Au milieu de leur repas, un homme s'approcha de leur table, tout sourire. Quand Jacob leva les yeux, il lui rendit son sourire et tendit sa main.
- Bonjour Charlie, s'exclama-t-il.
- Comment tu vas Jacob ? Et ton père ?
- Ça va.
Se tournant vers Harry, Charlie suivit son regard et le posa sur le jeune homme.
- Harry, je te présente Charlie Swan, c'est le chef de la police de Forks.
Avec un sourire poli, Charlie tendit sa main à Harry. Pour ne pas paraître trop désagréable, le sorcier la serra.
- Bonjour monsieur, dit-il. Je m'appelle Harry Potter.
- Tu es du coin ? Demanda Charlie, se permettant de tutoyer ce garçon qui semblait du même âge que Jacob. Il ne me semble pas t'avoir déjà vu.
- Harry est un cousin très éloigné, expliqua Jacob. Il vient d'arriver. D'Angleterre.
- Eh bien, fit Charlie, impressionné. Qu'est-ce qui t'amène si loin de chez toi ?
- Le changement d'air, répondit Harry avec un sourire factice.
- Harry a emménagé pas loin de la réserve.
Jacob ne le quittait pas des yeux, essayant de déterminer ce qu'il pouvait dire ou non, en interprétant les expressions d'Harry.
- Tu peux être tranquille Charlie, il ne te posera aucun problème.
- Si tu t'en portes garant, je te fais confiance Jacob.
Charlie posa sa main sur l'épaule du loup et y fit une légère pression.
- Je vais vous laissez manger, Bella m'attend à la maison. Passe le bonjour à ton père.
Jacob acquiesça et regarda Charlie se diriger vers le comptoir. Harry leva les yeux vers lui et ne dit rien, le regardant simplement se réinstaller correctement.
- Charlie est un bon ami de mon père, expliqua Jacob en reprenant son repas. Je le connais depuis toujours, c'est un peu comme un oncle.
- Et Bella ? Demanda Harry. Sa fille je suppose.
- C'est ça. Elle aussi je la connais depuis toujours mais elle est partie quand on était enfant, avec sa mère. Elle est revenue y'a pas longtemps.
- Tu l'aimes ?
Les joues de Jacob prirent une drôle de teinte et son regard se fit fuyant. Harry avait l'impression de voir Ginny, la première fois qu'il l'avait rencontré.
- C'est un oui, donc, conclut-il en attrapant son verre pour y boire doucement.
Il s'était tellement habitué au jus de citrouille qu'il en avait oublié le goût de tout le reste. Enfin, c'était sans compter que les Dursley ne lui avaient jamais laissé le loisir de boire ou manger ce qu'il avait actuellement devant lui.
- Ton amour d'enfance ? Continua Harry.
- Oui, avoua Jacob tout doucement. Mais elle a un petit-ami.
- Je suis désolé pour toi.
- Ils sont même fiancés.
Vu le ton employé par le loup, Harry fut intrigué. Il y avait quelque chose de caché derrière ça. Un sentiment. De la colère, de la trahison, de l'incompréhension, de la jalousie peut-être ? Sans oublier que sa mâchoire s'était crispée d'un coup. Harry s'essuya les mains et se cala contre la banquette, bras et jambes croisés.
- Ça n'a pas l'air de te plaire, dit-il.
- Elle veut épouser une sangsue, répondit Jacob.
- Une sangsue ? Tu veux dire un…
Jacob hocha la tête.
- Ouais, un de ceux-là.
- Qui voudrait d'une telle créature comme mari ?
Il s'interrogeait surtout à haute voix, plus qu'il ne posait réellement la question.
- Je veux dire, quelle humaine voudrait de ça ? Il a quel âge.
- Il est « mort » au début du vingtième siècle. 1920, quelque chose comme ça.
Harry se mit à tousser, s'étouffant avec sa propre salive. L'homme en question avait plus de cent ans, buvait du sang pour se nourrir, était froid comme la glace et terriblement dangereux. Il ne le dirait pas à Jacob, parce qu'il semblait être amoureux de cette fille plus que de raison, mais il fallait être folle pour vouloir d'une telle personne pour mari ! Il pouvait être un garçon aussi parfait qu'il pouvait, il n'en restait pas moins un prédateur particulièrement dangereux pour les humains.
- Elle est consciente qu'il ne vieillira plus jamais ?
- Tu parles qu'elle le sait. Depuis le début elle veut qu'il fasse d'elle une des leurs.
- Mais qui voudrait d'une telle chose ? Jacob je suis désolé de te le dire, mais cette fille semble avoir une case en moins !
- Ce n'est pas elle le problème, défendit Jacob, c'est lui. Il lui a complètement retourné la tête.
Voyant que le sujet agaçait Jacob, Harry s'arrêta là. Mais il n'en pensait pas moins. Cette fille était complètement cinglée. Et très égoïste en plus de ça. Elle allait laisser son père derrière elle en prenant volontairement une telle décision. Elle allait probablement le regretter dès qu'elle serait transformée, quand elle se rendra compte qu'idéaliser le fait d'être un vampire n'avait rien à voir avec le fait d'en être réellement un. Harry n'en avait croisé que peu, surtout du côté du Seigneur des Ténèbres, mais il savait que beaucoup voyaient ça comme une vraie malédiction. Tout comme la lycanthropie. Jacob et sa famille avaient de la chance de ne pas être de vrais loups-garous. Remus détestait cette partie de lui-même.
- À quoi tu penses ? Demanda Jacob.
- Rien d'important, menti Harry.
Il se pencha sur son repas, qu'il réussit à finir, tant bien que mal. En ressortant, il fut bien content de retrouver le vent frais et humide. Quand il rouvrit les yeux, qu'il avait fermés, penchant la tête en arrière pour profiter encore plus de cette sensation, il balada son regard aux alentours. C'est là qu'une petite boutique, l'air abandonnée et encore moins accueillante que le restaurant, capta son attention. Il resta immobile, à la fixer, pendant de longues secondes.
- Je te déconseille d'aller là-bas, informa Jacob. Le type qui tient la boutique est fou en plus d'être extrêmement bizarre.
- Je crois qu'il n'est ni l'un, ni l'autre, répondit Harry.
Il s'avança jusqu'au bord du parking, regarda longuement à droite et à gauche de la route, et la traversa quand il put, atteignant le trottoir d'en face.
- Harry ! Soupira Jacob.
Comprenant qu'il ne le ferait pas revenir, Jacob s'élança à sa poursuite. Entre temps, le sorcier avait déjà passé la porte. La clochette au-dessus de celle-ci émit un son peu ordinaire. Harry fit un pas après l'autre dans la lugubre boutique. Il y avait très peu de lumière, donnant un aspect sombre à la petite pièce. Quatre longues séries d'étagères occupaient tout l'espace. Elles croulaient toutes sous une tonne de bric-à-brac. Du bout des doigts, il effleura le bois couvert de poussière, marchant entre deux étagères, au milieu de la boutique.
- Harry, appela Jacob en entrant, un frisson glacial lui parcourant l'échine.
- Attends-moi dehors, souffla la voix du sorcier.
- T'es sûr ?
- Oui, ça ira.
Il n'en fallait pas plus à Jacob pour sortir de cet endroit qui lui filait la chair de poule. Depuis toujours la femme qui occupait cette boutique le terrifiait.
Arrivé au bout de l'allée, Harry tomba sur un comptoir. Lui aussi était couvert d'objets de toute sorte. Un vieil homme était assis derrière. Il lui souriait d'une drôle de façon. Un lézard sorti de sous sa veste et continua son ascension sur son épaule.
- Vous voulez quelque chose ? Demanda le vieil homme d'une voix traînante, dévoilant ses dents pourries.
Harry ne put retenir une mimique de dégoût.
- Qu'est-ce que vous avez ? Demanda-t-il en retour. D'utile, je veux dire.
- Nous avons tout, répondit l'homme.
Il sortit de sous le comptoir quelques objets. Une fiole, un collier, un vieux livre.
- Une potion d'amour, déclara le vieil homme en montrant la fiole. Un collier qui éloigne le démon. Un grimoire de sortilège vous intéresserait peut-être.
L'expression d'Harry se fit blasée. Il regarda le vieil homme comme si celui-ci le prenait pour un idiot. Plongeant la main dans sa poche, il y attrapa quelque chose qu'il lança au vieil homme avec une pichenette.
- Et maintenant, qu'est-ce que vous avez ? Redemanda-t-il.
Le vieil homme rouvrit les mains sur ce qu'il venait d'attraper et vit un Gallion briller à la lueur de la bougie posée à côté, dans une lanterne. Il releva les yeux vers Harry et son expression changea du tout au tout. Il lui fit un sourire. Un sourire normal.
- Vous êtes le premier vrai sorcier que je rencontre depuis des années, déclara le vieil homme d'une voix normale.
Il se leva avec un peu de peine de son tabouret et lui fit un signe de tête.
- Suivez-moi.
Harry le vit passer deux rideaux noirs troués. Il fit le tour du comptoir et suivit l'homme dans l'arrière-boutique.
- Ici, on a peu de sorciers. Il y a surtout des idiots qui veulent faire de la magie.
Pour l'instant, il suivait un couloir étroit au parquet grinçant ou craquant. L'homme prit ensuite à gauche et Harry suivit.
- Et pourquoi le jeu du vieil homme bizarre ? Demanda-t-il en regardant autour de lui.
- Au début, j'ai essayé d'ouvrir une boutique normale, mais les gens me prenaient pour un illuminé. Je me suis rendu compte que les moldus voyaient les sorciers comme de vieilles personnes bizarres.
- Ça se tient, fit Harry.
Le vieil homme entra dans une grande pièce. Là, sur d'autres étagères beaucoup mieux rangées, il trouva ce dont regorgeaient les vraies boutiques pour sorciers. Le vieil homme possédait de tout. Grimoires, ingrédients de potions, outils magiques. Harry s'approcha du bureau au fond, derrière lequel le vieil homme s'installa.
- Vous vous fournissez où ?
- Seattle, répondit-il. Mais comme je vous l'ai dit, je n'ai rien vendu de réellement sorciers depuis des lustres.
Harry le vit détacher le petit animal de son épaule et le reposer sur une branche dans un terrarium. Il lui donna quelques insectes à manger et se tourna vers Harry.
- Vous avez besoin de quoi ?
- J'aimerais savoir ce que vous avez, mais j'ai l'impression que le choix est plutôt varié, dit-il en faisant à nouveau le tour de la pièce des yeux.
- Effectivement.
- Vous prenez les commandes ?
- Je n'y vois pas d'inconvénient, dit le vieil homme. Mais je vous ferais payer plus cher.
- Ça m'est égale, du moment que je n'ai pas à me déplacer trop loin.
Attrapant un gros livre derrière lui, le vieil homme le posa derrière lui et l'ouvrit.
- Je vous écoute, dit-il, plume en main.
Harry lui fit une liste de beaucoup de choses. Il voulait au moins pouvoir pratiquer correctement certaines disciplines, qui ne demandaient pas l'utilisation d'une baguette, comme les potions ou la divination.
- Vous faites le plein à ce que je vois, lança le vieil homme, faisant une pause pour reprendre un peu d'encre.
- Je viens d'emménager et je n'ai rien apporté.
- En tout cas, moi, j'ai une partie de ce que vous voulez en boutique, le reste je vais devoir le commander.
- Quand est-ce que je devrais repasser ?
- Si vous me donnez votre adresse, je devrai pouvoir vous envoyer un hibou.
Harry hésita. Ça voulait dire laisser son nom et ça, il n'avait pas envie. Il n'en était pas sûr, mais il avait peur que même un sorcier américain le reconnaisse.
- Va pour le hibou, décida-t-il.
Le vieil homme s'attela à remplir la commande d'Harry et, lorsqu'il y mit un point final, leva les yeux vers lui.
- J'aurais besoin de votre adresse et de votre nom.
- James Black, répondit-il sans réfléchir.
Il s'empara ensuite d'un morceau de papier et d'une plume, avec l'accord du vieil homme, pour lui faire un croquis de l'endroit où se situait la maison. Il paya pour ce qu'il emportait directement et le vieil homme le raccompagna dans la boutique.
- Revenez quand vous voulez, ça fait toujours plaisir de pouvoir converser avec un vrai sorcier. La prochaine fois, je vous présenterai ma nièce.
Harry acquiesça par pure politesse. Il resserra son sac en papier sous son bras et sorti, rejoignant Jacob. L'adolescent était resté sur le trottoir, à bonne distance de la boutique quand même, et tourna la tête quand il entendit la clochette.
- T'en as mis du temps ! Se plaignit-il.
- Désolé.
Regardant avant, Harry traversa à nouveau la route pour rejoindre le pick-up de Jacob. Ils y montèrent et s'installèrent sur leur siège respectif en silence. En mettant le contact, Jacob se tourna vers Harry. Il était quand même curieux et il avait beaucoup trop tendance à y céder quand il était question du sorcier.
- Tu as acheté des trucs à cette folle ?
- C'était un vieux monsieur, répondit Harry en posant le sac à ses pieds. Mais oui.
- Pourquoi ?! Ce sont des charlatans givrés du ciboulot !
Glissant son regard vers Jacob, Harry se dit qu'il devrait peut-être lui enseigner deux ou trois choses.
- Me dis pas que c'est une vraie sorcière ?!
- Ça, je ne sais pas, mais tu vois sur les vitrines ?
- Tu veux parler des dessins bizarres ?
- Justement. Ce ne sont pas des dessins mais des runes. Les personnes qui tiennent cette boutique vendent de vraies choses pour les vrais sorciers.
- Comme quoi ?
- Des plantes, des livres de magie, des objets en tout genre.
Harry haussa les épaules, se disant que de toute façon, Jacob n'y comprendrait rien, et lui demanda de rouler en direction du supermarché. Il commençait à fatiguer et il avait vraiment besoin de faire des courses.
Harry n'avait pas suivi le reste des événements. Il se rappelait vaguement avoir rencontré une fille au supermarché mais ne se rappelait ni son nom, ni à quoi elle ressemblait et encore moins ce qui avait pu se dire.
En arrivant à la réserve, Harry et Jacob fixèrent longuement la voiture. Ils pensaient tous les deux exactement à la même chose.
- On va faire combien d'allers-retours à ton avis ? Demanda Jacob en soulevant la bâche.
- J'ai peut-être une idée, déclara Harry. Attends-moi ici.
C'était dans ce genre de situation qu'être un sorcier était extrêmement pratique. En soit, l'isolation d'Harry était un vrai problème. On ne pouvait y accéder que depuis la forêt et aucun chemin n'était praticable en voiture. Dégageant les branches basses pour ne pas se les prendre en pleine figure, Harry marchait droit vers chez lui. Il était sûr que la valise avec laquelle il était arrivé était assez expansive pour y stocker tout ce qu'ils avaient acheté et ne faire, par conséquent, qu'un seul voyage. Ce qui serait long en revanche, ce serait de faire entrer et sortir le matériel de la valise.
Il entra chez lui, grimpa les marches de l'escalier deux à deux, récupéra la valise et ressorti aussitôt. Il ne prit pas la peine de refermer, de toute façon, personne n'entrerait chez lui et si quelqu'un s'y risquait, il n'y avait rien d'intéressant à voler. La valise en main, il rejoignit Jacob. Il avait été rejoint par Seth et une femme qu'il ne connaissait pas.
- Eh, Harry ! Souris Seth en agitant la main.
Le sorcier posa la valise à ses pieds en arrivant à leur hauteur.
- Je te présente ma sœur, Leah.
Harry posa le regard sur la jeune femme qui se tenait à côté de Seth et fit un mouvement de la tête. Il s'en fichait un peu.
- Bon, souffla Harry.
Il reprit la valise et la posa à plat sur la voiture, inspectant les serrures.
- Je vois pas en quoi ça va nous aider, fit Jacob.
- Elle est enchantée, expliqua Harry.
- Tu es fou, cracha Leah.
- Leah, non…
Seth ne voulait pas que sa sœur mette Harry en colère. La dernière fois, il avait bien cru qu'Harry allait tuer Sam quand il l'avait provoqué. Levant les yeux au ciel, Harry ne prit même pas la peine de répondre. Il trouva le moyen d'agrandir la valise et l'ouvrit.
- Par contre, va falloir descendre, prévient Harry.
- Comment ça « descendre » ? Tiqua Jacob. C'est une valise.
Bon, il n'avait toujours pas compris de quoi les sorciers étaient capables, mais ce n'était pas grave, il allait lui montrer. Il partit chercher ses achats sorciers et ses courses, à l'avant de la voiture. La porte claqua après son passage et Harry demanda à Jacob de poser la valise ouverte sur le sol. Il n'avait pas les mains libres et avait besoin de pouvoir y entrer. Il mit un premier pied dans la valise, puis le second, et Leah était de plus en plus persuadée de la folie d'Harry. Elle commençait même à se dire qu'elle ne voulait pas que son frère le fréquente. Puis, doucement, Harry commença à descendre les marches dans la valise et les trois métamorphes restèrent scotchés. Ils le virent totalement disparaître à l'intérieur et, quand il leur adressa la parole, sa voix semblait particulièrement lointaine. Jacob et Seth échangèrent un regard interloqué.
- Bon, vous vous décidez à descendre les planches ? S'impatienta Harry.
- Viens m'aider, souffla Jacob à Seth.
Ils attrapèrent chacun un bout et Seth fut le premier à entrer dans la valise.
- Fait attention où tu mets les pieds, prévient Harry, aidant Seth à descendre du mieux qu'il pouvait.
Ça devait être particulièrement étrange d'utiliser ce genre de chose pour la première fois. Et ce n'était pas la chose la plus sécuritaire qui soit. Quand les deux loups arrivèrent en bas, ils furent surpris de voir l'espace qu'il y avait. Comme si la valise était une trappe vers un sous-sol.
- J'adore la magie ! S'exclama Seth avec enthousiasme.
Ils encouragèrent Leah à descendre et, une fois qu'elle l'eut fait, ils s'y mirent à quatre pour faire tout rentrer dans la valise. Seth se joignit à Jacob et Harry pour tout ressortir une fois chez le sorcier.
Harry aurait voulu s'occuper de son jardin seul mais les deux loups ne lui laissèrent pas le choix. Alors ils se retrouvèrent à trois, derrière la cuisine, Leah étant restée à la réserve. Harry préparait le terrain pour le potager, arrachant les mauvaises herbes et retournant la terre, pendant que Jacob et Seth mettaient en place la clôture.
Le soleil avait percé les nuages et le ciel gris pour taper bien plus fort que tout ce à quoi Harry avait eu droit depuis son arrivée. Ils étaient tous les trois couverts de sueur quand ils mirent l'enclos et le poulailler pour les volailles. Chacune des bêtes fut heureuse d'être enfin libérée des cages et les piaillements commencèrent. Harry insista ensuite lourdement pour que les garçons le laissent faire ses plantations seul. Il appréciait que Jacob et Seth veuillent être autant utiles mais s'il était venu s'isoler ici, ce n'était pas pour faire ami-ami avec les premiers venus. Même si Jacob et Seth n'étaient pas méchants.
