Maraudeurs et Compagnie
By Luppy Black
Chapitre 2 : Où je me transforme en garçon.
Comme Voldemort allait chercher à retrouver sa « chère, tendre et aimée » fille, Dumbledore avait eu l'idée (mais je l'avais quand même beaucoup aidé) de me transformer. Je pensais que cela serait facile : un coup de baguette magique et hop me voilà un garçon (je connaissais déjà quelques formules magiques pour changer d'apparence) mais le directeur refusa.
Ces sortilèges relevaient de la magie noire (première révélation pour moi : je les avais déjà plusieurs fois utilisés) donc il ne voulait absolument pas que nous les utilisions (ça nous aurait pourtant facilités grandement la tâche) de plus ces formules étaient facilement repérable pour n'importe quel sorcier un tant soit peu instruit. La règle d'or pour ma survie étant que moins de personne au courant de ma véritable identité, mieux ce serait, aucun de mes futurs professeurs ne seraient informé de mon secret. Seul Dumbledore serait au courant.
On abandonna donc la magie mais pas l'idée de me transformer. Pour cacher ma poitrine, cela n'avait pas été si compliqué que cela puisque j'en avais une toute petite (à peine 85b). Une bande de tissu bien serrée (pour aplatir le peu que j'avais) suffit amplement. Par contre j'avais un énorme doute sur ma taille : j'atteignais difficilement le 1m75, mais lorsque je rencontrai Peter Petigrow (1m65) mes doutes s'évanouirent. Ayant appris les arts martiaux (mon père trouvait cette pratique noble et emplie de grâce, allez savoir pourquoi ! Je n'ai jamais eu l'occasion d'appliquer cet enseignement car j'avais beaucoup plus confiance en ma baguette et aux sort que j'avais appris.) j'avais une musculature suffisante pour paraître un garçon sans non plus être une armoire à glace. Le seul véritable problème était mes cheveux longs et noir. Mon père ne voulant surtout pas que je les coupasse encore une fois, avait lancé un sortilège dessus. Il fallait avouer que j'avais été stupide ce jour là (c'était à l'époque où je pensais encore avoir des droits) : prise d'une colère noire, j'avais coupé ses cheveux que mon père prenait plaisir à admirer et à coiffer (il disait lui-même que ces cheveux étaient ma seule beauté). Après m'avoir battue jusqu'à ce que le sang coule et surtout que je m'évanouisse, il m'enferma dans une pièce et ne m'en fit sortir que lorsque « ma seule beauté » eut repris sa longueur. J'y suis restée six mois. Pour que je ne recommence pas (comme si après une telle punition, ma seule envie était de recommencer) il lança un sort permanent qui déclenchait une forte douleur dès qu'on essayait de les couper sans son consentement. Il voulait tout contrôler : aussi bien mes pensées que mon physique (et il avait réussi jusqu'à ce que j'apprenne ce qu'il avait fait).
Donc, il était impossible de toucher à mes cheveux qui m'arrivaient mi-dos. Je décidai de les nouer en catogan. Dumbledore m'assura qu'il y avait déjà un élève du nom de Sirius Black qui les portait de la même façon et que jamais on avait douter de son appartenance au sexe masculin. Je levai un sourcil plus que sceptique.
Le directeur m'acheta un uniforme, mais je devais laisser la chemise en dehors du pantalon si je ne voulais pas que l'on aperçoive ma bande de tissu. La chemise tombait bien sur les épaules mais était trop longues au niveau des manches. N'osant pas demander au sorcier si raccourcir une chemise relevait de la magie noire, je retroussai mes manches. Je m'observai dans une glace : j'avais l'air d'un gringalet. Mais d'un gringalet qui maîtrisait parfaitement les arts martiaux et qui en connaissait un rayon sur les forces obscures.
