Merci encore pour vos reviews ! Ce chapitre contient un peu moins de Rogue, et il est un peu plus léger que le reste. Je me réjouis de recevoir vos opinions !

Les choses vont sacrément se corser avec Rogue après ce chapitre !

Encore une fois, je m'excuse pour les fautes d'orthographes, certaines arrivent toujours à m'échapper !

Chapitre 8

- Mlle Angelrest, tout va bien ? Demanda une voix de femme à travers la porte fermée de sa chambre.

Nell ouvrit les yeux. « Mmmh… oui, oui, je dormais, tout va bien » fit elle d'une voix ensommeillée, la bouche pâteuse, son visage creusé par d'énormes cernes qui trahissait la nuit courte et agitée qu'elle venait de vivre. « Dépêchez vous, le repas va bientôt être servi ! ». Des pas qui s'éloignaient de sa chambre se firent entendre. Elle jeta un coup d'œil au réveil. La petite aiguille indiquait midi. Passant une main dans ses cheveux en bataille, elle repensa à l'horrible cauchemar qui avait troublé son sommeil. Elle se souvenait juste que Rogue en faisait partie... Severus Rogue, le maître des potions. Et soudain, tous les événements de la veille la submergèrent. La jeune femme serra les lèvres, ses mains saisirent les pans des draps, et une sensation de vide s'installa de son ventre, de son cœur, de son âme. Le baiser qu'ils avaient échangé dans le sombre donjon, ce baiser si incompréhensible et inattendu. Brusquement, Nell se releva. Elle venait de se souvenir de sa dernière pensée. La potion d'Inhibition… Cette maudite potion qui était la véritable cause des évènements de la veille. Il fallait à tout prix empêcher Rogue de s'en servir.

Pendant ses deux semaines au Hibou Ecumant, elle avait dévoré un manuel de potion. Le breuvage maudit qui allait la séparer à tout jamais de l'homme qu'elle aimait faisait partie de celles qu'elle avait apprises par cœur. Pendant la nuit, peu avant l'aube, elle avait passé en revue tous les ingrédients… et s'était rappelé qu'elle avait aussi appris la composition d'une potion Répulsive… une idée avait alors germé dans son esprit… rendre Rogue terriblement allergique à un des ingrédients de sa potion.

Malgré sa profonde tristesse générale, un petit sourire synonyme d'espoir se dessina sur ses lèvres. Parmi les ingrédients de la potion d'Inhibition, il y avait de la ciboulette. Avec ce qu'il fallait à disposition, elle pourrait assez facilement parvenir à ses fins. Mais tout le problème était là. Fabriquer la potion de Répulsion, l'idée était là, mais comment la mener à bien, tout en étant une Cracmolle ? Comment allait-elle se procurer les différents composants, s'ils ne se trouvaient qu'en un seul endroit, le donjon de Rogue ? Malgré le gros risque qu'elle courrait et la difficulté de la situation, Nell se sentait prête à tout. Elle n'allait pas rester plantée là, à regarder Rogue devenir un légume, alors qu'il pouvait peut-être se permettre d'être heureux. « Cet homme doit vraiment avoir un problème avec son côté émotionnel pour appliquer des méthodes aussi draconiennes ! Qu'est ce qu'il a bien pu subir pour en arriver là ? Pour être un homme qui a si peur de ressentir, si peur d'être blessé, si peur d'être heureux ? » Se demanda t'elle en enfilant une robe neuve couleur bordeaux. Elle ne tarda pas à sortir de la chambre, et lança un coup d'œil à la porte de Rogue. Elle détourna vite les yeux, et allait frapper à la porte de Lupin, quand elle se souvint avec déception qu'il était parti. Pour finir, elle descendit en direction du Grand Hall.

Nell n'osa pas lever la tête lorsqu'elle atteint la table des professeurs. Elle marmonna un inaudible bonjour, et pris place, le plus loin possible de Rogue. Lupin manquait cruellement Pendant toute la durée du repas, elle resta silencieuse, et n'avala que la moitié d'un petit pain, les yeux braqués sur son assiette, s'empêchant de lever la tête, de peur de mourir en croisant le regard de Rogue. Elle avait hâte de pouvoir mieux se consacrer à son plan désespéré.

Quand Severus Rogue vit Nell s'approcher de la table, les yeux baissés, dans cette robe rouge sombre qui contrastait avec ses habituels ensembles sombres et délavés, il fut obligé de détourner les yeux. Le peu d'appétit qui lui restait venait de le quitter. Il s'en voulait tellement de lui avoir dévoilé une partie de son âme, de s'être permis ce baiser stupide, irraisonné, mais aussi de devoir prendre cette maudite potion. Un flot de haine l'envahi. La vue de Nell venait de le frapper en plein coeur. « Je te hais, pensa t'il, oui je te hais tant ! ». Ce qu'il ressentait lui fut vite intolérable. Bientôt son visage, d'ordinaire parfaitement impassible, se déformait sous les tics provoqués par les violentes émotions qui s'affrontaient en lui. Sans un mot, il se leva de sa chaise au milieu du repas, et descendit se terrer dans son donjon.

Nell entendit une chaise crisser sur le sol de pierre. Elle risqua un regard. Rogue venait de se lever, une expression insaisissable sur le visage. Avait-il donc si hâte de préparer cette potion ? Elle se sentit trahie en quelque sorte. « C'est ça, va devenir un légume, si ça t'amuses… » Pensa t'elle furieusement. Et quelques secondes plus tard, une deuxième personne venait de quitter prématurément la table des professeurs.

Nell s'assit sur un banc dans la petite cour intérieure. Elle tenta de se vider l'esprit de tout ce qui pourrait l'empêcher d'élaborer son plan plus en détail. Comment pourrait-elle se glisser dans le bureau de Rogue, et prendre ce qui lui était nécessaire ? Il fallait faire relativement vite. La Potion Répulsive devait être commencée dans la journée, en admettant que Rogue avait déjà commencé la sienne. Nell sentait l'adrénaline du stress se déverser dans ses veines, et prendre petit à petit le contrôle. « Calme toi, calme toi, se répéta t'elle en son for intérieur. Ne te décourage pas, tu peux y arriver… » Elle cacha son visage dans ses mains. Son plan était vraiment désespéré, et si risqué… mais peu importe. Sa détermination était plus forte que tout le reste. Voila ce qu'elle allait faire. Guetter la sortie de Rogue, et s'infiltrer le plus rapidement dans son bureau. Si jamais il lui demandait ce qu'elle y faisait, elle pouvait toujours prétexter qu'elle avait de terribles verrues douloureuses sous la plante des pieds ou une excuse du même genre… bon peut-être quelques chose de moins rebutant qu'une quantité anormale de verrues. Son savoir, même limité, dans le domaine des potions et des herbes lui permettrait d'inventer une raison suffisamment crédible pour justifier l'emprunt d'une fiole ou d'un bocal. Bon, le risque de se faire méchamment réprimander, voire même renvoyer de Poudlard parce qu'elle avait osé entrer sans permission dans son antre était un fait plus que certain, mais elle était prête à tout supporter, du moment que son plan fonctionnait.

Nell allait se lever, fière de sa petite manigance, quand elle se rendit compte d'une autre problématique. Et si Rogue fermait son bureau à clé ? Bien sûr qu'il le fermait… Nell se sentit défaillir. Dépourvue de pouvoirs magiques, comment voulait-elle s'en sortir? Nell se leva, sentant les larmes du désespoir la gagner. Elle décida de se calmer en parcourant les innombrables et vastes couloirs de l'école. Peut-être allait elle trouver une nouvelle idée ? La situation n'était peut-être pas perdue…

Vers trois heures, Nell avait déjà parcouru une grande partie de l'école, sans avoir trouvé la moindre idée réalisable. Elle se sentait de plus en plus faible, son pas ralentissait, sa tête la faisait souffrir… Pourquoi Lupin était -il parti juste au moment où elle avait vraiment besoin de son soutien? Il lui manquait terriblement, sa gentillesse, sa générosité, sa manière si compréhensive de l'écouter… Il l'aurait certainement aidée… elle se sentait stupide et seule. S'arrêtant dans un coin du couloir sombre et désert, elle remarqua une grande et vieille porte délabrée. Elle risquait sûrement d'y être tranquille. Après avoir ouvert la porte, si ancienne que la serrure, inutilisable, s'effritait, elle jeta un œil autour d'elle. Les lieux ne lui étaient pas familiers. De nombreux objets, qui paraissaient être des statues, étaient recouverts de draps jaunis et poussiéreux. Elle se leva et souleva les recoins d'un de ces voiles. Malgré le peu de luminosité, elle distingua les traits d'une femme. Sur le socle, elle pu lire « Helga Poufsouffle, 1093-1186, fondatrice de Poudlard, et directrice de la maison des poufsouffles, loyaux et travailleurs. » La statue était dans un sale état. Du temps de son enfance à Poudlard, Nell se souvint que cette statue trônait dans un coin de la salle commune des poufsouffles, sa propre maison.

- HATCHOOOUU ! Nell sursauta. L'éternuement provenait de derrière une statue, au fond de la pièce. Terrorisée, elle risqua un œil mais ne vit rien, puis se cacha derrière Helga, le souffle court. Un désagréable frisson lui parcouru l'échine.

- Pchuut ! tu vas nous faire repérer ! chuchota une voix de jeune garçon.

- Désolé, toute cette poussière va me tuer… répondit sur le même ton une autre voix masculine.

- Vous êtes sûrs qu'on ne s'est pas trompés ? il n'y a pas vraiment de grande armoire verte ici? Cette fois, pas de doute. Nell reconnut avec soulagement la voix d'Hermione. Elle comprit qu'elle devait être accompagnée de Ron et de Harry. Mais même s'ils se trouvaient à cinq mètres, elle ne les voyait pas. Nell resta soigneusement caché derrière sa statue, déterminée à lever le voile sur ce mystère.

- Peut être derrière cette statue, fit la voix de Harry, beaucoup plus proche.

- AHA ! s'écria Nell en posant ses mains tâtonnantes sur la cape d'Invisibilité qu'elle souleva brusquement, révélant trois élèves terrorisés, blottis les uns contre les autres. Un sourire en coin, les bras croisés, elle attendait des explications.

- Mlle Angelrest, nous sommes vraiment désolés, nous n'avons vraiment fait de mal à personne ! Hermione, le regard suppliant, avait prit la parole en premier.

- Oui, c'est vrai ! Nous sommes venus chercher un artefact qui… Ron reçut un coup de coude dans les côtes qui lui coupa le souffle.

- Euh, fit Harry, nous sommes venus chercher, euh…

- S'il vous plaît madame, ne nous mettez pas en retenue ! supplia Ron, toujours aussi maladroit. Nous en avons déjà trois pour la semaine prochaine ! Et puis, nous vous avons souhaité la bienvenue… Nell éclata d'un grand rire franc. Elle eut l'impression que c'était la première fois qu'elle riait depuis sa naissance.

- Je ne donnerai aucune suite à votre petite visite en ces lieux, fit elle en souriant toujours, si la personne à qui appartient cette Cape veuille bien me la prêter jusqu'à, disons, demain matin. Je promets de n'en à parler à personne, de ne pas vous punir et de ne pas vous enlever des points si vous consentez. Alors ?

Harry, Ron et Hermione se lançaient des regards tour à tour interrogatifs, indécis, puis entendus.

- Très bien Mlle Angelrest. Votre requête est acceptée, dit Harry, un sourire malicieux sur les lèvres… Dites, qu'allez vous en faire, si ce n'est pas indiscret ? demanda t'il en lui tendant la Cape

- Oh, m'en servir pour espionnez le beau Pr. Rogue sous la douche bien évidemment ! répondit elle, le plus naturellement du monde.

- Beurk ! firent ils en cœur, Harry faisant mine de vomir, Ron tirant la langue, et Hermione se tenant la gorge à deux mains. Nell éclata de rire.

- Comment va-t-on faire pour ne pas se faire repérer par Miss Teigne, elle rôde dans les couloirs de cet étage depuis tout à l'heure ? demanda Hermione, l'air légèrement embêtée.

- Eh bien, vous venez avec moi, je ferai mine de vous avoir prit en flagrant délit, et de m'occuper de votre punition. Cela vous va-t-il ? Les trois adolescents acquiescèrent en souriant. Il n'avait jamais connu de professeur aussi ouvert…

-Belle prise, Mlle Angelrest, grogna Rusard, visiblement jaloux, appuyé sur son balai, son chat feulant à ses côtés, lorsque les quatre compères passèrent devant lui.

- Merci, M. Rusard, fit-elle. Ils vont avoir droit à cinq semaines ! Figurez vous que j'ai vraiment du me battre contre eux pour…

- Oui oui c'est ça, bougonna Rusard, furieux de n'avoir pas été le premier à attraper le trio. Nell entendit Harry se retenir de rire. Elle eut soudain beaucoup de mal à se maîtriser.

Quand ils eurent atteint le couloir des Griffondors, Nell s'arrêta.

- Eh bien voilà, je vous remercie d'avoir été si coopératifs… cette Cape va me sauver la vie.

- Tant mieux, dit Hermione. J'espère que vous ne serez pas déçue… Nell rougit jusqu'aux oreilles et éclata de rire. Ron et Harry ne donnèrent pas l'impression d'avoir comprit.

- Bon, allez vous en maintenant, vous allez me faire mourir de rire! Sur ce ils la saluèrent une dernière fois, et disparurent derrière le tableau qui servait d'entrée à la salle commune des Griffondors.

Nell descendit les escaliers à toute vitesse, la précieuse cape serrée fortement sous son bras. Une bouffée de joie et d'espoir se répandit dans tout son corps. Elle se sentait légère comme une plume. Dans sa descente effrénée, elle manqua écraser le professeur Flitwick, s'excusa sans ralentir le train et sans faire attention à la débauche de grognements mécontents que le nain lui débitait dans son dos. Plus rien ne pouvait l'atteindre. Ce nouvel événement lui avait fait tant de bien, qu'elle eut l'impression pendant un instant que tous ses problèmes s'étaient envolés. Cette cape allait lui permettre de réaliser son plan ! Il suffisait maintenant de chercher un panier, ou un sac, de se faufiler dans le bureau de Rogue sans qu'il ne s'en aperçoive et s'y servir des ingrédients nécessaires à la phase deux de son plan. Dire que, grâce à cette cape, elle pourrait danser devant lui ou lui tirer les cheveux, sans être soupçonnée un seul instant ! Ah, le bonheur ! Quant à l'espionner sous la douche, non, il n'en était pas question. Quand même, un peu de dignité… A nouveau, Nell éclata de rire dans les couloirs, s'attirant les regards étonnés de nombreux élèves qu'elle croisa sur son chemin. Elle passa en coup de vent dans sa chambre et débusqua un grand sac en plastique parmi ses affaires. A présent, elle pouvait passer aux choses sérieuses.

Il était près de cinq heures lorsque Nell enfila la Cape, dans les escaliers qui menaient aux donjons. Elle ne sentit rien de spécial une fois qu'elle s'en fut recouverte, mais lorsqu'elle voulu voir ses mains, elle en fut incapable. C'est à ce moment que Nell fut à nouveau soumise au stress de la situation. Son cœur tambourinait furieusement dans sa poitrine, si fort qu'elle eut peur que quelqu'un ne l'entendit. Se dirigeant vers la porte du bureau de Rogue, Nell ne pu s'empêcher de repenser à ce qui s'était passé en ces mêmes lieux, la veille. L'anxiété lui nouait le ventre. Elle allait soit réussir son coup, et empêcher Rogue de faire une grosse bêtise, soit perdre à tout jamais son seul amour…

Elle attendit longtemps. Une longue heure, puis une insoutenable deuxième heure passèrent avec la rapidité d'une limace au sommet de sa forme. Soudain elle du retenir un cri de surprise. La porte de Rogue s'ouvrit à la volée. Le cœur de Nell cessa de battre. Il fallait faire vite. Elle se glissa dans la salle, passant si près de lui qu'elle sentit sa robe frôler la sienne. Sa typique odeur de cendres froides et de vieilles pierres lui frappa les narines de plein fouet. Son sang ne fit qu'un tour. Elle avait réussi ! Nell entendit Rogue fermer la porte à clé. Un long soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres, il ne réapparaîtrait pas avant une demie heure au moins, puisque le repas du soir venait de sonner. Elle regarda autour d'elle. Dans la cheminée, un feu léchait de ses mille langues incandescentes un gros chaudron, d'où s'échappaient des vapeurs brunâtres, dégageant une odeur de salami rance. Pas de doute, Rogue avait déjà mis la potion en route. Sans plus attendre, elle ouvrit toutes les armoires et contempla les centaines de bocaux, soigneusement rangés alphabétiquement. Nell n'eut aucun mal à se remémorer les ingrédients de la potion Répulsive qui allait rendre Rogue incapable d'avaler de la ciboulette. Il lui fallait quatre poils de chat, une gousse d'ail séchée, trois ongles de lutins des marais, une bonne pincée de poudre d'os de chauve souris, de la liqueur de sang de fée et, bien évidemment, de la ciboulette, à rajouter à la fin de la mixture. Les effets de cette potion, aussi inodore et incolore que le puissant Véritaserum, étaient les suivants : le sujet qui avalerait de cette préparation diluée dans un liquide quelconque ferait, à chaque absorption du produit auquel on veut le rendre allergique, une violente réaction. Le sujet resterait malade pendant quelques temps, qui variait de un à trois jours selon les personnes, incapable d'avaler quoique ce soit, sous peine de vomir dans les secondes qui suivent, avant de reprendre une vie alimentaire normale. Les effets de cette potion étant irréversibles, le sujet devra accepter de vivre le restant de ses jours dans l'incapacité absolue d'absorber le produit en question. L'idéal, en somme !

Après avoir rempli son sac de tous les ingrédients nécessaires, Nell se mit en quête d'un petit chaudron inutilisé. Dans une des quatre grandes armoires se trouvait la réserve de petits chaudrons que Rogue utilisait pour ses cours. Elle farfouilla un peu, et se décida pour une vieillerie qui avait déjà du servir un bon millier de fois. Sans faire de bruit, elle referma une à une les différentes armoires. Elle avait tout ce qui lui fallait. Rogue ne reviendrait que dans un quart d'heure. Nell entreprit de s'intéresser plus profondément au bureau de Rogue. Il n'y avait pas grand-chose sur la table, mis à part quelques feuilles vierges, la lampe à huile, une très belle plume de corbeau, et quelques autres bricoles. Et soudain le regard de Nell fut attiré par le scintillement argenté de quelque chose qui se trouvait sur une des étagères de la bibliothèque. Il provenait d'une espèce de bassine de pierre, très banale, décorée de runes gravées. De plus en plus intriguée, Nell se rapprocha lentement de l'objet. Elle se pencha au dessus, et eut soudain l'irrésistible envie d'y plonger sa tête en entier… BLAM ! La porte s'ouvrit avec fracas. Nell recula, manquant tomber à la renverse. « Pourrait pas ouvrir les portes normalement, celui-là ! » eut-elle le temps de penser en se faufilant dehors le plus discrètement possible, le cœur battant.

Une fois à l'abri des regards, Nell enleva la Cape d'invisibilité. Une grande partie de son stress avait disparu. Elle vérifia une fois de plus si tout se trouvait bien dans le sac. Non, rien ne manquait. La phase une de son plan était terminée. Il était temps de s'attaquer à a phase deux sans plus attendre. Et Nell se mit en quête de la classe de Potions du Pr. Rogue.