Voici un nouveau chapitre ! désolée pour le retard, mais j'avais perdu la motivation de continuer à la corriger… J'aimerai vraiment prendre le temps d'en faire une bonne fanfic, éviter les clichés et respecter les personnages. Je pense que je vais encore réduire davantage les interactions « amoureuses » entre Rogue et Nell, car je ne pense pas qu'avec ce qui va se passer, ils vont avoir le temps et l'envie de se faire des papouilles ! j'espère que ca ne vous décevra pas, mais j'ai vraiment envie de rendre leur relation plus complexe, subtil, et aussi peu cliché que possible.

J'attends vos avis avec impatience !

Chapitre 14

Le lendemain matin, Nell se réveilla de bonne heure. Elle avait entendu un remue-ménage effroyable dans le couloir. Des personnes y couraient dans tous les sens depuis l'aube. Elle enfila les premiers habits qui lui passèrent sous la main et sortit. Rogue, Macgonagall, et d'autres professeurs étaient apparemment en train de réveiller tout le monde. Intriguée. Et quelque peu inquiète, elle s'approcha de lui. Il était en pleine conversation avec Flitwick.

- Bonjour, professeur. Que se passe t'il ? oh, et merci pour le…euh… cadeau, soit dit en passant… Il ne la regarda même pas. Nell s'agita, mal à l'aise devant le regard noir que lui lançait Flitwick, et le silence lourd de Severus « je peux savoir ce qui se passe, s'il vous plaît ? » demanda t'elle timidement. Il ne répondit pas et continua de l'ignorer superbement. Elle lui lança un regard à la fois inquisiteur et inquiet.

- Recouchez vous ma chère, lui répondit Minerva qui s'avançait vers eux. Elle avait l'air exténuée. Des cernes immenses assombrissaient son regard anxieux.

- Mais pourquoi ? Je… commença Nell, de plus en plus déroutée.

- N'avez-vous pas entendu le professeur, Angelrest ? aboya Rogue. Fichez le camp, ce ne sont pas vos affaires.

- Voyons Severus, s'indigna Minerva, ce ne sont vraiment pas des manières !

- Ah, ma chère, dit il d'une voix suave, si vous la connaissiez aussi bien que moi, vous m'épargneriez ce genre de commentaires ! Miss Angelrest n'est pas vraiment du genre à y aller de main morte avec moi non plus, c'est notre façon à nous de nous faire comprendre. Rogue ne connaissait aucun autre moyen plus efficace que l'agressivité pour empêcher les gens de se mêler des affaires qui ne les regardaient pas. Mais avant tout, il n'avait aucune envie de mêler Angelrest à cette dangereuse situation.

- Eh bien, je crois que c'est vous qui nous épargneriez vos commentaires stupides si vous aviez vraiment prit le temps de la connaître ne serait ce qu'un minimum. Macgonagall avait parlé le plus calmement du monde. Nell sentait que Rogue allait vite perdre patience.

- Retournez dans votre chambre, miss Angelrest, siffla t'il entre ses dents serrées, les yeux braqués sur Macgonagall, dans une attitude de défi. Celle-ci fit un petit signe de la main à l'attention de Nell. Elle comprit qu'il valait mieux partir.

- Très bien. Elle se dirigea vers sa chambre. Mais avant d'entrer, elle se retourna. Et vit Rogue la regarder, une expression insaisissable sur son visage. Leurs regards se croisèrent un bref instant et ce que Nell ressentit dans le creux de son ventre fut si intense qu'elle fut obligée de détourner la tête et d'inspirer un grand coup. Elle ouvrit la porte et la referma violemment. La jeune femme mit un certain temps pour se remettre de ce regard. Elle avait l'impression que les sentiments de Rogue, malgré l'agressivité dont il avait fait preuve auparavant, avaient singulièrement évolués… Jamais, depuis le fameux soir dans sa salle de classe, où ils avaient échangé plus d'une embrassade, ne l'avait-il regardé de cette façon. Elle se dirigea vers la fenêtre et s'assit sur le rebord. Que se passait-il ? Elle avait le pressentiment que quelque chose de grave était arrivée et mourrait d'envie d'en savoir plus. Pourquoi n'en avait-elle pas le droit ? Elle repensa à Macgonagall. Elle l'avait défendu et remis Rogue à sa place, ce qui la fit sourire. Mais personne n'avait voulu lui en dire plus sur ce qui se passait.

Dehors, il pleuvait. Une épaisse brume recouvrait tout le parc. Il y avait quelque chose de particulièrement inquiétant à son sujet. Cette brume était comme le reflet de ce qu'elle ressentait en ce moment même. Etrange.

Une heure passa. Bientôt le silence revint dans le couloir. Nell décida de remettre le nez dehors. Personne. Pendant quelques secondes, elle se demanda s'il ne valait pas mieux rester lire dans la chambre, et ne plus se soucier de tout ça. Mais non, la curiosité prit le dessus. Il fallait qu'elle sache ce qui se passait. Retournant dans la chambre, elle enfila un pantalon et un col roulé bleu, enroula sa vieille écharpe autour de son cou et s'en fut.

« Fichu château… » marmonna t'elle entre ses dents. Son sens de l'orientation étant assez atrophié, elle avait toujours eu beaucoup de mal à s'y retrouver, dans ce dédale incessant de couloirs, de portes et d'escaliers. Elle essaya de s'adresser aux tableaux qu'elle croisa en route, mais la plupart l'ignorèrent, ou l'envoyaient sur les roses, prétextant le sommeil dérangé. D'autres, quelque plus sympathiques, n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait. De plus, tout le monde dormait. Elle ne croisa personne, pas même un des fantômes. Elle descendit jusque dans le Grand Hall, mais l'immense salle était vide. Un silence de mort avait envahit les lieux. Nell leva les yeux vers le faux ciel. Ce qu'elle vit lui fit froid dans le dos. A la place du ciel nuageux auquel elle s'attendait, il y avait une sorte de masse brumeuse en mouvement, parsemé de petits éclairs bleus et silencieux. Plus elle regardait cette brume plus elle eut l'impression qu'elle était vivante. Nell jeta un coup d'œil à la grande et vieille horloge qui trônait dans un coin du hall. Il était près de sept heures et demi. Les élèves n'allaient pas tarder à se réveiller pour prendre le petit déjeuner. Mais il n'y avait rien de mis sur les quatre tables. Pas une assiette, pas un verre, rien. Nell sentait son cœur cogner plus fort contre sa poitrine. Mais que se passait il donc ? Prise d'une légère panique, elle prit un escalier qui se trouvait au fond de la salle, gravissant les marches quatre à quatre. Il fallait qu'elle trouve quelqu'un qui puisse l'éclairer sur la situation. Arrivée devant le bureau de Dumbledore, elle donna le mot de passe, et se rua dans le bureau. Personne. Elle prit une autre direction, et finit par tomber sur un long couloir de pierre, éclairé au flambeau, et, à l'extrémité, vit qu'il y avait une porte de bois massif, qui n'était certainement pas une salle de classe. Nell s'en approcha, et allait frapper quand elle entendit une vague rumeur qui provenait de derrière cette même porte. Le cœur battant, elle colla son oreille contre la porte. Plusieurs personnes parlaient ensemble. Nell n'eût aucun mal à reconnaître les voix de Dumbledore, Macgonagall et Rogue. D'autres voix se faisaient entendre, mais elle ne savait pas à qui elles appartenaient. Mais elle remarqua qu'aucune ne ressemblait à celle de Lupin. Où était il ?

- Nous devons prévenir les élèves… dit un homme à voix aiguë.

- Pr. Flitwick, vous êtes fou ? Vous n'imaginez pas la panique que cela engendrerait ! s'écria une femme.

- Allons calmez-vous. Nell reconnut Dumbledore. Il est vrai que les élèves ont le droit de savoir. Nous ferons une annonce dans le grand hall, tout à l'heure.

- Qu'allons nous faire, M. le directeur ? dit Mcgonagall. Nous ne pouvons pas les affrontez. Nous ne savons même pas combien ils sont, à cause de cette satanée brume, et si nous nous faisons tuer, qui protègera les élèves ?

- Vous avez raison, professeur, dit Dumbledore. Il faut que nous gagnions du temps, et tenter d'entreprendre des négociations. Severus, j'ai à vous parler.

Pendant quelques minutes, Nell n'entendit plus qu'un entremêlement de voix et fut incapable de distinguer un mot. Soudain elle entendit des pas qui se rapprochaient de la porte. « Oh non ! » pensa t'elle, et ne trouva rien d'autre que de se coller contre le mur, sur le côté. La porte s'ouvrit à la volée, manquant lui écraser le nez. Une douzaine de personnes sortirent, et par chance, aucun d'entre eux ne pensa à refermer la porte. Quelqu'un la ferma de l'intérieur. Nell poussa un long soupir de soulagement. Mais qui se trouvait derrière le mur de brume ? Qu'est ce qu'un mur de brume pouvait cacher ? Seraient-ils en train de parler d'une attaque de Mangemorts ? Evadés depuis près d'une année, ils n'avaient encore jamais donné de signe de vie. Et si c'était eux ? Nell recolla son oreille contre la porte.

- Mon cher Severus, l'heure est grave. Je me fais vieux et mes pouvoirs décroissent chaque jour davantage. Je ne serai bientôt plus en mesure de protéger cette école comme auparavant. Nous n'avons droit à aucun faux pas. Il faut que nous sachions exactement ce qu'ils veulent. J'ai ma petite idée là-dessus mais, au moins, nous gagnerons peut-être un peu de temps, si nous unissons nos forces…

- Potter, ils veulent qu'on leur livre Potter, c'est aussi simple que cela… siffla Rogue, l'air grave.

- Ceci risque de vous surprendre, mais je crains qu' Harry Potter ne soit pas leur seul cible. Il y a de fortes chances… qu'ils veuillent aussi mettre la main sur Miss Angelrest… Nell, estomaquée, horrifiée ne pu se retenir. « Quoi? » s'écria t'elle. Sans réfléchir, elle ouvrit la porte. Rogue, qui paraissait tout aussi surpris qu'elle, avait déjà la main sur la poignée.

- Mais qu'est ce que c'est que cette histoire ! Hurla t'elle, à la fois furieuse et complètement dépassée, ignorant totalement Rogue qui la regardait, les yeux exorbités, et se dirigeant vers Dumbledore.

- Angelrest ! comment osez-vous ! sortez d'ici! Ordonna Rogue d'un ton féroce.

- Non! Je… je ne partirai pas avant de savoir de quoi vous parlez ! Nell était sous le choc. Tout ce qu'elle voulait, c'était connaître la vérité.

- Taisez vous, tous les deux! La voix de Dumbledore résonna, puissante, dans toute la salle. D'abord, vous allez vous calmez, et ensuite, nous allons parler, comme des gens civilisés. Pour la première fois de sa vie, Nell vit que Rogue avait eu peur. Elle s'assit sur un fauteuil, sans le quitter des yeux, guettant la moindre de ses expressions. Un feu ronronnait dans une grande cheminée. Ils se trouvaient visiblement dans une sorte de salle des professeurs, richement décorée avec de somptueuses tapisseries et des tableaux en tous genre. Rogue s'assit en face d'elle, un mélange de rage et de suspicion dans le regard.

- Très bien. D'abord, Miss Angelrest, que je ne vous y reprenne plus à écouter aux portes, il semblerait pourtant que ce soit l'une de vos spécialités. Toute malice avait disparut du visage de Dumbledore. Nell acquiesça nerveusement. Ensuite, qu'avez-vous entendu exactement?

- Je crois avoir compris que des Mangemorts ont encerclé l'école, probablement pour nous capturer, Harry et moi, et que vous êtes en train de chercher une solution à ces… problèmes ?

- Parfaitement résumé, Miss Angelrest. Quelle perspicacité. Nell vit Rogue lever les yeux au ciel.

- Mais que me veulent-ils ? Pourquoi moi ?

- Je ne peux malheureusement rien vous révéler, l'heure n'est pas encore venue, dit Dumbledore sur un ton résigné.

- Mais pourquoi ? s'écria Nell désespérée.

- Vous êtes trop fragile encore. Vous n'avez pas suffisamment de maturité et de confiance en vous. Nell ne su quoi répondre. Elle venait d'apprendre qu'elle était une des cibles des partisans de Voldemort, et n'avait même pas le droit de savoir pourquoi.

- Il faut que vous appreniez à être une personne à part entière, à savoir qui vous êtes vraiment, et quels sont vos buts véritables dans cette vie avant de pouvoir connaître certaines vérités. Mis à part cela, vous avez l'interdiction formelle de sortir dans le parc de Poudlard, cela va de soi. Il faut à tout prix que vous restiez en sécurité avec nous. Faites attention à vous, Mlle Angelrest, et ne laissez plus vos oreilles traîner n'importe où ! Sur ce, il se leva. « Je vous laisse la raccompagner à ses appartements, professeur. Vous viendrez me voir tout à l'heure. » Nell vit Rogue grommeler entre ses dents en se levant.

- Attendez ! s'écria t'elle. Je veux savoir où est le Pr.Lupin ! Rogue et Dumbledore s'échangèrent un regard qu'elle tenta vainement de déchiffrer.

- Nous ne savons pas… commença Dumbledore, doucement, en posant une main sur son épaule. Nell la repoussa, et recula, le cœur battant la chamade, les yeux exorbités par la panique

- Vous savez très bien où il se trouve ! Je ne suis peut être pas un modèle de maturité, mais je ne suis pas une enfant! Dites moi la vérité, je vous en prie ! Rogue se rapprocha d'elle, plissa les yeux, baissant son visage, son nez frôlant le sien. Nell déglutit avec peine lorsque son estomac se serra.

- D'après nos informations, Remus Lupin est entre les mains des Mangemorts. Nous ne savons pas ce qu'il est devenu. L'espèce de plaisir qu'il avait ressentit en disant cela lui fit presque peur.

- Quoi ! hurla Nell de toute la force de ses poumons. Quoi ! Répéta t'elle plus fort encore. C'est impossible !

- Il est parti chercher le Pr. Dumbledore, mais n'est jamais revenu… continua Severus, sur le même ton glacial et inexpressif, ce qui mis la jeune femme complètement hors d'elle.

- Pourquoi lui ? Pourquoi ? Ah vous êtes bien content maintenant ! Vous voila vengé ! Hurla t'elle, sa voix brisée par les sanglots, perdant la raison, cherchant désespérément à le frapper, à le griffer… Le visage de Severus resta de glace.

- Il suffit ! Gronda la voix terriblement menaçante d'Albus Dumbledore. Je comprends que vous soyez inquiète et furieuse, mais ce n'est pas une raison pour blesser le Pr. Rogue, malgré ses relations tendues avec le Pr. Lupin. Je suis parti hier soir, et le Pr. Rogue n'avait aucun moyen de me prévenir qu'une armée de Mangemorts se rapprochait dangereusement de Poudlard. Remus a alors proposé d'aller me chercher. Il n'est jamais revenu… Nell se sentit si stupide, si triste, si perdue, qu'elle rougit jusqu'aux oreilles, retenant les larmes qui lui embuaient les yeux. Rogue s'approcha d'elle, et le visage dur, fermé, il la fit se redresser. Elle se blottit alors contre lui, pleurant à chaudes larmes, son petit corps agité de soubresauts. Rogue laissa ses bras le long du corps, et réprima autant que possible un intense désir d'enfouir son visage dans ses cheveux.

- Je suis désolée… si désolée… pardon…

- Allons, reprenez-vous, dit il maladroitement, d'un ton un peu sec, en lui tapotant maladroitement le dos du bout des doigts, une grimace de dégoût barrant ses lèvres. Allez, venez, je vous raccompagne à votre chambre. A travers ses larmes, Nell acquiesça.

Tous deux quittèrent le bureau, et Rogue l'accompagna jusqu'à ses quartiers. Tandis qu'ils marchaient, Rogue quelques mètres devant elle, Nell ne cessait de penser à Lupin. La peine qu'elle ressentait était insoutenable. Elle avait tout juste la force de marcher. Ou était il ? les Mangemorts lui avaient ils fait du mal ? elle n'allait pas le laisser mourir. Au fond d'elle-même, quelque chose lui disait que tout n'était peut-être pas perdu… et toujours cette question qui revenait. Pourquoi elle ? Que lui voulaient les Mangemorts ? et Dumbledore, que savait-il ? Nell était plus perdue que jamais. Peu à peu, elle sentait que ses nerfs étaient au bord de lâcher…

Soudain, Rogue tomba à genoux, une grimace de douleur lui déformant les traits, tenant son bras gauche contre sa poitrine. Nell se précipita vers lui et s'agenouilla à ses côtés, terriblement inquiète.

- Severus, qu'y a-t-il ? répondez moi ! dit elle en posant sa main sur son épaule. Rogue releva lentement la tête.

- Ne m'appelez pas comme ça ! Et ne me touchez pas ! Ce ne sont pas vos affaires ! grinça t'il. Nell n'en eut que faire. Elle prit le bras qui le faisait souffrir et eut tout juste le temps de voir ce qu'il tentait de lui dissimuler, avant qu'il ne la repousse violemment en arrière.

- NON ! hurla t'il, maintenant fermement son bras contre sa poitrine. Ses yeux, exorbités par la fureur étaient posés sur Nell, qui gisait à terre. Elle se mit sur son séant, se massant la hanche. Mais cette douleur n'était rien en comparaison de celle qu'elle avait ressentit en voyant le symbole du Mal, la Marque des Ténèbres, sur le bras de l'homme qu'elle aimait…

Severus lui lança un dernier regard qu'elle eut du mal à interpréter, tourna les talons, et s'en fut le plus rapidement possible. Tétanisée par le choc, elle n'eut pas la force de se relever tout de suite. Non… pas lui ! Un cauchemar… elle devait être en train de faire un cauchemar. Severus Rogue, celui qu'elle aimait plus que tout au monde, était un serviteur de Voldemort ? NON ! C'en était trop. Nell se prit la tête entre ses de mains, serrant les mâchoires, tant son cœur la faisait souffrir. Severus ! Tu ne peux pas ! Je t'aime ! Je sais qui tu es ! Le sais tu vraiment Nell ? fit une voix dans sa tête. Mais que se passe t'il ? Hurla t'elle intérieurement, les larmes coulant à flots entre ses doigts. Je dois savoir ! Je vais devenir folle ! Severus ! Dis moi la vérité bon sang ! LA VERITE ! Un chaos sans nom régnait dans sa tête, ballottée en tous sens par ces pensées, plus douloureuses les unes que les autres. Il fallait qu'elle sache tout. Tout sur elle, tout sur Severus Rogue. Mue par cette nouvelle décision, elle trouva la force de se lever, sécha ses larmes, et se précipita à la suite de Rogue, en direction de son donjon.