Merci pour les deux reviews ! Donc, pour votre plaisir, voici un nouvel OS ;)

Note : Ceci est la fin alternative du troisième chapitre de ma fanfiction « Un vent de changement ». Il est donc fortement conseillé de la lire (oui, bon, on se calme, y'a que trois chapitres pour l'instant), au moins le chapitre lui-même, pour comprendre cet OS, lol. Pour la petite histoire, j'avais d'abord publié le troisième chapitre avec cette fin, en hésitant un peu, et après deux reviews, je l'avais modifiée. Cependant, j'avais gardé la première version bien au chaud dans mon ordinateur, parce que j'aimais beaucoup la scène bien que peu appropriée au personnage de Fleur (et à bien y songer, la relation entre les deux persos aurait été beaucoup trop complexe par la suite), donc ce recueil d'OS est tout indiqué pour pouvoir publier ma scène tranquille :D

Pairing, donc : Fleur/Fabien (personnage inventé)

La rentrée (fin alternative)

Fleur s'arrêta de marcher et se laissa tomber au pied du saule qui dominait cette clairière, se moquant éperdument du fait que cela signifiait que sa robe était fichue.

Il l'avait suivie. Heureusement pour lui, Fleur portait des talons hauts qui la ralentissaient dans sa marche à travers la forêt, parce que sinon, il l'aurait perdue de vue. Masqué derrière un arbre, il la vit se laisser choir sur le sol, le dos appuyé contre le saule, le regard fixé sur le ruisseau à l'eau cristalline qui coulait non loin de là. La lumière blafarde de la lune rajoutait des reflets d'argent à sa longue chevelure d'or blanc qui lui tombait sur les épaules, rendait sa douce peau encore plus clair. Elle était magnifique, intelligente et elle avait sans contredit du caractère. En un mot, elle était parfaite.

- Je réitère ma question : est-ce que tu as honte ?

Elle poussa un grognement qui n'avait rien à voir avec son statut social et retira ses chaussures à talons aiguilles en lui ordonnant de la laisser seule, mais il n'en fit rien, s'avançant au contraire vers elle, mais elle regardait obstinément le ruisseau, refusant de plonger à nouveau dans son regard bleu-vert.

- Nous sommes seuls, tu ne peux pas me dire que tu as peur que quelqu'un se pose des questions.

L'héritier des Lancelot prit place à côté d'elle.

- Qu'est-ce que tu fais ? soupira-t-elle en consentant à le regarder.

- Et bien, comme tu peux le voir, je m'assois.

- Pourquoi ici ? demanda-t-elle en s'efforçant d'avoir l'air agacé.

- Parce que c'est là que tu es.

- Oui, ça, je le sais bien. La vraie question était : pourquoi tiens-tu tant à ma compagnie alors que je souhaite si manifestement que tu demeures loin de moi ?

- Peut-être parce que je t'aime.

- Pas moi. Donc, au revoir.

- Oh, vraiment ? Il y a des moments où ce n'est pas l'impression que tu donnes.

Ne sachant s'il faisait référence au baiser dans le train ou aux regards dans la salle de bal, ou aux deux, elle préféra ne rien dire pour éviter de s'enfoncer davantage. De plus, elle avait très nettement l'impression que son trouble grandissant était de plus en plus percevable dans sa voix. Fleur détourna le regard, refusant à nouveau de le regarder. Peut-être qu'elle se contrôlerait mieux si elle ne le voyait pas. « Dans tes rêves », se dit-elle en sentant à nouveau une chaleur immense lui embraser la peau. Sans qu'elle s'en rende compte, sa respiration s'était légèrement accélérée, et son cœur battait avec violence dans sa poitrine. Il lui fallait un sauveur, et vite.

- Admets-le, dit-il.

Toutes les barrières de la jeune fille sautèrent et elle se jeta sur Fabien, ses mains délicates écrasant ses épaules solides sur le sol de la forêt, son bassin contre celui du jeune homme. Ses joues devinrent écarlates lorsqu'elle sentit une bosse sous elle, en même temps qu'elle ressentait une puissante vague de pouvoir féminin la traverser, lui faisant réaliser pour la première fois ce qu'était vraiment l'attirance physique. Il avait envie d'elle autant qu'elle avait envie de lui. Fleur frissonna légèrement en le sentant bouger sous elle. Il voulait s'en aller. Non. Elle s'y refusait, pour une raison inexplicable. Guidée par une force inconnue, la Française se pencha pour unir leurs lèvres.

Légèrement surpris, le jeune homme s'empressa de répondre au baiser insistant de Fleur, mêlant avec délice sa langue à la sienne. Il enfouit une main dans sa chevelure douce comme de la soie, son autre main s'étant posée sur la taille de la jeune fille.

Un signal d'alarme retentit dans la tête de Fleur. Qu'est-ce qu'elle était en train de faire, au juste ? La jeune fille mit fin au baiser, qui devenait de plus en plus passionné, et amorça un geste pour se lever, mais Fabien n'avait pas l'intention de la laisser partir, cette fois. La sorcière poussa une légère exclamation de surprise en se retrouvant entre le sol et Fabien. L'exclamation fut vite étouffée par la bouche du joueur de Quidditch, qui s'était à nouveau posée sur la sienne. La quart de Vélane se laissa aller aux sensations que lui procuraient ce baiser quasi-bestial.

Soudain, elle en voulut plus, et leva avec une certaine timidité une main vers les boutons de la chemise de Fabien. Ses doigts, habiles bien que tremblants, eurent tôt fait de dénuder le torse ferme et bien découpé du Sang Pur, qui glissait à présent une main sous Fleur pour caresser ses fesses à travers le tissu fin de sa robe de bal. Puis, de ses mains expérimentées, il la débarrassa de sa robe.

Un gémissement franchit les lèvres de Fleur lorsque les lèvres du jeune sorcier quittèrent sa bouche pour s'attaquer à son cou. Un frisson parcourut la jeune fille, un frisson qui n'avait rien à voir avec la température extérieure et tout à voir avec le fait que Fabien descendait désormais vers sa poitrine. À nouveau, il glissa une main sous elle. D'une main experte, il dégrafa le soutien-gorge de dentelle blanche et l'envoya rejoindre la robe avant de pencher à nouveau la tête vers le corps parfait de Fleur.

Doucement, il embrassa le sein de la sorcière, le taquinant avec ses lèvres et sa langue, arrachant des gémissements à la jeune fille, qui était envahie par des sensations jusqu'alors inconnues mais Ô combien délicieuses. La main de Fabien glissa lentement le long du corps de la semie-Vélane. Elle se crispa légèrement en sentant les doigts du sorcier faire glisser son ultime rempart, dévoilant lentement la partie la plus secrète de son corps.

Fleur ignorait à quel moment il s'était débarrassé du reste de ses propres vêtements. Ce qu'elle savait très bien, par contre, c'était que le sexe de Fabien était désormais à l'entrée de sa féminité. Avec lenteur, le jeune homme fit pénétrer son membre dans l'antre secret de Fleur. Il y eut un peu de résistance, elle ferma les yeux en enfonçant ses ongles dans son dos, puis, la barrière de sa virginité céda et il put s'enfoncer plus profondément en elle.

Les yeux de Fleur s'étaient emplis de larmes lorsque la vague de douleur l'avait traversée, et ces larmes brillaient sous la lumière du disque lunaire. Progressivement, sa respiration devint moins saccadée, au fur et à mesure qu'elle s'habituait à cette nouvelle présence. La sorcière enroula ses jambes autour des hanches du jeune homme, qui commença à aller et venir lentement en elle. Rapidement, la douleur et l'inconfort furent remplacés par du plaisir, un plaisir grandissant qui croissait à chaque mouvement de Fabien. D'instinct, Fleur bougea des hanches aussi, accompagnant son amant dans cette danse sacrée.

Fabien gémit légèrement avant de poser sa bouche contre celle de Fleur, l'embrassant sauvagement, passionnément. Il continuait de coulisser au fond d'elle, lui arrachant des gémissements et des petits cris qui étaient partiellement étouffés par la fusion de leurs bouches.

Soudain, elle détacha ses lèvres des siennes pour laisser échapper un dernier gémissement, plus long et plus fort que les autres, alors que Fabien déversait son plaisir en elle. Ils étaient aussi essoufflés que s'ils avaient couru un marathon. Fabien embrassa son front humide de sueur et se retira de son intérieur avant de l'enlacer tendrement. L'un contre l'autre, ils sombrèrent dans le sommeil.