Pairing : Fleur/Cedric (oui, j'aime beaucoup Fleur, lol).
Fraîcheur des pins
La troisième et dernière Tâche du Tournoi des Trois Sorciers était demain. Fleur savait que si elle voulait sauver l'honneur de l'Académie Beauxbâtons, elle devait se surpasser. Il était fort probable qu'elle n'arrive pas à accorder la première place à son école, mais peut-être pourrait-elle lui éviter la dernière. Ce serait déjà ça.
Fleur marchait dans les couloirs, vers la salle de bain qui avait été mise à la disposition des élèves des délégations. Un bon bain bien chaud la détendrait, ce dont elle avait grandement besoin. Et elle n'allait quand même pas affronter les dangers du labyrinthe sans avoir pris un bon bain auparavant !
- Fraîcheur des pins, dit-elle en arrivant devant la statue marquant l'entrée de la salle de bain.
Elle y entra, ses pieds se déplaçant silencieusement sur le sol de marbre. Lorsque la jeune fille fut en mesure de voir le bain, elle se figea brusquement. Quelqu'un avait eu la même idée qu'elle, visiblement. Cedric. Il lui tournait le dos, et Fleur pouvait admirer les muscles de son dos qui bougeaient alors qu'il faisait mousser le shampooing dans ses cheveux.
La respiration de la sorcière s'accélérait sans qu'elle s'en rende compte et son cœur battait avec force dans sa poitrine. Que devait-elle faire ? Sa raison et sa réserve lui criaient de s'en aller, mais une autre partie d'elle lui murmurait de profiter du spectacle. Inconscient qu'on l'observait, le Poufsouffle se laissa glisser dans l'eau chaude pour rincer ses cheveux.
La Française savait que cela signifiait très probablement qu'il allait bientôt sortir. Elle avait beau être dans l'ombre, il allait forcément la voir en quittant la salle de bain. Il fallait qu'elle s'en aille, et tout de suite de préférence. Mais ses jambes, éternelles traîtresses, refusaient de répondre à l'ordre élémentaire qu'envoyait son cerveau : « BOUGEZ ! ».
Le joueur de Quidditch sortit de l'eau, et Fleur recula un peu pour réduire le risque d'entrer dans son champ visuel. Il lui tournait toujours le dos, ignorant sa présence. À peine croyable. Les joues en feu, la Championne de Beauxbâtons était toujours incapable de bouger, ne serait-ce que pour détacher son regard de son corps parfait. Il enroula la serviette autour de sa taille et se dirigea vers ses vêtements, posés sur une table masquée par le mur.
Il était près, dangereusement près d'elle, bien qu'hors de son champ de vision. La jeune fille retint son souffle, priant pour ne pas être repérée. Pourquoi diable ne pouvait-on pas transplaner dans cette école ? Elle entendit un mouvement. Il approchait. Oh, Merlin, elle était cuite. Il ne pouvait pas faire autrement que de la voir.
Il passa à côté d'elle, apparemment sans la voir. « Impossible ! » songea la jeune fille en entendant la porte se refermer derrière lui. Comment pouvait-il être passé si près sans la voir ! Elle s'accorda quelques minutes pour reprendre ses esprits et s'approcha des robinets d'or de l'immense baignoire, et sentit immédiatement des bras puissants entourer sa taille fine.
En temps normal, Fleur aurait crié, se serait débattue. Mais elle se sentait incroyablement bien dans ces bras « inconnus », et il y avait ce parfum masculin et terriblement enivrant qui lui caressait les narines. De plus, elle croyait savoir à qui appartenait ce torse bien découpé qu'elle sentait contre son dos. Si c'était vrai, alors, ce moment, elle en avait rêvé depuis des semaines, voire des mois.
Elle sentit ses joues prendre une belle coloration rose en sentant une bosse au creux de ses reins. Évidemment, elle se doutait bien de l'effet qu'elle produisait sur la grande majorité (pour ne pas dire la totalité) de la gent masculine, mais elle ne l'avait jamais senti, tout comme elle n'avait jamais ressenti cette puissante vague de pouvoir féminin déferler en elle.
La jeune fille ferma les yeux en sentant le souffle chaud du jeune homme sur sa nuque. Rien que ça, c'était terriblement excitant. Elle faillit défaillir en entendant la voix de Cedric, grave, profonde et sensuelle murmurer à son oreille :
- On joue les voyeuses ?
Le visage de Fleur passa du rose vif au rouge brique en une fraction de seconde. Ainsi, il l'avait vue. Il était difficile de faire autrement, en réalité.
- Je… balbutia-t-elle.
- Chut, souffla-t-il à son oreille, faisant battre le cœur de la Française encore plus fort dans sa poitrine. Ne dis rien…
Doucement, Cedric la fit faire demi-tour. Il portait une chemise blanche dont les boutons du haut étaient détachés, s'ouvrant légèrement sur son magnifique torse. Ses cheveux châtains étaient légèrement humides et quelques mèches tombaient devant ses yeux gris. Il pencha la tête de quelques centimètres, plongeant son regard ensorcelant dans celui de Fleur, son regard ensorcelant et assombri… par du désir ? De l'amour ? Les deux ?
« Je le veux », se dit la jeune fille troublée. Maintenant, tout de suite, sans se préoccuper de cette poupée chinoise qu'il avait choisie comme cavalière à sa place, sans se soucier du fait que demain, ils seraient adversaires.
- Cedric, commença-t-elle, mais il posa un doigt sur ses lèvres pour l'inciter au silence.
Ce qui, à bien y songer, tombait plutôt bien, étant donné qu'elle n'avait pas vraiment prévu ce qu'elle aurait pu dire après son prénom. Puis, sans qu'elle puisse déterminer lequel des deux avait bougé (peut-être était-ce les deux), leurs bouches fusionnèrent. Elle sentit la langue du Poufsouffle caresser doucement ses lèvres, l'implorant de lui accorder plus, une demande à laquelle elle se fit un plaisir de répondre. Fleur entrouvrit la bouche, autorisant la langue de Cedric à y pénétrer pour jouer avec la sienne.
Leur baiser se prolongea longtemps, les langues des deux jeunes gens s'entremêlant avec délice et de plus en plus passionnément. La Française avait enfouit ses mains dans les cheveux châtains de l'Anglais. La sorcière frissonna légèrement en sentant les mains de Cedric glisser le long de son dos fin, caressant ses fesses à travers le tissu fin de sa jupe. Elle poussa un léger gémissement, qui fut étouffé par leur baiser.
Le préfet sépara leurs bouches et laissa glisser ses lèvres au creux du cou de la jeune fille, qui gémit légèrement, renversant à moitié la tête vers l'arrière. Elle fit courir ses mains délicates dans son dos musclé, descendant à son tour sur ses fesses. Fleur colla davantage leurs bassins l'un contre l'autre, si toutefois c'était possible. Il releva la tête et l'embrassa à nouveau avec fougue, sa langue cherchant fébrilement celle de la semie-Vélane.
Cedric, sans interrompre leur baiser, souleva légèrement la sorcière et l'assit sur la table de bois où il avait déposé ses vêtements plus tôt. Elle voulait le voir, elle voulait le voir comme elle l'avait vu plus tôt. Renonçant à se battre avec des boutons de chemise peu coopératifs, elle tira sur les pans du vêtement, faisant sauter les boutons, qui rebondirent et roulèrent sur le sol de marbre blanc. Tant pis. Fleur jeta le morceau de tissu blanc sur le sol et mit fin à leur baiser.
De son index, elle caressa doucement le torse du jeune homme, dessinant de gracieuses arabesques jusqu'à la boucle de sa ceinture. D'une main hésitante, elle caressa la bosse que formait l'évidente érection du joueur de Quidditch. L'effet fut immédiat : Cedric laissa échapper un léger soupir de contentement et rapprocha sensiblement son bassin de la main de la Française.
Il lui retira son débardeur cyan, la forçant à retirer momentanément sa main de son sexe. Le soutien-gorge de dentelle rose ne tarda pas à se retrouver sur le sol également, et le Poufsouffle put laisser ses lèvres s'égarer sur ses seins, ronds et fermes, la faisant se cabrer à nouveau.
- Cedric, haleta-t-elle, les yeux mi-clos.
C'était plus qu'une demande, c'était une supplication. L'Anglais remonta lentement son visage vers le sien. Aussitôt, Fleur captura sa bouche en un baiser ardent, presque sauvage. Fiévreusement, Cedric laissa ses mains descendre de sa poitrine à l'intérieur de sa jupe noire, caressant avec délicatesse l'intérieur de ses cuisses. Elle frissonna légèrement à ce nouveau contact, à cette sensation jusqu'alors inconnue.
Lentement, prudemment, la main de Cedric s'aventura vers sa féminité, qu'il caressa à travers sa culotte de dentelle, trempée par l'excitation. Il la caressait avec de plus en plus de rapidité, faisant rapidement grimper son plaisir et la force de ses gémissements. Puis, tout s'arrêta, et elle se retint à grand-peine de pousser un grognement de frustration.
Fleur, prenant appui sur les épaules du Champion de Poudlard, se souleva légèrement pour lui permettre de lui retirer sa culotte. L'attrapeur put ensuite caresser directement son sexe et glissa un doigt en elle. Elle gémit fortement en le sentant bouger en elle. C'était une sensation totalement nouvelle, mais Ô combien agréable. Sans cesser ses caresses, il s'agenouilla devant elle et lui retira sa jupe. Lorsque la langue du jeune homme vint remplacer son pouce sur le clitoris de la Française, les gémissements de celle-ci gagnèrent en intensité et elle enfouit à nouveau ses mains dans sa chevelure châtaine. Puis, brusquement, elle resserra les cuisses, se cabra à nouveau et ses gémissements se muèrent en petits cris.
Le souffle court, elle le regarda remonter lentement vers elle pour lui adresser un sourire indéfinissable. Les mains de Fleur se posèrent alors sur la ceinture du jeune homme. Il y eut un cliquetis métallique, puis le pantalon tomba à ses pieds. Plongeant son regard dans celui de Cedric, la semie-Vélane encercla son bassin de ses longues jambes fines et commença à frotter son sexe contre la bosse que formait celui du préfet dans son boxer. À son tour, il poussa de légers gémissements, puis l'obligea à arrêter.
Rapidement, il se débarrassa de son boxer et la jeune fille le sentit entrer en elle. Elle avait bien ressenti un léger pincement douloureux lorsqu'il était pénétré en son intérieur, mais la sensation désagréable avait fini par s'estomper rapidement et à être remplacée par le plaisir grandissant que lui procuraient ses mouvements de va-et-vient. Ses gémissements de jouissance à elle et ses soupirs de plaisir à lui ne tardèrent pas à emplir la pièce, résonnant sur les murs blancs.
Fleur renversa légèrement la tête et, de ses lèvres légèrement entrouvertes, sortit un ultime gémissement, plus fort que tous les autres, qui fut immédiatement suivi d'un long râle de plaisir de Cedric, qui l'accompagnait dans la jouissance.
