Maraudeurs et Compagnie

By Luppy Black

Chapitre 14 : Où j'échappe de peu à une tragédie…Encore

que.

T'as bien entendu comme moi…L'elfe a dit « maîtresse », articula difficilement Potter.

Black ne lui répondit pas, m'observant avec de grands yeux ronds.

Thomas, tu nous expliques ?

Un mensonge, une histoire, une connerie, un sort, vite, réfléchis Elvisa, trouves quelque chose ! J'ouvris la bouche, mais rien ne sortit. Aucun son. Je ne savais pas quoi dire. La vérité ? Et puis quoi encore ! Dans moins d'une semaine, mon père viendrait me chercher. A ce moment là, un bruit strident se fit entendre, tandis qu'une lumière rouge éclairait la cuisine. Aussitôt les elfes se mirent à léviter.

Il faut qu'on sorte ! Tout de suite !

Le décoiffé se précipita sur la porte et l'ouvrit à toute volée. Je suivis immédiatement le maraudeur, mais je fus obligée de revenir sur mes pas pour attraper par le bras Dents-de-loup qui n'avait pas bougé d'un poil.

Dépêches-toi ! J'ai pas envie de me faire attraper !Lui criai-je en l'entraînant à ma suite.

On sortit tous dans le couloir, pour se trouver nez à nez avec Rogue.

Qu'est-ce que tu fais ici, Servilus ? Cracha Potter.

J'avais faim, rétorqua-t-il près un moment de stupeur.

C'est pas le moment de faire une collation, dis-je, il faut qu'on parte d'ici le plus vite possible.

A peine avais-je finis ma phrase que des bruits de pas se firent entendre à l'autre bout du couloir, le virage nous masquait l'identité de l'importun.

Chacun pour sois, cria Potter pour couvrir le bruit de l'alarme.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Rogue parti vers l'est, Potter vers l'ouest et moi vers le sud. Je dus encore une fois attraper Black par le bras pour qu'il daigne me suivre.

Je courrai à travers Poudlard, ne sachant pas du tout où j'étais et ce n'est pas l'aide de Sirius qui devait m'aider. C'était bien le moment pour être inactif. Tout en me maudissant ainsi que toute la Terre, j'essayai de savoir où nous étions lorsque des pas qui venait du bout du couloir me fit relever la tête. Quelqu'un arrivait et il était impossible de faire demi-tour car des tableaux étaient accrochés sur les murs et ils risquaient de donner l'alerte. On était fait comme des rats. Je tournai frénétiquement ma tête de tous les côtés pour trouver une solution. Je secouai durement le maraudeur pour qu'il reprenne ses esprits et m'aide ( après tout, c'est lui le spécialiste de ses missions là !).

Qu'est-ce que…

Pas le temps, le coupai-je, il faut qu'on trouve une solution et vite ! Il y a quelqu'un qui arrive et on ne peut pas faire demi-tour.

Si jamais on nous surprend, notre tour sera déjoué et on aura des heures de colle pour rien, m'expliqua-t-il, à moins que… Mais je sais pas si tu vas apprécier.

Il en a des bonnes lui. Je suis dehors à 4h30 du matin, perdue dans un couloir sombre avec une personne qui va bientôt arriver et des tableaux vendus, et il croit vraiment que je ne vais pas sauter sur la première occasion pour éviter le pire.

Pas le temps de discuter ! Je suis ouvert à toutes propositions !

Toutes ?

Toutes !

J'espère que tu te rappelleras de tes paroles tout à l'heure.

Qu…

Il me prit par la taille et me colla contre son torse avant de s'emparer de mes lèvres. Je restai un moment ébahie, c'était bien la première fois qu'on m'embrassait. Mon Dieu ( si jamais il existe, j'ai des choses à lui dire !), c'est qu'il se débrouille bien le salaud. Je nouai mes bras autour de son cou et passai mes mains dans ses cheveux avant de l'attirer encore plus (je ne me savais pas si douée).Il me colla contre le mur et posa ses mains sur mes cuisses pour me soulever. J'entourai ses hanches de mes jambes et lui mordillai la lèvre inférieur. Je l'entendis gémir ( à moins que ce soit moi). Je ne me contrôlai plus et me faisais peur à moi-même. Mais d'où me venais ces pulsions ? Je n'avais jamais connu d'homme dans ma vie ( comme si mon père allait me laisser flirter avec ces mangemorts) et nous étions presque à faire l'amour.

Hm, hm, dit une vois derrière nous.

Ce qui nous fit tout de suite redescendre sur terre. Je repoussai Black et reprit pieds sur le sol.

Lumos, dit la voix. Black ! Webster ! S'écria Flitwick.

Bonsoir, professeur. Dit Mister J-Embrasse-Bien-Mais-C-Est-Parce-Que-J-Ai-Eu-De-L-Entraînement ( euh, je m'égare là ).

Que faîtes-vous dans les couloirs à cette heure là ?

Ca se voit pas ? Vous voulez un dessin ?

Nous nous sommes égarés, inventa Black

Ouah ! L'excuse de choc ! Flitwick a beau être très petit, ce n'est pas pour ça qu'il est stupide ! Tout le monde sait que les Maraudeurs connaisse mieux les couloirs de Poudlard que n'importe qui d'autre. J'étais tombé sur le plus nul en excuse des Maraudeurs (mais sûrement sur celui qui embrasse le mieux…Oups !).

Monsieur Black, me prendriez-vous pour un imbécile ?

Qu'est-ce que j'avais dit ?

Non, professeur, je…

Bon, c'était mon tour. Après tout, mentir est devenu ma spécialité.

Ecoutez professeur, fis-je en faisant semblant d'être morte de honte. Voilà, Sir… Black et moi entretenons…comment dire…une liaison ( tout est dans la comédie) et nous ne voulons pas que les autres l'apprennent. Vous comprenez ?

C'est que…

Ne pas lui laisser le temps de répondre et jouer aux jeunes hommes éperdus et victimes.

Les autres ne voudront plus jamais nous parler, nous serons persécutés et à notre passage, nos anciens amis nous hueront ! Je vous en supplie, ne dîtes rien !

Une ou deux larmes au passage. La tour est joué, et il va foncer la tête la première.

Calmez-vous Webster, ce n'est rien. Je suis passé par-là moi aussi.

Je fus effectivement calmée pour le compte tandis que Dents de loup ouvrait grand la bouche. Flitwick était homosexuel. Qui l'aurait cru ?

Mes camarades l'ont sut et ils m'ont traité de haut.

Ca devait pas trop changer. Mais je retins ma remarque.

Je comprend quel calvaire vous vivez…

Professeur, l'interrompis-je, je n'avais pas envie de l'entendre déballer toute sa vie privée. Il faut que nous rentions dans notre dortoir.

Oui, oui. Allez-y. Mais que je ne vous y reprenne plus !

Je vous le promets, professeur ! Lui assurai-je.

Je tournai aussitôt les talons suivie de près par Black. Arrivés au tableau qui fermait la porte de notre salle commune, Black me retint par le bras. L'heure de la discussion arrivait.

Une minute Thomas. Tu me dois des explications.

Désolée Black, murmurai-je.

Pardon ?

Je l'attirai à moi et l'embrassai tout aussi passionnément que la dernière fois. Je sentis quelque chose de mouillé sur mon visage. Ce fut mon maraudeur préféré qui arrêta le baiser.

Pourquoi pleures-tu ? Me murmura-t-il en essuyant doucement les larmes de mes joues.

C'était donc ça pleurer. Cela faisait tellement longtemps que cela m'était arrivé et jamais quand ce n'était pas pour une douleur physique.

Parce que c'était notre dernier baiser, lui soufflai-je.

Pour quoi dis-tu… ?

Je ne lui laissai pas le temps de finir sa phrase.

Oubliettes, murmurai-je en sentant les larmes coulées de plus belle.

Voilà ! J'espère que vous avez aimer ! Les réponses aux reviews dans le prochain chapitre.