Pour ceux qui seraient intéressés, j'ai sorti deux nouvelles histoires Harry Potter spéciales Halloween !
Marie-A : Encore faut-il que tout se déroule comme prévu ! Oui, j'aime bien leur relation, c'est mignon. Merci !
Harry était assis sur le siège passager dans la voiture de Jacob. Le bruit du moteur lui montait à la tête tandis que le paysage défilait à l'infini. Il avait l'impression d'être dans une boucle sans fin, que ce qu'il voyait se répétait encore et encore. L'éventualité d'être malade en transport lui effleura alors l'esprit. Ce n'était pas la première fois qu'il montait dans cette voiture, mais ce n'était pas non plus la première fois qu'il se sentait mal. Il n'avait jamais aimé les longs trajets.
- On y est presque ? Demanda-t-il, le cœur au bord des lèvres.
- Dans cinq minutes, annonça Jacob.
Harry hocha la tête et la reposa contre la vitre glacée. Ça faisait du bien. Son front n'avait pas l'air chaud, mais il se sentait mieux quand même. Pour ne plus voir ces maudits arbres, Harry ferma les yeux et respira profondément. Ces cinq minutes devaient passer vite, autrement il avait peur de se mettre à vomir dans la boite à gants. Le temps fila sans qu'il ne s'en rende compte. Il avait l'impression d'avoir à peine fermé les yeux depuis quelques secondes quand il sentit la voiture se garer.
- On y est, informa Jacob en coupant le moteur.
Harry se redressa, ouvrit les yeux et regarda le magasin devant lui. Il n'y avait pas pensé avant mais Jacob ne lui avait pas dit où il l'emmenait.
- Le magasin de bricolage ? Qu'est-ce qu'on fait là ?
Imitant le métamorphe, il se détacha et descendit de la voiture, claquant durement la porte pour la fermer correctement. Il en fit le tour, espérant obtenir sa réponse en regardant Jacob dans les yeux mais, au moment où celui-ci ouvrit la bouche, son téléphone se mit à sonner. Bon, Harry n'aurait pas sa réponse tout de suite. Soupirant, il s'appuya contre la voiture et regarda le métamorphe s'éloigner pour décrocher.
Il n'avait aucune idée de qui pouvait bien être à l'autre bout du fil mais la conversation semblait assez particulière. Harry essaya d'entendre ce qu'il pouvait mais seules les miettes lui parvenaient aux oreilles. Des syllabes, des bouts de mots, parfois même juste des sons. C'était la première fois depuis un petit moment qu'Harry ressentait de la curiosité. Alors qu'il s'était redressé et espérait pouvoir s'approcher pour en entendre plus, Jacob se tourna vers lui et lui adressa un petit sourire en raccrochant.
- On y va ? Dit-il en revenant vers lui.
- Tu ne m'as toujours pas dit ce qu'on venait faire là.
La question de savoir ce qui venait de se passer, surtout vu la tête que faisait Jacob, lui brûlait les lèvres. Harry devait rassembler toute son énergie pour se retenir. Jacob ouvrit la bouche.
- Oh, oui, pardon !
Harry le vit chercher ses mots.
- En fait, je voudrais refaire ma chambre.
- Et tu as besoin de moi pour ?
- M'aider à choisir, répondit Jacob. Je suis nul pour prendre des décisions, je ne sais même pas si je veux peindre les murs ou mettre du papier peint.
- Je vois, souffla Harry. Bon, je ne suis pas très doué en déco mais je veux bien essayer de t'aider.
- Merci Harry !
Jacob lui fit un grand sourire, qu'il trouva cependant différent. Ce n'était pas son sourire habituel, quelque chose clochait et Harry avait outrageusement envie de savoir quoi. Il aurait voulu demander tout de suite, mais Jacob le traînait par le bras vers les portes automatiques.
- Et tu veux juste refaire la déco ou changer les meubles aussi ? Demanda Harry.
- J'ai pas un grand budget alors, si je pouvais donner un coup de neuf sans changer les meubles, ce serait bien.
- Si tu veux je…
- Non, je ne veux pas de ton argent, mais c'est gentil, devina Jacob.
Ensemble, ils entrèrent dans le magasin et filèrent droit au rayon dédié aux murs. Harry regardait Jacob faire des allers-retours sans même prendre le temps de se poser cinq secondes pour regarder réellement ce qu'il avait sous les yeux.
- Jacob, appela-t-il.
Le garçon se tourna, et attendit.
- Est-ce que t'aurais au moins une idée du style que tu veux ?
- J'en sais rien, avoua doucement Jacob.
- Donc tu ne sais vraiment rien, sur quoi que ce soit.
- Désolé de t'embêter avec ça…
Depuis qu'il avait reçu cet appel, Jacob ne se cacha pas derrière un masque pour la première fois. Il lui fit un petit sourire désolé et retourna à la contemplation des papiers peints. Harry eut un bref froncement de sourcils. Laissant ça de côté avec un petit soupir, il attrapa un nuancier dans un petit bac et commença à le parcourir. Les couleurs trop clairs ou trop vives étaient exclues d'office. Ça n'avait pas l'air d'être ce que Jacob aimait. S'attardant sur une bande, Harry marcha jusqu'à lui et attira son attention.
- Qu'est-ce que tu penses de ça ?
Il lui montra des nuances sombres de vert. Celle qu'il préférait était sans doute le vert pétrole même si le vert bouteille n'était pas trop mal non plus. Relevant les yeux vers Jacob, il guetta les expressions de son visage.
- C'est pas mal, accorda Jacob en prenant le nuancier en main. Tu penses qu'on pourrait le combiner avec du gris ?
- Ça dépend le gris.
Apportant l'amas de bandes avec lui, le métamorphe repartit aussitôt vers les pots de peinture. Pourtant, il s'en détourna vite et recommença à tourner en rond. Son attitude était vraiment de plus en plus bizarre. Est-ce que ça avait bien un lien avec l'appel qu'il avait reçu ou bien Harry devenait parano ? Il avait l'impression que quelque chose était arrivé, mais peut-être qu'il ne se faisait que des idées et que Jacob était parfaitement normal. Tout ça lui prenait vraiment la tête et bien plus qu'il le voudrait. Tant pis pour la diplomatie, il allait lui poser la question. Au moins, il serait fixé. Et puis, il n'avait pas non plus envie de perdre son temps dans un magasin bruyant et puant, à attendre qu'il se décide à choisir un fichu pot de peinture.
Harry s'avança donc vers lui mais, lorsqu'il s'apprêta à lui demander ce qui lui prenait depuis tout à l'heure, Jacob posa un regard vraiment étrange sur lui. Son expression mettait le sorcier particulièrement mal à l'aise. Ça ne faisait plus aucun doute, il se passait bien quelque chose. Et Harry ne devenait pas fou, ce qui était plutôt une bonne nouvelle.
- Jacob ?
- Harry… Je peux te poser une question ?
Fronçant les sourcils, Harry l'observa quelques secondes.
- Ça n'a rien à voir avec ta chambre, pas vrai ?
Le métamorphe le lui confirma et Harry croisa les bras sur sa poitrine, attendant de voir de quoi il s'agissait. Ça aurait dû lui paraître évident pourtant.
- Tout à l'heure, j'étais au téléphone avec Bella, avoua Jacob.
Encore elle, pensa Harry avec un soupir. Je n'en serais jamais débarrassé !
- Et ? S'enquit-il.
Jacob commença à triturer ses lèvres avec ses dents. Il était mal à l'aise, ne savait pas quels mots utilisés, mais on voyait clairement que ça lui tenait à cœur de poser la question.
- Jacob ?
Harry s'approcha de lui et posa la main sur son épaule.
- C'est stupide, si t'avais su, tu m'en aurais parlé, pas vrai ? Dit-il en relevant des yeux vagues vers lui.
- Je ne peux pas te répondre sans savoir de quoi tu parles, répondit doucement Harry.
- Bella… Bella m'a dit qu'elle allait avoir un bébé avec Edward.
Il n'allait vraiment jamais s'en débarrasser. Qu'est-ce qui avait pris à cette fille de parler de ça à Jacob ? Il ne voyait même pas le rapport !
- Je ne comprends même pas comment c'est possible, souffla Jacob, l'air de revenir à la réalité.
- Moi non plus. Mais, je ne comprends pas pourquoi ça te met dans un état pareil. Tu es triste qu'elle ait une vraie vie avec lui ? Ou avec un autre que toi ?
- Non, là-dessus je me suis déjà résigné depuis longtemps, confessa Jacob.
- Alors quoi ?
Le métamorphe reposa le petit pot qu'il tenait entre les mains et s'adossa aux étagères. Il fourra ses mains dans les poches de son jeans, après avoir également posé le nuancier, et garda le nez fixé sur le sol.
- C'est que… Elle m'a dit que leur fille, Renesmée…
- Je savais même pas qu'elle avait un nom, commenta Harry sans pouvoir s'en empêcher.
Il récolta un regard réprobateur de Jacob qui ne dit rien pour autant.
- Elle t'a dit quoi ? Reprit Harry.
- Que c'était mon imprégnée. Harry, est-ce que tu le savais ?
D'un coup, le ton du garçon était beaucoup plus accusateur. Comme si Harry lui avait volontairement caché cette information.
- J'en avais aucune idée, répondit le sorcier. Edward ne m'avait pas parlé de ça.
- Qu'est-ce qu'il t'a dit alors ? S'énerva Jacob.
- Pas grand-chose, juste ce qu'elle était.
Il comprenait mieux l'attitude du garçon. Effectivement, ça devait peser lourd dans son esprit. Une imprégnation, c'était toute la vie d'un loup.
- Elle m'a dit que la sangsue ne voulait pas de cet enfant.
- C'est vrai, il n'en veut pas.
Un long soupir s'échappa de la gorge de Jacob. Il ressentait et voyait sa peine sans même avoir de capacité spéciale.
- Jacob, écoute je dois te dire quelque chose.
- À t'entendre, ce n'est pas une bonne nouvelle.
- Ce n'est ni une bonne, ni une mauvaise nouvelle. Je voulais juste te dire que j'étais du côté d'Edward.
- Quoi ? S'écria Jacob. Comment tu peux être de son côté ?! Et moi alors ?! C'est mon imprégnée Harry !
- Hey, on se calme ! Répondit Harry sur le même ton.
Il essayait d'ignorer les regards en coin que les passants leur lançaient.
- Comment tu veux que je me calme ? Sa fille, c'est toute ma vie et tu veux m'empêcher de l'avoir !
- Jacob, si cet enfant ne naît pas, ça ne sera pas ton imprégné.
Le garçon eut un instant de bug. Il n'était pas sûr de tout saisir.
- Je comprends pas, souffla-t-il.
- Écoute, ce n'est pas parce qu'elle est ton imprégnée qu'elle naît, c'est parce qu'elle naît qu'elle est ton imprégnée.
- Alors, tu veux dire que…
- Tu connais l'effet papillon ?
- Le quoi ?
Bon, ça risquait d'être compliqué s'il devait tout lui expliquer. Se tournant vers les pots de peinture, Harry commença son explication.
- L'effet papillon, en gros, c'est le fait que chacune de tes décisions aura un impact sur le futur. Par exemple, si tu choisis ce pot de peinture, dit-il en montrant celui qu'il tenait dans sa main droite avant de passer à celui dans sa main gauche, plutôt que celui-là, ça aura peut-être un impact sur ton futur métier.
- À cause d'un pot de peinture ? Vraiment ?
- C'est le principe, Jacob. Ce que j'essaie de te faire comprendre, c'est que si cette, Renesmée, ne vient pas au monde alors elle ne peut pas être ton imprégnée. Et si elle ne l'est pas, ça veut dire que quelqu'un d'autre l'est. Si ça se trouve, ce sera l'enfant de Bella, peu importe avec qui elle le fait. Si ça se trouve, ça sera encore quelqu'un d'autre.
- Donc, ce n'est pas, absolu ? Tenta Jacob.
- Non, pas du tout. L'avenir est impossible à déterminer. Renesmée est l'une des millions de possibilités liées à ton imprégnation.
D'un coup, le garçon se sentit mieux. Bien qu'un peu peiné, s'il devait être parfaitement honnête. Si la fille de Bella et Edward ne naissait pas, mais qu'il aurait quand même une imprégnée, alors c'était une bonne nouvelle. Même s'il aurait aimé avoir ce lien spécial avec la fille dont il était amoureux. En y pensait, une illumination lui vient. Il se tourna vers Harry et le regarda ranger les pots qu'il avait pris.
- Harry, tu crois que je suis attiré par Bella à ce point parce que quelque part, je sais que l'enfant qu'elle pourrait avoir avec Edward serait mon âme-sœur ? Demanda-t-il.
Ça semblait totalement farfelu et étonnement logique.
- Peut-être bien, répondit le sorcier.
Jacob n'eut pas le temps d'en demander plus que le téléphone d'Harry sonna. Il l'extirpa de sa poche et le consulta. Un petit sourire en coin étira les lèvres de Jacob. Finalement, Harry l'avait écouté et s'était acheté un téléphone. Tant mieux ! Il le vit froncer les sourcils et se mettre à pianoter.
- On doit y aller, Carlisle veut que j'aille les voir.
- D'accord, allons-y alors.
Les deux garçons firent attention à ne rien emporter par mégarde et sortirent du magasin, direction la voiture de Jacob. Ils y montèrent, s'attachèrent et Jacob démarra aussitôt.
- Il t'a dit ce qu'il voulait ? Pourquoi il fallait que tu y ailles ?
Pour palier à son problème de mal des transports, Harry décida d'ouvrir légèrement sa fenêtre pour laisser l'air frais de l'extérieur s'infiltrer. Une fois qu'il lui était possible de respirer sans avoir l'impression qu'un éléphant était assis sur sa poitrine, il se tourna vers le métamorphe.
- Oui, je sais ce qu'il veut et d'ailleurs, je pense que ce serait une bonne idée que tu sois présent.
- Quoi ? Qu'est-ce que tu veux que j'aille faire dans ce nid à vampires ?! Ils ne me laisseront pas approcher de toute façon !
- Ils ne s'opposeront pas à moi. Et je veux que tu sois là, quelqu'un va devoir représenter les Quileutes.
- Tu ne veux pas m'expliquer ? Parce que là, je t'avoue que je marche dans le flou total.
Harry se réinstalla correctement dans son siège, les yeux rivés sur la route et sa main vient s'agripper à la poignée de maintien au-dessus de sa tête.
- C'est compliqué, mais disons que je veux être sûr que ça ne pose pas de problème avec le traité.
- Ils comptent transformer quelqu'un ?
- Pas vraiment, non.
- Harry, arrête de faire des mystères !
- J'ai proposé à Edward de le retransformer en humain, avoua Harry.
Comme il s'y était attendu, Jacob freina d'un coup sec, s'arrêtant au bout milieu de la route et manquant de peu de créer un accident. Les doigts du sorcier s'étaient aussitôt resserrés sur la poignée. Les yeux grands comme des soucoupes, Jacob se tourna vers Harry.
- Tu quoi ?! S'époumona-t-il.
- Tu as très bien entendu, répondit Harry en lui accordant un bref regard. Maintenant, roule s'il te plait.
Encouragé par les coups de klaxons derrière lui, Jacob se remit en route. Pourtant, les mots qui avaient percuté son cerveau ne voulaient toujours pas en sortir.
- Le retransformer en humain, t'es sérieux là ?
- Très. Je ne sais pas si j'en suis capable, mais le rituel existe.
- Mais attends… Si la sangsue n'est plus une sangsue, ça veut dire quoi pour nous ? On doit toujours le surveiller ou pas ?
- C'est pour ça que j'aimerais qu'un membre de la meute soit présent. Même si je me rends compte que tu n'es peut-être pas le mieux indiqué pour ça… Tu crois qu'on pourrait emmener Sam ?
- À part si tu veux déclencher l'apocalypse, il vaut mieux que Sam reste là où il est, et qu'il ne sache rien.
- Qui, alors ? Soupira Harry.
Prenant un grand virage, Jacob se mit à y réfléchir.
- Et pourquoi pas mon père ? Après tout, il connaît les termes du traité sûrement mieux que personne et il n'a pas une irrésistible envie de mettre les Cullen en pièces.
- C'est une bonne idée, concéda Harry. Et Carlisle prendra son avis en compte.
- Alors qu'est-ce qu'on fait ? On va chez les sangsues ?
- Arrêtons-nous d'abord à la réserve.
- Tu veux qu'on aille chercher mon père, c'est ça ?
Harry hocha la tête. C'était sans doute la meilleure chose à faire. Lâchant la poignée, maintenant qu'il n'y avait plus de risque qu'il passe au travers du pare-brise, Harry sortit son téléphone. Il commença par envoyer un message à Carlisle, lui disant qu'il ne viendrait pas seul mais avec Jacob et son père, et qu'il ne leur laissait pas le choix, puis il composa le numéro de Billy et porta l'appareil à son oreille.
- T'as le numéro de tout le monde, sauf le mien, constata Jacob avec une moue boudeuse.
- J'ai le tien, je ne t'ai pas donné le mien, c'est pas pareil.
Ouvrant la bouche, à cause du choc et du culot dont faisait preuve Harry, Jacob continua de rouler. Il ne savait même plus comment prendre les choses avec lui. Pourtant, il n'était pas vexé. Seth non plus n'avait sans doute pas eu le privilège de recevoir le numéro d'Harry. Après de longues secondes de silence, la voix d'Harry résonna dans la voiture.
- Billy, c'est Harry. Jacob est moi on est en route pour la réserve.
Grâce à son ouïe, Jacob entendait la conversation aussi bien que si Harry avait utilisé le haut-parleur.
- Vous ne deviez pas aller acheter du matériel pour sa chambre ? Demanda son père.
- Si, mais Carlisle me demande de le rejoindre chez lui. Je sais de quoi il veut parler, tous les Cullen sont conviés et je pense qu'il vaut mieux que des représentants des Quileutes soient présents aussi.
- Quand dit le docteur Cullen ?
- Je ne lui laisse pas le choix, pour le coup.
Harry jeta un œil à la route. Jacob approchait de plus en plus.
- Billy, on est presque là. J'aimerais que tu viennes avec nous là-bas.
- Pourquoi moi et pas Sam ? C'est lui l'alpha.
- Parce qu'il ne réfléchit pas avant d'agir. Il est trop impulsif et déteste les vampires plus que n'importe qui. Sa présence apportera plus d'ennuis que de solutions.
- Très bien, se résigna Billy avec un soupir. Je vous attendrais au bord de la route.
Tout de suite après, il raccrocha et Harry put ranger son téléphone.
- T'es vraiment sûr de ton coup ? Demanda Jacob en lui adressant un regard rapide.
- Je préfère être trop prudent plutôt qu'idiot.
Jacob ne comprit pas vraiment ce qu'il voulait dire par là et ne chercha pas à le savoir. Après tout il n'était même pas sûr de comprendre davantage s'il le lui expliquait. Ces derniers temps, il avait cru faire un grand pas en avant avec le sorcier. Il pensait l'avoir cerné, avoir découvert tous ses secrets mais finalement, Jacob était bien obligé de reconnaître qu'il ne connaissait rien de tout.
À sa place, Harry ferma les yeux et laissa sa tête retombée contre l'appuie-tête.
Quinze minutes plus tard, ils arrivèrent près de la réserve. Au bord de la route, comme promis, Billy attendait patiemment dans son fauteuil, son chapeau enfoncé sur la tête. Les deux garçons sortirent, aidèrent le plus âgé à s'installer dans la voiture et repartir le plus vite possible. Maintenant, ils roulaient en direction de la maison des Cullen. Harry regardait le paysage, appréhendant grandement la suite des événements. Tout ce qu'il ne voulait pas, c'était que l'autre potiche de Bella soit présente. Elle leur apporterait encore plus de problèmes si elle se mêlait de cette histoire. Surtout qu'elle ne risquait pas de sauter au plafond en apprenant que son petit-ami et futur mari prévoyant potentiellement de mettre fin à son immortalité.
Harry sortit à nouveau son téléphone et envoya un message à Edward pour lui demander de la garder à distance. En seulement quelques heures, il avait utilisé cet objet bien plus souvent que depuis qu'il l'avait acheté.
