en avait ajouté une à droite, mais on ne pouvait y accéder que depuis la cuisine. Une immense vague de brume blanche, comme un puissant courant d'air, balaya la maison dans son intégralité. Seth eut juste le temps de protéger son visage de ses bras lorsqu'elle fut sur lui. Derrière elle, elle ne laissa que du propre et de l'étincelant. Petit à petit, la maison cessa de trembler et Harry, en nage, sentit ses jambes le lâcher. Il se retrouva un genou au sol et haletant. Le visage rouge et couvert de sueur.

- C'était hyper impressionnant ! S'exclama Seth en revenant dans le salon. C'est vraiment toi qui a fait tout ça ?

- Qui d'autres voudrais-tu que ce soit ?

Comprenant qu'il s'était vidé de toute son énergie, Harry se mit assis sur le sol, en tailleur.

- Tu peux faire absolument ce que tu veux ? Demanda Seth dont la tête se dévissait à regarder partout.

- À peu près. Arrête ça, tu me donnes le tournis !

Se figeant, Seth regarda le sorcier. Ses yeux étaient fuyants, il n'avait jamais assisté à quelque chose d'aussi impressionnant. À côté, les transformations en loup, c'était un tour de pacotille.

- Où sont passées toutes les affaires ?

Harry grogna, il avait bien compris que le garçon ne pouvait pas s'empêcher de poser des questions.

- Dehors, fit-il en balayant l'air de sa main.

Tout excité, Seth courut à l'extérieur. Il fut estomaqué en voyant la nouvelle allure de la maison. Elle était quasiment identique, si ce n'était qu'un balcon reposait maintenant sur ce qui avait été le toit, réagencé en porche. Les deux anciennes fenêtres présentent sur la façade étaient toujours là, mais deux grandes baies vitrées venaient leur tenir compagnie à l'étage. Le lierre courait toujours sur les vieilles pierres et la maison avait toujours l'allure d'une chaumière de sorcière. D'un autre côté, Harry était un sorcier. Peut-être qu'ils habitaient tous réellement dans ce genre de maison, au milieu des bois.

Cessant l'admiration de l'extérieur, Seth se tourna vers la petite montagne que formait l'entassement des affaires qu'Harry avait expulsé. Un vieux matelas défoncé reposait sur un sommier en fer tordu, la vaisselle qu'il pouvait apercevoir était brisée, les deux fauteuils toujours aussi usagés. À part les objets décoratifs et les livres, du moins la plupart, rien n'était sauvable. Harry allait devoir tout racheter. Alors que Seth avait commencé à farfouiller, essayant de trouver d'autres objets récupérables, Harry sortit de la maison et s'approcha.

- Qu'est-ce que tu fiches ?

- Je trie, expliqua Seth. On peut sûrement sauver des trucs.

- Laisse tomber, souffla Harry. J'ai pas l'intention de garder quoi que ce soit.

- Même pas les livres ? Demanda Seth en lui en tendant un.

Harry le prit et le regarda. Un vieux grimoire de magie. Il leva les yeux et put apercevoir pas mal d'objet utile à l'utilisation de la magie. Un chaudron pas trop défoncé, une boule de cristal et beaucoup, beaucoup de grimoire.

- Bon, ok. Il y a peut-être certains trucs que je vais garder, admit-il.

- Je peux t'aider ? Demanda Seth pour la deuxième fois de la journée.

Un grognement sortit de la gorge d'Harry et il baissa le nez pour poser les yeux sur le garçon.

- Pourquoi ?

Avec une petite moue, Seth hausse les épaules et regarda ce qu'il avait devant lui.

- J'ai rien d'autres à faire, expliqua-t-il. Et puis, je suis curieux.

- Sans blague, ironisa Harry. Bon, ok. J'accepte que tu me files un coup de main pour tout trier, mais à une seule condition.

- Laquelle ? S'enthousiasma Seth à la perspective de l'aider.

- Que tu ne me demandes pas « c'est quoi » ou « à quoi ça sert », à chaque fois que tu trouves quelque chose que tu ne connais pas.

Ah. Ça lui enlèverait un peu du plaisir de trier tout ça mais, se disant qu'il pourrait quand même découvrir des choses, Seth accepta.

- Reviens demain, je suis fatigué.

Seth ne prit pas le risque de le faire répéter et s'en alla. Il retourna à la réserve à petites foulées, guilleret comme jamais. Harry fit un aller-retour dans la maison pour ramener de quoi protéger les objets d'une possible intempérie et planter une tente dans le jardin. Il avait fermé la porte de la maison à clé, y laissant sa valise, et entra dans son refuge temporaire en caressant le tissu, se rappelant la première fois qu'il en avait vu une. Quand Arthur Weasley l'avait emmené voir son premier match de Quidditch professionnel. Juste avant que les mangemorts n'attaquent et que Barty Croupton Junior n'annonce le prochain retour de Voldemort. Harry s'installa sur le premier lit qu'il trouva et s'endormit avec des cris de terreurs et de douleurs résonnants dans son esprit.

Le lendemain, Seth se présenta tôt le matin. Il avait été surpris de voir une tente dans le jardin d'Harry mais se dit que, c'était plutôt logique puisque la maison n'était pas aménagée. Il se posta donc devant l'entrée.

- Harry, appela-t-il. T'es réveillé ?

- Maintenant oui, grogna le sorcier.

- Pardon, souffla Seth.

Décidément, avec Harry, il était champion du monde pour mettre les pieds dans le plat.

- Entre.

Pas sûr d'avoir bien entendu, il fit un pas à l'intérieur quand Harry réitéra son ordre, un peu plus fort. Il aurait cru qu'en entrant, il tomberait sur Harry, allongé au sol, mais non. Ses yeux s'ouvrirent en grand. Il faisait face à une longue table de bois, un banc de chaque côté. La tente abritait plusieurs pièces. Harry sortit de l'une d'elles en soulevant le pan de tissu de son bras.

- Tu peux me dire ce que tu fiches ici si tôt ?

- Je t'ai apporté le petit-déjeuner ? Tenta Seth en levant le sac en papier qu'il tenait dans sa main.

- Dis plutôt que tu étais trop pressé de fouiller dans mes affaires.

Touché. Il ne pouvait pas le nier. Surtout qu'Harry l'avait très bien compris. Il soupira en se frottant le visage et attrapa le sac que Seth tenait en le remerciant. Au moins, il n'aurait pas à se faire à manger.

- Assieds-toi, dit-il en mordant dans un bout de pancake.

Seth s'avança à petit pas et se mit face à Harry, les sens en alerte. Le sorcier le dévisageait en mangeant ce qui lui avait apporté. Ça le mettait presque aussi mal à l'aise que quand Jacob essayait de voir s'il ne lui cachait pas quelque chose. Ne pouvant pas manger tout ce que Seth lui avait apporté, bien que si son estomac le lui avait permis, il ne se serait pas gêné, Harry poussa une petite assiette vers Seth. Être un loup avait un paquet d'avantages, mais l'un des inconvénients était sans doute leurs appétits surhumains.

- Je ne pourrais pas finir seul, encouragea Harry. Il y en a trop pour moi.

Il but une longue gorgée de café en regardant Seth attraper aussitôt un morceau de bacon. Le voir déchirer la viande avec ses dents, le plus joyeusement du monde lui arracha presque un rictus.

- C'est quoi le programme ? Demanda Seth en mangeant.

Harry jeta un œil par-dessus son épaule, en direction du tas, même s'il ne pouvait pas le voir.

- Tu connais quelqu'un avec une remorque ?

- Jacob devrait en avoir une, réfléchit Seth.

- Alors tu vas retourner à la réserve et lui dire que j'en ai besoin. On commencera par balancer tous les gros trucs irrécupérables.

Seth hocha la tête, fini son second petit-déjeuner en mangeant la moitié d'œuf qu'Harry avait laissé et retourna à la réserve faire ce qu'on attendait de lui. Trois heures plus tard, Jacob les avait aidés à charger la remorque et était parti en direction de la décharge pour se débarrasser de tout ça. Quand Seth était revenu, il avait apporté des cartons de déménagement. Ça allait leur faciliter la tâche pour la deuxième partie.

- Comment je sais ce qui doit être jeté ? Demanda Seth en avisant le tas, un peu moins gros maintenant.

Harry était déjà accroupi à côté. Lui aussi réfléchissait à la façon dont ils devraient procéder.

- Tu vas prendre trois cartons, lui indiqua-t-il. Dans l'un tu mets ce qui est en bon état, dans l'autre ce qui est irrécupérable et dans le troisième, tu mettras ce dont tu n'es pas sûr. Pour les objets que tu ne connais pas, privilégie le carton « pas sûr » à celui « irrécupérable ».

Seth acquiesça et s'installa en tailleur sur l'herbe, les cartons autour de lui. Harry en fit de même, n'ayant que deux cartons. Lui avait connaissance des objets magiques et saurait faire la différence entre ce qui était bon à jeter et ce qui avait encore une chance. Sans s'adresser la parole, les deux garçons trièrent. Beaucoup de vaisselle fut jetée. Des assiettes et verres tenant en place uniquement que par miracle. En tombant sur bon nombre d'objets dévorés par la moisissure, Seth fut plus qu'heureux qu'Harry lui ai fournis des gants.

La partie la plus intéressante fut quand ils en arrivèrent aux livres. Harry lui avait bien précisé de ne les jeter que s'il n'en restait que la carcasse ou presque. Il lui expliqua qu'un livre aux pages vierges ne signifiaient pas forcément que rien n'était écrit dessus. Seth n'avait pas bien compris ce qu'il entendait par là, mais il n'avait pas envie de le mettre en colère et s'était davantage appliqué dans ce tri. Puis, il tomba sur un ouvrage qui piqua sa curiosité au vif. Le titre sur la tranche portait le nom de sa meute. Il regarda la couverture et put lire : L'histoire des Quileutes. Volume I.

- Harry, appela-t-il.

Il reçut un grognement en réponse et se leva pour le rejoindre. Curieux, Harry leva les yeux vers lui et attendit de savoir ce qu'il voulait.

- Ce livre, il est sûr nous ? Demanda-t-il en le lui tendant.

Expirant bruyamment, Harry posa ce qu'il avait en main et prit l'ouvrage. Il le parcourut rapidement avant de le redonner à Seth.

- On dirait bien.

- Est-ce que...

Seth se pinça les lèvres avant de finir sa question. Harry posa à nouveau les yeux sur lui.

- Quoi ?

- Tu me laisserais le lire ? Tenta-t-il, pas sûr de lui.

Réfléchissant à sa demande, Harry se dit que Seth l'avait plutôt bien aidé. Même s'il était trop énergique et heureux pour le nouveau lui, qui n'arrivait pas à s'empêcher d'être désagréable, il s'était montré plus que gentil. Puis, ce livre le concernait surtout lui plus qu'Harry.

- Si tu me le rends en état, d'accord.

Seth lui répondit d'un immense sourire et retourna joyeusement à son labeur. Il avait mis le livre de côté pour ne pas le perdre dans le tri.