Titre : Paradize
Auteur : kyu
Sujet : bah... euh... miyavi...
Genre : début d'histoire... c'est à dire dépatouillage et cherchage de noms aux persos plus tentative pour leur donner une personnalité... nn''
Disclaimer : il est beau miyavi quand même...
Spoiler : bah je sais pas moi-même... alors...
Déclaration de l'auteur : je m'éclate à vous mijotez ce best-seller mais je ne connais aucun des membres du groupe de miyavi et je les invente alors, soyez indulgents j'implore votre pitié
à ma Tsuki d'amour qui m'a filé certains renseignement qui m'aident pas mal
Prélude
Le guitariste avait coincé le jeune homme. Il le regardais à présent d'un regard brûlant de désir et s'emparais de sa bouche de son prisonnier dès que celui-ci essayait de dire quelque chose. Son visage d'ange l'attirait plus que tout mais le jeune homme s'entêtait depuis quelques semaines à le repousser. Soudain, le bassiste réussit à s'esquiver, et le brun ne put le retenir.
- Tes petits jeux ne m'intéressent plus. J'en ai marre. Si tu continue, je vais m'en aller, s'exclama le jeune homme en se maintenant hors de portée de son interlocuteur.
- T'en auras jamais le courage, Koi, souffla le guitariste, ironique. Notre musique, c'est ça qui te fait vivre.
- Je m'en vais. J'en aie marre de toi, des autres qui t'obéissent comme des chiens. Si pour que tu me lâche, il faut que je me tire et bien, je pars.
- Mais c'était pas bien entre nous?
- Ça l'était. Mais c'est fini. Et puis t'es plus un gamin. D'habitude c'est toi qui laisse tomber les gens quand t'en a marre bah aujourd'hui ça sera différent. Tu m'as satisfait pendant un certain temps, mais maintenant, j'aime quelqu'un, et c'est différent. Tu ne comprendra sans doute jamais car tu ne sais pas aimer quelqu'un tant qu'il ou elle n'est pas dans ton lit mais je t'assure que c'est fini entre nous. Je t'aime plus. T'as plus qu'à te trouver un nouveau bassiste.
Après un court silence, le grand brun qui n'avait pas pu débloquer un mot tandis que l'autre lui déballait ses quatre vérités s'exclama hargneux:
- Vas-y! Tire-toi! Crève comme un sale chien, ça ne me fera rien car, comme tu l'a dit, je suis incapable d'aimer qui que ce soit!
Puis, il se retourna et partit d'un pas rapide. Une fois hors de vue de son ancien amant, il se mit à courir en direction de son appartement. Quand il fut rentré chez lui, il s'étala sur son lit et pleura tout son saoul. Quand il se releva deux heures plus tard, il se dirigea vers le salon où il prit son carnet de note. Celui-ci était plein de numéro de téléphone. Il en choisi un au hasard. La voix ensommeillée qui lui répondit était féminine et le jeune homme s'en réjouit, ce soir il préférait une fille afin de ne pas se rappeler son ex-amant.
Chapitre 1
Miyavi était tassé sur son siège et regardait méchamment le jeune homme qui se démenait sur sa basse. Il n'éprouvait que du mépris pour ces sales cons qui avaient osé se présenter à l'audition qu'il avait été forcé d'organiser. Tous plus coincé les uns que les autres, ils leur souriaient comme des faux-culs. Et dire que le batteur et le guitariste répondait aimablement à ces débiles. Tout ça c'était de la faute à Rukawa. C'était lui qui avait voulu que les auditions soient prévues le plus tôt possible. Il ne semblait pas se rendre compte que cela ne servait à rien, qu'ils ne trouveraient jamais quelqu'un comme Saki. Quand le jeune homme eut enfin fini de jouer, il regarda miyavi avec un regard plein d'espoir mais le regard que celui-ci lui rendit manqua de le faire fondre en larmes.
« Suivant », gueula miya, heureux de passer au prochain et d'arriver plus vite à la fin de son calvaire. Mais la personne qui suivait l'intrigua au plus au point. La plupart des candidats étaient venus bien habillé, avec un style rock parfois punk. Certains était même venus habillé en visualeux, avec tout leur attirail, mais là, il n'en revenait pas. La jeune fille s'était habillée comme lui à l'époque de Dué le Quartz. Il aurait reconnu entre mille cette tenue. Il l'avait adorée tout le temps qu'i l'avait porté. Il était sûr que ça n'était pas SA tenue car elle semblait avoir été arrangée d'une certaine manière mais l'ensemble allait bien à la jeune fille. Malgré le fait que sa tenue vestimentaire lui eut plu, il ne se fit pas d'illusions, ça devait être une groupie comme les deux ou trois autres filles qui c'était présentées à l'audition. Elle ne saurait probablement même pas tenir bien la superbe basse qu'elle trimballait.
Le matin même, la jeune fille s'était préparée en catastrophe. Sa meilleure amie ne l'avait prévenue qu'au dernier moment de l'audition. Il était 13 heures quand elle avait commencé à s'affairer. Elle avait vidé se tiroirs à la recherche d'un quelconque costume de combat et était tombée sur celui-là. Quand elle l'avait vu, elle avait soudain eu envie de le porter même si elle n'était pas sûre de faire bonne impression avec. Elle avait aussi astiqué sa basse, et sortit son mediator porte-bonheur. Au fur et à mesure qu'elle se préparait, son stress montait et quand elle partit pour le studio elle était au bord de la crise de nerf. À présent, elle était dans la salle, en face d'une star et elle ne ressentait aucune tension, elle était même particulièrement calme. Elle eut envie de sourire et ne put s'en empêcher. Le batteur lui rendit son sourire tandis que miyavi restait interdit. Elle brancha sa basse. Rukawa lui demanda qu'elle morceau elle comptait jouer. Elle répondit en souriant:
« girls, be ambitious. »
Et alors que ses examinateurs souriaient, elle partit sur les premières notes.
Quand les premiers accords firent vibrer l'air, miyavi leva les yeux et reconsidéra la jeune fille. Assez grande, ses yeux maquillés de noir était fermé car elle était concentrée sur son morceau. En dessous d'un œil, elle avait dessiné au crayon noir une sorte de signe étrange. Ses mains aux ongles également recouverts de noir effleuraient à peine les cordes mais les sons qu'elles produisaient étaient presque parfaits. Elle souriait doucement aux notes qui se présentaient à elle. Il se pencha légèrement pour regarder la feuille des noms qui était posée sur la table. « Miyabi Otsuka... ». Il ne put s'empêcher de sourire, se demandant si c'était son vrai nom ou si la jeune fille avait donné un pseudonyme. Les dernières notes s'éteignirent et le temps sembla suspendu quelques instants. Puis, la jeune fille passa sa main dans ses longs cheveux violets et le guitariste fixa son ami.
- T'en penses quoi? C'est totalement différent de Saki mais c'est pas mal...
- ça n'aurait jamais pu être comme Saki. Personne ne le remplacera jamais. Mais c'était de loin la moins pire présentation de la journée, convint miyavi avant de se retourner vers la jeune fille. Tu t'appelle vraiment Miyabi? Parce que dans ce cas là, ça va être dur de différencier les deux miya...
- Oui, mais on m'appelle couramment miyou...
- Ok. T'es prise, mais ne croit pas que ça va être facile, tu verras plus tes amis, ni ta famille... Nous serons ta famille. Fais gaffe à toi...
Il lui tendit la main sous le regard stupéfait de son guitariste.
- T'es rapide pour te décider toi, fit-il remarquer.
- Écoute Ruka, tu me reproche toujours de ne pas me décider. Il faudrait savoir ce que tu veux... En tout cas, bienvenue. Mais sache que tu n'auras mon respect que quand ton niveau aura atteint celui de Saki. Et je crains que ça n'arrive jamais... finit-il dans un soupir. Pourquoi il est parti ce con ... Il se retrouve remplacé par une fille à présent, ça lui apprendra.
La jeune fille ne se familiarisa pas de cette remarque et serra la main du chanteur. En le fixant dans les yeux.
Noirs... comme Saki... Ça n'est pas Saki... Arrête de rêver de lui, il est parti, il ne reviendra pas. Tu dois faire sans.
Le batteur eut un éclat de rire qui fit sursauter miyavi et le ramena brusquement à la dure réalité. Alors que ses pensées se dirigeait vers l'ancien bassiste, la jeune fille avait commencé à discuter avec ses deux nouveaux collègues. Elle rigolait avec Ishida comme l'avait autrefois fait Saki. En repensant à son amant, son cœur se serra. Il ne se serait jamais cru si sentimental. Ça ne lui arrivait jamais d'habitude de regretter quelqu'un, du moins, pas comme Saki. C'est parce que cette fois-ci, c'est pas moi qui aie décidé de quand, où et comment... C'est pas parce que je l'aime... Je ne sais pas aimer... et c'est mieux ainsi. Je suis libre au moins. Rukawa arriva derrière lui et le fit sursauter. Il ravala ses sentiments et se tourna vers son guitariste en souriant.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-il, souriant.
- On voudrait aller dans un bar, ça te dirait de venir? Miyou vient avec nous bien sûr, on vas faire sa connaissance comme ça, repris le grand blond.
- Ouais, d'accord, répondit l'ancien guitariste de Dué le quartz. Mais je resterais peut-être pas toute la soirée...
- Un rendez-vous, supposa Rukawa avec un sourire ironique.
Miyavi lui tira gentiment la langue pour ne pas perdre la face. Tu ne sait rien Ruka, absolument rien de ce que je ressens réellement. Et c'est mieux comme ça. Mais arrête toutes tes allusions s'il te plaît...
Miyavi but beaucoup. Beaucoup trop. Deux heures après leur arrivée au bar, Rukawa dut le ramener chez lui, ivre mort. Miyou et Ishida firent comprendre à leur guitariste-nounou qu'ils avaient encore soif et qu'ils souhaitaient rester là jusqu'à la fermeture du bar. Autour de quelques verres de vodka, la nouvelle bassiste obligea le batteur à lui expliquer le départ de son prédécesseur. Celui-ci rechigna un peu au départ mais après les menaces et les supplications de Miyou, il accepta de lui en parler en échange de sa parole: elle ne devrait jamais répéter ce qu'il lui dirait ce soir-là. La jeune fille accepta immédiatement.
« Le choc a été rude pour miya-kun. Je crois qu'il l'aimait sincèrement. Mais Saki était apparemment tombé amoureux d'une fille. La chose la plus improbable venant de lui. Il haïssait les filles. Et elles le lui rendaient bien. Il les trouvaient idiotes et sans aucun intérêt. Je crois d'ailleurs que c'est en partie ça qui avait plu à miya-kun... Enfin toujours est-il qu'il n'est pas venu aux répétitions pendant une semaine. Saki qui était toujours là faisait semblant de ne pas être au courant... J'avais été le voir mais il avait refusé de me laisser entrer. Quand il est revenu, on était tous un peu autour de lui. Et ça ne lui a pas trop plu. Mais en fait, on s'est vite aperçu qu'il allait réellement bien, que c'était pas du cinéma. On avait donc décidé de le laisser tranquille mais il s'est en fait avéré qu'il...
Le batteur s'était arrêté. Il n'osait plus continuer. La vie privée de miyavi ne concernait pas la jeune fille.
- Qu'il? Demanda-t-elle. Finis si t'as commencé... allez...
En la regardant dans les yeux, le batteur repris la parole:
- Il persécutait notre bassiste. Saki ne nous l'aurait jamais dit mais miyavi a gaffé et Rukawa étant très intelligent à tout deviné. On en est toujours pas sûr mais... Apparemment miya violait Saki...
La jeune fille le regarda, interdite.
- Mais je pense qu'il n'en avait pas conscience. Je parle de miyavi. Parce que pour lui, leur rupture n'avait plus lieu d'être. Je veux pas dire que miya est débile mais pour lui, tant qu'il n'a pas décidé du contraire, ses amants sont à lui et à lui seul...
Quand elle arriva chez elle, la jeune fille essayait toujours de cerner miyavi. Elle entra dans sa chambre, enleva tant bien que mal ses habits de combat, les posa sur sa chaise et s'assit sur le lit. Elle regarda un moment dans le vide avant de regarder ses affaires de cours. Ishida lui avait assuré qu'elle pourrait encore aller à l'université afin de ne pas être trop dépendante de la musique. Mais il lui avait aussi dit qu'elle n'était pas obligée car dans peu de temps, les journaux musicaux la citerais comme nouvelle bassiste de miyavi. Elle s'allongea dans son lit à deux place, regarda le plafond puis la place libre à côté d'elle, enfin elle serra son oreiller et s'endormit comme un petit bébé.
à suivre...
Pardon mon miya-kun, je t'aime en vrai, ne l'oublie pas...
Je sais pas ce que je vais bien pouvoir trouver comme idée pour la suite...
