Merci pour toutes vos reviews! je suis contente de pouvoir republier cette fic, elle avait besoin d'un vrai remaniement! Sinon, pour répondre à une question, Nell ne remplacera pas les professeurs. Elle ne sera qu'une sorte d'assistante, voire seulement une personne qui prépare les classes avant les cours, qui range les bouquins à leurs places à la fin d'une leçon par exemple!
Mille pardons pour les possibles fautes d'orthographes!
Et n'hésitez pas à me laisser des reviews! Je rappelle que cette fic est terminée. Elle fait 23 chapitres qui seront tous repostés!
Chapitre 4
Lorsque Nell se réveilla le lendemain, elle ne se rappela pas tout de suite des évènements de la veille. Cherchant ses lunettes sur la table de chevet, puis tâtonnant à genoux sur le sol, elle se souvint alors de ce qui s'était passé. Rogue ne reviendrait plus. Rajustant les lunettes sur son nez, elle cligna des yeux, puis son regard se posa sur le livre qui se trouvait sur la commode près de son lit. Il s'agissait d'un exemplaire du « Manuel indispensable de Potions élémentaires ». Elle le connaissait par cœur. Pendant un instant, elle s'imagina interrogée par Rogue, et répondre parfaitement à chacune de ses questions. « Ridicule, pensa t'elle en secouant la tête. Tu fais tout ça pour toi ou pour lui ? ». Elle reposa le livre et se recoucha sur le dos, les bras derrière la tête. Qu'allait-elle faire maintenant ? Une bouffée d'angoisse monta dans sa gorge. Elle n'avait pas vraiment songé à l'avenir quand elle s'était mise en tête de prendre ce temps pour elle. A quelle vie misérable allait elle retourner ?... Ses réserves d'argent s'amenuisaient, et elle ne pourrait pas vivre longtemps encore sur ces maigres économies qui ne lui appartenaient même pas. Le couperet de la réalité lui était brusquement tombé dessus, réduisant ses rêveries enfantines en miettes. : Il faut manger pour vivre, et pour manger, il faut travailler. Cette évidence apparemment si simple, la frappa de plein fouet. Elle se mit en tête de chercher un travail le jour même. Il y avait quantité de boutiques en ville où elle pourrait proposer son aide.
Nell se doucha, puis mis sa plus belle robe, la moins délavée. Elle coiffa ses cheveux noirs, arrangea sa frange, puis sorti. Il devait être près de dix heures. En vitesse, elle avala un petit déjeunez plus ou moins consistant, et s'attaqua aux boutiques principales du village.
Pendant toute la journée, elle courut de droite à gauche dans le village, et fit tous les magasins, bars et hôtel qu'elle pu trouver. Mais c'était un fait. Personne ne voulait d'une Cracmolle. Dès qu'elle mentionnait son absence de pouvoir, même si l'impression générale qu'elle avait donnée était excellente, on la remerciait bien gentiment, en lui disant qu'on allait la rappeler.
- Mais bien sûr ! C'est ça ! Et puis quoi encore ! s'écria t'elle, son verre de whisky Pur Feu à la main. Elle s'était rendue dans le bar de l'hôtel, avec la ferme intention de noyer ses déceptions dans l'alcool. Il n'y avait qu'elle et le barman, un homme grand et maigre, le regard hagard, qui essuyait les derniers verres en faisant mine d'écouter cette étrange bonne femme accoudée maladroitement sur son comptoir.
- Vous z'auriez pas une cigarette, vous là ? demanda t'elle, d'une voix inégale. Le barman, d'abord réticent, haussa les épaules et lui en tendit une légèrement tordue. « On fait comment ? » Sortant sa baguette, il la lui alluma. Nell prit une énorme bouffée. L'instant d'après, elle était à genoux, crachant ses poumons.
- Je crois que je vais vomir…
Quand Nell remonta avec grand-peine les escaliers qui menaient à sa chambre aux alentours des minuits, l'estomac en pagaille, la gorge en feu, et la vue brouillée, elle fut arrêtée par l'aubergiste.
- Ah, Mlle, où étiez-vous ? Un homme vous cherchait !
- Hein ?... Ah bon ? C'était qui ? demanda Nell, qui avait à peine conscience de la question qu'on venait de lui poser.
- Il n'a pas donné son nom, mais il a dit qu'il reviendrait demain matin…
Nell reprit soudain ses sens. Rogue serait-il revenu ?
- Et il était comment ? réussit-elle à demander sans bafouiller.
- Grand, habillé de noir, les cheveux noirs…
- Merci ! A demain ! Nell se précipita dans sa chambre. Rogue était revenu ! Une étrange sensation de soulagement l'envahit. « Attends une minute, se dit-elle en se tenant devant le miroir, titubant légèrement. Tu te réjouis parce qu'un espèce de sadique va venir te voir demain matin ?» Encore une fois, Nell venait de se prendre une claque par Dame réalité. Elle avait hâte de revoir Severus Rogue… Hâte. Une étrange sensation s'opérait en elle, un changement qui s'était amorcé depuis quelques temps déjà. Même sans penser ouvertement à Rogue, il était toujours présent, son ombre cachée quelques part dans son esprit, Rogue se trouvait derrière tout ce qu'elle avait entrepris ces trois dernières semaines. Pour la première fois réellement, sans arrière-pensées, la jeune Cracmolle se rendit compte qu'elle ne cherchait pas seulement à se prouver à elle-même. Ce n'était qu'une excuse qu'elle utilisait pour se cacher la vérité. Voilà la vérité. Depuis leur récente rencontre aux Trois Balais, Rogue la fascinait, et elle aussi voulait à tout prix marquer son âme comme il lui avait marqué le sien...
Elle s'assit sur le lit. Il était temps de faire le point. Considérant ces dernières semaines d'un tout autre point de vue, elle repensa à tout ce qu'elle avait fait. Un duel violent s'engagea alors dans son esprit encore embrumé par l'alcool. « Comme par hasard, le premier bouquin que tu as décidé d'apprendre par coeur, c'était un bouquin de potions. Tu t'achètes des lunettes… Pourquoi ? Pour t'embellir un peu. Toute ta passion se tourne vers la magie, tu ferais tout pour rester dans ce monde, pourquoi ? Parce que Rogue en fait partie ! » « Non, non, non et non ! Impossible ! Il m'a rien fait d'autre que du mal ! » S'écria t'elle tout haut dans la chambre. « En es tu sûre, mon enfant ? » Lui demanda un vieux tableau représentant une vieille sorcière ronde et ridée comme une figue, qui jusque là ne s'était jamais réellement manifesté. La jeune femme sursauta. C'était vrai. Rogue lui avait proposé son aide et elle l'avait éconduit. Pourtant, elle avait toujours autant de mal à s'imaginer un Rogue bienveillant, à l'écoute de ses problèmes… Elle repensa à son rêve. Serait-elle toujours dégoûtée à présent ?... « Tu es saoul, tu penses n'importe comment ! » se dit-elle. Elle revit l'expression sur son visage quand il s'était penché vers elle, lorsqu'elle était sortie de chez l'ophtalmologue. Pendant une fraction de seconde, juste avant qu'il ne la blesse, une ombre fugitive avait traversé son regard… « Il t'as peut être blessé, mais c'était plus fort que lui. Il t'as quand même proposé son aide, et à fait l'effort de te retrouver et de revenir… Qu'est ce que cela peut bien vouloir dire ?» « Dumbledore lui a demandé de revenir ! il ne serait jamais venu de lui-même ! Ou bien… »
Un mal de crâne lui écrasait les tempes. Elle s'allongea dans le lit en soupirant. Il devait être deux ou trois heures du matin. Et elle n'avait pas la moindre idée de l'heure à laquelle Rogue allait venir. « Bon, mieux vaut se coucher… Que je puisse être un minimum présentable ! » « Tu vois, tu veux être toute belle ton rendez-vous ! » « Oh, tais-toi… » Et Nell s'endormit, sans même avoir prit le temps de se changer.
La nervosité qui lui tiraillait les entrailles, doublé d'un terrible mal de tête la réveilla le lendemain. Lançant un rapide coup d'œil au réveil, elle vit qu'il n'était que six heures et demie. Elle tenta de se rendormir. Il n'y avait rien à faire. L'angoisse la tenait désespérément éveillée… « Bon, qu'est ce que je fais, maintenant ? » pensa t'elle en s'adossant au lit. Il faisait gris dehors, mais il ne neigeait pas. Elle chantonna en tapotant la couverture puis saisit le livre de sorts et se remit à lire là ou elle s'était arrêtée. « Comme par hasard, les sorts qui concernent l'amour… Comme par hasard ? Pourquoi ai-je pensé à « comme par hasard ? » »
Les heures passèrent… sept heures, huit heures, neuf heures, dix heures, onze heures… Toujours rien. Nell s'était habillée, et avait enfilé une robe vert bouteille achetée à bas prix la veille. Elle avait lissé ses cheveux et hésitait à mettre ses lunettes. Mais bientôt, elle sentit sa tension décroître… Elle ne pouvait même pas lui en vouloir, personne ne lui avait dit à quelle heure il viendrait. Avec espoir, elle s'assit à la fenêtre quelques instants, mais les rues restaient désespérément désertes… Onze heures et demie venaient de sonner. La jeune femme se trouvait alors dans la salle de bain, et se brossait les dents.
On frappa à la porte. « Oh non, c'est pas vrai ! » pensa t'elle en se rinçant la bouche. Elle ne prit pas la peine de se regarder dans le miroir et ne s'aperçut pas qu'elle avait oublié de rincer une bonne partie du dentifrice…
- B-bonjour, Professeur, dit elle timidement en ouvrant la porte. Severus Rogue la regardait l'air un peu ennuyé. Son estomac venait de se liquéfier, et se tapit dans ses talons.
- C'est bon ? Je ne vais pas avoir droit à une crise d'hystérie cette fois ci, Mlle Angelrest ? demanda Rogue froidement.
- Non, euh, pas du tout… répondit Nell plus gênée que jamais.
- Vous n'avez pas l'air bien. Il semblerait que vous ne sachiez plus vous brosser les dents correctement. Je repasserai plus tard… Il y avait une petite pointe moqueuse dans sa voix.
Nell rougit jusqu'aux oreilles.
- Euh, non, non ! Donnez vous la peine de rentrer, je vous en prie ! Elle se retourna, essuyant le plus discrètement possible les coins de ses lèvres.
Le regard de Rogue se fit plus suspicieux encore.
- Alors de quoi s'agit-il, demanda t'elle, en essayant de s'asseoir gracieusement sur le lit.
- Je vous ai trouvé un travail.
- Pardon ? Elle n'en croyait pas ses oreilles.
- Vous allez venir avec moi à Poudlard. M le directeur Dumbledore a quelques travaux pratiques à vous faire faire.
- A Poudlard ? Avec vous ? C'est génial! S'écria t'elle, un immense sourire lui étirant les lèvres, son regard pétillant et sans réfléchir, Nell se releva et le prit dans ses bras. Rogue la repoussa sans ménagement, une expression de consternation et de répulsion lui déformant les traits. La jeune femme sentit son visage prendre feu.
-Calmez-vous Angelrest. Bon, prenez vos affaires, on s'en va tout de suite. Rogue sortit de la chambre. « Je vous attends en bas. Dépêchez vous ! »
« Je suis vraiment trop stupide… Pensa t'elle en rangeant pêle-mêle ses affaires dans son sac. D'abord je ne lui témoigne que mépris, mais ensuite je me jette dans ses bras… ». Pliant sous le poids de son sac remplit de livres elle sortit de la chambre, et descendit les escaliers, où l'attendait un Rogue des moins commodes…
- Vous vous prenez pour un escargot ? Je parie que la moitié de ce que vous portez sur le dos est totalement inutile.
- Eh bien, commença t'elle, l'air défiant, figurez vous que ce qu'il y a de plus lourd dans mon sac, ce sont des manuels de sorts, d'histoire de la magie et de potions. Toujours aussi inutile ? fit elle en passant à côté de lui, l'air supérieur. Rogue ne sut quoi répondre. Il ne s'attendait pas à cela, et se contenta de hausser les sourcils, sans se départir de son habituel rictus méprisant.
- Bon, alors on y va ? fit-elle, toujours défiante. Vous me demandez de me dépêcher, et vous traînez !
- Ne prenez pas ce ton avec moi, Angelrest, dit Rogue menaçant, ou je vous renvoie à votre petite vie misérable. Nell se tut. Non, elle ne voulait surtout pas retourner à cette vie sans intérêt.
Elle régla la note, dépensant ses dernières pièces, puis ils sortirent tous les deux de l'hôtel. Un carrosse tiré par d'étranges créatures les attendait. Elle s'approcha d'une des créatures, qui faisaient penser à des chevaux décharnés, à tête de dragon et aux grandes ailes de chauve-souris, et lui caressa le mufle.
- Vous arrivez à les voir ? Demanda Rogue, visiblement étonné.
- Il faudrait être aveugle pour ne pas les voir ! répondit la jeune femme, hypnotisé par la blancheur laiteuse des yeux aveugles de la créature
- Ou ne pas avoir vu la Mort en face… murmura Rogue d'une voix mystérieuse et mélancolique.
Nell se retourna, et chercha son regard. Il se détourna d'elle.
- Que voulez- vous dire ? demanda t'elle.
- Seuls ceux qui ont vu mourir quelqu'un peuvent voir les Sombrals… Cette fois, il tourna son visage vers elle, ses yeux noirs sondant son âme.
- Mais je n'ai vu personne mourir ! Pas que je m'en souvienne… et vous, les voyez-vous ?
Rogue détourna son regard des yeux de Nell. Il ne répondit pas.
- Montez dans le carrosse, Dumbledore nous attend, dit-il sombrement.
Nell préféra ne pas envenimer les choses. Rogue aurait donc peut-être vu quelqu'un mourir… Cela lui donnait une dimension plus humaine, plus vulnérable. Cet homme n'est pas fait de pierre, mais de glace, pensa t'elle en montant dans le carrosse. Rogue n'en devint que plus fascinant. Elle remonta son écharpe sur son visage pour dissimuler le rouge qui était monté à ses joues à cette pensée. Rogue s'assit en face d'elle et regarda par la fenêtre. « Allez ! » dit il en frappant le dessus du carrosse avec sa main. Le véhicule s'ébranla et les créatures s'élancèrent dans galop silencieux. Les rues du village défilaient devant les vitres et laissèrent bientôt place aux immenses étendues enneigées de l'Ecosse.
Le voyage se déroula dans un silence total. Rogue et Nell regardaient pensivement par les fenêtres. « Je me demande à quoi il pense… j'ai envie de lui parler… mais je n'ose pas… Il ne répondra pas, ou me demandera de me taire. » Elle posa la tête contre la fenêtre et soupira longuement, ses yeux se fermèrent gentiment. Elle s'assoupit. C'est seulement alors que Rogue en profita pour l'observer en détail. Elle avait beaucoup changé en dix ans… A cette pensée, il détourna presque aussitôt la tête, et continua à regarder défiler le paysage. Le manteau de neige s'était épaissit sur le sol. Et l'on vit bientôt sortir de la brume l'immense château de Poudlard qui se découpait majestueusement sur le ciel presque blanc, ses innombrables tourelles dominant le loch auprès duquel il était situé.
- Nous sommes arrivés, dit Rogue d'une voix forte en la secouant gentiment.
- Hmmpf, fit Nell en fronçant les sourcils, puis en ouvrant lentement les yeux. Rogue la bouscula plus fort.
- Allez, nous n'avons pas de temps à perdre ! Dit-il sèchement en lui posant avec rudesse son sac lourd sur les genoux. Nell fut réveillée pour de bon.
- La galanterie, ce n'est pas votre fort ! S'écria t'elle. « Mufle… » Pensa t'elle.
- Croyez-vous que je m'embarrasse de telles absurdités ? répliqua-t'il brutalement. En passant devant lui, Nell sentit ses mâchoires se serrer, la sangle de son sac s'enfoncer dans ses paumes. Elle avait ressenti un étrange pincement au cœur… En descendant les marches du carrosse, évitant de justesse de tomber en avant quand sa robe se prit dans la porte, elle jeta un regard autour d'elle. Elle se trouvait dans la cour intérieure de Poudlard. Quelques souvenirs lui revinrent, du temps où elle avait essayé d'être une élève normale. Rogue lui fit signe de le suivre. Ils arrivèrent devant une petite porte. Nell se retrouva dans un escalier en colimaçon. Ils montèrent les marches pendant près de dix minutes, retardés par les nombreuses haltes de Nell, essoufflée après trois pas.
-Bon, ça va un moment, votre cirque ! Bougonna Rogue en lui arrachant le sac des mains, poussé à bout. En haut de l'escalier, ils parcoururent un long couloir paré de somptueux vitraux. Et au bout, se trouvait l'immense statue de griffon qui servait d'entrée au bureau de Dumbledore.
- Sorbet citron ! Marmonna Rogue, les yeux levés au ciel. La statue gronda, et fit place à l'étroit escalier de marbre. Nell gravit les marches quatre à quatre. Elle avait si hâte de revoir Dumbledore ! Rogue, quant à lui, peinait à transporter le sac de Nell.
Quand Nell arriva dans la grande pièce, Dumbledore se trouvait derrière son bureau. Comme à son habitude, il regarda par-dessus ses lunettes en demi-lune, et un grand sourire étira ses lèvres.
- Nell Angelrest ! Je suis ravi de te revoir ! Dit-il en la prenant dans ses bras.
Quand Rogue entra dans le bureau, Dumbledore se dirigea vers lui.
- Et vous lui portez même son sac ! Quel galant homme vous faites, Severus ! Je ne m'attendais pas à cela ! Dit-il en faisant un clin d'œil à Nell qui pouffa de rire. Rogue leur décocha un sourire narquois, et pendant un instant, il ressemblait à s'y méprendre à un chien montrant les dents.
- Bien, Nell, sais-tu pourquoi je t'ai fait venir ici ? demanda Dumbledore.
- Le Pr. Rogue ne m'a pas expliqué dans les détails, mais en gros, oui, je sais, répondit Nell, le cœur battant.
- D'abord, fit il, la voix plus sérieuse j'aimerai que tu saches que Poudlard sera dès aujourd'hui ta maison, et il te sera interdit de sortir sans m'en demander la permission, en raison de l'évasion des Mangemorts. Poudlard est un lieu sûr, mais il fait être très prudent à l'extérieur.
- Bien.
- Tu dormiras dans l'aile réservée aux professeurs. Tu seras considérée comme tel. Sinon, en ce qui concerne le travail, tu aideras les différents professeurs de l'école à préparer leurs cours. Tu assisteras généralement la bibliothécaire, Mme Pince, le professeur de métamorphoses, Mme Mcgonagall, le professeur de botanique, Mme Chourave, le professeur d'histoire de la magie, M Binns, le professeur des sortilèges, M. Flitwick, le professeur de Défense contre les forces du Mal, M. Lupin et enfin le professeur de potions, M. Rogue. Chacun te donnera ses instructions personnellement. Voici ton emploi du temps. Il lui remit un parchemin qu'elle mit dans sa poche. As-tu des questions ? A mesure que Dumbledore parlait, Nell sentait une douce bouffée de chaleur envelopper son cœur. Non seulement allait-elle travailler à Poudlard, mais Rogue l'avait accepté comme assistante et cela, plus que tout le reste, la remplissait de bonheur.
- Euh, si je suis considérée comme un professeur, je peux donc donner et retirer des points aux élèves des différentes maisons ?
- Oui, mais il ne faudra pas en abuser !
- Très bien ! Elle lança un regard à Rogue qui voulait clairement dire « on va bien s'amuser ».
- Severus, veuillez conduire Mlle à sa chambre. Bonne journée ! Vous commencerez dans cinq jours !
